<Desc/Clms Page number 1>
Soupape régulatrice de débit.
La présenta invention eut relative à une soupape destinée au réglage du débit d'écoulement d'un fluide de ohauffage ou de refroidissement et commandée au moyen d'un thermostat en fonotion de la température ambiante.
Les soupapes de ce genre, appliquées par exemple à des radiateurs d'une installation de chauffage à eau ohau- de, offrent à l'écoulement du fluide une section de passage variable en fonction de la température mesurée par un élé- ment thermo-sensible.
L'objectif que s'est fixé l'invention eut de réa- liser una soupape régulatrice de débit commandée par un thermostat et ne nécessitant pas de conduite de liaison entre le thermostat et la soupape, l'invontion offre en outre la possibilité d'un simple réglage pouvant être cor- figé du thermostat protégé des Influences dues à la tempé- rature du fluide de ohauffage ou de refroidissement, Bans
<Desc/Clms Page number 2>
que les dimensions extérieures de l'ensemble de la soupape soient supearieures à celles des soupapes sans thermostat utilisées jusqu'à présent dans ce même but.
La soupape régulatrice de débit selon l'invention est caractérisée pur le fait qu'elle comporte une bague de réglage munie d'un anneau de manoeuvre et à laquelle cet fixé le thermostat, assujetti lui-même à un organe de rao- oordement du corps de soupape, que le doigt de réglage du thermostat ooopère avec l'organe d'obturation de la soupape et qu'il est prévu une isolation thermique entre le ther- mostat et les parties de la soupape qui viennent en oontaot avec le fluide de chauffage ou de refroidissement.
Ainsi est résolu de manière simple et sure le pro- blème de la faculté de réglage du thermostat et des possi- bilités du déplacement de l'organe d'obturation de la sou- pape par rapport à son siège à l'aide de l'anneau de ma- noeuvre= le calorifugeage met en outre le thermostat à l'abri de l'influence exercée par la température du fluide de ohauffage ou de refroidissement.
L'expérience a démontré que la température régnant au voisinage immédiat d'un radiateur peut être considérée oomme valable pour l'ensemble de la pièce dans laquelle ce radiateur est installé. Il s'est avéré que la température qui ràgne à l'emplacement où est généralement montée la soupape dans la conduite alimentaht le radiateur n'est pra- tiquement pas supérieure, dana une pièce ohauffée, à celle à laquelle se trouvent d'autres peines de la pièce plus éloignée du radiateur et qu'il est par conséquent possible de considérer la température au voisinage du radiateur comme définissant la température de la pièce considérée.
Dans certains cas particuliers où la température ambiante au voisinage immédiat de la boupape est légèrement supérieure à celle qui existe à l'emplacement de la pièce où la tempe-
<Desc/Clms Page number 3>
rature doit atteindre une valeur fixée à l'avance, il est possible d'en tenir oompte pur une correction du réglage de la température au thermostat, laquelle peut être malgré tout prise oomme base pour l'ensemble de la pièce.
Le boîtier du thermostat est avantageusement fixé à la bague de réglage et son doigt mobile réuni à une membrane qui obture dans le corps du thermostat une enceinte renfer- mant un mélange qui possède, dans la plage de température comprenant la température ambiante désirée, un coeffiaient de dilatation volumétrique relativement élevé comparativement à lu valeur de ce même coefficient au-dessus et au-dessous des limites de cette plage de température. Le thermostat utilisé peut ainsi être de petitesdimensions et de oonstruo- tion robuste, tout en possédant une force motrioe suffisante pour assurer, dans la zone de température considérée, le déplacement indispensable du doigt mobile par rapport au boîtier en fonction de la température.
La bague de réglage peut Atre déplaoée par vissage, relativement à un organe de raccordement assujetti à son tour au corps de la soupape et avantageusement établi en un matériau de faible conductibilité oaloorifique, en partiou- lier en matière plastique.
L'organe de raccordement au corps de la soupape peut être muni d'ouvertures pour la circulation de l'air ambiant.
Entre le doigt mobile du thermostat et l'organe d'obturation de la soupape est disposé une tige de soupape qui est elle- même avantageusement en un matériau de faible conductibilité calorifique, en particulier en matière plastique.
Dans une forme de réalisation avantageuse de l'inven- tion, il est prévu un premier ressort qui repouaue la tige de soupape oontre le doigt mobile du thermostat et un deu- xième ressort qui, après application sur son siège de l'or- gane d'obturation de la soupape, autorise un déplacement
<Desc/Clms Page number 4>
supplémentaire de la tige par rapport à l'organe d'obtura- tion dans le sens de la fermeture.
Cette disposition parti- culière augmente la sécurité de fonctionnement, étant donné que les déplacements qui se produisent entre la tige de la soupape et l'organe d'obturation de oelle-oi au-dessus de la température pour laquelle ledit organe repose sur son siège, ne se traduisent plus par un effort encaissé par l'organe d'obturation et le siège de la soupape ou par le thermostat lui-même, maie sont transformés en une course élastique.
Dans une autre forme de réalisation particulièrement avantageuse de l'invention, il est prévu, entre le doigt mobile du thermostat et l'organe d'obturation de la soupape, une pièce intermédiaire prolongeant la tige de soupape et une tige munie de l'organe d'obturation, ladite pièce inter- médiaire étant elle-même exéoutée de préférence en un maté- riau possédant une faible conductibilité calorifique, par exemple en matière plastique. L'organe de racoordement du corps de soupape peut porter la bague de réglage et l'anneau de manoeuvre et constituer, aveo le thermostat et la pièce intermédiaire de la tige de soupape, un ensemble fixé de ma- nière amovible au corps proprement dit de la soupape.
En adoptant cette dernière disposition, il suffit par conséquent de mettre en place la partie do la soupape exéoutée en matière plastique au moment de la mise en ser- vice de l'installation, ce qui fait disparaître les risques de détérioration de ces éléments pendant le montage de l'in- stallation.
Dans le corps de la soupape peut être fixé un premier élément amovible en forme de cuvette, dans lequel est dis- posé un deuxième élément de forme identique ainsi que la tige de soupape pourvue de l'orgune d'obturation et guidée par les deux éléments préoités, sur lesquels prend appui un
<Desc/Clms Page number 5>
premier ressort, tandis qu'il est prévu un deuxième ressort qui prend appui sur la tige de soupape et sur le deuxième élément en forme de ouvette et un joint annulaire assurant l'étanohéité entre la tige de soupape et le premier élément en forme de cuvette.
L'avantage d'une telle disposition ré- side en ce que la tige de soupape portant l'organe d'obtura- tion de celle-ci, les deux éléments en forme de ouvette et les deux ressorts précités constituent un ensemble qui peut être vissé d'un seul bloo au corps de la aoupape.
Selon une autre caractéristique de l'invention la bague de réglage et l'anneau de manoeuvre sont accouplée par une denture qui autorise leur déplacement relatif. Il peut être prévu en outre un dispositif pour bloquer l'anneau de manoeuvre amené à la température de réglage désirée, ce qui permet de maintenir une fois pour toutes la température à la valeur fixée, ainsi qu'il est demandé dans certaine eau d'application.
D'autres caractéristiques de l'invention apparaîtront au ooura de la description qui va suivre, faite en référence aux dessina annexés, dans lesquels 1
La figure 1 repréaente en coupe longitudinale un premier exemple de réalisation de la soupape selon l'inven- tion.
La figure 2 reproduit un diagramme de fonctionnement de la aoupape.
La figure 3 est une vue en coupe longitudinale d'une autre exemple de réalisation.
Le régulateur de débit est destiné à être monté dans la conduite d'admission du fluide de chauffage, directement en amont d'un radiateur. Il oomprend un corps cylindrique 1, dans lequel est pratiqué un taraudage 7 pour son raooorde- ment à la conduite d'admission et qui porte uno ouverture latérale 9 débouchant dans un embout 34 muni d'un filetage 8 pour le branohement du régulateur sur le radiateur. Le
<Desc/Clms Page number 6>
fluide de chauffage Ou de refroidissement, qui pénètre dans le régulateur suivant la direction de la flèche 2, traverse la soupape régulatrice de débit et parvient par l'embout latéral 34 dans un échangeur de chaleur non représenté (flè- ohe 3).
A son extrémité opposée à l'admission du fluide, le corps cylindrique 1 présente un taraudage 33, dans lequel est viaaé un organe de raccordement 18. Une via sans tata 17 maintient les organea 1 et 18 bloqués dans leur position relative. L'extrémité supérieure (fleure 1) de l'organe de raccordement 18 est munie d'un filetage à pas rapide 32, dana lequel est vissée une bague de réglage 26 pourvue d'un anneau de manoeuvre 24. La position mutuelle de la bague de réglage 26 et de l'anneau de manoeuvre 24 en direotion axiale est assurée par des vis sana tête 27.
A son extrémi- té inférieure, l'anneau de manoeuvre 24 se prolonge par une patle 28, qui vient buter sur une via 29, de manière à limi- ter la faculté de rotation de l'anneau de manoeuvre à un peu moine d'un tour oomplet. La balaie de roulage 26 est percée suivant son axe d'un trou taraudé 36, dans lequel est visai le boîtier du thermostat 31.
Le thermostat 31 oomprend avantageusement un bottier en forme de cuvette, dans lequel se trouve une membrane de oaoutohouo fixée au bottier par sa oiroonférenoe. Entre la membrane et le boîtier est contenu un mélange de deux ou de plusieurs substances, de préférence organique$ par exemple un mélange de vaseline et de paraffine, auquel sont inoorpo- rés des copeaux métalliques, tels que des copeaux de ouivre.
Sur la faoe externe du boîtier opposée à celle où se trouve le mélange se trouve un doigt mobile. Dans la zona de tempé- rature considérée, allant par exemple de 15 à 25 0., le mé- lange est à l'état transitoire liquide/solide et subit dans cette zone une variation de volume importante en fonotion de lu température. Ces variations de volume déterminent de@ déplacements relatifs du doigt mobile par rapport au boîtier.
<Desc/Clms Page number 7>
Les éléments thermo-sensibles du type sus-déorit sont con- nus sous la dénomination commerciale déposée "Veratherm". Le mélange utilisé, dans lequel la conduction des copeaux métal- liques incorporée assure une bonne répartition de chaleur, est particulièrement caractérisé en ce qu'il subit dans la zone de température considérée une variation de volume nota- ble, tandis qu'à des températures se trouvant en dehors des limites de cette zone, la variation de son volume est plus faible, comme la montre le diagramme reproduit à la figure 2. ur ce diagramme apparaît également l'hystérésis peu im- portante observé@ entre l'augmentation et la diminution de la température.
En dehors de ce type d'éléments thermo-sensibles, il eut d'ailleurs possible d'en utiliser d'autres.
Le doigt mobile 25 du thermostat 31 traverse l'alésage axial de la bague de réglage 26 et s'enguge dans un trou pra- tiqué sur l'extrémité de la tige 21 de la soupape, dans lequel est logée une bille 38. La tige 21 est repoussée contre le doigt mobile 25 du thermostat 31 par un ressort 19 qui trend appui, d'une part, sur l'organe de raccordement 18 et, d'au- tre part, sur une bague 22 immobilisée sur la tige 21 par une bague de serrage 23. Sur l'extrémité de la tige 21 tournée vers l'ouverture d'admission se trouve un collet 15 sur le- quel prend appui l'extrémité d'un autre ressort 14, dont l'ex- trémité opposée repose sur la face interne du fond en forme de ouvette d'un élément 10. Par une vis 6 est fixé audit élément 10 un organe d'obturation 5, par exemple en oaout- chouc.
L'organe d'obturation 5 ooopère avec le siège de sou- pape 4 usiné dans le corps 1 et définit aveo ce siège la sec- tion réglable d'écoulement du fluide de travail. La figure 1 montre la soupape régulatrice de débit en position de fer- meture.
Lorsque l'organe d'obturation 5 eut appliqué sur le siège 4, un déplacement supplémentaire de la tige 21 dans le sono de la fermeture détermine un mouvement relatif entre la
<Desc/Clms Page number 8>
tige 21 et l'élément 10 ainsi qu'une compression du ressort 14. La faculté de déplacement de la tige 21 dans le sens de l'ouverture de la soupape est limitée par rapport à l'élé- ment 10 par une butée, qui est constituée par le collet 15 de la tige 21 et une rondelle élastique 16 s'engageant dans l'élément 10.
L'étanohéité de l'élément 10 et de la tige de soupape
21 vis-à-vis des parties de la soupape en oontaot avec le fluide de travail est assurée, dans l'exemple de réalisation suivant la figure 1, par un soufflet en forme de oloohe 11.
La partie inférieure de oe soufflet 11 se trouve entre l'or- gane d'obturation 5 et le fond de l'élément 10, tandis que son bord est serré énergiquement, pour réaliser l'étanohéité, sur un évidement oonvenable du corps 1 de la soupape, par une rondelle intermédiaire 12 et une bague de serrage 13.
Etant donné que la via 6 exerce de l'intérieur de l'élément
10 une pression qui applique hermétiquement oontre celui-ci la partie du soufflet 11 se trouvant entre l'élément 10 et l'organe d'obturation 5, le fluide de chauffage ou de re- froidissement ne peut pas pénétrer dans l'élément 10 ni dans l'organe de raccordement 18. Ce mode d'étanohéité présente l'avantage de ne provoquer qu'un frottement relativement faible au couru des déplacements de la soupape. L'étanchéité peut évidemment être toutefois réalisée de manière différente, par exemple à l'aide de bagues toriques, ainsi que le repré- sente la figure 2.
Afin d'éviter que le thermostat ne subisse par conduction une influence exercée éventuellement par les éléments constituant le régul ateur de débit, la tige de sou- pape 21 et l'organe de raccordement 18 sont exécutés en un matériau possédant une oonduotibilité calorifique très nette- ment inférieure à celle des autres organes de la soupape. Ces derniers sont généralement en laiton ou en acier inoxydable, pour l'exécution des organes 18 et 21, il peut être fait usa- ge d'une matière synthétique connue sous la dénomination com-
<Desc/Clms Page number 9>
meroiale déposée de "Delrin", dont le coeffioient de oonduo- tibilité calorifique est voisin de 0,2 koal/h/m/ C, tandis. que celui du laiton est de l'ordre de 96 koal/h/m/ C.
La "Delrin" est une matière eynthétique très tenaoe, fabriquée par "Du Pont" par polymérisation de CH2O anhydre. Il va de soi qu'il eat possible d'utiliser également un autre maté- riau de faible oonduotibilité calorifique. Pour diminuer encore davantage l'influence que risque de subir le thermo- stat sous l'effet de la température du fluide de chauffage, il est prévu dans l'organe de raccordement 18 des orifices 20 pour la circulation de l'air ambiant, de aorte que l'air se trouvant entre la tige 21 et l'organe de raccordement 18 eut évaoué par oonveotion.
Sur l'extrémité supérieure de la bague de réglage 26 est disposé un disque 35 qui est appliqué par le boîtier du thermostat contre la bague de réglage 26 de manière à tourner en même temps que celle-ci et que l'anneau de manoeuvre 24.
Sur oe disque sont tracées des flèches, qui indiquent le sens dans lequel doit être effectuée la rotation pour fermer ou ouvrir la soupape, L'anneau de manoeuvre 24 porte lui-même à sa partie Inférieure des subdivisions et des repères 39 gradués en valeurs de température, qui peuvent être lus en regard d'un index 40 assujetti à l'organe de raooordement 18.
L'étalonnage de la position de l'anneau de manoeuvre 24 par rapport à la bague de réglage 26 peut être effectué en des- serrant légèrement lesvis 27.
Le fonctionnement de la soupape régulatrioe de débit utilisée dans une installation de chauffage central s'expli- que comme suit. Le thermostat est réglé à l'aide de l'anneau de manoeuvre 24 sur la température désirée du looal, qui eat par exemple t = 20 C. La différence de température existant éventuellement entre la température reoherohée à un emplace- ment défini du looal et la température qui ràgne au thermos- tat peut être prise en oonsidération, grâce à une correction
<Desc/Clms Page number 10>
convenable du réglage aur l'anneau de manoeuvre 24. Une foie ce réglage effectua, l'admission du fluide de chauffage dana le radiateur doit oeaaer au moment où la température atteint la valeur fixée par le thermostat.
Pour cette température, qui est égale à 20 C, dana le présent exemple, l'organe d'ob- turation 5 est appliqué sur le siège 4 de la soupape et ferme la section de passage entre ces deux organes, comme représen- té à la figure 1. Dans le cas où la température de l'air am- biant entourant le thermostat 31 s'élève pour une raison quelconque , le déplacement relatif entre le doigt mobile 25 et le boîtier du thermostat 31 se poursuit au fur et à mesure que la température augmente, ainsi qu'il ressort du dia- gramme reproduit à la figure 2.
Jusqu'à la température d'en- viron 25 C (point 40 sur la courbe 39) le déplacement relatif du doit mobile 25 suit la portion abrupte de la courbe, tandis que, pour des élévations de température allant au-delà de cette dernière valeur, oe déplacement devient plus faible, suivant la portion moins inclinée de la courbe 39 située à droite du point 40. Ces déplacements relatifs supplémentaires entre le doigt mobile 25 et le boîtier 31 ne sont pas encaisse sés par le thermostat lui-même, qu'ils risqueraient de dété- riorer en perturbant le fonctionnement de l'installation.
Ces déplacements supplémentaires veru le bas du doigt mobile 25 sont en effet absorbés éladtiquement, étant donné que la tige de soupape est repoussée vers le bas en observant la figure 1 en surmontant la force exercée par les ressorts 19 et 14,de sorte que, par suite de la compression du ressort 14, il ae produit un mouvement relatif entre l'organe d'ob- turation 5 appliqué dans cette position aur le siège 4 de la soupape et la tige 21. Dans lo cas où la température ambiante s'abaisse, le doigt mobile du thermostat se déplace en sui- vant tout d'abord la portion la moins inclinée de la courbe 41 située à la droite du point 42, puis la portion abrupte de cette courbe.
Les ressorts 14 et 19 oommenoent par re-
<Desc/Clms Page number 11>
pousser vers le haut la tige 21 en observant la figure 1 juaqu'à la température t d'environ 19 C., pour laquelle le buter collet 15 vient/sur la rondelle élastique 16. Unnouvel abais- sement de la température au thermostat n'entraîne aucun mou- vement relatif supplémentaire entre la tige 21 et l'organe d'obturation 5, qui doivent être considérée à partir de oe moment oomme formant un ensemble que le ressort 19 déplace vere le haut. La section d'écoulement délimitée par l'organe d'obtueation 5 et le siège 4 de la soupape s'ouvre ainsi plus ou moins en fonction de la température.
Cette aeotion est supposé atteindre aa valeur maximum à l'instant ou la température est descendue jusqu'à la valeur t- 15 C. qui correspondant au point 43 de la courbe 41 du diagramme re- présenté à la figure 2. Dans cette position de la soupape, le radiateur reçoit la quantité maximum de fluide de chauffage et l'élément 10 vient prendre appui sur la bride 30 de l'or- gane de raccordement 18. Si la température au thermostat oontinue à s'abaisser le doigt mobile 25 pénètre davantage dana le boîtier du thermostat 31, ainsi que le montre le dia- gramme de la figure 2, à la gauche du point 43 de la courbe 41. Le rejsort 19 ne peut cependant paa repousser plus loin la tige 21 dans le sens d'une ouverture de la soupape, puis- que la tige est appliquée par l'intermédiaire de l'élément 10 sur la bride 30.
Le doigt mobile 25 s'éloigne de la bille 38 logée dans le trou pratiqué à l'extrémité supérieure de la tige 21, sansqu'il se produise de nouvelle augmentation de la section d'écoulement de la soupape régulatrice au-delà de la valeur maximum déjà atteinte. Le réchauffage du looal qui a lieu enuuite a pour première conséquence de déplacer le doigt mobile 25 du thermostat 31, juuqu'au moment où l'ex- trémité de ce doigt vient au contact de la bille 38. C'est seulement alors que la tige 21 commence à se déplacer et à modifier la section d'écoulement du fluide de chauffage.
Dans l'exemple de réalisation suivant la figure 3,
<Desc/Clms Page number 12>
le boîtier du thermostat 31 est vissé par un filetage 36 fana la bague de réglage 26. Entre le boîtier du thermostat 31 @ et la bague de réglage 26 est interposée une bague de serrage 50, susceptible d'être retirée latéralement ot qui maintient l'anneau de manoeuvre 24 en position par l'intermédiaire d'un disque 51. A sa partie inférieure, l'anneau de manoeuvre 24 porte une graduation en valeurs de tenpérature 76, qui peut être lue en regard d'un index 77 de l'organe de raocordement 18. L'accouplement entre l'anneau de manoeuvre 24 et la bague de réglage 26 est réalisé par l'intermédiaire d'une denture 53.
Après enlèvement de la bague de serrage 50, il est possi- ble de retirer l'anneau de manoeuvre 24 en direction axiale, de le faire tourner de la quantité voulue pur rapport à la bague de réglage 26, de l'engager de nouveau dans la denture d'accouplement et de le bloquer dans aa nouvelle pooition à l'aide de la baue de serrage 50.
L'anneau de manoeuvre 24 est pourvu sur sa faoe in- terne d'un appendice 55, qui coopère avec une butée 56 assu- jettie à l'organe de raooordemont 18, de manière à limiter à un peu moins d'un tour oomplet, par exemple à un angle de 330 , la faoulté de rotation, par rapport à l'organe de rao- oordement 18, de l'anneau de manoeuvre 24 et des autres or- ganes qui en sont solidaires. Dans l'anneau de manoeuvre 24 sont pratiqués un oertain nombre d'orifices 57, dont un seul est visible à la figure 3.
En prévoyant deux goupilles in- troduites dans deux orifices 57 voisine, il est possible de cette manière de limiter la faoulté de rotation de l'an- neau de manoeuvre à une valeur égale à celle du déplacement angulaire que peut exécuter la butée 56 entre ces deux gou- pilles 59.L'anneau de manoeuvre 24 ne peut par conséquent tourner par rapport à l'organe de raccordement 18 qu'entre les limites prescrites. Ce blocage ne peut être supprimé qu' après que le disque 51 a été retiré pour rendre les orifices 57 accessibles. La température choisie une foie pour toutes
<Desc/Clms Page number 13>
sur le thermostat eat maintenue par oe dispositif de blooage sans qu'une rotation de l'anneau de manoeuvre permette de la modifier.
Le doigt mobile 25 du thermostat est relié à la tige 21 de la soupape par l'intermédiaire d'une entretoise 60, qui porte à son extrémité supérieure un évidement 61 dans lequel s'engage le doigt mobile 25 et, à son extrémité infé- rieure, un autre évidement 62 dans lequel pénètre la tige de soupape 21, lorsque le thermostat 31, août l'effet d'une augmentation de la température ambiante, a tendanoe à dépla- oer plus loin vera le bas le doigt mobile 25 et l'entretoise 60 en surmontant la force exercée par les ressorts 14 et 19, alors que l'organe d'obturation 63 repose sur le siège 64 de la soupape.
L'organe de raccordement 18, muni d'ouvertures20 pour le passage de l'air ambiant, et l'entretoise 60, sont exécutée, dans cet exemple de réalisation, en un matériau de faible oonduotibilité oalorifique, notamment en matière plastique, de manière à mettre le thermostat à l'abri de l'influence exercée par la température du fluide de chauffage La bague de réglage 26 et l'anneau de manoeuvre 24 sont eux- mômes avantageusement établis en matière plastique de nature identique ou différente. L'extrémité inférieure de l'organe de raccordement 18 est obturée par un plateau 65.
L'organe de raccordement 18 est fixé par un éorou à ohapeau 66 au corps 1 de la soupape et constitue, aveo l'anneau de manoeuvre et la bague de réglage, ainsi qu'aveo le thermostat et l'entre- du toise, un ensemble qui peut être retiré corps 1 de la soupape après desserrage de l'écrou 66. Cet ensemble, presque exclusi- vement en matière plastique, peut être posé après la mise en service de l'installation, afin d'éliminer tout risque de détérioration pendant le montage.
Dans le corps 1 de la soupape est vissé à l'aide d'un filetage 53 un élément 10 en forme de cuvette. Par un
<Desc/Clms Page number 14>
alésage pratiqué dans le fond de l'élément 10 s'engage la tige dit soupape 21 à laquelle est fixé*, par deux bagues de serrage 68,69, l'organe d'obturation 63. L'alésage pratiqué dana le fond de l'élément 10 va en a'évaaant vers l'intérieur pour permettre l'introduotion d'une ba.ue 67 emmanchée à for- oe dana le fond de l'élément 10. Dans l'intervalle délimité par la bague 67 et un épaulement 70 est inaéré un joint 71 qui aaaure l'étanohéité de la tige de soupape 21. Dans l'élé- ment 10 est disposé un autre élément 72 également en forme do ouvette .
La faculté de déplacement du fond de l'élément 72 par rapport à la tige de soupape 21 est limitée par une bague de aerrage 73. L'élément 72 ports à sa partie supérieure une bague 74,emmanchée h force par exemple. Sur le fond de l'élément 10, d'une part, et aur uno bride 75 de l'autre élé- ment en forme de ouvette 72, d'autre part, prend appui un premier ressort 19, qui tend à repousser contre le doigt mobile 25 l'élément 72 et, par l'intermédiaire de la bague 74, l'entretoise 60. Dana l'élément en forme de ouvette 72 est logé un autre ressort pré-oontraint 14, qui n'est comprimée qu'aussi longtemps que l'organe d'obturation ne repose pas encore aur le siège de la soupape.
La compression du ressort 14 ne commence qu'au moment où, alors que l'organe d'obtura- tion 63 est appliqué sur le siège 64 de la soupape, le dépla- oement du doigt mobile 25 et de 1' entretoise 60 vers le bas se poursuit. Les ressorts 14 et 19 sont alors comprimés et l'extrémité supérieure de la tige 21 se déplace à l'intérieur de l'évidement 62 pratiqué dana l'extrémité inférieure de l'entretoise 60.
La tige 21 à laquelle est fixé l'organe d'obturation 63 forme, avec les éléments 10, 72 et les ressorts 14, 19 un ensemble susceptible d'être mis en place et retiré d'un seul bloo, n'étant assujetti au corps 1 que par le filetage 33.
Les lignée en pointillés tracées à la figure 3 autour
<Desc/Clms Page number 15>
de l'embout 34 et de l'orifioe axial servant à l'admission du fluide de travail correspondant aux contours de deux autres dimensions de conduites de raccordement.
Le boîtier du thermostat peut être muni d'ailettes, qui en augmentent la surface et lui permettent de mieux ab- sorber la chaleur cùe par l'air ambiant qui lèche le thermostat. Il n'est toutefois généralement pas nécessaire de disposer des ailettes sur le thermostat.
Il va de soi que, dans un cas d'application différent, le fluide de travail peut tout aussi bien être admis par l'embout 34 et évacué par l'orifioe situé dans l'axe de la soupape.