<Desc/Clms Page number 1>
L'invention concerne un tube à décharge, en particulier pour des fréquences très élevées, dont les électrodes comportent des conducteurs d'alimentation de courant affectant la forme de flasques, reliés hermétiquement à des parties de paroi isolantes cylindriques., dont l'une au moins fait en même temps office d'organe d'écartement. L'invention concerne, en particulier, un procédé de fabrication de tels tubes, dans lesquels les parties de paroi sont en matière céramique;, alors que les conducteurs d'alimentation de courant sont, au moins superficiellement, en titane ou en zirconium.
La Demanderesse a déjà proposé d'obtenir, dans de tels tubes, des connexions hermétiques en empilant des cylindres isolants et des conducteurs'd'alimentation des électrodes, en forme de flasques portant en même temps les électrodes, et en
<Desc/Clms Page number 2>
plaçant entre les cylindres isolants et les flasques constitués Dar du titane ou du zirconium, une mince feuille en un métal- ou un alliage métallioue à point de fusion inférieur à celui du zirconium ét dans lequel -'le titàne ou le zirconium peuvent se dissoudre quelque 'peu, par exemple Ag, Au,,Ou, Ni, Fe-, Co ou Mn. Cette feuille est choisie si mince, aue sa fusion n'influence pratiquement pas l'écartement des électrodes.
On a constaté que, pour de très petits écartements des électrodes, la précision de ce procédé était insuffisante. De plus, il se 'peut que lorsque les diverses parties sont serrées l'une sur l'autre pendant le scellement, le métal fondu soit chassé ce aui augmente encore l'imprécision.
Lesdits inconvénients peuvent être totalement éliminés dans un tel tube à décharge, lorsque conformément à l'invention., au moins l'une des surfaces terminales d'une partie de paroi cylin- drique n'est reliée que partiellement à l'un des conducteurs d'alimentation, tandis que la partie restante de cette surface terminale est appliauée contre la surface métallique du conducteur d'alimentation; sans être reliée à celle-ci. Il s'est avéré que, lorsoue le métal à plus bas point de fusion tel que l'argent etc., devient liquide par le fait oue, vendant le chauffage un peu de zirconium ou de titane du conducteur d'alimentation se dissout dans ce métal, celui-ci adhère très bien à la surface isolante, sans cependant couler sur toute la surface isolante.
Pendant la fusion du métal,les parties descendent d'une quantité telle que la partie de la surface isolante non en contact avec ce métal en fusion, vient renoser sur le métal du conducteur d'alimentation.
La description du dessin annexé., donné à titre d'exemple non limitatif, fera bien comprendre comment l'invention peut être réalisée les particularités qui ressortent tant du texte
<Desc/Clms Page number 3>
que du dessin, faisant, bien entendu, partie de l'invention.
Les fig. 1 et 3 sont des coupes de tubes conformes à l'invention.
Les fig. 2 et 4 représentent un détail de ces tubes, avant l'assemblage hermétique.
Sur la fig. l, la cathode est indiauée par 1, l'électrode de grille Dar 2 et l'anode par 3. Dans la cathode est inséré un filament 4, dont les fils d'alimentation sont reliés à des broches de contact 5. Les conducteurs d'alimentation, en forme de flasques, pour la cathode, la grille et l'anode sont indiqués par 6, 7 et 8.
Ces flasques sont du moins à la surface, en Zr ou Ti. Lors de l'assemblage du tube, les flasques 6, 7 et 8 et les parties de paroi cylindriques 9, 10 et 11 sont posés les uns sur les autres avec interposition de feuilles 12 (fig. 2), par exemple d'argent dont la largeur est plus petite que la demi-largeur des surfaces terminales des parties cylindriques 9 et 10. Les parties inférieu- res peuvent alors, au besoin, être appliquées fortement l'une sur l'autre, par. exemple, à l'aide d'un poids et être chauffées dans une cloche à vide, jusqu'à ce que les feuilles 12 fondent,de sorte que les surfaces terminales des parties cylindriques 9 et 10, pour autant qu'elles ne soient pas en contact avec les feuilles, parviennent sur le métal des flasques.
Le métal fondu des feuilles dissout quelque peu la surface Zr ou Ti des flasques, de sorte qu'il adhère localement à la partie en contact des surfaces terminales, et que l'on obtient un assemblage hermétique. Comme indiqué sur la figure par 13, les surfaces terminales ne sont reliées aux flasques que sur une partie de leur largeur. La partie 11 peut être reliée sur toute sa largeur en 14, car cet endroit ne requiert pas des dimensions très précises. Les parties 9 et 10 font en même. temps office de pièces d'écartement.
Il s'avère.qu'un excès de matière fondue est chassé en 20. Par la solution du Ti ou du Zr dans l'argent de la feuille pendant le chauffage il se forme d'abord un eutectiaue,ce qui provoque
<Desc/Clms Page number 4>
la fusion. A mesure qu'une plus grande quantité'de Zr ou de Ti se dissout, le point de fusion de l'alliage s'élève, de sorte que les endroits d'assemblage 13 et 14 se solidifient automati- quement pendant le chauffage. Les parties de paroi cylindriques sont constituées, de préférence, par de l'alundum (Al203) ou de la forster@te @ MgO.SiO2/.
Dans la forme de construction représentée sur les fig.
3 et 4, les flasques 15'et 17 ont un plus petit diamètre que les part'fies cylindriques 9, 10 et 11. Lors de l'empilement, on entour les flasques 15 et 17 d'une bague 19, par exemple en argent ou en cuivre (fig.4) qui est entourée d'une seconde bague plate 16 de préférence en même matière et de même épaisseur que les flasques 15 et 17.
Pendant le chauffage, les bagues 19 fondent par le fait que la mmatière de la surface terminale des flasques 15, 17 et/ou des bagues 16 s'y dissout, de sorte qu'en 18 on obtient localement une bonne adhérence tandis qu'aux autres endroits les surfaces terminales des*parties de paroi cylindriques ne sont en contact qu'avec la matière des flasques.et/ou des bagues 16, sans être assemblées à celle-ci, ce qui assure une distanëe d'écartement rigoureuse entre les électrodes'. La connexion du flasque anodique 8 peut s'effectuer de la manière représentée sur la Fig. 1.
Bien que le mémoire ne décrive que deux formes de réalisation, il est évident que le principe conforme à l'invention peut également être appliqué à des tubes montés d'une autre ma- nière. Fait étonnant, le métal liquide ne 's'écoule pas sur toute la surface terminale, de sorte qu'il n'est pas nécessaire, comme dans les assemblages'par soudure usuels, de prendre des disposi- tions spéciales pour éviter qu'il coule, par exemple l'interrup- tion d'une des surfaces ou des deux par une rainure ou une, '1 rayure.
<Desc / Clms Page number 1>
The invention relates to a discharge tube, in particular for very high frequencies, the electrodes of which have current supply conductors in the form of flanges, hermetically connected to cylindrical insulating wall parts, one of which is at the bottom. less at the same time acts as a spacer. The invention relates, in particular, to a method of manufacturing such tubes, in which the wall parts are made of ceramic material ;, whereas the current supply conductors are, at least superficially, made of titanium or zirconium.
The Applicant has already proposed to obtain, in such tubes, hermetic connections by stacking insulating cylinders and supply conductors for the electrodes, in the form of flanges carrying the electrodes at the same time, and in
<Desc / Clms Page number 2>
placing between the insulating cylinders and the flanges made of titanium or zirconium, a thin sheet of a metal or a metal alloy with a melting point lower than that of zirconium and in which the titanium or zirconium may somehow dissolve. little, for example Ag, Au ,, Or, Ni, Fe-, Co or Mn. This sheet is chosen so thin, its melting has practically no influence on the spacing of the electrodes.
It has been found that, for very small spacings of the electrodes, the precision of this method is insufficient. In addition, it may be that when the various parts are clamped together during sealing, the molten metal is driven out, which further increases the inaccuracy.
Said drawbacks can be completely eliminated in such a discharge tube, when in accordance with the invention at least one of the end surfaces of a cylindrical wall part is only partially connected to one of the conductors. supply, while the remaining part of this end surface is pressed against the metal surface of the supply conductor; without being linked to it. It turned out that when the lower melting point metal such as silver etc., becomes liquid by the fact, selling the heating some zirconium or titanium from the feed conductor dissolves in this. metal, this adheres very well to the insulating surface, without however running over the entire insulating surface.
During the melting of the metal, the parts descend by an amount such that the part of the insulating surface not in contact with this molten metal comes back onto the metal of the supply conductor.
The description of the appended drawing., Given by way of non-limiting example, will make it clear how the invention can be achieved the particularities which emerge both from the text
<Desc / Clms Page number 3>
that of the drawing, forming, of course, part of the invention.
Figs. 1 and 3 are sections of tubes according to the invention.
Figs. 2 and 4 show a detail of these tubes, before the hermetic assembly.
In fig. l, the cathode is indicated by 1, the grid electrode Dar 2 and the anode by 3. In the cathode is inserted a filament 4, the supply wires of which are connected to contact pins 5. The conductors of The supply, in the form of flanges, for the cathode, the grid and the anode are indicated by 6, 7 and 8.
These flanges are at least on the surface, in Zr or Ti. During the assembly of the tube, the flanges 6, 7 and 8 and the cylindrical wall parts 9, 10 and 11 are placed on top of each other with the interposition of sheets 12 (fig. 2), for example of silver, of which the width is smaller than the half-width of the end surfaces of the cylindrical parts 9 and 10. The lower parts can then, if necessary, be applied strongly to each other, by. example, using a weight and be heated in a vacuum bell, until the sheets 12 melt, so that the end surfaces of the cylindrical parts 9 and 10, as far as they are not in contact with the leaves, reach the metal of the flanges.
The molten metal of the sheets somewhat dissolves the Zr or Ti surface of the flanges, so that it adheres locally to the part in contact with the end surfaces, and a hermetic assembly is obtained. As indicated in the figure by 13, the end surfaces are connected to the flanges only over part of their width. Part 11 can be connected over its entire width at 14, because this location does not require very precise dimensions. Parts 9 and 10 do the same. time as spacers.
It turns out that an excess of molten material is driven out at 20. By the solution of Ti or Zr in the silver of the sheet during the heating, a eutectic reaction is first formed, which causes
<Desc / Clms Page number 4>
fusion. As more Zr or Ti dissolves, the melting point of the alloy rises so that the joint locations 13 and 14 solidify automatically during heating. The cylindrical wall parts are preferably made of alundum (Al203) or forster @ te @ MgO.SiO2 /.
In the form of construction shown in Figs.
3 and 4, the flanges 15 ′ and 17 have a smaller diameter than the cylindrical parts 9, 10 and 11. When stacking, the flanges 15 and 17 are surrounded by a ring 19, for example in silver. or copper (fig.4) which is surrounded by a second flat ring 16 preferably of the same material and of the same thickness as the flanges 15 and 17.
During heating, the rings 19 melt in that the material of the end surface of the flanges 15, 17 and / or the rings 16 dissolves therein, so that at 18 a good adhesion is obtained locally while at other places the end surfaces of the cylindrical wall parts are in contact only with the material of the flanges and / or the rings 16, without being assembled to it, which ensures a rigorous spacing between the electrodes '. The connection of the anode flange 8 can be carried out as shown in FIG. 1.
Although the specification describes only two embodiments, it is obvious that the principle according to the invention can also be applied to tubes mounted in another manner. Surprisingly, the liquid metal does not flow over the entire end surface, so that it is not necessary, as in usual solder joints, to take special measures to prevent it from flowing. flows, for example the interruption of one or both surfaces by a groove or a scratch.