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Dans les machines comptables, à calculer, cerveaux électroniques et autres machines de l'espèce, utilisant des cartes ou bandes perforées, la lectu- re de celles-ci se fait, soit électromécaniquement, par des contacts électriques se fermant à travers les perforations, soit photoélectriquement, au moyen d'élé ' ments photosensibles éclairés à travers les perforations. Dans ce dernier cas, les perforations, dont la grandeur est généralement de l'ordre de un à quelques millimètres carrés, sont placées devant des éléments photosensibles, à courte distance de ceux-ci. L'éclairement est généralement produit par un tube lumines- cent ou une lampe à incandescence.
La présente invention a pour objet un dispositif de lecture opto- électronique basé sur l'utilisation d'une bande ou d'un film portant des perfo- rations ou points transparents extrêmements petits, lesquels sont projetés par un appareil de projection optique, à cadence élevée et avec un grossissement ap- proprié, sur un tableau portant des éléments photosensibles fixes ou amovibles.
Les bandes ou films utilisés peuvent avoir une largeur quelconque et être opaques ou semi-transparents. Les perforations ou points transparents peuvent être dispo- sés en plusieurs rangées, sur une rangée unique ou de toute manière. Au cas de l'utilisation d'un film photographique, les points peuvent avoir des densités égales ou différentes. Il pourrait également être fait usage d'un film transpa- rent portant des points plus ou moins opaques.
Dans le projecteur lumineux, actionné par un moteur, la bande ou le film est transporté par saccades ou en défilement continu, avec ou sans utilisa- tion d'un obturateur ou d'un dispositif de compensation optique. La source de lu- mière peut être une lampe à incandescence ou une lampe à décharges synchronisées avec le défilement du film ou de la bande, mais toute autre source de lumière appropriée peut également être utilisée. Le terme "lumière" s'entend ici dans son sens le plus large et s'étend à toutes radiations en deçà et au delà du spectre visible.
Le tableau recevant les. projections lumineuses porte des éléments photosensibles fixes ou amovibles, dont la disposition correspond à celle des perforations ou points du film ou de la bande. Ce tableau peut être constitué par une surface plane, cylindrique, sphérique ou autre. Les éléments photosensibles sont, de préférence, placés dans des alvéoles contenant des sockets et connectés dans un ou plusieurs circuits électriques, soit en série, soit en parallèle, soit en série-parallèle ou de toute autre manière mixte. Le circuit ou les cir- cuits peuvent comporter des résistances fixes ou réglables, des relais ou au- tres dispositifs électromagnétiques ou électroniques quelconques, ainsi que des instruments de mesure.
Par éléments photosensibles, il y a lieu d'entendre des cellules pho- toélectriques à vide ou à gaz, des cellules photomultiplicatrices, des photo- transistors, des photorésistances ou, d'une manière générale, tout autre organe susceptible de transformer des variations d'éclairement en variations de valeurs électriques. Les éléments photosensibles utilisés peuvent avoir tous les mêmes caractéristiques, mais il est également possible d'utiliser des groupes d'élé- ments ayant des caractéristiques différentes.
Le procédé qui vient d'être décrit est applicable à toutes les machi- nes mécanographiques, machines à calculer, cerveaux électroniques et autres ma- chines pouvant utiliser des enregistrements sur cartes perforées ou bandes perfo- rées.
Pour illustrer le procédé de lecture décrit, nous considérerons, à titre d'exemple non limitatif, son application à un fichier opto-électronique, permettant de repérer très rapidement dans une importante collection de fiches celle ou celles dont les caractéristiques correspondent, intégralement ou dans une mesure déterminée, à des caractéristiques proposées.
A;cet effet, les renseignements contenus dans chacune des fiches exis-
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tantes sont enregistrés sur un film sensible ou,sur une bande opaque ou semi- transparente en les exprimant, suivant un code déterminé, par des constellations de points transparents ou de perforations, ou sur un film transparent sous forme de points plus ou moins opaques.
A l'aide d'un appareil de projection optique, ces points ou perfora- tions sont projetés sur un tableau comportant autant d'alvéoles que le code uti- lisé prévoit de points virtuels. Dans celles des alvéoles qui correspondent aux points caractéristiques à rechercher sur la bande ou le film, on place des élé- ments photosensibles, lesquels, du simple fait de leur introduction dans les soc- kets du tableau, se trouvent convenablement connectés dans un ou plusieurs cir- cuits électriques. Il est évident que la résistance ohmique du circuit ou des circuits ainsi établis varie en fonction du nombre d'éléments photosensibles éclairés et d'après le mode de connexion adopté.
Ces variations de résistance entraînent des variations de courant lesquelles peuvent être utilisées pour la commande d'un relais électromagnétique ou électronique capable d'actionner un dispositif permettant de déterminer la fiche qui a causé le fonctionnement du relais.
La feuille de dessin I montre, à titre d'exemple non limitatif, l'il- lustration schématisée d'un tel appareil dans sa forme la plus simple et n'utili- sant que 35 points virtuels, ayant chacun une signification déterminée par le code adopté.
La figure 1 montre en coupe verticale, longitudinale et axiale, un boîtier (a) étanche à la lumière, contenant l'appareil de projection (b) et le tableau à alvéoles (c). Le boîtier aux parois intérieures non réfléchissantes est muni de moyens d'accès à l'appareil de projection et au tableau à alvéoles.
L'appareil de projection est construit de manière à permettre de projeter le film ou la bande perforée, soit par saccades, soit en défilement continu, soit, à volonté, de l'une et de l'autre manière.
La figure 2 montre le schéma d'un tableau à 35 alvéoles (d), vu de face et supposé être constitué par une surface plane. Dans ce premier exemple, chaque alvéole contient un socket pouvant recevoir un élément photosensible et tous les sockets sont connectés en parallèle. Les éléments photosensibles (e) considérés sont des photorésistances présentant dans l'obscurité une résistance ohmique R extrêmement élevée, tombant, sous un éclairement approprié, à une va- leur r, égale à environ un millième de la valeur R. Ces photorésistances, tout en admettant un débit suffisant pour la commande directe d'un relais sensible, présentent une inertie suffisamment faible pour permettre plusieurs dizaines de commutations par seconde.
Outre les photorésistances' le circuit comporte un re- lais (Re), un milliampèremètre (mA) et une résistance réglable (Rh).
Supposons que les fiches existantes aient été enregistrées sur un film opaque, sous forme de points transparents, et qu'il s'agisse de rechercher celles des fiches qui présentent huit points caractéristiques donnés. On intro- duit huit photorésistances dans les huit alvéoles, correspondant, d'après le co- de adopté, à ces huit points caractéristiques. Dès que le boîtier est fermé, les photorésistances se trouvent dans l'obscurité et représentent, du fait qu'elles sont connectées en parallèle, une résistance résultante toujours très élevée de R/8 ohms. Si l'on éclaire maintenant l'entièreté de la surface du tableau au mo- yen de l'appareil de projection non chargé, toutes les huit photorésistances sont éclairées et la résistance résultante devient très faible et égale à r/8 ohms.
Au moyen de la résistance réglable (Rh) et à l'aide du milliampèremètre (mA), on ajuste le courant de manière que le relais (Re) soit actionné dès que la résistance ohmique du circuit du tableau atteint r/8 ohms. On procède alors au chargement du projecteur et projette sur le tableau, successivement et à cadence élevée, les constellations de points de toutes les fiches. Dès la projection d'une constellation de points dont huit coïncident avec la disposition des huit photorésistances du tableau, le relais (Re) est actionné et provoque le fonction-
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nement d'un dispositif permettant de repérer la fiche qui a causé l'entrée en action du relais.
Ce repérage peut se faire de différentes manières comme, par exemple, par l'arrêt instantané du film ou de la bande et le déclenchement d'un signal quelconque, ou par l'enregistrement du numéro d'ordre de la fiche au mo- yen d'un quelconque dispositif à mémoire, sans arrêt du projecteur. Il est évi- dent que la résistance réglable (Rh) permet d'ajuster le courant de telle manière que le relais (Re) soit actionné non pas par 8, mais par 7 ou 6 ou encore moins de points coïncidants.
Il est à remarquer que le nombre de points figurant sur les fiches enregistrées sur la bande ou le film est sans aucune influence sur le dépouillement; il suffit que les points caractéristiques recherchés figurent parmi ceux que porte une fiche
L'exemple d'exécution qui vient d'être donné, tout en étant simple et parfàitement réalisable, - évidemment avec un plus grand nombre de points vir- tuels, - présente cependant un inconvénient.
En effet, en éclairant successive- ment huit photorésistances connectées en parallèle, on obtient une résistance résultante prenant successivement les valeurs suivantes: r r r r r r r r : /2 : /3 : /4 : /5 : /6 : /7 : /8 L'écart entre deux valeurs voisines, proportionnellement grand au début,décroît rapidement et risque de devenir trop petit pour assurer une commande certaine du relais, surtout si le nombre de points caractéristiques est grand; en effet, ce sont les derniers écarts qui sont critiques pour la commande du relais.
Pour pallier cet inconvénient, on peut procéder de la manière suivante, indiquée à titre d'exemple non limitatif et illustrée par la figure 3 (feuille de dessin II): Tous les sockets du tableau à alvéoles sont connectés en série et chaque socket est mis en court-circuit, de sorte que le circuit du tableau, non muni de photo- résistances, présente une résistance ohmique voisine de zéro. Chaque photoré- sistance utilisée est munie d'une résistance en shunt d'une valeur déterminée R, (petite par rapport à celle de la photorésistance non éclairée) et des dispo- sitions sont prises afin que, par le simple fait de l'introduction d'une photo- résistance dans un socket quelconque, le court-circuit de ce dernier soit suppri- mé.
Il est à remarquer que la résistance placée en shunt sur les photorésistan- ces peut être avantageusement remplacée par un éclairement initial uniforme du tableau à alvéoles, éclairement ajusté de manière à conférer à chaque photoré- sistance la même résistance ohmique initiale R. Cet'éclairement peut être réali- sé par une ou plusieurs sources de lumière à intensité réglable, placées à l'in- térieur du boîtier (a).Au cas où il est fait usage d'une bande perforée, celle- ci peut être semi-transparente et laisser passer, en-dehors des perforations, juste assez de lumière pour donner à chacune des photorésistances une résistan- ce onmique initiale R. Le tableau à alvéoles, équipé de n photorésistances de R ohms en série, présente donc une résistance initiale très élevée de n.R ohms.
Celles des photorésistances qui reçoivent l'éclairement par les points transpa- rents auront une résistance très faible de r ohms. Par conséquent, chaque photo- résistance pleinement éclairée provoquera une diminution de la résistance totale du circuit égale à R-r ohms, R-r étant une valeur constante. Le dépouillement des fiches se fera comme décrit dans le premier exemple.
Si les tableaux à alvéoles, considérés dans ces deux premiers exemples, ne comportent que 35 sockets, c'est uniquement pour simplifier les dessins. En réalité, le nombre de sockets, donc de points virtuels, sera considérablement plus grand et pourra atteindre quelques centaines.
Toutefois, on peut encore augmenter ce nombre en utilisant un' code particulier, prévoyant la subdivision du nombre total de points virtuels en grou- pes, correspondant chacun à une catégorie de renseignements et chaque groupe comportant un nombre déterminé de points virtuels, dont on utilise, dans chaque
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cas, qu'un nombre fixe. Supposons, par exemple, qu'un groupe comporte six points virtuels (1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6), dont 2 seulement sont utilisés conjointement pour exprimer un renseignement. Il y aurait donc 15 possibilités: 1-2, 1-3, 1-4, 1-5, 1-6, 2-3, 2-4, 2-5, 2-6, 3-4, 3-5e 3-6, 4-5, 4-6 et 5-6.
Par seulement 2 éléments d'un groupe, on peut ainsi exprimer un renseignement pris parmi 15 pos- sibles.Le nombre de renseignements possibles devient encore plus grand si l'on augmente le nombre de points de chaque groupe, tout en portant le nombre de points obligatoires à 3 ou plus. Il importe évidemment d'établir le code d'après les besoins de la cause, en tenant compte du nombre de catégories et de renseigne- ments par catégorie nécessaires.
Pour adapter le tableau à alvéoles à un tel code, il y a lieu d'appor- ter certaines modifications aux connexions considérées jusqu'ici. La figure 4 montre, à titre d'exemple non limitatif, un tel tableau prévu pour seulement 6 groupes de 6 alvéoles avec utilisation de 2 photorésistances par groupe.
Les 6 sockets de chaque groupe sont connectés en série et les 6 grou- pes en parallèle. Chaque socket est individuellement mis en court-circuit. Ce court-circuit est automatiquement supprimé par l'introduction d'une photorésis- tance. Chaque groupe de 6 sockets est muni d'un interrupteur I, qui doit être ou- vert si le groupe n'est pas ùtilisé. Chaque groupe reçoit 2 photorésistances et présente, dans l'obscurité, une résistance très élevée. Si une seule des deux photorésistances d'un même groupe est éclairée, la résistance restera toujours très élevée du fait de la présence de la seconde photorésistance connectée en série avec la première. Ce n'est que si les deux photorésistances sont éclairées en même temps que la résistance ohmique du groupe tombe à environ un millième de sa valeur initiale.
Dans l'exemple qui vient d'être donné (figure 4), les six groupes étaient simplement connectés en parallèle. Ce couplage présente toutefois le même inconvénient que celui de la figure 2, c'est-à-dire, la décroissance rapide des écarts. On peut éviter cet inconvénient en.adoptant un mode de couplage quelque peu différent tel que celui que la figure 5 indique à titre d'exemple. Ici, cha- que groupe est placé en dérivation sur une résistance R; toutes les résistances R sont connectées en série avec le relais (Re) et la résistance réglable (Rh).
La valeur de chaque résistance R doit être grande par rapport à celle de son shunt avec les deux photorésistances éclairées. Pour chaque coïncidence de ren- seignement traduite par l'éclairement simultané de deux photorésistances du même groupe, il se produit alors une diminution suffisamment importante et constante de la résistance totale du circuit du tableau à alvéoles, garantissant une com- mande sûre du relais (Re).
Ces quatre modes de connexion mentionnés dans la présente description et illustrés par les figures 2, 3, 4 et 5, ont été cités à titre d'exemples expli- catifs et non limitatifs; il est évident que, sans altérer le principe de l'appa- reil, on peut imaginer de nombreuses variantes, non seulement en ce qui concerne le mode de connexion des éléments photosensibles, mais aussi pour le mode de fi- xation de ceux-ci sur le tableau à alvéoles.
En effet, les éléments photosensibles, au lieu d'être des pièces dé- tachées que l'on place dans des sockets fixes, peuvent être montés sur des cur- seurs glissant sur des rails à contact afin de pouvoir être amenés aux endroits désirés, tandis qu'un prolongement isolé des rails recevrait les éléments non utilisés, ce qui permettrait de supprimer l'interrupteur I.
Il est également possible d'utiliser un tableau avec sockets, comme décrit plus haut, et de placer des éléments photosensibles à demeure dans toutes les alvéoles du tableau, lesquelles seraient munies de volets appropriés, soit opaques, soit semi-transparents, que l'on ouvre suivant besoin.
Il a été dit que les renseignements contenus dans les fiches sont en- registrés sur un film ou une bande, en les exprimant, soit par des points trans-
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parents, soit par des perforations . Il semble que l'on doive donner la préfé- rence à un film sensibilisé (par exemple : film cinématographique), car il est plus aisé d'enregistrer photographiquement de très petits points sur un film que de munir une bande de perforations minuscules, surtout si l'on tient compte de ce que l'emplacement de chaque point n'admet que des tolérances minimes.
Il est à remarquer que l'appareil décrit pourrait également être uti- lisé pour l'enregistrement du film. A cet effet, on laisserait la lampe de pro- jection éteinte et remplacerait le tableau à alvéoles par un tableau blanc con- venablement éclairé, sur lequel on placerait, aux endroits indiqués par le code, des disques noirs. On peut également établir les fiches sous forme de cartes perforées et les microfilmer. Le film ainsi obtenu devrait éventuellement être inversé.
A partir du film ainsi enregistré, il est facile d'obtenir des dupli- cata à volonté. Il suffit de copier le film et de l'inverser. Les copies peuvent être tirées, soit par une tireuse industrielle, soit à l'aide du projecteur de l'appareil convenablement adapté à cette fonction supplémentaire. A cet effet, la lampe de projection pourrait être remplacée par une lampe appropriée de moin- dre puissance et on ferait passer en même temps que le film original le film vierge dans la fenêtre d'image, comme cela se fait dans une tireuse normale. De toute façon, les trois usages envisagés du projecteur (projection, enregistre- ment et tirage de copies) nécessiteraient une construction telle que la lumière de la lampe de projection ne puisse sortir que par l'objectif.
Le corps de lan- terne se trouvera utilement à l'extérieur du boîtier étanche (a), comme indiqué dans le dessin 1.
Afin de réduire l'encombrement du boîtier (a), le faisceau peut subir une ou plusieurs réflexions sur miroirs argentés sur la face.
Il est possible de supprimer certaines fiches enregistrées sur la pel- licule et cela sans avoir recours à des coupures et recollages, simplement en pratiquant des encoches sur le bord de la pellicule, en regard des fiches à sup- primer. Lors du passage dans l'appareil de projection, ces encoches actionne- raient un palpeur empêchant la lecture de ces fiches. Le même but peut être at- teint par une perforation spéciale se projetant sur un élément photosensible pla- cé à demeure sur le tableau.
Grâce à la résistance réglable (Rh) permettant de varier la sensibi- lité du relais (Re) et par suite de la possibilité d'utiliser facultativement des éléments photosensibles de sensibilité plus ou moins grande selon le degré d'importance et de certitude des renseignements proposés, on peut, dans une lar- ge mesure, réaliser une certaine intégration de ceux-ci et repérer dans la collec- tion existante non seulement les fiches répondant rigoureusement aux renseigne- ments proposés, mais aussi celles présentant une ressemblance plus ou moins gran- de dans les points essentiels, tout en négligeant les renseignements moins im- portants ou même douteux.
REVENDICATIONS.
1. - Procédé pour la lecture photoélectrique de perforations caracté- risé par le fait que les perforations sont projetées automatiquement au moyen d'un appareil à projections lumineuses, avec un grossissement approprié et à une cadence quelconque, sur un tableau muni d'éléments photosensibles amovibles, dis- posés et connectés d'une manière appropriée.
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.
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In accounting and calculating machines, electronic brains and other machines of the species, using cards or perforated tapes, these are read either electromechanically by electrical contacts closing through the perforations, or photoelectrically, by means of photosensitive elements illuminated through the perforations. In the latter case, the perforations, the size of which is generally of the order of one to a few square millimeters, are placed in front of the photosensitive elements, at a short distance from them. Illumination is usually produced by a luminescent tube or an incandescent lamp.
The object of the present invention is an opto-electronic reading device based on the use of a tape or film bearing extremely small transparent perforations or dots, which are projected by an optical projection apparatus, at a rate. high and with appropriate magnification, on a board with fixed or removable photosensitive elements.
The tapes or films used can have any width and be opaque or semi-transparent. The perforations or transparent dots can be arranged in several rows, in a single row or anyway. In the case of using photographic film, the dots may have equal or different densities. Use could also be made of a transparent film bearing more or less opaque dots.
In the light projector, driven by a motor, the tape or film is transported in jerks or in continuous motion, with or without the use of a shutter or an optical compensation device. The light source may be an incandescent lamp or a discharge lamp synchronized with the movement of the film or tape, but any other suitable light source may also be used. The term "light" is understood here in its broadest sense and extends to all radiations below and beyond the visible spectrum.
The table receiving the. light projections carries fixed or removable photosensitive elements, the arrangement of which corresponds to that of the perforations or dots of the film or strip. This table can be made up of a flat, cylindrical, spherical or other surface. The photosensitive elements are preferably placed in cells containing sockets and connected in one or more electrical circuits, either in series, or in parallel, or in series-parallel or in any other mixed manner. The circuit or circuits may include fixed or adjustable resistors, relays or any other electromagnetic or electronic device, as well as measuring instruments.
By photosensitive elements, it is necessary to understand vacuum or gas photocells, photomultiplier cells, phototransistors, photoresistors or, in general, any other organ capable of transforming variations in temperature. illumination in variations of electrical values. The photosensitive elements used can all have the same characteristics, but it is also possible to use groups of elements having different characteristics.
The process which has just been described is applicable to all mechanographic machines, calculating machines, electronic brains and other machines which can use recordings on punched cards or punched tapes.
To illustrate the reading process described, we will consider, by way of nonlimiting example, its application to an opto-electronic file, making it possible to locate very quickly in a large collection of files the one or those whose characteristics correspond, in full or in a determined measure, with proposed characteristics.
To this end, the information contained in each of the existing sheets
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Aunts are recorded on a sensitive film or, on an opaque or semi-transparent tape, expressing them, according to a determined code, by constellations of transparent dots or perforations, or on a transparent film in the form of more or less opaque dots.
Using an optical projection device, these points or perforations are projected onto a table comprising as many cells as the code used provides for virtual points. In those of the cells which correspond to the characteristic points to be sought on the strip or film, photosensitive elements are placed which, by the simple fact of their introduction into the sockets of the table, are suitably connected in one or more electrical circuits. It is obvious that the ohmic resistance of the circuit or circuits thus established varies as a function of the number of photosensitive elements illuminated and according to the method of connection adopted.
These variations in resistance cause variations in current which can be used to control an electromagnetic or electronic relay capable of actuating a device making it possible to determine the plug which caused the operation of the relay.
Drawing sheet I shows, by way of non-limiting example, the schematic illustration of such an apparatus in its simplest form and using only 35 virtual points, each having a meaning determined by the code adopted.
Figure 1 shows in vertical, longitudinal and axial section, a light-tight housing (a), containing the projection apparatus (b) and the cell board (c). The box with non-reflecting interior walls is provided with means of access to the projection apparatus and to the cell board.
The projection apparatus is constructed in such a way as to enable the film or the perforated strip to be projected, either in jerks, or in continuous movement, or, at will, in both ways.
FIG. 2 shows the diagram of a table with 35 cells (d), seen from the front and assumed to consist of a flat surface. In this first example, each cell contains a socket capable of receiving a photosensitive element and all the sockets are connected in parallel. The photosensitive elements (e) considered are photoresistors exhibiting in the dark an extremely high ohmic resistance R, falling, under an appropriate illumination, to a value r equal to approximately one thousandth of the value R. These photoresistors, while admitting a sufficient flow for the direct control of a sensitive relay, have a sufficiently low inertia to allow several tens of switching operations per second.
In addition to the photoresistors, the circuit has a relay (Re), a milli-ammeter (mA) and an adjustable resistor (Rh).
Suppose that the existing cards have been recorded on an opaque film, in the form of transparent dots, and that it is a question of finding those of the cards which present eight given characteristic points. Eight photoresistors are introduced into the eight cells, corresponding, according to the adopted code, to these eight characteristic points. As soon as the case is closed, the photoresistors are in the dark and represent, because they are connected in parallel, a resulting resistance that is always very high of R / 8 ohms. If the entire surface of the board is now illuminated using the unloaded projector, all eight photoresistors are illuminated and the resulting resistance becomes very low and equal to r / 8 ohms.
By means of the adjustable resistance (Rh) and with the help of the milli-ammeter (mA), the current is adjusted so that the relay (Re) is actuated as soon as the ohmic resistance of the board circuit reaches r / 8 ohms. We then load the projector and project onto the board, successively and at a high rate, the constellations of points of all the files. As soon as a constellation of points is projected, eight of which coincide with the arrangement of the eight photoresistors in the table, the relay (Re) is actuated and causes the function-
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Installation of a device to locate the plug which caused the relay to activate.
This registration can be done in different ways such as, for example, by instantaneously stopping the film or tape and triggering any signal, or by recording the serial number of the card in the middle. any memory device, without shutting down the projector. It is evident that the adjustable resistor (Rh) allows the current to be adjusted in such a way that the relay (Re) is actuated not by 8, but by 7 or 6 or even less coincident points.
It should be noted that the number of points appearing on the cards recorded on the tape or film has no influence on the counting; it suffices for the characteristic points sought to be among those on a sheet
The example of execution which has just been given, while being simple and perfectly achievable - obviously with a greater number of virtual points - nevertheless has a drawback.
Indeed, by successively illuminating eight photoresistors connected in parallel, one obtains a resulting resistance successively taking the following values: rrrrrrrr: / 2: / 3: / 4: / 5: / 6: / 7: / 8 The difference between two neighboring values, proportionally large at the start, decreases rapidly and risks becoming too small to ensure reliable control of the relay, especially if the number of characteristic points is large; in fact, it is the last deviations which are critical for the control of the relay.
To overcome this drawback, we can proceed as follows, given by way of non-limiting example and illustrated by FIG. 3 (drawing sheet II): All the sockets of the alveoli panel are connected in series and each socket is placed short-circuited, so that the switchboard circuit, not provided with photoresistors, has an ohmic resistance close to zero. Each photoresistor used is provided with a shunt resistor of a determined value R, (small compared to that of the unlit photoresistor) and measures are taken so that, by the simple fact of the introduction of a photoresistor in any socket, the short-circuit of the latter is eliminated.
It should be noted that the resistor placed as a shunt on the photoresistors can advantageously be replaced by a uniform initial illumination of the cell panel, illumination adjusted so as to give each photoresistor the same initial ohmic resistance R. This illumination can be produced by one or more light sources with adjustable intensity, placed inside the housing (a). In case a perforated strip is used, this can be semi-transparent and let pass, outside the perforations, just enough light to give each of the photoresistors an initial onmic resistance R. The cell board, equipped with n photoresistors of R ohms in series, therefore has a very high initial resistance of nR ohms.
Those of the photoresistors which receive the illumination by the transparent points will have a very low resistance of r ohms. Therefore, each fully illuminated photo-resistance will cause the total resistance of the circuit to decrease equal to R-r ohms, R-r being a constant value. The files will be read as described in the first example.
If the honeycomb boards, considered in these first two examples, only have 35 sockets, it is only to simplify the drawings. In reality, the number of sockets, and therefore of virtual points, will be considerably larger and may reach a few hundred.
However, this number can be further increased by using a particular code, providing for the subdivision of the total number of virtual points into groups, each corresponding to a category of information and each group comprising a determined number of virtual points, of which one uses , in each
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case, that a fixed number. Suppose, for example, that a group has six virtual points (1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6), of which only 2 are used jointly to express information. There would therefore be 15 possibilities: 1-2, 1-3, 1-4, 1-5, 1-6, 2-3, 2-4, 2-5, 2-6, 3-4, 3-5e 3-6, 4-5, 4-6 and 5-6.
By only 2 elements of a group, we can thus express an item of information taken from among 15 possible items. The number of possible items of information becomes even greater if we increase the number of points of each group, while increasing the number of points. mandatory points at 3 or more. Obviously, it is important to establish the code according to the needs of the case, taking into account the number of categories and category of information required.
In order to adapt the cell board to such a code, certain modifications should be made to the connections considered so far. FIG. 4 shows, by way of nonlimiting example, such a table provided for only 6 groups of 6 cells with the use of 2 photoresistors per group.
The 6 sockets of each group are connected in series and the 6 groups in parallel. Each socket is individually shorted. This short circuit is automatically eliminated by the introduction of a photoresistor. Each group of 6 sockets is provided with a switch I, which must be open if the group is not in use. Each group receives 2 photoresistors and presents, in the dark, a very high resistance. If only one of the two photoresistors of the same group is illuminated, the resistance will always remain very high due to the presence of the second photoresistor connected in series with the first. It is only if both photoresistors are illuminated at the same time that the ohmic resistance of the group drops to about one thousandth of its initial value.
In the example just given (figure 4), the six groups were simply connected in parallel. This coupling, however, has the same drawback as that of FIG. 2, that is to say, the rapid decrease in the differences. This drawback can be avoided by adopting a somewhat different coupling mode such as that shown in Figure 5 by way of example. Here, each group is placed in shunt on a resistor R; all the resistors R are connected in series with the relay (Re) and the adjustable resistor (Rh).
The value of each resistor R must be large compared to that of its shunt with the two photoresistors illuminated. For each coincidence of information resulting in the simultaneous illumination of two photoresistors of the same group, there then occurs a sufficiently large and constant decrease in the total resistance of the circuit of the cell board, guaranteeing safe control of the relay ( Re).
These four connection modes mentioned in the present description and illustrated by FIGS. 2, 3, 4 and 5, have been cited by way of explanatory and non-limiting examples; it is obvious that, without altering the principle of the apparatus, one can imagine many variations, not only as regards the mode of connection of the photosensitive elements, but also for the mode of fixation of these on the honeycomb board.
Indeed, the photosensitive elements, instead of being detached parts that are placed in fixed sockets, can be mounted on sliders sliding on contact rails so that they can be brought to the desired locations, while an isolated extension of the rails would receive the unused elements, which would make it possible to eliminate the switch I.
It is also possible to use a board with sockets, as described above, and to place photosensitive elements permanently in all the cells of the board, which would be provided with appropriate shutters, either opaque or semi-transparent, that the we open as needed.
It has been said that the information contained in the files is recorded on a film or a tape, by expressing them, either by trans-
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parents, or by perforations. It seems that one should give preference to a sensitized film (for example: cinematographic film), since it is easier to photographically record very small dots on a film than to provide a strip with tiny perforations, especially if we take into account that the location of each point allows only minimal tolerances.
It should be noted that the apparatus described could also be used for film recording. To this end, the projection lamp would be left off and the cell board would be replaced by a suitably lit white board on which black discs would be placed in the places indicated by the code. The cards can also be produced in the form of punched cards and microfilm. The film thus obtained should possibly be reversed.
From the film thus recorded, it is easy to obtain duplicates at will. Just copy the movie and reverse it. The copies can be made either by an industrial printer or by means of the projector of the apparatus suitably adapted for this additional function. For this purpose, the projection lamp could be replaced by an appropriate lamp of lower power and the blank film would be fed at the same time as the original film in the image window, as is done in a normal printer. In any case, the three envisaged uses of the projector (projection, recording and making copies) would require a construction such that the light from the projection lamp can only come out through the lens.
The lance body will usefully be located outside the waterproof housing (a), as shown in drawing 1.
In order to reduce the bulk of the housing (a), the beam can undergo one or more reflections on silver mirrors on the face.
It is possible to delete certain files recorded on the film without having to cut and re-glue them, simply by making notches on the edge of the film, opposite the cards to be deleted. When passing through the projection apparatus, these notches would activate a sensor preventing the reading of these cards. The same goal can be achieved by a special perforation projecting on a photosensitive element permanently placed on the board.
Thanks to the adjustable resistance (Rh) allowing to vary the sensitivity of the relay (Re) and consequently the possibility of optionally using photosensitive elements of greater or lesser sensitivity according to the degree of importance and certainty of the information proposed, it is possible, to a large extent, to achieve a certain integration of these and to locate in the existing collection not only the sheets which strictly correspond to the information proposed, but also those presenting a more or less large resemblance. - in essential points, while neglecting less important or even questionable information.
CLAIMS.
1. - Process for the photoelectric reading of perforations characterized by the fact that the perforations are projected automatically by means of a light projection apparatus, with an appropriate magnification and at any rate, on a board provided with photosensitive elements removable, appropriately arranged and connected.
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