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L'invention est relative aux fusées dites de percussion à l'impact comportant substantiellement un élément percutant qui se précipite par inertie sur une amorce explosive dès que le projectile rencohtre un obstacle ré- sistant. Elle concerne plus particulièrement les fusées du genre à prise des gaz ".
Elle a pour but, surtout, parceque c'est dans ce cas que son application semble devoir présenter le plus d'in- térêt, mais non exclusivement, de rendre telles les sus- dites fusées qu'elles repondent mieux que jusqu'à ce jour aux divers désidérata de la pratique dans le domaine des projectiles anti-char à courte distance.
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De nos jours le combat actif des chars ennemis in- combe d'une façon impérieuse à tous les échelons d'une armée. C'est dans cet ordre d'idées, que les grenades à fusil véhiculant une charge offensive dite "creuse" trouvent un emploi de plus en plus étendu. La nécessité d'en faire une munition à manipulation extrëment simple et à emploi vraiment massique se heurte toutefois aux complexités inhérentes à certains éléments de construction de ce matériel surtout en ce qui concerne la fusée dont le fonctionnement n'est pas soutenu par des forces dues à la giration, à une accélération puissante et à une décélération considérable, vu que ces forces - contraire- ment à la majorité des autres projectiles - restent plutôt négligablès dans les grenades à fusil.
Pour parer à ces aléas, l'invention préconise une fu- sée, qui, tout en étant très simple, peut être appliquée d'une façon très efficace et notamment dans les grenades à fusil. Cette fusée comporte essentiellement un percuteur plongeur, alésé à l'intérieur qui dans la position de repos est tenu par une goupille pliable à une certaine distance de l'artifice amorce. Elle est remarquable en outre par un poussoir, qui sous l'action des gaz de pro- pulsion se déplace en sens axial'et plie ladite goupille de telle manière que le percuteur en est déverrouillé.
L'invention pourra de toute façon ëtre bien comprise à l'aide du complément de description qui suit ainsi que du dessin ci-annexé, lesquels complément et dessin sont, bien entendu, donnés surtout à titre d'indication.
La f ig. 1 de ce dessin, représente, en coupe longi- tudinale, une fusée selon l'invention dans la position dite de "repos".
La fig. 2 montre, également en coupe longitudinale, la même fusée, objet de l'invention, en position dite "armer" .
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La fusée, objet de l'invention, est rugée dans un carter (1) conçu préférablement sous forme tubulaire, qui est rapporté par filetage-taraudage, ou par un autre raccordement convenable, soit directement au projectile (non présenté)d soit à un bouchon troué (2), qui de son côté alors sera rendu solidaire de la munition. Vu que la fusée fonctionne par prise des gaz de propulsion, elle est incorporée au culot du projectile, c'est à dire - dans le cas d'une grenade à fusil - à l'extrémité arrière de sa tête offensive et à l'extrémité avant de sa queue de stabilisation.
A l'intérieur dudit carter (1) se trouve une coupelle (3), dont la colerette (4) est serrée entre un épaulement prévu dans le rebord du carter (1) et la face du bouchon troué (2) ou - en absence d'un tel bouchon - le fond du projectile. Cette coupelle est donc fermément immobilisée en sens axial et radial. Pour faciliter la compréhension de la description, on présuppose dans la suite que le carter (1) est rendu solidaire du projectile toujours par .1'intermédiaire d'un bouchon (2), parcequ'une telle ver- sion sera beaucoup plus facile à réaliser en fabrication quoiqu'on pourrait aussi bien faire abstraction dudit bouchon sans pour autant sortir du cadre de l'invention.
Le jeu entre le diamètre intérieur du carter (1) et le diamètre extérieur de la coupelle (3) est tel, qu'un percuteur (5) alésé également à l'intérieur, peut s'em boiter facilement sur ladite coupelle (3) tout en restant bien mobile en sens axial à l'intérieur du carter (1)
Une goupille (6) montée à l'intérieur de la fusée dans un plan radial, travers'e ladite coupelle (3) et le percu- teur alésé (5) qui est donc tenu en place par les extré- mités de ladite goupille (6). La fusée comprend, en outre, un poussoir (7) c.à.d. une tige à diamètre faible, dont une extrémité est constituée sous forme d'un piston (8) à diamètre plus grand et dont l'autre bout (9) est encoché
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et chevauche sur ladite goupille (6).
Le tige du poussoir traverse - à frottement dur - le bouchon (2) dans l'axe longitudinal du projectile. Toutefois la course du poussoir est limitée par la profondeur 'de l'alésage (10) dans laquelle peut glisser, également à frottement dur, la tète (8) du poussoir-piston.'
Tandisque le carter (1) de la fusée est fermé vers l'avant par la tëte de combat du projectile, de telle manière que l'artifice amorce (non représenté) de la charge offensive se trouve à une certaine distance de la pointe du percuteur (5), la face arrière du bouchon troué (2) et, par' conséquent, la face avant de la tëte du poussoir (8) sont exposées aux gaz de propulsion, engendrés, par la déflagration d'une charge propulsive, comme, par exemple, celle d'une cartouche dans les cas d'une grenade à fusil.
Ces gaz venant en direction de la flëche représentée au coté gauche du bouchon (2), frappent donc, au moins en partie, la tête de piston (8) 'et enfoncent ainsi le poussoir (7) qui se déplace d'une distance à peu près égale à la profondeur de l'alésage (10).
La fusée, objet de l'invention fonctionne de la façon suivante : dans la position de repos, c.à.d. pendant le transport et le stockage de la munition, le percuteur (5) est fermement immobilisé à l'intérieur du projectile par ces extrémités de la gouaille (6). Il est donc impossible qu'il fasse un mouvement relatif axial et surtout qu'il s'approche de l'amorce pyrotechnique. Pour assurer ce blocage absolu du percuteur (5), la goupille (6) doit être dimensionnée convenablement en fonction de la masse du percuteur, de la décélération instantanée du projectile à l'impact et des efforts extérieurs auxquels le projectile est exposé pendant le transport et la manipulation, comme chocs et chutes.
Même chargé dans son arme d'envoi ou - s'il s'agit d'une grenade à fusil - sur son tromblon de lancement, le projectile est toujours muni d'une sécurité
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absolue et peut être retiré de l'arme saidle moindre manipulation et sans le moindre danger, si l'on veut le .tirer plus tard.
Au coup de départ, la plus grande partie des gaz de propulsion à haute pression frappent la face arrière du bouchon (2) et projettent ainsi le projectile hors de son arme. Une certaine partie des gaz cependant bute contre la tête (8) du poussoir (7) et l'enfonce jusqu'au fond de son alésage (10). Ainsi la goupille (6) est pliée dans sa partie médiane par un choc brutal en sens axial et ses extrémités quittent les alésages prévus dans la paroi du percuteur (5). Le percuteur est alors déverrouillé et peut se précipiter par inertie sur l'amorce à l'impact.
L'exécution décrite ne présente évidemment aucun caractère limitatif et l'on pourrait réaliser le moyen de verrouillage et son effacement à l'aide d'éléments de forme et de dimensions différentes de celles qui viennent d'être décrites, pour autant que le mode de verrouillage soit respecté. On pourrait surtout prévoir une charge relais, montée dans le culot du projectile de telle manière que les gaz de propulsion ne frappent pas directement ledit poussoir mais mettent à feu d'abord ce relais pyrotechnique,
Une telle retardation de l'armement de la fusée pourrait être avantageux, si l'on exigeait une sécurité de bouche déterminée de la munition, mais ne change en rien le principe décrit de l'invention.
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.