<Desc/Clms Page number 1>
La présente invention concerne un télémètre stéréosco- pique dans lequel des repères sont disposés aux points principaux post'rieurs de l'objectif et sont projetés par réflexion selon la trajectoire des rayons lumineux par des miroirs semi-transpa- rents situés de part et d'autre de l'objectif, tandis que les mi- roirs de renvoi placés du côté de l'oculaire sont écartés de.ce der- nier d'une distance égale à la moitié de la distance focale de l'ob- jectif. Pour pouvoir adapter un tel système optique à une utilisa- tion diurne et à une utilisation nocturne ou crépusculaire, la pré- sente invention prévoit la possibilité d.e substituer au miroir 'semi-transparent placé du côté de l'objet, un miroir ayant un facteur de réflexion différent.
Par un choix convenable du facteur...
<Desc/Clms Page number 2>
de réflexion du miroir, on peut ainsi dans tous les cas obtenir un contraste satisfaisant entre les repères et l'image du'paysage visé.
De préférence, les miroirs interchangeables nrévus du côté de l'objet sont constitués par les surfaces extérieures d'un prisme double monté à rotation, et les prismes de renvoi sont, de préférence, en quartz ou en verre au quartz.
Le système optique du télémètre peut être constitué par-une lunette de Galilée. La construction d'un télémètre à opti- que de Galilée est particulièrement aisée. La correction des élé- ments formant l'image ne pose pas de problèmes compliqués, et l'objectif peut de ce fait être conçu de manière à assurer la coaxialité des rayons issus des repères et du but observé.
Afin d'obtenir des grossissements plus forts que ceux possibles avec s lunettes de Galilée, l'invention prévoit en outre, de monter derrière les oculaires des lunettes du télémètre des lunettes de Galilée supplémentaires ou encore des lunettes de Kepler. Dans ce cas, les objectifs des lunettes additionnelles ueuvent être associés aux oculaires des lunettes de Galilée du télémètre 'de manière à former un système de lentilles à distance focale positive.
La description ('lui va suivre en regard du dessin annexé, donné à titre .d'exemple non limitatif, fera bien comprendre comment l'invention peut être réalisée, les particularités qui ressortent tant du dessin que du texte.faisant, bien entendu, partie dé la- dite invention).
La figure unique représente, à titre d'exemple, un mode de réalisation de l'invention.
Les rayons lumineux émanant du but visé traversent d'abord des prismes triangulaires 1 et 1' puis des objectifs 3 et 3' d'où. ils parviennent à un système de -orismes composé de deux prismes triangulaires / et 4' celles sur une plaque de verre 5,
<Desc/Clms Page number 3>
système qui les renvoie sur des lentilles accolées 6 et 6'. Les éléments négatifs des lentilles 6, 6' peuvent être considérés com- me les oculaires de lunettes de Galilée dont les objectifs sont cons titués par les lentilles 3, 3', tandis que les éléments positifs des lentilles 6, 6' peuvent être considérés comme étant les objec- tifs de lunettes de Kepler, dont les lentilles 9, 9' sont les ocu- laires. Les lentilles 6, 6' ont une réfringence positive.
En adjoi- gr..nt des lunettes de Kepler aux lunettes de Galilée on obtient un plus fort grossissement que ne le permettent ces dernières seules.
Sur la trajectoire des rayons des lunettes de Kepler se trouvent des prismes de renvoi 16 et 16' disposés en toit et permettant de régler l'écartement des oculaires 9 et 9' par rotation de ces derniers autour de l'axe optique sans que l'image s'incline. Aux points principaux postérieurs des objectifs 3 et 3' se trouvent des repères de mesure 10 et 10', qui sont éclairés à travers des pris- mes 8' et 8'. Sur les prismes 1 et 1' sont collés d'autres prismes triangulaires 2 et 2'. Chaque système de prismes 1, 2 et 1', 2' ainsi formé peut tourner autour d'un axe 11 ou 11'. La face arrière de la plaque de verre 5 porte une couche, semi-transparente 13, placée à une distance égale à la moitié.de la distance focale des lentil-- les 3 et 3' de l'objectif, derrière ce dernier.
Les surfaces 14, 15 et 14',15' des prismes des systèmes 1, 2 et 1', 2' qui en po- sition de travail font face aux lentilles 3 et 3' de l'objectif portent également une couche semi-transparente.
La projection par réflexion des repères 10 et 10' sur la trajectoire des rayons lumineux s'effectue comme suit :
Le faisceau de rayons émanant des repères se réfléchit sur la couche semi-transparente 13 et forme une image à l'infini de l'espace objet à travers les lentilles 3 et 3' de l'objectif.
En frappant les prismes 1 et 1' ou 2 Et 2' le faisceau lumineux des repères subit une nouvelle réflexion et parvient à l'oeil de l'observateur, conjointement au faisceau de rayons émanant du but visé, après avoir traversé les lunettes de Galilée et de
<Desc/Clms Page number 4>
Képler. Afin que les repères présentent un. contraste par rapport à 1-limage du champ observé, les surfaces de réflexion semi-trans- parentes présentent des facteurs de réflexion différents. Ceci permet d'affaiblir convenablement l'intensité des rayons provenant du but visé, par rapport à l'intensité de ceux émanant des repères.
En supposant que les surfaces 14 et 14' aient un facteur de réflexion de 77%, que celui des surfaces 15 et 15' soit de
10% et celui de la surface 13 de 15%, on obtient les rapports sui- vants:
Lorsque les prismes 1 et 1' occupent la position re- présentée, le rapport de transmission de la lumière en provenance du but visé est de 20%. En éclairant les repères à la lumière du jour, le dispositif est alors adapté àl'utilisation diurne.
Si 1' on veut effectuer des mesuras pendant la nuit ou au crépuscule, les repères doivent être éclairés au moyen d'un dispositif appro- prié qui n'a pas été iguré sur les dessins et les systèmes de prismes 1., 2 et 1', 2' doivent être tournés autour des axes 11 et 11' de façon que les surfaces 15 et 15' viennent occuper la place des surfaces 14 et 14'. Dans cette position le rapoort de transmis- sion de la. lumière venant du but visé atteint 77%.
Il 'va de soi que des modifications peuvent être apportées aux modes de rélaisation qui viennent d'être décrits, notamment par substitution de moyens techniques équivalents, sans sortir pour cela du cadre de la présente invention.
<Desc / Clms Page number 1>
The present invention relates to a stereoscopic range finder in which marks are arranged at the rear principal points of the objective and are projected by reflection according to the trajectory of the light rays by semi-transparent mirrors located on either side. away from the lens, while the deflecting mirrors placed on the eyepiece side are spaced apart from the latter by a distance equal to half the focal length of the lens. In order to be able to adapt such an optical system to diurnal use and to nocturnal or twilight use, the present invention provides for the possibility of substituting for the semi-transparent mirror placed on the side of the object, a mirror having a factor different thinking.
By a suitable choice of factor ...
<Desc / Clms Page number 2>
reflection of the mirror, it is thus possible in all cases to obtain a satisfactory contrast between the marks and the image of the targeted landscape.
Preferably, the interchangeable mirrors provided on the object side are formed by the outer surfaces of a double prism mounted to rotate, and the deflection prisms are preferably made of quartz or quartz glass.
The optical system of the range finder may be constituted by a Galileo telescope. The construction of a Galileo optic rangefinder is particularly easy. The correction of the elements forming the image does not pose complicated problems, and the objective can therefore be designed so as to ensure the coaxiality of the rays coming from the marks and the observed goal.
In order to obtain higher magnifications than those possible with Galileo glasses, the invention further provides for mounting behind the eyepieces of the telemeter glasses additional Galileo glasses or even Kepler glasses. In this case, the objectives of the additional glasses can be associated with the eyepieces of the Galileo glasses of the range finder 'so as to form a system of lenses with a positive focal length.
The description ('will follow with reference to the appended drawing, given by way of non-limiting example, will make it clear how the invention can be implemented, the features which emerge both from the drawing and from the text. part of said invention).
The single figure represents, by way of example, an embodiment of the invention.
The light rays emanating from the intended goal first pass through triangular prisms 1 and 1 'then objectives 3 and 3' from where. they arrive at a system of -orisms composed of two triangular prisms / and 4 'those on a glass plate 5,
<Desc / Clms Page number 3>
system which returns them to juxtaposed lenses 6 and 6 '. The negative elements of the lenses 6, 6 'can be considered as the eyepieces of Galileo's glasses whose objectives are constituted by the lenses 3, 3', while the positive elements of the lenses 6, 6 'can be considered as being Kepler's spectacle lenses, the lenses 9, 9 'of which are the eyepieces. The lenses 6, 6 'have a positive refractive power.
By adding Kepler's glasses to Galileo's glasses, a higher magnification is obtained than the latter alone allow.
On the trajectory of the rays of Kepler's glasses are reference prisms 16 and 16 'arranged in the roof and making it possible to adjust the spacing of the eyepieces 9 and 9' by rotating them around the optical axis without the image tilts. At the rear main points of objectives 3 and 3 'are measuring marks 10 and 10', which are illuminated through prisms 8 'and 8'. On the prisms 1 and 1 'are bonded other triangular prisms 2 and 2'. Each system of prisms 1, 2 and 1 ', 2' thus formed can rotate about an axis 11 or 11 '. The rear face of the glass plate 5 carries a layer, semi-transparent 13, placed at a distance equal to half the focal length of the lenses - the 3 and 3 'of the objective, behind the latter.
The surfaces 14, 15 and 14 ', 15' of the prisms of the systems 1, 2 and 1 ', 2' which in the working position face the lenses 3 and 3 'of the objective also carry a semi-transparent layer. .
The projection by reflection of the marks 10 and 10 'on the path of the light rays is carried out as follows:
The beam of rays emanating from the marks reflects off the semi-transparent layer 13 and forms an infinite image of the object space through the lenses 3 and 3 'of the objective.
By striking the prisms 1 and 1 'or 2 and 2' the light beam of the markers undergoes a new reflection and reaches the eye of the observer, together with the beam of rays emanating from the intended goal, after passing through Galileo's glasses and of
<Desc / Clms Page number 4>
Kepler. So that the marks present a. In contrast to the 1-image of the observed field, semi-transparent reflective surfaces have different reflectance. This makes it possible to suitably weaken the intensity of the rays coming from the intended purpose, compared to the intensity of those emanating from the marks.
Assuming that surfaces 14 and 14 'have a reflectance of 77%, that that of surfaces 15 and 15' is
10% and that of the surface 13 of 15%, we obtain the following ratios:
When the prisms 1 and 1 'occupy the position shown, the transmission ratio of the light from the intended purpose is 20%. By illuminating the landmarks in daylight, the device is then suitable for daytime use.
If measurements are to be taken at night or at dusk, the markers must be illuminated by means of a suitable device which has not been shown in the drawings and prism systems 1, 2 and 1. ', 2' must be rotated around the axes 11 and 11 'so that the surfaces 15 and 15' come to occupy the place of the surfaces 14 and 14 '. In this position the transmission ratio of the. light coming from the intended goal reaches 77%.
It goes without saying that modifications can be made to the modes of relays which have just been described, in particular by substitution of equivalent technical means, without thereby departing from the scope of the present invention.