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Perfectionnements apportés aux compositions et procédés pour la destruction d'insectes.
L'invention est relative à la destruction d'insectes, et plus particulièrement à la destruction de termites'et de coléoptères xylophages, plus couramment dénommés "perce-bois".
On estime que les coléoptères perce-bois vivant dans les écorces sont responsables d'environ 90% de la mortalité des arbres provoquée par des insectes et de plus de 60% de la perte totale résultant du ralentissement de la croissance des bois. Les coléoptères percent de petites galeries au travers de l'éçorce des arbres et y déposent leurs oeufs. Selon les sources de nourriture et les conditions de climat, il peut se développer chaque année de une à six générations d'insectes.
Les coléoptères de l'espèce Dendroctonus, qui infestent
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les écorces, sont les insectes les plus destructeurs de forêts aux Etats-Unis d'Amérique. Ces coléoptères possèdent un corps cylindri- que, assez gros, mesurant environ de 1,5 à 5 millimètres de lon- gueur, ils sont d'une couleur allant du brun clair presque jusqu'au noir, leur tête large et arrondie est visible du dessus du corps et oorte une paire de petites protubérances bien développées au-dessus de la bouche. Un autre genre d'insectes, celui des Ips, n'est pas aussi agressif que le Dendroctonus, car l'ips n'infeste générale- ment que les arbres mourants ou gravement endommagés.
D'autres insectes xylophages sont ceux des espèces Lyctus et Bostrichidae qui sont communément dénommés perce-bois de la pourriture sèche par- ceque la plupart des galeries qu'ils forent dans le bois sont remplies de fins copeaux pulvérulents dont une partie tombe à l'ex- térieur en formant de petits tas de poussière de bois au-dessousdu bois infesté. Certains perce-bois de la pourriture sèche dénommés bostryches creusent quelquefois des galeries dans les gaines de pro- tection de câbles téléphoniques auxquels ils causent ainsi de graves dommages, apparemment parce que les caractéristiques de ces couches protectrices sont assez similaires à celles de certains bois.
On ne connait pas bien le mode d'alimentation des coléoptères perce-bois, en raison de la nature secrète de l'existence de ces insectes. Différentes espèces creusent leurs galeries dans , des arbres vivants, dans des arbres malades, dans des arbres morts, et dans du bois pourri. Ils se nourrissent sur la sève, sur le bois, ou sur des cryptogames (champignons et moisissures) associés. Il a été prétendu qu'une levure associée aux coléoptères perce-bois amorce une fermentation dans la sève ou dans les tissus végétaux des arbres infestés, et que ceci aboutit à la formation d'odeurs qui attirent d'autres insectes. L'arbre ne tarde alors pas à se trouver infesté par de très nombreux insectes. Cette hypothèse s'efforce d'expliquer la tendance que manifestent les coléoptères vivant dans les écorces à se concentrer sur certains arbres.
Les arbres sains et croissant vigoureusement sont plus résistants aux attaques que
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les arbres à croissance lente..Toute circonstance de nature à afai- blir un arbre semble accroître sa vulnérabilité à l'attaque par les coléoptères vivant dans les écorces. Les circonstances affaiblis- santes communes sont, par exemple, les périodes de sécheresse, les inondations, les tempêtes de vent, et les incendies. Des arbres qui ont été partiellement déracinés ou rompus sont plus spécialement vulnérables. La cime d'un arbre qui a été infesté change de coureur et passe du vert caractéristique au jaune, puis au brun.
Etant donné que les insectes ont recours aux odeurs pour trouver leur nourriture, les individus du sexe opposé, et les sites de ponte, de nombreuses recherches ont été entreprises en vue de découvrir des substances propres à attirer des insectes, mais on n'a trouvé aucun produit d'une grande puissance pour attirer tous les insectes. Des produits chimiques capables d'attirer des Insectes à des distances d'au moins huit cents mètres sont hautement spé- cifiques; ils exercent généralement une attraction sexuelle sur une seule espèce ou sur quelques espèces étroitement apparentées*/ et attirent alors uniquement les mâles.
Les mesures auxquelles on a généralement recours .pour diminuer l'importance des dommages causés par les termites sont : (a) l'utilisation de matériaux résistants, inattaquables par les termites ; (b) l'utilisation d'obstacles ou barrières mécaniques, -et (c) l'utilisation de barrières chimiques. Les barrières chimiques présentent l'avantage de s'assurer contre les risques de pénétration des barrières mécaniques ou résistantes, risques résultant de défauts d'exécution, de l'emploi de mauvais matériaux, ou de l'appa- rition de discontinuités résultant de codifications structurales.
La barrière chimique est réalisée en établissant autour de et sous la construction à protéger une couche de sol qui est toxique pour les termites, ou qui exerce sur eux un effet répulsif. Les produits chimiques sont habituellement appliqués sous forme de solutions dans des huiles ou dans l'eau, ou sous forme d'émulsions dans l'eau.
Comme exemples de produits chimiques utilisés pour détruire les termites ou se protéger contre leurs ravages, on peut citer
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créosote, arséniate de sodium, pentachlorophénol, pentachlorophénate de sodium, naphténate de cuivre, dichlorodiphényl-trichloroéthane,
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-exach.orobenzéne, lindane, chlordane, dieldrine et aldrine.. '
Une barrière chimique, évidemment, présente un in- ' convénient : le laps de temps pendant lequel le produit reste efficace dépend d'un certain nombre de facteurs tels que le type de sol, le climat, le degré d'exposition du site aux intempéries, et le genre de termites contre lequel il s'agit de lutter.
Un. autre inconvénient réside dans le fait qu'un grand nombre de pro- duits chimiques sont neutres en ce qui concerne leur pouvoir d'at-
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-...^.t:.on ou de répulsion à l'égard des termites. Ainsi, un termite ti ntre en contact avec le produit chimique le fait plus par accident que par intention. Le termite doit entrer réellement en centact avec le produit chimique, et dans certains cas il doit même le manger pour être tué par ce produit.
L'invention a pour objet une composition, pour détruire des insectes, comprenant essentiellement un mélange de vanilline
EMI4.3
#- 1:.-1*-1 insecticide.
La vanilline peut être incorporée à un insecticide pour réaliser une destruction directe des coléoptères ou termites et :'on a découvert avec une grande surprise que le pouvoir d'at: traction de la vanilline est considérablement accru lorsque cette substance est mélangée à un insecticide bien connu, le ohlordane.
Bar conséquent, pour réaliser la destruction directe de coléoptères
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la pourriture sèohe, de coléoptères creusant leurs galeries daqs .'corce, ou de coléoptères perce-bois, on peut utiliser un insecticide avec la vanilline. Les toxiques utilisés peuvent être choisis parmi les insecticides organiques bien connus tels,
EMI4.5
ù>* ixetà lé o : chloPd%ne, aldrine,' dieldrine, toxaBhae, 31' .w;xe : e,ydr,ne; d.e.dr,ne, '1 1' '> 1:9zèné et analogues. La vanilline et les insecticides' zult i 1! il de préférence incorporés à une solution o , une lBpn en vue arn aèor1re la facilité d'application.
Le mécanisme particulier par lequel la vanilline attire
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les insectes n'est pas entièrement élucidé, o'es-hd1re que l'on
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ne sait pas si l'attraction est de nature sexuelle, nutritive, ou par orientation. Il apparaît que certaines espèces de coléoptères forent des galeries partielles dans le bois contenant le mélange à base de vanilline avant d'être tués par l'insecticide.
La vanilline est un produit chimique solide blanc ou légèrement jaune cristallisant en aiguilles prismatiques mono- cliniques, et possédant une agréable odeur aromatique. Elle est légèrement soluble dans l'eau (une partie dans 100 parties d'eau à 14 C et 5 parties dans 100 parties d'eau à 75 C), mais elle est librement soluble dans l'éthanol, le chloroforme, l'éther, le disul- fure de carbone, l'acide acétique glacial, et des solutions des hydroxydes de métal alcalin.
La vanilline est largement utilisée pour aromatiser des produits alimentaires. Environ 80 à 85% de la vanilline produite , sont utilisés pour la préparation de crèmes glacées,bonbons, gâteaux, desserts et entremets, boissons sucrées et analogues comme agent aromatisant. Le reste est utilisé principalement dans l'in- dustrie des parfums où la vanilline sert d'agent modifiant. La vanilline confère plus de douceur et de fraîcheur à tout type d'odeur, tandis que son propre arôme caractéristique reste masqué.
La vanilline (vanillaldéhyde, ou 4-hydroxy-3-méthoxy- benzaldéhyde, ou éther 3-méthylique du protocatéchualdéhyde) pos- sède la formule développée suivante
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Elle se trouve naturellement dans de nombreuses plantes, par exemple dans les gousses.de vanille, dans la betterave à sucre, etc. Industriellement, la vanilline de synthèse dérive de la lignine qui peut à son tour être extraite des liqueurs résiduaires sulfitiques rejetées lors de la fabrication de pâte de cellulose par le procédé au sulfite.
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L'insecticide peut être n'importe lequel des termitici- des communs, reconnus comme tuant les termites. Comme exemples de tels insecticides, on peut citer les composés organiques suivants : créosote, pentachlorophénol, pentachlorophénate de sodium, naphténate, de cuivre, dichlorodiphényl-trichloroéthane, et les divers insecti- cides polycycliques halogénés tels qu'aldrine, chlordane, dieldrine, endrine, heptachlor, isodrine, lindane aussi bien que d'autres produits tels que des composés du phosphore tels que malathion et parathion. Comme exemples de composas minéraux, on peut citer fluorure de sodium et arséniate de sodium.
Le termiticide peut aussi être un composé organique biologiquement actif tel que la bactérie Serratia marcescens, la moisissure Aspergillus flavus, et le champignon Lentinus lepideus.
La substance active ou appât proprement dite peut ne constituer qu'une faible fraction de la composition totale, le reste étant un véhicule approprié. Le choix d'un véhicule particulier dépend du mode d'application désiré qui détermine lui-même la forme physique qu'il convient de donner à la composition. La composition se prête bien à une application sous forme de poudre, de liquide à pulvériser, et d'aérosol. Pour l'application par saupoudrage, on prépare la composition sous une forme pulvérulente sèche avec un véhicule pulvérulent inerte habituel tel qu'argile, talc, chaux, pyrophyllite, et analogues. Pour l'application en pulvérisation ou arrosage, il convient que la composition soit sous une forme liquide.
Le véhicule peut être de l'eau ou un solvant inerte convenable pour former une véritable solution ou bien une suspension en utili- sant de préférence un agent émulsifiant compatible aussi bien avec le termiticide qu'avec la vanilline.
La proportion de termiticide présent dans la composition finale dépend bien entendu de la nature du termiticide utilisé.
Elle peut être comprise entre aussi peu que 0,1% jusqu'à autant que 20%, et même plus. La proportion de vanilline utilisée n'est pas particulièrement critique. On a découvert qu'il peut suffire d'aussi
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peu que 0,001% en poids de vanilline, mais qu'il n'est pas utile de dépasser 5%.
L'utilisation d'un mélange de vanilline et de chlordane permet d'empêcher ou de diminuer l'infestation par des coléoptères.
Etant donné que la cime des arbres est la portion qui révère une infestation par des coléoptères, on a jusqu'à présent procédé aux observations par voie aérienne. Les arbres se révélant infestés sont abattus, puis ils sont soit brûlés, soit arrosés d'insecticide par pulvérisation en vue d'essayer de tuer les coléoptères se trouvant dans les arbres déjà infestés et d'empêcher une extension de l'infestation des arbres. Conformément à l'invention, un arbre se trouvant dans une zone a l'intérieur de laquelle$ne infestation peut se produire est abattu, puis arrose par pulvérisation de la composition en question. L'arbre ainsi traité tend à attirer la plupart des coléoptères qui se trouvent dans les environs.
Les coléoptères attaquent l'arbre traité, et sont tués par le toxi- que. Cette technique est particulièrement avantageuse dans des zones où des arbres ont été affaiblis, par exemple par des ouragans, et sont par conséquent extrêmement vulnérables à une attaque par des coléoptères. La meilleure façon de manipuler la composition en question consiste à utiliser une solution concentrée que l'on dilue sur place avec de l'eau au moment de son application,
Une pratique commune consiste à capturer les insectes à l'aide d'un piège dans une certaine zone et à compter périodique- ' ment les insectes ainsi capturés afin de prédire des infestations.
De cette manière, il est possible de traiter, par des pulvérisations, la zone susceptible d'infestation.
La fig. 1, des dessins ci-annexés, représente, en perspective et portions arrachées, un dispositif permettant de déter- miner l'affinité de termites à l'égard de diverses compositions.
La fig. 2 représente, en élévation et portions arra- chées, un piège adéquat pour capturer des coléoptères. :
Le dispositif représenté fig. 1 est avantageusement
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"',F::a .. OE réalise en verre. Dans le mode de reaissation représenté, le.dispo-
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site: affecte généralement la forme ,if\ân "T". Les deux bras latéraux 13 s'étendent sur une longueur tota,,,de vingt-quatre centimètres et possèdent un diamètre d'un centittÏFO. L'ouverture centrale 12 sert à introduire les termites. On place initialement dans le tube du sable lavé et stérilisé destiné à jouer le rôle d'un sol.
On insère un petit rouleau de papier filtre dans chacune des ouvertures
EMI8.3
13, 1. prévues aux extrémités des bras du 'tut", On ajoute de l'eau av. ^.aiex filtre situé à une extrémité, et l'on ajoute la substance a essayer à l'autre extrémité. On introduit ensuite des termites
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7ar l'ouverture centrale 12. On pre4s à des observations périodiaaes des insectes.
Ceux des termit''1 se trouvent dans le tiers de rauche du tube sont considérés comme étant attirés par la
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s,;.bstr.ce située à l'extrémité de gauche du tube; ceux qui se trou- vent dans le tiers de droite du tubé sont considérés comme étant
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ttrs vers la substance située à 11.trJmité de droite du tube; et les insectes qui se trouvent dans le tiers central du tube ne sont pas comptés comme préférant l'une ou l'autre substance.
Le piège à coléoptères représenté fig/ 2 comprend ur pat en toile métallique 110 dans lequel pénètre un entonnoir
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tronconique 111. Un bloc de bois traité avec un appgt est suspenuu à l'intérieur du piège à l'aide d'un fil métallique. Les insectes peuvent facilement entrer par l'ouvture conique, mais il leur est
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3,i.ffj c3,.e sinon impossible, de ss,p.per.
On appâte le piège en y'a@spendant un bloc de bois qui
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a été traité avec de la vanilline,:. i exemple en .trempant le bois dans are solution aqueuse de vanilline. Il est ainsi possible de prédire, assez tôt dans la saison où une infestation est possible, le nombre de coléoptères .vivant dans les écorces 'qui sont présents dans la zone avoisinante; on peut donc, par des pulvérisations et traitements appropriés, essayer d'aprêter l'infestation avant qu' elle prenne des proportions épidémiques.
A titre de démonstration de l'efficacité de la vanilline
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comme appât pour des coléoptères xylophages ou perce-bois, on appli- que la substance attractive à du bois. Ce bois constitue non seule- ment un support pour la substance attractive, mais aussi un matériau ' avec lequel les insectes sont familiarisés. A cette fin, de l'aubier de pin sec se présentant sous forme de blocs de dimensions classiques, soit environ 5 x 10 x 45 centimètres, est traité avec la substance attractive. On place le bois dans une enceinte à l'inté- rieur de laquelle on fait le vide, puis tout en maintenant le-vide, on introduit une composition aqueuse contenant de la vanilline et/ou de l'insecticide de façon à y immerger complètement le bois.
On place ensuite l'ensemble sous une pression d'environ 12 kg/cm2 que l'on maintient quatre heures. On sèche ensuite le bois à l'air. ,
Des blocs de bois ainsi préparés ont été placés sous forme de piquets séparés sur le'portique de la façade d'un petit bâtiment en charpente de bois situé à proximité de Charleston, en Caroline du Sud (E.U.A.). Le portique est exposé à l'extérieur de deux côtés. Après trois jours d'exposition au cours du mois de juillet, on examina le bois et l'on estima le nombre de coléoptères présents.
Les résultats sont indiqués dans le tableau ci-après :
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<tb> Rétention <SEP> en <SEP> kilogrammes
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> par <SEP> mètre-cube <SEP> de <SEP> bois <SEP> Nombre <SEP> de
<tb>
<tb>
<tb> coléoptères
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> Essai <SEP> n <SEP> vanilline <SEP> chlordane <SEP> (bostryches)
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 1 <SEP> 6,4 <SEP> 6,4 <SEP> 1000
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 2 <SEP> 0,64 <SEP> 6,4 <SEP> 500
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 3 <SEP> 0,064 <SEP> 6,4 <SEP> 200
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 4 <SEP> 0 <SEP> 6,4 <SEP> 0
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 5 <SEP> 6,4 <SEP> 0 <SEP> 500
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 6 <SEP> 0,64 <SEP> 0 <SEP> 500
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 7 <SEP> 0,
064 <SEP> 0 <SEP> 200
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 8 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 20
<tb>
Les insectes ont attaqué le bois contenant l'insecticide mais n'ont pas pu pénétrer dans le bois de plus d'environ 1,5 milli- mètre avant d'être tués.
Des résultats ci-dessus, il ressort que le plus grand nombre d'insectes ont été attirés vers le bois contenant 6,4 kg de
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vanilline et 6,4 kg de chlordane par mètre-cube de bois. Les coléoptères sont attirés en moins grand nombre au fur et à mesure que la concentration en vanilline diminue. Toutefois, et contre tou- te attente, on constate que les échantillons traités au mélange vanilline-chlordane exercent un plus fort attrait que ceux traités uniquement à la vanilline.
Ces piquets sont ensuite exposés à l'attaque dans les conditions extérieures en les plaçant dans le sol selon la technique bien connue dite du "cimetière". On obtient sensiblement les mêmes résultats.
Une formule typique pour traiter par arrosage un arbre, abattu afin d'arrêter l'infestation des arbres dans une zone où des arbres ont été affaiblis, par exemple à la suite d'une violente tempête de vent qui a rompu de grosses brançhes, est donnée ci- après :
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<tb> vanilline <SEP> 730 <SEP> parties
<tb>
<tb> alcool <SEP> 1200 <SEP> parties
<tb>
<tb> eau <SEP> 50 <SEP> parties
<tb>
<tb> chlordane <SEP> 814 <SEP> parties
<tb>
(sous forme d'une émulsion concentrée)
On ajoute un litre de la composition liquide précédente à quatre-vingts litres d'eau sur le lieu d'utilisation, puis on arrose par pulvérisation les arbres abattus.
Les coléoptères xylophages de la zone environnante ont ainsi tendance à se rassembler sur l'arbre ainsi traité, se tuent avec l'insecticide et l'on écarte ainsi la menace d'infesta- tion pesant sur la zone en question.
Ci-après sont donnés différents exemples, bien entendu non limitatifs, au cours .desquels des termites sont exposés à des compositions réalisées conformément à l'invention.
EXEMPLE I.-
On prépare un appât en ajoutant 0,1 g de vanilline et 20,0 g d'arséniate de sodium à un litre d'eau. Pour comparer la préférence des termites soit à l'égard de l'eau seule, dont les
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termites ont besoin pour vivre, soit à l'égard de l'appât, le papier filtre situé à l'extrémité de gauche du tube (dispositif de la fig.
1) est mouillé avec de l'eau tandis que le papier filtre de l'ex- trémité de droite du tube est nouille avec l'appât. La préférence des termites est indiquée par leur position dans le tube après dif- férents temps comptés à partir de l'introduction des termites. Les résultats ci-dessous sont des valeurs moyennes calculées après avoir répété l'opération plusieurs fois.
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<tb>
Nombre <SEP> 'la <SEP> de <SEP> termites <SEP> sur <SEP> : <SEP>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> Temps <SEP> l'eau <SEP> seule <SEP> l'appât
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 5 <SEP> min <SEP> 1% <SEP> 44%
<tb>
<tb> 10 <SEP> min <SEP> 38 <SEP> 38
<tb>
<tb> 15 <SEP> min <SEP> 12 <SEP> 44
<tb>
<tb> 30 <SEP> min <SEP> 12 <SEP> 31
<tb>
<tb> 60 <SEP> min <SEP> 0 <SEP> 69
<tb>
<tb> 2 <SEP> heures <SEP> 0 <SEP> 88
<tb>
<tb> 6 <SEP> heures <SEP> 0 <SEP> 100
<tb>
EXEMPLE II . -
A titre d'essai-témoin, on répète le mode opératoire général de l'exemple I. Cette fois, le papier filtre de gauche est mouillé avec del'eau, et le papier filtre de droite est mouillé avec une solution préparée en ajoutant 20 g d'arséniate de sodium à un litre d'eau.
Les résultats après différents temps à partir de l'addition des termites sont indiqués ci-après :
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<tb> Temps <SEP> Eau <SEP> Solution <SEP> d'arséniate
<tb>
<tb> 5min <SEP> 50% <SEP> 0%
<tb> 10 <SEP> min <SEP> 38 <SEP> 12
<tb> 15 <SEP> min <SEP> 50.25
<tb> 30 <SEP> min <SEP> 50 <SEP> 0
<tb> 60 <SEP> min <SEP> 38 <SEP> 0
<tb>
EXEMPLE III.-
On répète le même mode opératoire général d'essais. On mouille le papier filtre de gauche avec de l'eau, et le papier filtre de droite avec un extrait de champignon Lenzites trabea, bien connu pour le pouvoir attractif qu'il exerce sur les termites.
Les résultats pour divers temps après l'introduction des termites sont indiqués ci-après :
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"4.-- , Temps Eau seule Extrait + eau
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<tb> 5 <SEP> min <SEP> 12% <SEP> 0%
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 10 <SEP> min <SEP> 50 <SEP> 25
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 15 <SEP> min <SEP> 38 <SEP> 25
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 30 <SEP> min <SEP> 62 <SEP> 12
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 60 <SEP> min <SEP> 12 <SEP> 25
<tb>
EXEMPLE IV. -
On répète le même mode opératoire général d'essais mais en mouillant le papier filtre de gausse avec de l'eau tandis que le papier filtre de droite est laissé sec.
Les résultats pour'divers temps après l'introduction des termites sont indiqués ci-après :
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<tb> Temps <SEP> Eau <SEP> seule <SEP> Papier <SEP> sec
<tb>
<tb> 5 <SEP> min <SEP> 38% <SEP> 0%
<tb> 10 <SEP> min <SEP> 50 <SEP> 0
<tb> 15 <SEP> min <SEP> 63 <SEP> 0
<tb> 30 <SEP> min <SEP> 25 <SEP> 0
<tb> 60 <SEP> min <SEP> 28 <SEP> ' <SEP> 0
<tb> 2 <SEP> heures <SEP> 50 <SEP> 0
<tb>
Dans chacun des essais précédents, huit termites sont soigneusement placés au centre du dispositif d'essais. Il s'agit'de termites orientaux, vivant sous terré, de l'espèce Reticulitermes flavines (Kollar). On obtient des résultats similaires avec d'autres
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termites, par exemple R. vir1nicus' (Banks).
EXEMPLE V. -
On prépare une compositioin typique selon la formule suivante ;
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<tb> fluorure <SEP> de <SEP> sodium <SEP> 75%
<tb>
<tb>
<tb> DDT <SEP> 5%
<tb>
<tb> chlordane <SEP> 2%
<tb>
<tb>
<tb> vanilline <SEP> 1%
<tb>
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pyréthrines i¯>)ij', 0,1%
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<tb> substance <SEP> inerte <SEP> (argile) <SEP> 16,9%
<tb>
On répète le mode opératoire général d'essais décrit ci-dessus, à l'exception du fait que le papier filtre de fauche est mouillé avec de l'eau tandis que le papier filtre de droite est mouillé puis saupoudré avec la composition ci-dessus. On place dix termites au centre du dispositif d'essais. Au bout de cinq minutes, la moitié des termites se trouve du côté empoisonné du dispositif.
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Après trente minutes, deux termites sont morts, et cinq termites sont vivants à l'extrémité de droite du tube. Au bout d'une heure, tous les termites sont à l'extrémité de droite du dispositif et sont soit morts, soit moribonds.
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Improvements to the compositions and methods for the destruction of insects.
The invention relates to the destruction of insects, and more particularly to the destruction of termites and xylophagous beetles, more commonly known as "wood bores".
Bark-living woodbore beetles are estimated to be responsible for about 90% of tree insect mortality and over 60% of the total loss resulting from slower growth of timber. Beetles pierce small galleries through the bark of trees and lay their eggs there. Depending on the food sources and climate conditions, it can develop from one to six generations of insects each year.
Beetles of the species Dendroctonus, which infest
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bark, are the most destructive insects of forests in the United States of America. These beetles have a cylindrical body, quite large, measuring about 1.5 to 5 millimeters in length, they are of a color ranging from light brown almost to black, their broad and rounded head is visible from the above the body and oort a pair of small, well-developed protuberances above the mouth. Another genus of insects, Ips, is not as aggressive as Dendroctonus, because Ips usually infects only dying or severely damaged trees.
Other xylophagous insects are those of the species Lyctus and Bostrichidae which are commonly referred to as the dry rot wood borer because most of the galleries they drill in the wood are filled with fine powdery chips some of which fall to the outside by forming small piles of wood dust below the infested wood. Certain dry rot wood borers known as bark beetles sometimes tunnel in the protective sheaths of telephone cables to which they cause serious damage, apparently because the characteristics of these protective layers are quite similar to those of certain woods.
The diet of wood-boring beetles is not well known, due to the secretive nature of the existence of these insects. Different species dig their galleries in, living trees, in diseased trees, in dead trees, and in rotten wood. They feed on sap, on wood, or on associated cryptogams (fungi and molds). It has been claimed that a yeast associated with wood-boring beetles initiates fermentation in the sap or in the plant tissue of infested trees, and that this results in the formation of odors which attract other insects. It does not take long for the tree to be infested by a large number of insects. This hypothesis attempts to explain the tendency for beetles living in bark to concentrate on certain trees.
Healthy, vigorously growing trees are more resistant to attack than
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slow growing trees..Any circumstance that weakens a tree appears to increase its vulnerability to attack by beetles living in the bark. Common weakening circumstances are, for example, droughts, floods, windstorms, and fires. Trees that have been partially uprooted or broken are especially vulnerable. The crown of a tree that has been infested changes runner from characteristic green to yellow, then brown.
Since insects rely on scents to find food, individuals of the opposite sex, and egg-laying sites, much research has been undertaken to find substances which can attract insects, but no no product of great power to attract all insects. Chemicals capable of attracting insects at distances of at least eight hundred meters are highly specific; they generally exert a sexual attraction on a single species or on a few closely related species * / and then attract only males.
The measures which are generally used to reduce the extent of damage caused by termites are: (a) the use of resistant materials, unassailable by termites; (b) the use of mechanical obstacles or barriers, -and (c) the use of chemical barriers. Chemical barriers have the advantage of insuring against the risks of penetration by mechanical or resistant barriers, risks resulting from defects in execution, the use of bad materials, or the appearance of discontinuities resulting from codifications. structural.
The chemical barrier is achieved by establishing around and under the building to protect a layer of soil which is toxic to termites, or which has a repellent effect on them. The chemicals are usually applied as solutions in oils or in water, or as emulsions in water.
Examples of chemicals used to destroy termites or protect against their ravages include
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creosote, sodium arsenate, pentachlorophenol, sodium pentachlorophenate, copper naphthenate, dichlorodiphenyl-trichloroethane,
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-exach.orobenzene, lindane, chlordane, dieldrin and aldrin .. '
A chemical barrier, of course, has a drawback: the length of time during which the product remains effective depends on a number of factors such as the type of soil, the climate, the degree of exposure of the site to the elements. , and the kind of termites you want to control.
Another disadvantage is that a large number of chemicals are neutral in their attractiveness.
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-... ^. t: .on or repellency towards termites. Thus, a termite coming into contact with the chemical does so more by accident than by intention. The termite must actually get into centact with the chemical, and in some cases even have to eat it to be killed by the chemical.
The subject of the invention is a composition for destroying insects, essentially comprising a mixture of vanillin
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# - 1: .- 1 * -1 insecticide.
Vanillin can be incorporated into an insecticide to achieve direct destruction of beetles or termites and: it has been found with great surprise that the pulling power of vanillin is considerably increased when this substance is mixed with a good insecticide. known, the ohlordane.
Bar therefore, to achieve the direct destruction of beetles
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dry rot, beetles burrowing in their bark, or wood-boring beetles, an insecticide can be used with vanillin. The toxicants used can be chosen from well-known organic insecticides such as
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ù> * ixetà lé o: chloPd% ne, aldrin, 'dieldrin, toxaBhae, 31' .w; xe: e, ydr, ne; d.e.dr, ne, '1 1' '> 1: 9zène and the like. Vanillin and insecticides' zult i 1! It is preferably incorporated into a solution whereby an IBP is in view of ease of application.
The particular mechanism by which vanillin attracts
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insects is not fully elucidated, o'es-hd1re that one
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not sure if the attraction is sexual, nutritional, or orientation. It appears that some species of beetles bore partial galleries in the wood containing the vanillin-based mixture before being killed by the insecticide.
Vanillin is a white or slightly yellow solid chemical crystallizing in monoclonal prismatic needles, and possessing a pleasant aromatic odor. It is slightly soluble in water (one part in 100 parts of water at 14 C and 5 parts in 100 parts of water at 75 C), but it is freely soluble in ethanol, chloroform, ether , carbon disulfide, glacial acetic acid, and solutions of the alkali metal hydroxides.
Vanillin is widely used to flavor food products. About 80 to 85% of the vanillin produced is used for the preparation of ice creams, candies, cakes, desserts and entremets, sweet drinks and the like as a flavoring agent. The remainder is used primarily in the fragrance industry where vanillin serves as a modifying agent. Vanillin brings smoothness and freshness to any type of scent, while its own characteristic aroma remains hidden.
Vanillin (vanillaldehyde, or 4-hydroxy-3-methoxy-benzaldehyde, or 3-methyl ether of protocatechualdehyde) has the following structural formula
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It is found naturally in many plants, for example in vanilla pods, in sugar beets, etc. Industrially, synthetic vanillin is derived from lignin which in turn can be extracted from sulphite waste liquors released during the manufacture of cellulose pulp by the sulphite process.
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The insecticide can be any of the common termites, known to kill termites. As examples of such insecticides, there may be mentioned the following organic compounds: creosote, pentachlorophenol, sodium pentachlorophenate, naphthenate, copper, dichlorodiphenyl-trichloroethane, and the various halogenated polycyclic insecticides such as aldrin, chlordane, dieldrin, endrin, heptachlor, isodrine, lindane as well as other products such as phosphorus compounds such as malathion and parathion. As examples of inorganic compounds, mention may be made of sodium fluoride and sodium arsenate.
The termiticide can also be a biologically active organic compound such as the bacterium Serratia marcescens, the mold Aspergillus flavus, and the fungus Lentinus lepideus.
The active substance or bait itself may constitute only a small fraction of the total composition, the remainder being a suitable vehicle. The choice of a particular vehicle depends on the desired mode of application which itself determines the physical form to be given to the composition. The composition lends itself well to application in the form of powder, spray liquid, and aerosol. For dusting application, the composition is prepared in a dry powder form with a usual inert powder vehicle such as clay, talc, lime, pyrophyllite, and the like. For spraying or sprinkling application, the composition should be in liquid form.
The vehicle may be water or an inert solvent suitable for forming a true solution or a suspension preferably using an emulsifying agent compatible with both the termiticide and the vanillin.
The proportion of termiticide present in the final composition obviously depends on the nature of the termiticide used.
It can range from as little as 0.1% up to as much as 20%, and even more. The proportion of vanillin used is not particularly critical. We discovered that it can be enough to also
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little as 0.001% by weight vanillin, but it is not useful to exceed 5%.
The use of a mixture of vanillin and chlordane makes it possible to prevent or reduce infestation by beetles.
Since the treetop is the portion which revels in beetle infestation, observations have so far been made from the air. Trees found to be infested are felled and then either burned or sprayed with insecticide in an attempt to kill beetles in trees already infested and prevent further infestation of the trees. According to the invention, a tree located in an area within which no infestation can occur is felled, then watered by spraying the composition in question. The treated tree tends to attract most of the beetles that are found in the vicinity.
The beetles attack the treated tree and are killed by the poison. This technique is particularly advantageous in areas where trees have been weakened, for example by hurricanes, and are therefore extremely vulnerable to attack by beetles. The best way to handle the composition in question is to use a concentrated solution that is diluted on site with water at the time of application,
It is common practice to capture the insects with a trap in a certain area and periodically count the insects so captured in order to predict infestations.
In this way, it is possible to treat, by spraying, the area susceptible to infestation.
Fig. 1, of the accompanying drawings, shows, in perspective and portions broken away, a device for determining the affinity of termites with respect to various compositions.
Fig. 2 shows, in elevation and cut away portions, a trap suitable for capturing beetles. :
The device shown in fig. 1 is advantageously
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"', F :: a .. OE made of glass. In the embodiment shown, the.dispo-
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site: usually has the form, if \ ân "T". The two lateral arms 13 extend over a total length of twenty-four centimeters and have a diameter of one centittÏFO. The central opening 12 serves to introduce termites. Washed and sterilized sand is initially placed in the tube, intended to act as a soil.
Insert a small roll of filter paper into each of the openings
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13, 1. provided at the ends of the arms of the 'tut ", water is added before the filter located at one end, and the substance to be tested is added at the other end. termites
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7ar central opening 12. We take periodic observations of insects.
Those of the termites " 1 found in the left third of the tube are believed to be attracted to the
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s,;. bstr.ce located at the left end of the tube; those which are in the right third of the tube are considered to be
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very towards the substance located at the right end of the tube; and insects in the middle third of the tube are not counted as preferring either substance.
The beetle trap shown in fig / 2 comprises a wire mesh pat 110 into which a funnel penetrates
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frustoconical 111. A block of wood treated with an appgt is suspended inside the trap using a wire. Insects can easily enter through the conical opening, but it is
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3, i.ffj c3, .e if not impossible, from ss, p.per.
We bait the trap by y'a @ hanging a block of wood that
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has been treated with vanillin,:. i example by soaking the wood in an aqueous solution of vanillin. It is thus possible to predict, early enough in the season when an infestation is possible, the number of beetles living in the bark which are present in the surrounding area; it is therefore possible, by means of spraying and appropriate treatments, to try to prepare the infestation before it takes on epidemic proportions.
As a demonstration of the effectiveness of vanillin
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as bait for wood-boring or wood-boring beetles, the attractant is applied to wood. This wood is not only a carrier for the attractive substance, but also a material with which insects are familiar. To this end, dry pine sapwood in the form of blocks of conventional dimensions, ie approximately 5 x 10 x 45 centimeters, is treated with the attractive substance. The wood is placed in an enclosure inside which a vacuum is created, then while maintaining the vacuum, an aqueous composition containing vanillin and / or insecticide is introduced so as to completely immerse therein. wood.
The assembly is then placed under a pressure of about 12 kg / cm 2 which is maintained for four hours. The wood is then air dried. ,
Blocks of wood thus prepared were placed as separate stakes on the portico of the facade of a small timber frame building near Charleston, South Carolina (USA). The portico is exposed to the outside from two sides. After three days of exposure during the month of July, the wood was examined and the number of beetles present was estimated.
The results are shown in the table below:
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<tb> Retention <SEP> in <SEP> kilograms
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> per <SEP> cubic meter <SEP> of <SEP> timber <SEP> Number <SEP> of
<tb>
<tb>
<tb> beetles
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> Test <SEP> n <SEP> vanillin <SEP> chlordane <SEP> (bark beetles)
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 1 <SEP> 6.4 <SEP> 6.4 <SEP> 1000
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 2 <SEP> 0.64 <SEP> 6.4 <SEP> 500
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 3 <SEP> 0.064 <SEP> 6.4 <SEP> 200
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 4 <SEP> 0 <SEP> 6.4 <SEP> 0
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 5 <SEP> 6.4 <SEP> 0 <SEP> 500
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 6 <SEP> 0.64 <SEP> 0 <SEP> 500
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 7 <SEP> 0,
064 <SEP> 0 <SEP> 200
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 8 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 20
<tb>
The insects attacked the wood containing the insecticide but could not penetrate the wood for more than about 1.5 millimeters before being killed.
From the above results, it appears that the greatest number of insects were attracted to the wood containing 6.4 kg of
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vanillin and 6.4 kg of chlordane per cubic meter of wood. The beetles are attracted in fewer numbers as the vanillin concentration decreases. However, and against all expectations, it is found that the samples treated with the vanillin-chlordane mixture exert a stronger appeal than those treated only with vanillin.
These stakes are then exposed to attack under external conditions by placing them in the ground according to the well-known technique called "cemetery". We obtain substantially the same results.
A typical formula for spraying a felled tree to stop infestation of trees in an area where trees have been weakened, for example as a result of a severe windstorm which broke large branches, is given below:
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<tb> vanillin <SEP> 730 <SEP> parts
<tb>
<tb> alcohol <SEP> 1200 <SEP> parts
<tb>
<tb> water <SEP> 50 <SEP> parts
<tb>
<tb> chlordane <SEP> 814 <SEP> parts
<tb>
(in the form of a concentrated emulsion)
One liter of the above liquid composition is added to eighty liters of water at the place of use, then the felled trees are sprayed with water.
Wood-boring beetles from the surrounding area thus tend to congregate on the treated tree, kill themselves with the insecticide and thus eliminate the threat of infestation weighing on the area in question.
Below are given various examples, of course not limiting, during which termites are exposed to compositions produced in accordance with the invention.
EXAMPLE I.-
A bait is prepared by adding 0.1 g of vanillin and 20.0 g of sodium arsenate to one liter of water. To compare the preference of termites either with regard to water alone, whose
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termites need to live, either with respect to the bait, the filter paper located at the left end of the tube (device of fig.
1) is wetted with water while the filter paper on the right end of the tube is wet with the bait. The preference of termites is indicated by their position in the tube after various times counted from the introduction of termites. The results below are average values calculated after repeating the operation several times.
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<tb>
Number <SEP> 'the <SEP> of <SEP> termites <SEP> on <SEP>: <SEP>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> Time <SEP> water <SEP> only <SEP> bait
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 5 <SEP> min <SEP> 1% <SEP> 44%
<tb>
<tb> 10 <SEP> min <SEP> 38 <SEP> 38
<tb>
<tb> 15 <SEP> min <SEP> 12 <SEP> 44
<tb>
<tb> 30 <SEP> min <SEP> 12 <SEP> 31
<tb>
<tb> 60 <SEP> min <SEP> 0 <SEP> 69
<tb>
<tb> 2 <SEP> hours <SEP> 0 <SEP> 88
<tb>
<tb> 6 <SEP> hours <SEP> 0 <SEP> 100
<tb>
EXAMPLE II. -
As a control test, the general procedure of Example I is repeated. This time, the filter paper on the left is wetted with water, and the filter paper on the right is wetted with a solution prepared by adding 20. g of sodium arsenate to one liter of water.
The results after different times from the addition of the termites are shown below:
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<tb> Time <SEP> Water <SEP> Arsenate <SEP> solution
<tb>
<tb> 5min <SEP> 50% <SEP> 0%
<tb> 10 <SEP> min <SEP> 38 <SEP> 12
<tb> 15 <SEP> min <SEP> 50.25
<tb> 30 <SEP> min <SEP> 50 <SEP> 0
<tb> 60 <SEP> min <SEP> 38 <SEP> 0
<tb>
EXAMPLE III.-
The same general test procedure is repeated. We wet the filter paper on the left with water, and the filter paper on the right with an extract of the fungus Lenzites trabea, well known for its attractive power on termites.
The results for various times after the introduction of termites are shown below:
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"4 .--, Time Water only Extract + water
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<tb> 5 <SEP> min <SEP> 12% <SEP> 0%
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 10 <SEP> min <SEP> 50 <SEP> 25
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 15 <SEP> min <SEP> 38 <SEP> 25
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 30 <SEP> min <SEP> 62 <SEP> 12
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 60 <SEP> min <SEP> 12 <SEP> 25
<tb>
EXAMPLE IV. -
The same general test procedure is repeated but wetting the gausse filter paper with water while the right filter paper is left dry.
The results for various times after the introduction of termites are shown below:
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<tb> Time <SEP> Water <SEP> only <SEP> Paper <SEP> sec
<tb>
<tb> 5 <SEP> min <SEP> 38% <SEP> 0%
<tb> 10 <SEP> min <SEP> 50 <SEP> 0
<tb> 15 <SEP> min <SEP> 63 <SEP> 0
<tb> 30 <SEP> min <SEP> 25 <SEP> 0
<tb> 60 <SEP> min <SEP> 28 <SEP> '<SEP> 0
<tb> 2 <SEP> hours <SEP> 50 <SEP> 0
<tb>
In each of the previous tests, eight termites are carefully placed in the center of the test set. These are oriental termites, living underground, of the species Reticulitermes flavins (Kollar). Similar results are obtained with other
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termites, for example R. vir1nicus' (Banks).
EXAMPLE V. -
A typical composition is prepared according to the following formula;
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<tb> <SEP> sodium <SEP> fluoride <SEP> 75%
<tb>
<tb>
<tb> DDT <SEP> 5%
<tb>
<tb> chlordane <SEP> 2%
<tb>
<tb>
<tb> vanillin <SEP> 1%
<tb>
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pyrethrins ī>) ij ', 0.1%
EMI12.7
<tb> inert <SEP> substance <SEP> (clay) <SEP> 16.9%
<tb>
The general test procedure described above is repeated, except that the mower filter paper is wetted with water while the right filter paper is wetted and then sprinkled with the above composition. . Ten termites are placed in the center of the testing device. After five minutes, half of the termites are on the poisoned side of the device.
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After thirty minutes, two termites are dead, and five termites are alive at the right end of the tube. After an hour, all of the termites are at the right end of the device and are either dead or dying.