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"Système de neutralisation anodique"
La présente invention se rapporte à un procédé et à -un dispositif perfectionnés pour -la protection de métaux contre la corrosion par neutralisation anodique.
Ainsi qu'il est bien connu dans la technique de la prévention contre la corrosion, la corrosion de nombreux métaux peut être empêchée ou restreinte sérieusement par polarisation cathodique. Par exemple, dans l'industrie du pétrole, de nombreux oléoducs sont protégés contre l'action corrosive du sol dans lequel ils sont placés, par polarisation
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cathodique. La protection cathodique est très utile dans le cas où du fer est en contact avec des solutions presque neutres, mais elle n'a aucune valeur pratique dans la protection de l'acier inoxydable en milieu acide, à cause des courants intenses exigés.
Il est aussi connu que la polarisation anodique peut empêcher ou limiter sérieusement la corrosion, en établissant la passivité, ainsi que C. Edeleane l'a exposé dans un article de la revue "Metallurgia" Septembre 1954, pages 113 à 116.
Toutefois, Inapplication d'un courant anodique peut facilement conduire à uneaugmentation plutôt qu'une diminution de la corrosivn, si cette application n'est pas effectuée comme il convient et les systèmes anodiques n'ont pas été utilisés dans l'industrie à un degré appréciable. Jusqu'à présent, et ainsi qu'il a été remarqué dans l'article susmentionné, on a cru qu'il est nécessaire de régler l'intensité du courant anodique à une valeur sensiblement constante, ce qui exige des dispositifs de commande compliqués et coûteux.
En ce qui concerne la polarisation anodique, on pense généralement que la passivité dépend de la présence d'une pellicule insoluble sur la surface exposée du récipient ou spécimen à protéger, et que la solubi.lité de la pellicule dans un acide dépend des potentiels. En tout cas, on a trouvé que le potentiel du récipient ou du spécimen à
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protéger est une indication suffisante de la vitesse de corrosion, dans la pratique.
L'invention concerne un procédé de polarisa- tion anodique et le dispositif nécessaire crres- pondant, dans lesquels un courant anodique est seulement appliqué périodiquement. Le second pro- cédé implique l'interposition d'un dispositif de réglage de courant, du type à courant continu, dans la ligne à courant alternatif, ainsi que le réglage de ce dispositif conformément 3. la différence de potentiel entre une électrode-étalon ou électrode de référence, et les parois d'un récipient contenant une solution corrosive. Avec cette combinaison, un équipement classique peut être utilisé pour simplifier la conception d'un système de commande, et le courant de polarisation est commande continuellement de façon à assurer un contrôle précis de la vitesse de corrosion du récipient.
En outre, le présent système nécessite seulement des dispositifs simples qui peuvent être réalisés et installés facilement. Plus précisément, l'invention concerne l'établissement initial de la protection pour un récipient métallique contenant une solution corrosive (cette solution étant conductrice) par l'utilisation d'un courant anodique qui circule, du récipient à une électrode inerte placée dans cette solution. L'état de protection effective est indiqué par la différence de potentiel entre le récipient et une électrode de
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référence communiquant électrochimiquement avec la solution.
Cette différence de potentiel est contrôlée et, quand elle atteint une valeur prédéterminée, qui dépend principalement des matières constitutives du récipient et du type de la solution, le courant anodique est sensiblement réduit ou interrompu. Quand la différence de potentiel susmentionnée atteint une autre valeur prédéterminée, qui indique que la vitesse de corrosion tend à croître, le courait anodique circule de nouveau du récipient à l'électrode inerte, pour réduire de nouveau la vitesse de corrosion. Ce processus est répété aussi longtemps que le récipient est exposé à la solution et, en conséquence, aucune corrosion appréciable ne se produit.
L'invention est caractérisée en outre par un procédé pour interrompre un courant anodique provenant d'une source d'énergie alimentée en courant alternatif, et pour effectuer chaque interruption dudit courant anodique avec un retard prédicable, ce procédé consistant à intercaler une bobine d'induction saturable pourvue d'une inductance préalablement choisie et d'un noyau saturable, dans le circuit d'alimentation en courant alternatif de ladite source d'énergie et à faire passer, dans un enroulement de commande de ladite bobine d'induction saturable, un courant continu d'intensité suffisante pour saturer pratiquement ledit noyau saturable de façon à interrompre ledit
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courant ancdique par l'action sélective du courant qui traverse ledit enroulement de commande,
le retard étant déterminé par un choix convenable de l'inductance de ladite bobine d'induction saturable.
Parmi les métaux pouvant être protégés au moyen du procédé selon l'invention, on peut citer, par exemple, l'acier doux, tous les types d'aciers inoxydables, le titane ou les alliages de titane, l'hafnium et le zirconium.
Quelques exemples de liquides corrosifs pour lesquels l'invention est applicable, sont : l'eau du robinet, des engrais liquides tels que le nitrate d'ammonium, des solutions caustiques telles que des solutions d'hydrates de sodium et de lithium, une solution de sulfate d'aluminium, les acides organiques et des acides inorganiques tels que l'acide sulfurique (y compris l'oleum), l'acide nitrique et l'acide phosphorique.
L'invention a notamment pour buts : - de réduire la corrosion des récipients métalliques contenant des solutions d'acides, sans diluer ces dernières, en utilisant les inhibiteurs classiques de corrosion; - de fournir un procédé et un dispositif nouveaux pour commander le courant anodique dans un système de prévention contre la corrosion utilisant la polarisation anodique ; - de réduire la complexité et le coût de
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l'équipement nécessaire dans un système de polari- sation anodique pour la prévention contre la corrosion ; - de manipuler des solutions corrosives contenant des chlorures; - d'améliorer la qualité de produits fabriqués, au moyen de procèdes impliquant la manipulation de solutions corrosives, en éliminant les problèmes d'émulsions et de couleurs;
- de fournir un système pour réduire anodiquement la corrosion d'un récipient métalli- que contenant une solution corrosive, qui soit d'une construction et d'un fonctionnement simples, et qui ait une longue durée de service.
On décrira ci-après l'invention en se reportant aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est un schéma d'un exemple de réalisation de l'invention; - la figure 2 est une courbe représentant les variations du courant anodique ou de la vitesse de corrosion d'un acier inoxydable soumis à une solution d'acide, en fonction du potentiel de cet acier inoxydable; - la figure 3 est un schéma de câblage d'un dispositif de commande approprié de courant anodique selon l'invention; - la figure 4 est une courbe représentant la réponse de l'amplificateur de tension faisant partie de ce dispositif de commande du courant
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anodique en fonction du potentiel du récipient qui est protégé;
- les figures 5,6, 7 et 8 sont des schémas qui illustrent d'autres procédés de commutation du circuit de neutralisation anodique; - et les figures 9, 10, 11 et 12 sont des schémas qui illustrent des procédés de réglage proportionnel du circuit de neutralisation anodique.
A la figure 1 , la référence 10 désigne -un récipient, tel qu'un réservoir, qui contient une solution électrolytique corrosive 12 et qui doit être protégé contre l'action corrosive de cette solution. Le réservoir 10 est réalisé en métal et, normalement, en acier inoxydable, pour le service auquel il est destiné. La solution 12 peut être, par exemple, de l'acide sulfurique, phosphorique ou nitrique.
Des exemples de procédas dans lesquels un acide est traité habituellement à l'intérieur d'un récipient en acier inoxydable et, par suite, des procédés pour lesquels l'invention est particulièrement avantageuse, sont : 1'emmagasinage et le transport d'acides, la phosphorisation, la ni- truration, la fabrication d'acides sulfoniques et de sulfonates, dans l'industrie chimique, et le traitement de minerais d'uranium par l'acide phosphorique. Dans chacun de ces procédés, les réservoirs en acier inoxydable ont des durées de service relativement courtes, dans les conditions d'utilisation actuelles; en outre, la présence de fer dans
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le produit, en conséquence de la corrosion, peut donner lieu à des produits décolorés et à des émulsions gênantes.
Conformément à l'invention, une électrode inerte 14 est suspendue, ou supportée autrement, dans une solution 12, et elle est connectée à la borne négative d'une source de courant continu16, par un conducteur 18. L'électrode 14 peut être en toute matière inerte vis-à-vis de la solution 12. Les matières préférables pour constituer cette électrode sont le platine etle carbone. On comprendra que la source de courant continu 16 peut se présenter sous n'importe quelle forme désirée, par exemple sous la forme d'une source de tension alternative pourvue d'un redresseur, ou sous la forme d'une batterie, à condition que'la puissance nécessaire soit disponible. La borne positive de la source d'alimentation 16 est reliée par un conducteur 20 au réservoir 10.
On voit ainsi que ce réservoir 10 se comporte comme une anode et que l'électrode 14 se comporte comme une cathode.
Ainsi qu'il est bien connu dans la technique considérée et ainsi qu'il a été indiqué précédemment, la vitesse de corrosion du type considéré varie avec le potentiel du spécimen qui est corrodé, et la corrosion peut être empêchée, ou du moins réduite, par polarisation anodique. Le potentiel du spécimen est déterminé par rapport à une électrode de référence située dans la table des forces élec-
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tro-motrices, dans une position plus basse ou plus élevée que celle qui correspond à la matière qui constitue le spécimen. Quand le spécimen est l'anode d'une cellule électrochimique, le potentiel du spécimen se déplace dans le sens du rapprochement des potentiels des métaux plus nobles.
Quand ce déplacement est d'amplitude suffisante, la corro- sion s'arrête et on dit que le spécimen est devenu passif. A ce point de vue, on remarquera que le signa de la différence entre les potentiels du spécimen et de l'électrode de référence, est sans
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îï':i.i'l¯^'f:'-'af en c- qui conc3m5 la noblesse (la. position relative dans la table des forc(>': 1E'ct.r0motric'?s) du spécimen, c'est-à-dire que le sitzne de cette différence de potentiel peut être positif ou mégatif, ou qu'il peut changer lorsque le spécimen est rendu plus noble.
On a constaté que, quand le courant anodique est interrompu, le pocentiel se 1,±place très lentement dans le sens de
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1 01c;.yeent des potentiels des ra.ita,u:,. nobles et la passivité du spécimen persiste pendant une période appréciable âpres que le courant ''modique a été interrompu.
On peut montrer que la vitesse de corrosion varie avec la différence de potentiel entre le spé-
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C,- '1l et un type d'électrode étalon ou dû référence'-; ( =1 ..¯ent- au ca3omel) de la manière illustrée par la figure 2, E étant la différence de potentiel entre l'élément au calomel et le spécimen. On
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appellera parfois ci-après cette différence de po- tentiel "différence de potentiel noble". Comme le montre cette figure, la vitesse de corrosion augmente sensiblement et diminue ensuite lorsque la différence de potentiel noble s'approche de zéro.
Lorsque la différence de potentiel noble est négative et augmente en valeur absolue, la vitesse de corrosion diminue pour atteindre une valeur basse, dans une gamme appréciable de variation de la différence de potentiel noble, et elle augmente ensuite rapidement de nouveau. Ainsi, tant que la différence de potentiel noble est maintenue dans la gamme comprise entre les points A et B de la figure 2, qu'on peut appeler "zone de différence de potentiel positive minimum", une corrosion minimum se produit.
Pour mesurer et régler le potentiel du récipient 10 (figure 1), il est prévu une électrode étalon 22 connectée à la solution 12; ainsi qu'un dispositif de commande 24 approprié connecté entre l'électrode 22 et le réservoir 10. L'électrode étalon 22 peut être de tout type approprié et, par exemple, elle peut être une électrode d'une cellule au calomel, d'une cellule à l'argent et au chlorure d'argent, d'une cellule au cuivre et au sulfate de cuivre, ou d'une cellule à l'hydrogène, et elle est connectée à la solution 12 par un pont électrolytique 26 approprié, pour empêcher la cellule de venir en contact direct avec la solution 12, et
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d'affecter soit le fonctionnement de la cellule,
soit la dilution de la solution 12, Alors que, comme montré, un pont électrolytique 26 fait communiquar la cellule étalon 22 avec la solution 12, les spécialistes comprendront qu'on peut utiliser tout dispositif bien connu pour coupler électrique- ment la cellule étalen à la solution 12. Le pont 26 doit être un conducteur ionique, et il peutêtre un liquide tel qu'une solution de chlorure de potassium, ou un solide tel que du chlorure d'argent.
Le dispositif de commande 24 agit pour actionner un interrupteur 28 intercale dans le conducteur 18 de telle sorte qu'une tension constant-; soit appliquée périodiquement entre le réservoir 10 et la cathode 14, conformément à la tension entre le réservoir 10 et l'électrode étalon 22, c'est-à-dire la tension ou différence de potentiel noble.
Conformément: au procédé de l'invention, l'interrupteur 28 est fermé pour laisser passer un courant du réservoir 10 à l'électrode inerte 14, en traversant la solution 12, jusqu'à ce que le réservoir 10 devienne passif et que la vitesse de corrosion soit tombée à une valeur basse. On peut remarquer que ce passage initial d'un courant anodique fait varier la vitesse de corrosion de la manière illustrée par la figure 2, jusqu'à ce que la tension entre le réservoir 10 et l'électrode étalon 22 atteigne une valeur comprise entre les points A et B de la figure 2 et correspondant, de
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préférence, à la partie plate minimum de la courbe située à mi-chemin entre les points A et B.
On pense, à ce propos, qu'une pellicule insoluble s'est formée sur la partie de la surface intérieure du réservoir 10 qui est opposée à la solution 12, et aucune corrosion appréciable ne se produit. Le dispositif de commande 24 ouvre alors l'interrupteur 28 et supprime la différence de potentiel entre le réservoir 10 et la cathode 14. Dès la cessation du courant anodique, la tension entre le récervoir 10 et l'électrode-étalon 22 change graduellement (diminue négativement dans l'exemple illustré) et le réservoir 10 devient moins noble, probablement par suite d'une détérioration progressive de la pellicule insoluble formée sur la surface intérieure du réservoir 10.
Le dispositif de commande 24 contrôle les variations de la différence de potentiel entre le réservoir 10 et 1'électrode-étalon 22. Quand cette tension noble atteint une valeur voisine du point A de la figure 2, le dispositif de commande 24 ferme l'interrupteur 28 pour appliquer de nouveau une tension entre le réservoir 10 et la cathode 14 et produire un autre courant anodique. Après quoi, la tension entre le réservoir 10 et l'électrode- étalon 22 augmente de nouveau de façon à correspondre à un point de la partie plate minimum de la courbe comprise entre les points A et B de la figure 2, et le dispositif de commande ouvre de nouveau
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l'interrupteur 28. Ce processus par pas est répète de façon à assurer une corrosion minimum du réser- voir 10.
Le pouvoir persistant de protection contre la corrosion (quand le courant anodique a cessé) a une durée comprise entre quelques secondes immé- diatement après l'établissement de la passivité, et plusieurs jours, quand la passivité a été éta- blie depuis huit jusqu'à vingt-quatre heures.
On peut montrer aussi que la densité de cou- rant requise pour obtenir et maintenir la passivité varie sensiblement de la même manière que la vi- tesse de corrosion, ainsi qu'il est illustré par la courbe de la figure 2. En d'autres termes, lorsque le spécimen ou réservoir est traité pour être rendu passif, des densités de courant assez grandes sont requises. Toutefois, après que le spécimen est rendu passif, la passivité peut être maintenue au moyen d'une densité de courant très petite.
Ainsi, la puissance ou énergie requise pour maintenir la protection contre la corrosion, conformément à l'invention, est réduite à un mini- mum. Les données du tableau suivant indiquent les différentes densités de courant qui sont requises, avant et après l'établissement de la passivité, quand différents échantillons d'acier sont immergés dans une solution à 65 % de SO4H2.
On remarquera que les exigences concernant le courant peuvent varier avec le système particulier mis en jeu, et peuvent croître lorsque la
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température croit, ou lorsque d'autres variables changent.
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<tb>
<tb> Numéro <SEP> dé- <SEP> Densité <SEP> de <SEP> Pertes <SEP> de <SEP> poids <SEP> exprimées <SEP> en
<tb> signant <SEP> le <SEP> courant <SEP> grammes <SEP> 3
<tb>
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type d'acier ---f-----2 ######SËS##.###.
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<tb>
<tb>
(A.I.S.I.) <SEP> (a) <SEP> (b) <SEP> Avant <SEP> l'établis- <SEP> Après <SEP> l'établis
<tb> sement <SEP> de <SEP> la <SEP> sement <SEP> de <SEP> la
<tb> passivité <SEP> passivité
<tb> ---------------
<tb> 302 <SEP> 6 <SEP> 2,2 <SEP> 0,2605 <SEP> 0,0007
<tb> 304 <SEP> 5 <SEP> 3,8 <SEP> 0,2533 <SEP> 0,0010
<tb> 316 <SEP> 0,5 <SEP> 0,1 <SEP> 0,2746 <SEP> 0,0001
<tb> 405 <SEP> 163 <SEP> 2,7 <SEP> 0,1939 <SEP> 0,0057
<tb> 446 <SEP> 27,3 <SEP> 0,7 <SEP> 0,6060 <SEP> 0,0064
<tb>
1 (a) Densité de courant pour rendre passif l'é-
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chantillon (illiampères/centi#ètre carré) 2 (b) Densité de courant pour maintenir la passi- vité (microampères/centimètre carré) 3 Essai effectué pendant une durée de vingt- quatre heures
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Echantillon pr(-'scntan-G une surface de 17 cm2.
Dans une forme de réalisation préférée de l'invention, illustrée par la figure 3, le dispositif de commande 24 comprend, d'une manière générale, un amplificateur de tension 30 contrôlé par une partie de référence 32 et une partie d'isolement 34 pour commander un amplificateur de puissance 36 sans affecter l'amplificateur 30. Différents potentiels sont appliqués au dispositif de commande 24
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préféré, par l'intermédiaire des bornes ou connexions 38,40, 42 et 44. Dans une réalisation, la connexion 38 est à un potentiel en courant continu de-12 volts, la connexion 40 est à un potentiel en courant continu de -15 volts, la connexion 42 est à un. potentiel en courant continu de +2 volts et la connexion 44 est à la masse.
L'amplificateur de tension 30 comprend deux transistors 46 et 48 dont les contacts d'émetteur 46E et 48E sont connectés, par une résistance 50, à la connexion 42 et, par une résistance 52, à la connexion 44. Le contact de collecteur 46C du transistor 46 est connecté directement à la connexion 40, et le contact de collecteur 48C du transistor 48 est connecté par une résistance 54, à la connexion 40. Le contact de base 46B du transistor 46 est connecté à l'électrode-étalon 22 et le réservoir 10 est connecté à la connexion à la masse 44, de sorte que l'amplificateur 30 est commandé par la tension entre l'électrode-étalon 22 et le réservoir 10. Le contact de base 48B du transistor 48 est connecté à la partie de référence 32 pour commander le point de fonctionnement de l'amplificateur 30, comme il sera exposé plus loin.
La partie de référence 32 comprend une diode 55 qui est connectée, en série avec une résistance 56, entre les connexions 40 et 44, et qui est shuntée par un potentiomètre 58 comprenant deux résistances 60 et 62 en série. Un autre potentiomètre 64 est connecté
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au contact du potentiomètre 58, et le contact du potentiomètre 64 est lui-même connecté à la base 48B du transistor 48. Les potentiomètres 58 et 64 sont réglables manuellement et peuvent être utilisés pour déterminer la position du point de fonctionnement de l'amplificateur 30 à n'importe quel niveau désiré.
Le potentiomètre 58 est -utilisé pour régler le potentiel au contact 48B, et le potentiomètre 64 est utilisé pour régler la variation du potentiel au contact 46B qui est nécessaire pour provoquer (dans une forme de réalisation) une variation de zéro à -15 volts du potentiel au contact 48C.
La réponse de l'amplificateur 30 est illustrée par la courbe de la figure 4 dans laquelle l'axe vertical indique le potentiel au contact 46B et l'axe horizontal indique le potentiel au contact 48C. La ligne horizontale en pointillé indique la valeur du potentiel au contact 48B et, par suite, la valeur du potentiel auquel on désire maintenir le contact 46B. On remarquera' que le potentiel au contact 48C reste voisin do zéro jusqu'à ce que le potentiel en 46B atteigne un niveau voisin du potentiel en 488. A ce moment, la tension en 48C commence à augmenter et augmente ainsi jusqu'à ce que la valeur du potentiel de la connexion 40, c'est-à-dire -15 volts en courant continu, soit atteinte.
Toute augmentation supplémentaire du potentiel au contact 46B, n'a aucun effet sur
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le potentiel en 48C; toutefois, quand le potentiel en 46B atteint la valeur du potentiel en 48B, le courant anodique est interrompu, comme décrit plus loin, et le potentiel en 46B diminue de nouveau.
Les variations de la tension au contact 48C de l'amplificateur 30 sont appliquées au contact de la base 66B d'un transistor 66 en tampon de la partie d'isolement 34 et le transistor 66 lui-même commande un transistor amplificateur de puissance 68. Le contact d'émetteur 66E du transistor 66 est connecté au contact de base 68B du transistor 68 et ces deux contacts sont reliés à la connexion 40 par la résistance 70. Les contacts de collecteur 66C et 68C de ces deux transistors sont connectés à la connexion 44. Ainsi, le transistor 66 fournit la puissance nécessaire pour commander le transistor 68 et pour isoler l'amplificateur 30.
Le transistor 66 est construit de façon à ne pas modifier la variation de tension disponible au collecteur 48C de l'amplificateur 30 ; paruite, (dans la forme de réalisation décrite), une variation de tension de zéro à -15 volts @ produit au contact 68B de l'amplificateur de puissance. Le contact d'émetteur 68E du transistor 68 est connecta en série avec l'enroulement d'un relais primaire 72 et à la connexion 38 pour fournir le courant nécessaire pour actionner le relais 72. Il est éviàent que, quand le potentiel au contact 68E est égal au potentiel à la connexion 33, aucun courant
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ne traverse l'enroulement du relais 72. Toutefois, quand le potentiel au contact 68E varie, un courant traverse l'enroulement du relais 72.
Le relais primaire 72 est prévu pour actionner un interrupteur 74 intercalé dans un circuit d'ali- mentation secondaire 76 qui comprend l'enroulement d'un relais secondaire 78. Le circuit d'alimenta- tion 76 peut être construit aisément de façon à tirer de l'énergie de la source de tension continue
16 comme représentée à la figure 1. De son côté, le relais secondaire 78 commande le fonctionnement de l'interrupteur 28 intercalé dans le conducteur 18 qui relie la source de tension 16 à la cathode 14 (voir la figure 1). On comprendra qu'un seul relais peut être utilisé si une puissance suffi- sante est disponible pour actionner l'interrupteur 28.
Pour analyser et résumer le fonctionnement du dispositif de commande préféré 24 représenté par la figure 3, on supposera qu'on délire maintenir la tension entre l'électrode-étalon 22 (cellule au calomel) et le réservoir 10 (réservoir en acier inoxydable} ;3 -500 millivolts en courant continu, environ, ce qui correspond ,- un point compris entre les points A et B de la figure 2. Le potentiomètre 58 est réglé de façon à appliquer un potentiel continu de l'ordrede -500 millivolts, au contact 48B, et le potentiomètre 64 est réglé de façon 3. rendre le potentiel au contact 48C voisin de zéro
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quand le potentiel continu en 46B ect inférieur à -450 millivolts.
On supposera en outre que, quand le dispositif de commande 24 est d'abord mis en action, la tension continue entre 1'électrode- étalon 22 et le réservoir 10, est de -200 milli- volts. Pour cette dernière tension (inférieure à -450 Millivolt:;
} le potentiel en 48C et, par consé- quent, les potentiels en 66B, 66E, 68B et 68E sont nuls, et un courant traverse l'enroulement lu re- lais 72 pour fermer les interrupteurs 74 et 28 et fournir un courant anodique du réservoir 10 à la cathode 14, Ce courant anodique, cornue décrit précédemment, , se maintient pour augemter encore dans le sens négatif) la tension entre l'électroae- étalon 22 et le réservoir 10.
Quand la tension entre l'électrode-étalon 22 et le réservoir 10 atteint -500 millivolts, le potentiel au contact 180 atteint -15 volts en courant continu. Ce potentiel apparaît aussi au contact 6'DE du transistor de séparation 66, et il en résulte un potentiel continu de -12 volts au contact d'émetteur du transistor 68. Dans ces con- ditions, aucun courantne traverse 1'enroulement du relais 72, de sorteque l'interrupteur 28 est ouvert et que le courant anodique est interrompu.
La tension négative entre l'électrode-étalon 22 et le réservoir 10, décroît de nouveau en valeur absolue, ainsi qu'il a été indiqué précédemment. Quand cette tension atteint approximativement
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-450 millivolts, le potentiel au contact 48C rede- vient nul et le courant anodique passe de nouveau du réservoir 10 à la cathode 14.
Ce fonctionnement par pas est répété de façon à interrompre le cou- rant anodique quand la tension entre l'électrode- étalon 22 et le réservoir 10 atteint -500 millivolts, et à engendrer le courant anodique chaque fois que la tension entre l'électrode-étalon 22 et le réservoir 10 atteint -450 millivolts, ce qui maintient la vitesse de corrosion 2 une valeur correspondant à un point compris entre les points A et B de la figure 2.
A la figure 5, la source de tension continue 16 est du type nécessitant une source d'alimenta- tion extérieure telle qu'une source de tension continue. Deux conducteurs 48 et 49 relient une source d'énergie, telle qu'une ligne d'alimentation, à la source de tension 1 6. L'interrupteur 28 peut être intercalé dans n'importe lequel de cesconducteurs ou dans ces deux conducteurs; toutefois, pour plus de simplicité, il est représenté comme étant intercalé dans le conducteur 49. Ainsi qu'il a été exposé à propos de la figure 1, le dispositif de commande 24 actionne également l'interrupteur 28.
L'action du courant est sensiblement la même que dans la forme de réalisation de l'invention représentée par la figure 1; toutefois, l'interrupteur 28 a été intercalé dans le circuit d'entrée de la source de tension pour empêcher la nécessite
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d'avoir à couper des courante intenses quiperaient présents normalement dans le dispositif de commande
18.
En outre, ainsi qu'il est bien connu des spé- cialistes, il est plus difficile de couper un conducteur parcouru par un courant continu intense que de couper un conducteur traverse par un courant alternatif peu intense, de sorte que la réalisa- tion de l'invention représentée par la figure 5 5 présente de nombreux avantages sur la réalisation. de l'invention représentée par la figure 1.
La figure 6 illustre un autre mode d'établisse.ment et d'interruption de la connexion entre la ligne et la source de tension continue 16. Une bobine d'induction saturable 60 est intercalée à la place de l'interrupteur 28 dans le conducteur 49. La bobine d'induction du type particulier décrit, comprend deux enroulements 60 et 1 qui forment les enroulements primaires et un enroulement 62 qui constitue l'enroulement secondaire ou l'enroulement de commande. Les enroulements primaires 60 et 61 sont connectés en série l'un avec l'autre et avec le conducteur 49. L'enroulement secondaire ou enroulement de commande est relié à n'importe quelle source appropriée de courant continu, telle qu'une batterie, par deux conducteurs 51 et 52.
L'interrupteur 28A est intercalé dans un des conducteurs 51 et 52 et sert à interrompre le passage d'un courant continu à travers l'enroulement de commande 62.
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Lors du fonctionnement du dispositif, lorsque l'interrupteur 28A est ouvert, la bobine d'induc- tion 60 présenta une impédance très élevée au courant alternatif. Par conséquent, la fraction majeure de la tension se retrouve aux bornes de la bobine d'induction 60, de sorte qu'une faible fraction seulement de la tension est appliquée à la source de tension continue 16. Lorsque l'interrupteur 28A est fermé, la bobine d'induction 60 présente une très petite impédance au courant alternatif. Ainsi, une tension très petite apparaît aux bornes de la bobine d'induction 60 et une tension très élevée est appliquée à la source de tension continue 16.
Un avantage supplémentaire est obtenu avec cet exemple de réalisation de l'invention. Normalement, l'interrupteur 28 (voir les figures 1 et 5) doit interrompre un courant assez intense et souvent il doit interrompre ce courant à une cadence extrêmement rapide. En outre, il doit fonctionner beaucoup de fois par seconde. Ceci tend à réduire sérieusement la durée totale de service de l'interrupteur 28. Ainsi, quand l'interrupteur 28A fonctionne de telle sorte que de l'énergie soit fournie à la source de tension continue 16, la puissance appliquée n'augmente pas instantanément car sa croissance nécessite une période finie.
Cette période tend à empêcher un fonctionnement rapide et souvent destructeur de l'interrupteur 28A.
La bobine d'induction saturable tend alors à stabi-
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liser le montage et améliore d'une manière appréciable le fonctionnement global et la sécurité de fonctionnement du montage.
Alors qu'une bobine d'induction saturable de type analogue est décrite, il est évident pour les spécialistes que des bobines d'induction saturables d'autres types peuvent être intercalées dans les conducteurs 48 et 49. Il est évident aussi pour les spécialistes que des interrupteurs tels que des thyratrons ou des ignitrons, ou des interrupteurs semi-conducteurs pourraient aisément rem- placer les interrupteurs décrits. Des éléments semi-conducteurs ou des tubes à vide, ou leurs équivalents, pourraient aussi remplacer l'interrupteur 28 sans que les principes de l'invention en soient modifiés.
Les exemples suivants sont donnés pour illustrer l'invention mais n'en limitent pas la portée.
EXEMPLE I
On a équipé un réservoir de 1.890 litres plaqué d'acier inoxydable ? 304, avec le système de polarisation anodique représenté à la figure 1, en utilisant une batterie d'accumulateurs au plomb de 6 volts comme source de tension continue, une électrode de platine comme électrode inerte, et l'électrode-étalon d'une cellule au calomel (qui communique électrochimiquement avec le réservoir par l'intermédiaire d'un pont agar-KCl). Le dispo-
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sitif de commande est du type représenté par la figure3.
La solution corrosive employée est une solution aqueuse d'acide sulfurique à 67 pour cent. Le courant nécessaire pour rendre passif ce réservoir (qui présente uns surface del'ordre de 6,5 mê), est de 4,2 ampères et il est appliqué pendant 1/30 seconde environ.
Le courant nécessaire pour main- tenir la passivité est de l'ordre de 142 milliampères, ce qui correspond à une densité de courant de l'ordre de 2 microampères par centimètre carré.
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Sans l'application de la technique de neutra- lisation anodique, les pourcentages en poids suivants de métaux s'accumulent en .Il heures dans une
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solution de '0 Zil) à 67 ;; a. l'intérieur de ce l'éservoir : 560 :.Ti. -". da fer, 93 p,js,m, de .^.¯:rU:'¯E.' et 58 p. p.ci. de nickel.
Qu.,nd une solution fraîche de SO4H2 à 67 est introduite dans ce réservoir et que ce dernier a été rendu passif anodiquement, il n'y a pas d'accumulation décelable de fer, de
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.'.;i:v:t ou de nickel ai=<i=1.s plus de 120 nurcà. tit:.i., il est évident que l'application de cette technique de neutralisation anodique rend la corrosion négligeable.
EXEMPLE II
On remplit un récipient de 227 litres, recouvert par de l'acier inoxydable N 316, d'une solution
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à 115 5G d'acide phosphorique et de nonëne, d<P"',8 -La
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proportion de 1:4 en poids. (Le nonène est un mélange d'hydrocarbures oléfiniques dans la gamme C6 à C12). On obtient très économiquement cette matière conne sous-produit de la polymérisation du
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7,-D é cre propène, en utilisant comme catalyseurs de l'acide 19 phosphorique et du kieselguhr, comme décrit dan.c '-# le brevet des Etats-Unis d'Amérique ? 2.457.146 du z (le nonène étant appelé dans ce brevet ,; polymère à bas point d'ébullition").
Le nonène est utilisé dans le but de simuler les conditions dans lesquelles la polymérisation d'oléfines peut s'effectuer en utilisant un catalyseur liquide à base d'acide phosphorique.
On emploie le système de la figure 1 en utilisant une électrode en platine, une électrode référence pleine constituée par de l'argent recou- vert de chlorure d'argent, et un dispositif de commande du type représenté à la figure 6.
A une température d'environ 177 C, sous une pression de 3,5 kg/cmê, et dans des cogitions d'agitation modérée, on rend passif lesystème en utilisant une tension de 5 volts et un courant de 5 ampères. Moins de 2 volts et 0,6ampères sont nécessaires pour maintenir la passivité. On choisit, comme gamme de variation de la tension passive par rapport à l'électrode de référence, la gamme de 45 millivolts à 175 millivolts. Le système est maintenu à l'état passif pendant une période de quatre jours et 5 p.p.m. de fer seulement ont été
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dissoutes pendant cette période. En l'absence d'une protection, le même milieu ambiant provoque la dissolution de 100 p.p.m. de fer en un jour.
EXEMPLE III
Le procède et le dispositif de l'invention sont utilisés avec succès pour empêcher la corrosion dans une installation pétrochimique de ',abrication de sulfonates de pétrole, à base de xylène et de toluène, solubles dans l'eau, qui conviennent comme éléments constituants de détergents. Dans cette installation, l'hydrocarbure est sulfoné avec de l'oléum, et l'acide sulfonique produit est ensuite neutralisa par de l'hydroxyde de sodium pour former un culfonate neutre.
En l'absence de polarisation anodique, l'équi- pement est sujet à une corrosion assez sérieuse et, en particulier, le réservoir de neutralisation en acier inoxydable ? 304, est sujet à de piqûres
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assez sérieuseS'" ce - lui en t;r:ifhiLa nécessité las- fêts fréquents du fonctionnement de l'équipement a des fins de réparations.
Le réservoir d'acier doux d'emmagasinage d'oléum, est sujet a une corrosion légère due à la présence, à l'intérieur de celui-ci, d'une petite quantité d'eau résultant de la condensation de l'humidité. Un réservoir de dosage d'oléum est sujet à une corrosion à un degré plus élevé que le réservoir d'emmagasinage d'oléum
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R:..'iRVOIP D '3!.J2}.SI:0GE jà' 0àµ[± On rend passif le réservoir 4 ' en:a'a.:'ina'3 d'olémn en utilisant le système ònd:1;;;.:ital ce 1;1 figure 1 qui comprend une électrode en platine,
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un dispositif de commande du type rerr08r.t la fig'jro 3, et l'électrode-étalon d'une ^1 ß:l,: c10r::'::l (reliée électroc:1imirp,emr:::r.t à 1 ' ol...: liquide p'ir uri pont en verre suintant).
Avant l'in3t'1.111tjon et le Ï o nctior¯r..::¯. ¯¯¯ . du système de neutralisation anodique, la teneur en fer dans le réservoir d'oléum pouvait atteindre
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; . 27 . t>,:r. , la moyenne étant comprise entre 500 et 600 p.p.m. A ce soment de l' ir::;t.ll i:¯ #::à système de neutralisation anodique, le réservoir contient environ 450 p.p.m. de fer . L'oléum introduit dans le réservoir, contient une moyenne de fer de 30 à 50 p.p.m., le fer en excès résultant
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de la corrosion pendant l' em agasir¯2.t;e..r.:Oil:3 d'une ce::
naine après le commencement de la protection anodique, la concentration en fer -,orbe à une valeur comprise entre 39 p.p.. et 41 p.p.m. et cette valeur est maintenue sans interruption pendant une période dépassant une année.
RESERVOIR DE DOSAGE D OLEUM
On utilise aussi le système de la figure 1 pour rendre passif le réservoir de dosage d'oléum, en utilisant une électrode en platine et une élec- trode-étalon ou électrode de référence constituée
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par de l'argent recouvertde chlorure d'argent. On utilise le même dispositif de commande à la fois avec le réservoir d'emmagasinage d'oléum et avec le réservoir de dosage d'oléum, ce dispositif de commande étant connecté à tout moment au réservoir d'oléum quand le réservoir de dosage d'oléum est rempli.
Au moyen d'un dispositif de commutation, le dispositif de commande est connecté au réservoir de dosage d'oléum pendant que celui-ci est en cours de remplissage, et, pendant ce temps, le réservoir d'emmagasinage d'oléum ne perd pas sa passivité.
Des échantillons d'oléum provenant du réser- voir de dosage d'oléum contiennent environ 550 p.p.m. de fer dissous avant la mise en marche du système de neutralisation anodique. Après cette mise en marche, la concentration en fer est réduite à 125 p.p.m. âpres trois opérations de char- gement. Après une période initiale de deux semaines, la concentration en fer dans le réservoir de dosage d'oléum ne dépasse pas 50 p.p.m.
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RESERVOIR DE I3UTRll:::0ATIm: CEI14I(gg±
La neutralisation de l'acide sulfonique par une base caustique implique un système 3. pH multiples qui soumet le métal à une gaine de tensions de corrosion. Etant donné que la technique de polarisation anodique dépend de l'existence d'une zone minimum de tension positive (comme représenté à la figure 2) dans laquelle a lieu une corrosion minimum,
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il est nécessaire de déterminer les courbes de polarisation à la fois pour l'acide solfonique et pour la base caustique. On a constaté que les deux courbes se chevauchent en donnant lieu à une gamme opératoire dans laquelle la valeur de la tension peut être maintenue avant et pendant la neutralisation chimique effective.
On a utilisé le système de la figure 6 et avec une électrode en platine, une électrode de référence pleine en argent et en chlorure d'argent, et un dispositif de commande du type représenté à la figure 3.
Le réservoir est rendu passif initialement en utilisant une densité de courant de 0,43 amp./dmê, à une Température de 24 C environ qui est la température de la base caustique à l'intérieur du réservoir juste avant l'addition de l'acide sul- fonique. Après l'addition de l'acide sulfonique, la température commence d'abord à croître et elle atteint un maximum de l'ordre de 88 degrés C. A cette dernière température, la densité de courant maximum nécessaire pour maintenir la passivité est de l'ordre de 0,81 amp./dmê.
Avant l'installation du système de neutralisation anodique, le réservoir de neutralisation chimique est laissé hors de/service pendant 4 jours en moyenne par quinzaine, pour permettre les réparations occasionnées par la corrosion. Après que le système a été installé, la période d'arrêt est
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notablement réduite et, par exemple, à quatre jours seulement par trimestre.
Juste avant l'installation de ce système, on a pris la décision de replacer le réservoir, étant donne qu'il était absolument nécessaire de le ré- parer par suite de son. utilisation pendant une
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lOn;ac p:.riodF.:, et en raison '.1C av::=1.E. sévères causés par la corrosion. Quinze mois après l'ins- tallation de ce système, le réservoir était encore
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en état d'être utiliiJ<5. Ainc i, il e"lt évident que le système de neutralisation aH0ca::1.J.s , . .1. prolongé la durée de service de ce rFvt:r: eir de 11Ü?::::G r.:01::;.
D'autres avantages résultant rlç la n'jutralisation anodique du réservoir el '9!:1::::L"1.iY'.'-i.::e :1' ol ;5ur:, du réservoir de dosage .ï' oléu: et du ré8C:l,'0::.r de neutralisation chimique :?zl::':3:'¯i0?1::':i, '#l t les suivants : ( 1 ) Avant la neutralisation ':;'11o(:iU0, la coucha d'hydrocarbure ne pGut f3 être di3tiDg.6e facilement de la couche de ;:ulf"or:.':1. te, puislue de::pourcentages élevés i?'¯l;,-dr0<<rbuï= et du produit de la réaction sont retenus dans Ir é:::ul,::Ü'11 stable indésirable formée (résultant -:le la formation de savons de fer) . Après la neutralisation anodique, une séparation plus nette des produits distincts est produite.
(2) Apres la neutralisation, la quantité d'émulsion formée est notablement réduite.
(3) Avant la neutralisation anodique, le
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sulfonate est mélangé à 'une Ratière blanche pelucheuse et floconneuse. Après la neutralisation anodique, le produit obtenu est brillant et clair.
(4) Les pourcentages de fer contenus dans trois charges de sulfonate préparées avant l'installation du systèmsde neutralisation anodique, étaient de 230 p.p.m., de 240 p.p.n. et de 310 p.p.m. alors que les quantiéz de fer contenues dans les charges qui avaient été introduites dans le réservoir de neutralisation étaient respectivement de 30 p.p.m., de 24 p.p.m. et de 55 p.p.m.
Après que le système de neutralisation anodique a été mis en action, les teneurs en fer de trois charges de sulfonate étaient de 19 p.p.m., de 16 p.p.m. etde 20 p.p.m., alors que les quantités totales de fer contenues dans les charges avaient été respectivement de 20 p.p.m., de 19 p.p.m. et de 17 p.p.m.
Une modification du dispositif de commande de l'interrupteur 28 est reprécentée par les figures 5, 6, 7 et 8. Au cours de certains processus, la solution corrosive 12 peut être changée très rapidement. Ce changement rapide provoque une va- riation rapide correspondante de la tension de la solution. Fendant ce genre d'opération, le relais 28 est actionné un nombre de fois excessif pendant une très courte période, ce qui provoque l'endom- magement ou la destruction des contacts du relais.
C'est ce fonctionnement rapide du relais durant la
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période de temps pendant laquelle le spécimen est en train de devenir passif, qui provoque généralement la destruction des contacts du relais.
En se reportant à la figure 6, on voit qu'une bobine d'induction saturable 50 a été substituée à l'interrupteur 28 (voir la figure 5). Cette bobine d'induction saturable présente un noyau 43 sur lequel sont enroules deux enroulements primaires 60 et 61 qui sont connecta an série l'un avec l'autre et avec un conducteur 49. Le conducteur 49 est connecté entre une borne d'une source ou générateur de tension altermative 17et une borne d'en- trée de la source de tension continue 16.
Le conducteur 48 est connecté à l'autre borne de la source de tension alternative 17et à l'autre borne d'entrée de la source de courant, continu 16. Un enroulement de commande 62 de la bobine d'induction saturable 60 est connecté un* source -le courant continu 41, telle qu'une batterie, par les conducteurs 51 et 52. L'interrupteur 28A est intercalé dans le conducteur 52 pour interrompre le courant continu appliqué à l'enroulement de commande 62. Comme représenté à la figure 5, le dispositif de commande 24 actionne de même l' in- terrupteur 28A.
La source de tension continue 16et le dispositif de commande 24 sont connectés à un récipient ou réservoir 10 à polariser, comme exposé précédement.
Lors du fonctionnement du système, quand
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l'interrupteur 28A est fermé par le dispositif de commande 24, un courant continu traverse l'enrou- lement de commande 62, ce qui provoque la satura- tion du noyau 43. Les enroulements primaires 31 et
13 enroules sur le noyau 43 présentent alors une faible impédance en courant alternatif. Ainsi, pratiquement toute la tension du générateur 17 est appliquée à la source de tension continue 16.
Inversement, quand l'interrupteur 28A est ouvert par le dispositif de commande 24, le courant con- tinu ne passe plus dans l'enroulement de commande 62, ce qui supprime la saturation du noyau 43 et a pour résultat d'offrir au courant alternatif circulant, dans les enroulements 31 et 13, une im- pédance élevée quand il traverse la bobine d'induc- tion 60. Il en résulte/qu'une tension très faible apparait à l'entrée de la source de tension conti- nue 16. Par conséquent, la bobine d'induction sa- turable 60 réagit de la même façon qu'un aterrup- teur.
Toutefois, l'interrupteur 28A ne doit inter- rompre que le courant faible qui tr vers l'chron- lement de commande 60 au lieu .5'interrompre le courant intense qui parcourt le conducteur 49. Un @ autre avantage est obtenu grâce à l'utilisation de la bobine d'induction saturable du fait que le noyau 43 prend un temps fini pour s'aimanter et se .désaimanter.
Ce temps fini empêche le dispositif de commande 24 d'actionner l'interrupteur 28A à une cadence excessive. Evidement, la cadence en ques-
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tion est déterminée par le tenps d'aimantation du
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noyau 43.
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La figure 7 représente une variante âc3 réalisation du montage de la figure 6 dam:'! laquelle la bobine d'induction saturabi 6C esi ')1: cransformateur saturable dont l ' enru.il.;:..<..:t -C ::.1t connecta aux conducteurs 49 et 48 à SC;.1 deux ,at.tr4mit<ôiz.
L'enroulement 61 8:;t connecte a¯?'t,'tc.:.. ': aux bornü8 d'entrée de la courte de !.' 'ïâ".i: cor.tinu 1 6.
L'enroulement de coi#zlan<àe et 1 ! ln c:: =.:.^.t<:W r 2.3 sont connectes cOr.J:"C dan." le C:';5 f., 1': :'l\-ure 6.
Dans cet exemple de =-40e.lixatlin d l'invention, quand l'interrupteur 283 8;,:t ;-vrL'c=, 1 noyau .1.3 est >%3.l::fr: it :i¯:,û'ar, maii, t:Ulit.i0::, puisque l'unergie fournie \ l' {]:1rolll(;ril ::1t '-0 .:oi t !tr0 tI"an3f5r<-ù \ l t enrolJ.l03::.:!1t 61 par l t i- t...:r::if3dl;J.ir-'E: du noyau 43, lorsque celu-i-i est nature, peu d 1 én::rbl'; est transmise il l'enroulement '31. Quand l'interrupteur 28a est ouvert, 1' ;.0,"':'.1 43 constitue un moyen qui trn3:rc .fflC,':.CW :.^:: l'énergie 0ntr-; les enroulements ''.0 .-'t 'S1 . C-. ^O"¯.71':1C: que 1' :=r.r-,xl>ii= =nt 60 :.U1 présenter une i:-.r,r3.-!.nce suffisante pour qu'il ne soit pas e:'.:l0 r.JF...."J.;'; par la tension du générateur î 7 quand le noyau 43 est
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saturé.
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DQn3 le.:! figures 5 a 7, le mecanisne ¯'.e cormutation principal c.3t un interrupteur 2g qui est actionné par le dispositif de commande 24. Or. peut employer 'li8C8t d'autres procudec! pour azurer
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la commutation. La figure 8 représente un disposi- tif qui se déduit du dispositif représenta par la figure 7 par le remplacement de l'interrupteur 28a par un élément de commutation semi-conducteur ou transistor 51. D'autres types bien connus d'élé- ments de commutation, tels que des tubes à vide ou des thyratrons semi-conducteurs, peuvent également être substitués à l'interrupteur 23a.
La condition principale imposée au dispositif de commande 24 est qu'il développe une tension de polarisation convenable sur la base 53 du transistor 51de telle sorte que l'état du transistor passe de la saturation au blocage. Evidemment, les spécialistes comprendront que des conditions de fonctionnement du transistor 51 autres que celles qui viennent d'être indiquées peuvent être utilisées si l'efficacité du transistor 51 peut être sacrifiée.
N'importe lequel des exemples de réalisation de l'invention décrits précédemment, qui est un dispositif fonctionnant par tout ou par rien, peut être transformé en un dispositif proportionnel.
Les figures 9, 10 et 11représentent différentes variantes de dispositifs de commande proportionnel.
En se reportant en particulier à la figure 9, on voit que la source de tension alternative 17 est mise en action et la tension de la source de tension de référence 87 est appliquée à l'amplificateur différentiel 86. La tension de la source 87 est déterminée par le tube rendu passif et par la sôlu-
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tion corrosive dans le réservoir et elle est réglée approximativement au point milieu de la zone de pas- sivité A-B de la courbe représentée à la figure 2.
Pendant la neutralisation anodique initiale du récipient 10, la différence entre la tension de ce dernier et l'électrode-étalon 22 et la tension de la source de tension de référence 87, est habituellement grande, de sorte que l'amplificateur différentiel 86 produit un signal de sortie intense.
Ainsi qu'il a été exposé précédemment, ce signal est appliqué à l'enroulement de commande 62 de la bobine d'induction saturable 60 pour saturer son noyau et développer une tension alternative maximum aux bornes du primaire du transformateur 80. Cette puissance en courant alternatif à tension élevée et à courant peu intense, est convertie par le transformateur 80 en puissance à basse tension et à courant intense. Le redresseur 81, à son tour, convertit cette puissance à courant alternatif à basse tension et à courant intense, en puissance à courant continu à basse tension et à courant intense, et qui est appliquée entre le récipient 10 et l'électrode inerte 14 pour faire passer un courant de polarisation anodique à travers la solution 12 .
Lorsque le récipient 10 devient passif, son potentiel se rapproche du potentiel plus noble de l'électrode-étalon 22 et, ainsi, la différence entre ces potentiels, qui est appliquée à l'amplificateur
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différentiel 86, se rapproche de la tension de la source de référence 87, de sorte que cet amplifi- cateur différentiel 86 fournit un signal de sortie minimum. En conséquence, un signal minimum est appliqué à l'enroulement de commande 62 de la bobine d'induction 60 à noyau saturable, et le courant alternatif appliqué par la source 17 au transformateur 80 est réduit à une valeur suffisante seulement pour maintenir la passivité désirée.
Si la vitesse de corrosion du récipient 10 augmente de nouveau, comme cela se produit invariablement, le potentiel de 1'électrode-étalon 22 augmente, ce qui provoque l'augmentation du signal de sortie de l'amplificateur différentiel 86. Ainsi qu'il a été indiqué précédemment, le signal de sortie de l'amplificateur différentiel 86 est proportionnel à la différence entre la tension entre l'électrode de référence 22 et la source de référence 87, de sorte que le signal appliqué à l'enroulement de commande 62 de la bobine d'induction saturable 60 est proportionnel au courant de polarisation anodique nécessaire pour rétablir la passivité désirée du récipient 10.
En conséquence, la corrosion du récipient 10 est maintenue à un minimum, ce qui prolonge la durée de service de ce récipient et réduit au minimum, dans la solution 12, la quantité de fer provenant des parois du récipient 10.
Le système de neutralisation anodique modifié représenté par la figure 10, ne diffère du'système
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représenté à la figure 9 que par le dispositif utilise pour régler la puissance fournie par la source 17 au transformateur abaisseur 80, conformément au signal de sortie de l'amplificateur différentiel 86. A la figure 10, un autotransformateur 100 est interposé entre la source 17 et le transformateur 80. Un contact mobile 102 de l'autotransformateur 100 est accouplé mécaniquement à un moteur 103 qui est alimenté par l'amplificateur différentiel 86 et par l'amplificateur de puissance 85.
On remarquera ainsi que le moteur 103 est mis en marche conformément au signal de sortie de l'amplificateur différentiel 86 et que, à son tour, il commande la position du contact mobile 102 de façon à régler la puissance fournie à l'enroulement primaire du transformateur 80. En conséquence, le signal de sortie de l'amplificateur différentiel 86 commande la puissance fournie au transformateur 80, et le signal de sortie de l'amplificateur différentiel 86 est lui-même commandé par la différence entre la tension à l'électrode de référence 16 et la tension de la source de référence 87, exactement de la manière décrite à propos de la figure 9.
La figure 11 représente un troisième exemple de réalisation de l'invention, dans lequel un dispositif de commande 105 est intercalé dans le conducteur 82. Ce dispositif de commande 105 est lui-même commandé par l'amplificateur différentiel
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86 et par l'amplificateur 85, exactement comme les éléments correspondants des exemples de réalisation de l'invention représentés par les figures 9 et 10.
Le dispositif de commande 105 est représenté à la figure 12 dans laquelle l'émetteur 106E et le collecteur 106C du transistor 106 sont intercalés en série dans le conducteur 82, et la base de ce transistor est connectée au collecteur 114C d'un transistor 114 par une résistance 111. L'émetteur 114E du transistor 114 est connecté à la borne négative d'une source de tension continue. La base 114B est connectée à la borne de sortie 117 de l'amplificateur différentiel 86.
En fonctionnement, le signal continuellement proportionnel de l'amplificateur différentiel 86, est appliqué à la base 114B du transistor 114. Un signal provenant de l'amplificateur différentiel 86 fait varier continuellement la résistance entre le collecteur 114c et l'émetteur 114e, en correspondance avec la variation du courant appliqué à la base 114B. Cette variation de courant provoque une variation du potentiel de la base du transistor 114 et, par suite, une variation de la résistance interne entre le collecteur 114C et l'émetteur 114E du transistor 114. Cette variation de la résistance collecteur-émetteur provoque une variation correspondante de la tension de polarisation du transistor 106, d'où il résulte une variation correspondante de la résistance émetteur-collecteur du
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transistor 106.
La variation de résistance du transistor 106 provoque une variation du courant appliqué à l'électrode inerte 14. La variation du courant appliqué à l'électrode inerte 14 est di- rectement proportionnelle à l'intensité du signal de sortie de l'amplificateur différentiel 86.
Les spécialistes comprendront qu'on peut interposer le transistor 106 entre le générateur de courant alternatif 17 et l'électrode éloigné 14, en supprimant ainsi le transformateur-abaisseur représenté à la figure 11. Le transistor 106 doit toutefois être du type à haute tension apte fournir un courant intense si le transformateur doit être remplacé.
Etant donné que le transistor est un élément semi-conducteur, le courant circule seulement dans un sens et, par conséquent, le redresseur 81 serait inutile et pourrait être éliminé lui. aussi . En outre, il est évidant qu'on peut substituer au transistor 106 des éléments d'autres types tels que le nouveau type de redresseur à aiode réglable, par exemple. On peut utiliser d'autres types de redresseurs tels que des redresseurs à bain de mercure.
D'après ce qui précède, il est évident que l'invention fournit un système économique et efficace pour rendre passif anodiquement un récipient contenant une solution corrosive. Le système en question produit un signal "tout ou rien" ou un signal proportionnel, :lui- dépendent tous deux de
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la tension entre le récipient et une électrode de référence, ou électrode-étalon, et cc signal proportionnel est utilisé à son tour pour régler l'intensité du courant anodique qui traverse la solution corrosive, de façon à rendre passif le récipient.
On peut utiliser une source de courant alternatif fixe ou mobile et le courant anodique est commandé indirectement en réglant la puissance fournie par la source de courant alternatif ou directement en réglant le courant continu provenant des redresseurs. Dans la forme de réalisation préférée de l'invention, une puissance à haute tension et à courant peu intense est réglée pour réduire au :ni- nimum la puissance requise pour le système de commande. Il est en outre -vident que le système de l'invention utilise des dispositifs classiques et simples qui peuvent être installés facilement et qui ont une longue durée de service.
Un autre aspect vraiment significatif de l'invention, résida dans l'aptitude du système à rendre passifs des parties éloignées des récipients et même des équipements assuciés. On pene que ce pouvoir est dû à la formation d'une pellicule d'oxyde présentant une grande résistance. Dès que cette pellicule a été formée pour rendre passive la surface métallique, de faibles incréments de courant supplémentaires seulement sont nécessaires pour boucher les minuscules trous de piqûre qui se forment inévitablement à ces endroits éloignés.