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L'invention concerne un dispositif pour compter des par- ticules et déterminer leur grandeur, dans lequel un échantillon est exploré, suivant une série de lignes parallèles, par un spot lumineux produit par un tube cathodique, le tout de façon qu'une cellule photo-électrique engendre des signaux Electriques corres pondant aux interruptions du spot lumineux par les particules, alors qu'un dispositif mémoratif, travaillant ligne par ligne, enregistre le nombre d'interruptions que les particules provo- quent dans une ligne d'exploration jusqu'à l'exploration de la ligne suivante.
De tels dispositifs permettent également de compter le nombre total de particules dans l'échantillon, lorsque les dimen- sions de ces particules sont très différentes, car, dans le dis- positif mémoratif travaillant ligne par ligne, toutes les inter- ruptions, sauf la première (ou la. dernière), provoquées par une
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grande particule, recouvrant deux ou un plus grand nombre de lignes d'exploration, sont éliminées, de sorte qu'une telle par- ticule n'est comptée qu'une seule fois.
On a déjà proposé divers procédés pour obtenir un comptage des particules suivant leur grandeur, c'est-à-dire un comptage des particules dont chacune appartient à un groupe de grandeur déterminée. Lorsqu'une particule est vue, par exemple, la première (ou la dernière) fois, le spot d'exploration est maintenu et l'on fait,en sorte que ce spot explore la particule avant de poursuivre son mouvement d'exploration normal.
L'invention fournit d'autres moyens pour effectuer des comptages de particules dans un échantillon, suivant leur grandeur. A cet effet, conformément à l'invention, l'appareil compteur de particules du genre mentionné comporte un système retardateur à temps de transit plus court que la période de la ligne d'exploration, pour reproduire le signal résultant d'une première interruption par une particule qui recouvre plus d'une ligne, ou pour régénérer le signal pendant des interruptions suc- cessiyes par la particule,.des moyens étant en outre prévus pour comparer la durée de chacune de ces interruptions avec un in- tervalle de temps déterminé, ainsi que des moyens pour transmettre un signal de comptage à un appareil compteur lorsque la durée du signal est plus longue que ledit intervalle.
La description du dessin annexé, donné à titre d'exem- ple non limitatif, fera bien comprendre comment l'invention peut être réalisée,les particularités qui ressortent tant du texte que du dessin faisant, bien entendu, partie de l'invention.
La figure 1 est le schéma synoptique du montage d'un compteur de particules conforme à l'invention.
La figure 2 représente une partie de l'échantillon comportant une grande particule qui intercepte les lignes d'ex- ploration.
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Sur la figure 1, l'explorateur d'un spot lumineux est constitué par un tube cathodique 1 muni de dispositifsde dévia- tion 2, sous l'effet desquels.. le faisceau cathodique trace une trame rectangulaire sur l'écran fluorescent. Une- lentille ou un système lenticulaire 3 concentre l'image du spot lumineux sur l' échantillons 4 et un autre système optique 5 dirige la lumière traversant l'échantillon sur une cellule photo-électrique 6. La tension de sortie de la cellule 6 est amplifiée par amplifica- teur 7 et les signaux amplifiés sont dirigés,.par l'intermédiaire d'un dispositif conformateur 8, vers un montage de coïncidence 9 et vers une ligne de retardement 11.
Cette ligne de retardement peut être par exemple du type magnéto-strictif et présenter un retard # T qui constitue une petite fraction de la période de ligne d'exploration T. La tension de sortie de cette ligne de ,retardement est transmise à une autre ligne de retardement 15, qui peut également être du type magnéto-strictif et qui provoque un retard égal' à T - # T.
La tension de sortie de la ligne de retardement 15, qui constitue en réalité la tension de sortie du dispositif conformateur 8 retardée d'un temps T, est transmise au montage de coïncidence 9 qui engendre une implusion au moment ,où le spot-lumineux est interrompu par une particule; toutefois, il ne produit pas de tension de sortie lorsqu'une coïncidence existe entre le signal de la particule explorée et le signal retardé que provoque l'exploration de la même particule dans la ligne précédente.
Pour obtenir un comptage de particules dans un échantil- lon suivant leur grandeur, l'impulsion de comptage, qui est en- gendrée au point "a" (fig.2) par le montage de coïncidence est transmise, par une ligne de transmission 16 dont le temps de re- tard est T - # T, valeur qui est légèrement inférieure à la pé- riode d'exploration de ligne T, de sorte que cette impulsion sort du dispositif 16 au point "b" dans la ligne d'exploration suivan- te (2).
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Cette impulsion sortante est transmise à un montage bistable 10 et amène celui-ci dans un état stable. A la fin de l'interception de la particule au point "c", le signal du dispositif 8 ramène le dispositif bistable 10 dans son état initial avec intervention du dispositif 11. Lorsque.le circuit bistable 10 est ramené dans son état initial, il fournit une impulsion qui est identique à l'impulsion fournie par le circuit de coïncidence 9. Cette impulsion est à nouveau transmise au gate 2, au gate 17 et.à la ligne de retardement 16, et actionne à nouveau le circuit bistable 10 lorsque, pendant l'exploration de la troisième ligne, le spot d'exploration a atteint le point "d".
Une autre impulsion est engendrée dans le montage bistable lorsque la troisième ligne se termine en flet., et ce processus de circulation et de régénération de l'impulsion se poursuit jusqu'au moment où le bord de la particule a atteint le point "f". L'im- pulsion retardée correspondant au point "f" apparait au point "g" dans la ligne 7, mais le montage bistable est maintenu dans son @ état par le signal du dispositif 8, étant donné qu'aucune parti- cule n'est interceptée. Les impulsion peuvent donc circuler à nouveau.
De ce qui précède, il résulte que l'impulsion de compta- ge originale, engendrée par le montage de coincidende 9 au point "a", est transmise par le système mémoratif, et est à nouveau en- gendrée à la fin de chaque interception par la particule. Un gate simple, par exemple le gate 18 qui suit le montage bistable 10, peut mettre fin au passage renouvelé de l'impulsion à la fin de chaque interruption.
Lorsqu'on examine chaque interruption sui- vant la longueur, par exemple, à l'aide d'un dispositif détermi- nant le temps, qui entre en action au début de chaque intercep- tion et engendre au bout d'un temps déterminé, un signal d'avance- ment, on peut veiller à ce que, dans le cas où le signal d'avance- ment est engendré pendant une période d'interception, il ne se
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produit pas une nouvelle circulation de l'impulsion et qu'une impulsion de comptage soit transmise au compteur 12.
La figure 1 représente un sélecteur 13 approprié à cet effet; à l'entrée de ce sélecteur est appliqué le signal du dis- positif 8. La tension de sortie du sélecteur 13 est transmise au gate 18 et également au gate 19 qui s'ouvre lorsque le gate 18 se ferme. Donc, lorsque la période de temps du sélecteur 13 est réglée sur une longueur connue, pour laquelle il faut tenir compte de la vitesse d'exploration, une impulsion de comptage ne sera transmise, par l'intermédiaire du gate 19, à partir du dis- positif bistable 10 au compteur, que par les particules dont le , temps d'interception est plus long que la longueur réglée.
Comme il a été mentionné ci-dessus, lorsque le gate 18 se ferme, une circulation renouvelée d'une impulsion à partir du circuit bistable 10 est empêchée, de sorte que.,.bien qu'il puisse se produire d'au- tres interruptions du faisceau d'exploration par une particule après que le comptage s'est produit, la ligne de retardement 16 et le compteur 12 ne réagissent pas sur ces interruptions.
@ En modifiant par échelons la période du circuit 13, dé- terminant le temps, on peut obtenir une détermination de la gran- deur des particules dans un échantillon, car, à chaque réglage, il s'effectue un comptage de toutes les particules provoquant des interceptions plus grandes que celles correspondant au réglage choisi.
Afin d'obtenir un comptage total de particules dans un échantillon, indépendamment de leur grandeur, la tension de sor- tie du dispositif de coïncidence 9 peut être transmise directement par un interrupteur manuel Sl au compteur 12. L'interrupteur Sl est accouplé mécaniquement à l'interrupteur S2 qui isole la partie du gate 19 par rapport au compteur 12.
Bien que le fonctionnement du montage soit décrit à l'aide d'une seule particule, il est évident que le même fonction-
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nement se produira pour chaque particule interceptée dans la ligne d'exploration.