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Procédé et dispositif pnur couper les pains en -branches automatiquement de façon continue dans les machines à couper le pain.
On connaît depuis longtemps des machines à couper le pain en tranches ordinairement installées dans le magasin de vente du pain et dont les lames coupantes sont actionnées par un moteur électrique Les machines habituelles tranchent en trente secondes environ les pains de vingt à trente centimètres de longueur.
Des lames de scies tendues sur deux cadres parallèles verticaux qui sont animes d'un mouvement alternatif de monte et baisse opposé, c'est-à-dire qu'un cadre monte quand l'autre descend, coupent le pain qui est poussé contre elles par un poussoir entraîna d'un mouvement de translation, soit par des contrepoids, soit par des ressorts. On conçoit que pour chaque pain il faille
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manoeuvrer un levier contre l'action des contrepoids ou des ressorts pour ramener le poussoir en arrière.
La présente invention a pour objet un procédé et un dispositif qui permettent de couper les pains en tranches automatiquement et de façon continue sans qu'il soit nécessaire de manoouvrer un levier pour charger la machine du pain à couper.
Le procédé est caractérisé en ce que le poussoir qui entraîne le pain sur la table de la machine vers' les lames coupantes et le pousse contre ces lames est animé d'un mouvement de translation alternatif et continu par une tringlerie commandée par une seconde poulie clavetée sur l'arbre du moteur électrique qui commande le mouvement de monte et baisse des cadres à lames coupantes, la commande du mouvement de va-et-vient du poussoir comportant un embrayage qui patine pendant tout le temps que la coupe du pain offre une résistance à l'avance du dit poussoir.
Le dispositif est caractérisé en ce que les supports du poussoir, guidés dans des rainures prévues à cet effet dans le bâti de la machine, sont entraînés d'un mouvement alternatif de va-et-vient au moyen d'un système de biellette et levier commandé par une biellette articulée sur un bras claveté sur un arbre oscillant sur son axe dont les oscillations sont commandées par une biellette articulée sur un plateau-manivelle fixé en bout d'un axe relié, sous l'action d'un ressort, par un embrayage à friction à l'arbre secondaire d'un réducteur de vitesse entraîné par le moteur qui imprime aux cadres des lames coupantes leur mouvement de monte et baisse.
L'embrayage à friction est pourvu d'une garniture qui le laisse patiner pendant tout le temps que dure la oovpe du pain, cette friction pouvant être réglée par le ressort qui pousse les éléments de l'embrayage l'un vers l'autre.
Suivant un mode préféré de réalisation, le plateau-manivelle, qui commande la biellette articulée, est monté à rotation libre en bout de l'arbre secondaire du réducteur de vitesse et, sur cet
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arbre secondaire est monté, pour être entraîne par lui tout en pouvant se déplacer parallèlement à l'axe de l'arbre, le plateau d'embrayage qui est refoulé contre le plateau-manivelle par un ressort à pression réglable, une garniture de friction étant inter- calée entre les deux plateaux pour laisser patiner le plateau- manivelle sur l'embrayage quand une résistance quelconque ralentit ou arrête le mouvement de va-et-vient du poussoir.
Les dessina annexés représentent schématiquement, à titre d'exemple non limitatif, une forme de réalisation de l'invention.
La figure 1 est une coupe verticale du bâti montrant les éléments de commande.
La figure 2 est une coupe suivant II-II de la figure 1.
La figure 3 est une coupe suivant III-III de la figure 1.
La figure 4 représente à plus grande échelle et de face le réducteur de vitesse.
La figure 5 représente en plan le même réducteur de vitesse avec l'embrayage à friction.
La figure 6 représentede profil, à plus grande échelle, la commande à la sortie du variateur de vitesse dont on a coupa le carter de protection pour) .montrer la disposition intérieure des organes.
Le bâti de la machine comporte essentiellement deux panneaux . latéraux 1 et 2 (figure 1) sur lesquels sont fixés un panneau postérieur de visite 3 et un panneau antérieur 4 qui porte une console 5 représentée partiellement aux figures 2 et 3.
Le dessus du bâti formé par la table de travail non représente et qui petit-être conforme à tous le..: types connus, et, en particulier, est traversé par un bâti secondaire dans lequel sont montés les cadres qui portent les éléments de soie destinés à couper le pain en tranches.
Ce pain est poussé vers les lames de soie par un poussoir qui est fixé sur deux supports 6 et 7 qui, dans l'exemple de réa- lisation, glissent dans des coulisses 8 et 9.
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Le dispositif de command -'de monte et baisse des cadres -porteurs des lames coupantes peut être de tous types connus et on a représenté aux dessins aehématiquement un dispositif adopté d'une façon courante et quiconsiste en un levier 10 qui peut osciller autour d'un axe 11 qui traverse le coffre du bâti. Sur ce levier 10 sont prévues des traverses 12 et 13 qui actionnent les cadres des lames coupantes.
Ce levier 10 articulé en 11 est actionné par une biellette 14 qui est articulée sur un plateau-manivelle 15 solidaire et coaxial d'une poulie à gorge 6 qui peut tourner librement sur un axe 17 fixé sur la paroi 1. Cette -poulie à gorge 16 est entraînée, par l'in- termédiaire d'une courrois trapézoîdale 18 par la poulie 19 d'un moteur électrique 20.
Conformément à l'invention il est prévu sur l'arbre du moteur 20 une seconde poulie 21 qui entraîne par courroie 22 et poulie de grand diamètre 23 l'arbre primaire 24 d'un réducteur de vitesse.
Sur cet arbre 24 est claveté un pignon 25 qui engrène sur un pignon denté de plus grand diamètre 26 qui est solidaire d'un pignon de plus petit diamètre 27 qui engrène sur un pignon de plus grand diamètre 28.qui eet solidaire d'un pignon de plus petit diamètre
29 qui engrène sur un pignon de plus grand diamètre 30 claveté sur l'arbre secondaire 31 du réducteur de vitesse.
Ce réducteur de vitesse est enfermé dans un carter 32, qui n'est représenté que partiellement à la figure 6.
Suivant une construction non représentée en détail aux dessins sur l'arbre secondaire 31 est monté un embrayage formé de deux disques 33 et 34 entre lesquels est prévue une garniture de friction 35.
Le disque 34 peut tourner librement sur laxe secondaire du réducteur de vitesse tant que le disque 32 n'est pas repoussé contre lui par un ressort antagoniste 36 dont la pression est réglée par une bague 37 dont la position sur l'arbre 31 est i'ixde par tous moyens connus.
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Sur le disque 34 est prévu un manneton 38 sur lequel est articulée une bielle 39 articulée d'autre part sur le bras 40 claveté sur un arbre transversal 41.
A chaque extrémité de cet arbre 41 est claveté un bras 42 sur lequel est articulée une biellette 43 articulée d'autre part sur un levier convenablement incurvé 44 qui peut pivoter librement à un bout sur un axe 45 fixé au bâti et dont l'autre bout est arti- culé sur une biellette 46 articulée sur l'un et l'autre supports 6 et 7 du poussoir.
En déterminant convenablement les engrenages du réducteur de vitesse, on peut, par exemple, réduire la vitesse de rotation de l'arbre secondaire au centième de la vitesse de rotation de l'arbre primaire et obtenir une translation relativement lente du poussoir du pain à couper alors que les cadres des lames coupantes doivent être actionnées vivement pour trancher le pain rapidement.
Par le dispositif de la présente invention le poussoir est donc animé d'un mouvement de va-et-vient depuis le bord de la table jusqu'à sa fin de course qui peut être limitée et amortie par une butée élastique 47 (figures 2 et 3). On peut donc trancher des pains les uns après les autres sans devoir actionner le moindre levier de commande.
Hais on conçoit que lorsqu'un pain est poussé contre les lames coupantes il se produit immédiatement une résistance qui aurait pour résultat, soit de briser les lames, soit d'arrêter le moteur de commande s'il n'était pas prévu l'embrayage à friction 33, 34, 35. Cet embrayage à friction ralentit automatiquement l'action sur le poussoir et le pain est régulièrement coupé en tranches. Aussitôt après la coupe du pain le poussoir reprend sa vitesse habituelle jusqu'au moment où on introduit un nouveau pain à couper dans la machine.
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Le dispositif de la présente invention rend automatique la machine à couper les puinu en tranches et il suffit d'un réglage de la pression du ressort 36 pour corriger l'usure de la garniture de friction 35.
Naturellement il peut être prévu tout dispositif d'interrupteur électrique permettant d'arrêter le mouvement de va-et-vient du poussoir et le mouvement alternatif des lames tout en laissant le moteur sous tension.
Il va sans dire que les formes, détails et dispositions diverses du réducteur de vitesse peuvent varier sans sortir du cadre de la présente invention.
REVENDICATIONS
1 ) Procédé pour couper les pains en tranches automatiquement de façon continue dans les machines à couper le pain, caractérisé en ce que le poussoir qui entraîne le pain sur la table de la machine vers les lames coupantes et le pousse contre ces lameu est animé d'un mouvement de translation alternatif et continu par une tringlerie commandée par une seconde poulie clavetée sur l'arbre du moteur électrique qui commande le mouvement de monte et baisse des cadree à lames coupantes, la commande du mouvement de va-et-vient du poussoir comportant un embrayage qui patine pendant tout le temps que la coupe du pain offre une résistance à l'avance du dit poussoir.