BE550449A - - Google Patents

Info

Publication number
BE550449A
BE550449A BE550449DA BE550449A BE 550449 A BE550449 A BE 550449A BE 550449D A BE550449D A BE 550449DA BE 550449 A BE550449 A BE 550449A
Authority
BE
Belgium
Prior art keywords
sheets
sheet
zone
strip
cut
Prior art date
Application number
Other languages
English (en)
Publication of BE550449A publication Critical patent/BE550449A/fr

Links

Classifications

    • BPERFORMING OPERATIONS; TRANSPORTING
    • B23MACHINE TOOLS; METAL-WORKING NOT OTHERWISE PROVIDED FOR
    • B23DPLANING; SLOTTING; SHEARING; BROACHING; SAWING; FILING; SCRAPING; LIKE OPERATIONS FOR WORKING METAL BY REMOVING MATERIAL, NOT OTHERWISE PROVIDED FOR
    • B23D31/00Shearing machines or shearing devices covered by none or more than one of the groups B23D15/00 - B23D29/00; Combinations of shearing machines
    • BPERFORMING OPERATIONS; TRANSPORTING
    • B23MACHINE TOOLS; METAL-WORKING NOT OTHERWISE PROVIDED FOR
    • B23KSOLDERING OR UNSOLDERING; WELDING; CLADDING OR PLATING BY SOLDERING OR WELDING; CUTTING BY APPLYING HEAT LOCALLY, e.g. FLAME CUTTING; WORKING BY LASER BEAM
    • B23K11/00Resistance welding; Severing by resistance heating
    • B23K11/08Seam welding not restricted to one of the preceding subgroups
    • B23K11/087Seam welding not restricted to one of the preceding subgroups for rectilinear seams

Landscapes

  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Mechanical Engineering (AREA)
  • Lining Or Joining Of Plastics Or The Like (AREA)

Description


   <Desc/Clms Page number 1> 
 



   L'invention concerné des perfectionnements apportés à la production de tôles et se rapporte notamment à la fabrication de tôles électrolytiques.. 



   Il est connu de soumettre des tôles, après que celles-ci ont été laminées jusqu'à l'épaisseur finale sous la forme de feuilles, à un recuit dans un four de passage et de réunir les feuilles les unes aux autres à cette fin. Les tôles soudées les unes aux autres, ou réunies   d'un"   autre manière, peuvent ensuite être séparées au cours d'une opération ultérieure. 

 <Desc/Clms Page number 2> 

 



   Selon l'invention, la réunion des feuilles et, de préférence; leur sectionnement ultérieur, sont exécutés en une opération conti- nue. Ainsi, les tôles, qui ont subi, sous la forme de feuilles, la passe de laminage qui précède le recuit, sont soudées entre elles pendant la durée du passage d'une longueur de feuille et, tout en continuant leur progression et en passant éventuellement par une boucle d'alimentation, sont conduites à travers une zone de recuit. Par le fait que le produit traverse la zone de recuit sous la forme d'une bande, on obtient que le recuit s'effectue sous une certaine tension. Toujours selon l'invention, la tension peut être élevée au-delà de la quantité requise pour un passage parfait, cela afin d'engendrer une anisotropie de la tension dans le produit.

   Ceci est obtenu généralement par un freinage plus in- tense du produit   pénétrant   dans la zone de recuit et par une élé- vation appropriée de la traction dans le sens du transport. Il est avantageux de'maintenir encore cette tension accrue dans une par- tie au moins de la zone de refroidissement. 



   Dans le mode d'exécution le plus favorable du procédé, les tôles, qui ont traversé sous la forme d'un ruban la zone de recuit et, généralement, une zone de refroidissement qui lui fait suite et) éventuellement, d'autres zones, une zone de magnétisation par ex- emple, sont ensuite à nouveau débitées en feuilles. Cette opéra- tion peut consister à découper continuellement les bandes de re- couvrement par lesquelles les feuilles voisines sont réunies entre elles.

   Lorsqu'il s'agit d'obtenir des tôles de faible longueur, cette opération peut être exécutée de façon que la bande soit en outre sectionnée en un ou plusieurs points intermédiaires entre ces bandes de   liaisono   
L'invention concerne également un dispositif pour l'exécu- tion du procédé, dispositif qui comporte une soudeuse par points multiples à l'endroit où les feuilles sont assemblées en ruban, ainsi qu'un appareil de sectionnement au point de division du ru- ban. Les deux groupes fonctionnent à une vitesse adapée à la 

 <Desc/Clms Page number 3> 

 vitesse de passage du ruban par les zones de correction. 



   L'appareil de sectionnement peut être constitué par,une cisaille rappelée élastiquement à sa position initiale, combinée- avec un presse-tôle qui retient le produit en forme de ruban au point de sectionnement. On prévoit de préférence une cisaille qui effectue deux coupes fortement rapprochées et dont l'écartement est réglable. De plus, les distances entre les doubles coupes successives peuvent être réglées en tenant compte de la longueur initiale des feuilles réunies. D'autre part, la cisaille peut être établie de façon qu'elle produise tantôt des coupes simples et tantôt des coupes doubles, suivant une succession réglable. On peut d'autre part employer deux cisailles distantes d'une longueur de feuille l'une de l'autre. 



   Dans l'exécution la plus favorable, le soudage est   commandé   électriquement, de façon complètement ou partiellement automatique. 



  De préférence, le réglage électrique du processus de soudage est assuré au moyen de contacts déclenchés par le produit laminé,comme il est connu en soi. Un système de commande correspondant peut être prévu pour le dispositif de sectionnement, 
On a constaté qu'une soudeuse par points multiples et à électrodes de soudure   déportablos   convenait pour l'exécution du soudage. On peut prévoir un déport de la moitié de l'intervalle entre électrodes, ou bien, plusieurs déports, par exemple deux dé- ports d'un tiers de cette   isance   chacun.

   Ce décalage latéral des électrodes permet de rapprocher les points de soudure plus forte- ment que cela ne serait possible sans   cett-     disposition,étant   donné l'encombrement latéral des électrodes   elles-mêmes   et les grands in- tervalles entre celles-ci, qui en résultent. 



   Selon l'invention, on parvient à exécuter le soudage à une vitesse correspondant à celle à laquelle s'opère le processus de correction continu. Il est cependant recommandable de prévoir au voisinage de la soudeuse une boucle d'alimentation, afin de pouvoir éventuellement recommencer une soudure imparfaite. 

 <Desc/Clms Page number 4> 

 



   Pour assurer l'assemblage des tôles par soudure il est avan- tageux d'observer avec une grande précision une largeur de recou- vrement déterminée d'avance pour les extrémités voisines des feuil- les. Cette condition doit être remplie en dépit de la longueur variable des feuilles successives. On peut utiliser à cet effet un palpeur qui réagit chaque fois qu'une feuille de tôle a atteint un point déterminé au cours de son trajet. Au passage de la feuil- le, le palpeur actionne un frein qui arrête l'avance des feuilles, fix cela avec un retard/d'avance et déterminé par une minuterie régla- ble. Un commutateur d'embrayage déclenche l'embrayage de la com- mande du dispositif d'entraînement des feuilles et enclenche l'em- brayage pour le frein de ce dispositif.

   Le commutateur d'embrayage peut actionner à cette fin un embrayage électromagnétique à double effet par exemple. Le palpeur peut être constitué par un interrup- teur de limite par exemple. 



   Jusqu'à présent, la minuterie et le commutateur d'embrayage étaient actionnés le plus souvent à l'aide d'un courant alternatif. 



  Dans un mode d'exécution le plus favorable de l'invention, ces deux dispositifs sont constitués par des organes de commande électro niques. Les organes de commande électroniques'sont connus en soi. 



  Toutefois, on a cru jusqu'à présent que, dans les processus de commande considérés ici, les inexactitudes des organes mécaniques et électromagnétiques seraient de loin plus importantes que celles des échelons de commande à courant alternatif prévus en amont. 



  Par contre, des essais compliqués ont permis de constater qu'en utilisant des appareils de commande électroniques on peut réaliser une précision notablement plus élevée pour l'avance des feuilles. 



  La précision de l'avance des feuilles détermine celle duchevauche- ment des feuilles successives lors du soudage. 



   Pour améliorer davantage la précision, il est recommandé de réduire au minium par des dispositions conçues, les inexacti- tudes inhérentes à l'embrayage électromagnétique lui-même et aux éléments de transmission mécaniques. 

 <Desc/Clms Page number 5> 

 



   Dans une autre exécution avantageuse, le palpeur lui-même est constitué par un appareil électronique. 



   Quelques exemples préférés de l'invention seront décrits ci-après en se reportant aux dessinsschématiques annexés, dans lesquels : 
La figure 1 montre schématiquement la partie de l'installa- tion située au voisinage de la soudeuse. 



   La figure 2 est une représentation correspondante de la partie de l'installation située au voisinage de la cisaille. 



   Les figures 3 et 4 montrent deux variantes de la commande de l'avance des feuilles au voisinage du point de soudage. 



   Selon la figure 1, les extrémités voisines de deux feuilles successives sont amenées à se chevaucher mutuellement de 1,5 cm par exemple, les tôles étant réunies les unes aux autres, le long de la bande de recouvrement, par soudure par points. Le procédé est conçu de telle manière que l'ensemble du processus de soudage s'effectue avec une rapidité telle que la vitesse de passage par la zone de correction puisse être maintenue pour le ruban ainsi formé. Par exemple, lorsqu'il s'agit de feuilles d'une longueur de 2 m environ, et que le produit parcourt la zone de correction à une vitesse de 12m/min, on obtient six soudures complètes par minu- te.

   Par conséquent, les opérations suivantes doivent se dérouler en moins de 10 secondes : 
Traction du ruban en aval de la soudeuse jusqu'à la position où l'extrémité du ruban se trouve sous les électrodes ; 
Amenée de la feuille suivante jusqu'au recouvrement correct ; 
Soudage, de préférence soudage par points multiples avec déport latéral des électrodes. 



   Les dispositifs suivants ont été prévus à cette fin : 
Une soudeuse par points multiples 11 à chaîne d'électrodes 
12   dépor tables   latéralement. 



   Un mécanisme d'entraînement pas à pas 27 qui entraîne la feuille déjà soudée d'une distance telle que son extrémité postérieure vienne occuper la position correcte sous les électrodes de soudage ; 

 <Desc/Clms Page number 6> 

 
Un dispositif de commande 14, 15, 16, actionné par le passage de la feuille suivante et signalant que celle-ci est prête à être Judée. 



   La figure 1 montre schématiquement, à titre d'exemple, la coupe d'un tel dispositif, où l'on a supposé que la chaîne d'élec- trodes 12 de la soudeuse 11 comporte vingt-quatre électrodes indi- viduelles réparties sur la largeur de la feuille. Ces électrodes sont actionnées à l'aide de pistons hydrauliques 29 alimentés en i fluide hydraulique sous pression à   l'ai'de   de, soupapes 30 connues en soi. Les électrodes sont ainsi appliquées sous une pression hydraulique sur les tôles   chevauchantes et .sont   écartées de celles- ci vers le haut également par voie hydraulique. Au-dessous des extrémités chevauchantes des tôles1 et 2 se trouve la chaîne de contre-électrodes   13,  déportable solidairement avec la chaîne d'électrodes 12.

   De préférence, l'ensemble du groupe de soudage est déportable latéralement dans le sens de la largeur des feuilles. 



   En aval de la soudeuse est interposé sur le trajet du pro- de duit laminé le palpeur 14 d'un   commutateur/5'Imite,   ce palpeur étant pourvu d'un ressort 15 et d'un contact de coupure 18. Dans l'ins- tant représenté dans la figure 1, le palpeur   14,   pourvu d'une tête sphérique, est maintenu abaissé par la feuille 2, à l'encontre de la pression   duessort   15, de sorte que le contact 18 est ouvert. 



  Par conséquent, la tête sphérique 14 est empêchée de pénétrer dans un creux 16 prévu dans la spire inférieure d'une vis sans fin 17 et destiné à recevoir le palpeur à tête sphérique. 



   La feuille suivante 3, qui a   ét   amenée sur des rouleaux transporteurs au moyen de systèmes d'avance non représentés, est déjà engagée dans la vis 17. 



   La soudeuse par points multiple est avantageusement alimentée par l'entremise   d'ignitrohs,   à l'aide de plusieurs circuits de trans- formateurs de soudage isolés galvaniquement. On prévoit, par ex- emple, quatre transformateurs de soudage dont chacun alimente six électrodes branchées deux à deux en série. 

 <Desc/Clms Page number 7> 

 



   Dans cet exemple de réalisation on a supposé que 2 x 24 = 48 points de soudure sont produits à la suite d'un décalage latéral de la chaîne d'électrodes. Dans   ce -cas,   chaque soudage partiel de 24 points est décomposé en trois échelons. Au cours de chacun de ces échelons, 8 électrodes interviennent simultanément ou, de préférence, successivement à faibles intervalles, comme il sera exposé de façon plus détaillée dans la suite, à savoir, une paire d'électrodes pour chacun des quatre transformateurs de soudage. 



   A chacun de ,ces transformateurs de soudage est affecté un ignitron. Les ignitrons sont établis en ce qui concerne leur temporisation, de telle' façon qu'ils n'établissent le courant de soudage qu'après la mise en place de la paire d'électrodes considé- rée et qu'ils ouvrent le circuit avant le retrait de cette paire d'électrodes. Ceci est suivi de deux autres échelons de soudages au cours desquels interviennent d'abord les deuxièmes et ensuite les troisièmes paires   délectrodes   des transformateurs. Les élec- trodes, appliquées sous!une pression hydraulique agissent simulta- nément comme serre-tôle'pour les feuilles .'chevauchantes. 



   Lorsqu'on désire réduire le choc de courant dans le réseau,      on peut, comme indiqué plus haut, ajuster le déroulement de la com- mutation des ignitrons en fonction du temps de telle façon que les quatre paires d'électrodes de chaque échelon de soudage - paires affectées respectivement aux quatre transformateurs de soudage - soient mises en circuit successivement. 



   Après que huit électrodes sont intervenues au cours de chacun des trois intervalles, c'est-à-dire, les 24 électrodes envi- sagées dans le présent exemple, les chaînes   d'électrodes.12   et 13 ou l'ensemble du système de soudage subissent un décalage d'une demi largeur d'électrode, à la suite de quoi 24 nouveaux points de soudure sont établis suivant une succession appropriée. 



   Après le soudage, le mécanisme d'entraînement pas à pas 27 prévu en aval de la soudeuse 11 et qui est de préférence enclenché automatiquement, fait avancer le ruban 1, 2 d'un nouveau paso 

 <Desc/Clms Page number 8> 

 De cette façon, et après que la feuille 2 a avancé d'un pas, le palpeur 14 s'engage dans le trou 16, de sorte que le contact   18   se ferme.

   Ceci a pour effet l'attraction du relais 19 qui, agissant avec un retard imposa, déclenche, par l'entremise d'un commutateur 23, un embrayage non représenté du dispositif d'entraînement pas   à   pas 27 et enclenche le frein, également non représenté, de ce dispositif, de sorte que l'extrémité traînée de la feuille 2 vient se placer sous les électrodes, de telle façon que le bord   d'extré-   mité portérieur de la tôle 2 s'arrête à une demi largeur de recou- vrement en avant de la chaîne d'électrodes.

   Entretemps, la feuille 3 a été amenée à la position de soudage par suite d'une rotation, déclenchée au moment voulu, de la vis sans fin 17, c'est-à-dire, de façon que le bord antérieur de cette feuille se place contre une butée de refoulement 28 décalée d'une demi largeur de recou- vrement, dans le sens de l'entraînement, par rapport à la chaîne d'électrodes 12. Ceci met à nouveau en action la soudeuse 11. 



  Après l'exécution de la double soudure, le dispositif d'entraîne- ment 27, prévu en aval de la soudeuse, se remet en marche, et le cycle d'opérations se répète. 



   Compte tenu des conditions de chaque cas individuel, le processus envisagé ici peut être commandé automatiquement, ou bien, certaines opérations peuvent être déclenchées à la   main.,   En tout cas, l'invention permet de transformer l'amenée de tôles indivi- duelles er. un passage continu du produit laminé, sous la forme d'un ruban, ce passage s'effectuant à une vitesse adaptée à la durée du recuit 
Il est recommandé de prévoir à titre de précaution, par exemple pour le cas où il serait nécessaire de recommencer une sou- dure, une fosse à boucle en aval du mécanisme d'entraînement pas à pas. De façon générale, cettefosse à boucle sert à compenser les écarts entre le processus pas à pas qui se déroule en amont de la soudeuse et le processus continu qui a lieu dans le four de traitement thermique.

   Il est bien entendu que l'on ne peut former une boucle que jusqu'à épaisseur de tôle donnée. Les tôles 

 <Desc/Clms Page number 9> 

 de l'épaisseur courante de 0,35-0,5 mm possèdent une flexibilité suffisante à cet effet. 



   En aval de la fosse à boucle, le produit traverse un frein à intensité de freinage réglable, ce frein coopérant avec un dis- positif de traction continu, prévu derrière la zone de traitement thermique, afin de communiquer une pré-tension réglable au produit lors du passage de celui-ci dans la zone de correction. Cette tension préalable vise d'abord à réduire la flèche   de' ,la   bande entre les différents rouleaux d'appui. Cependant, le fait de tirer parti d'une sollicitation à la traction s'exerçant sur le produit laminé, pour produire dans ce dernier une anisotropie de la tension mécanique en vue d'obtenir l'orientation magnétique préférée, présente une plus grande importance. 



   L'importance de l'effort de traction est déterminée par celle de 1?anisotropie désirée de la tension. Par exemple, on a constaté qu'un effort de traction de l'ordre de grandeur de 1-10 kg/mm2 de la section de la tôle constitue une valeur appropriée 
D'une manière générale, le ruban parcourt pendant le trai-   tement   continu une zone de recuit et une zone de refroidissement ou éventuellement plusieurs zones de cette nature, de même que d'autres zones de traitement, un champ magnétique par exemple. 



  Après avoir été refroidi, le ruban est débité en feuilles, en te- nant compte de la vitesse de passage adoptée pour l'échelon de fa- brication précédent. A cette fin, le ruban est amené en aval du dispositif de traction continu, à un mécanisme sectionneur, de pré- férence une cisaille. Le rôle de cette cisaille consiste à divi- ser le ruban en feuilles, éventuellement à découper les bandes de recouvrement qui constituent la jonction de deux fouilles. Le fonctionnement de la cisaille peut être réglé à l'aide d'organes de commande qui peuvent être mis au point soit pour donner une longueur de feuille constante, soit de manière à découper une bande de recouvrement de largeur constante. 

 <Desc/Clms Page number 10> 

 



   Dans l'exemple représenté schématiquement dans la fig. 2, le dispositif de sectionnement 51 est constitué par une cisaille à feuilles de tôle munie d'une lame fixe 52 et d'une lame mobile 53..Le produit recuit arrive à la cisaille sous la forme d'un ru- ban constitué par des feuilles 41,42, 43 soudées les unes aux au- tres. Le sens de l'avancement est indiqué par la flèche r. 



   La cisaille sera décrite ci-après à propos de deux modes de travail différents, à savoir :d'abord pour le cas   où   il s'agit de découper le ruban en feuilles de longueur déterminée, et ensuite pour le cas   où,   sans que l'on soit tenu à des longueurs de feuilles très exactes, on découpe seulement la bande de re couvrement propre- ment dite. Dans le cas idéal,   c'està-dire,   lorsque la soudeuse est toujours alimentée en feuilles d'une longueur exactement identi- que et que les feuilles sont soudées par celle-ci avec une largeur de recouvrement exactement constante, les deux modes de travail se ramènent à un seul. 



   Lorsque la cisaille est réglee en vue de découper des feuilles de longueur exactement constante à partir du produit con- tinu venant du recuit, l'interrupteur a poussoir 54 actionne chaque fois le mécanisme de commande d'un embrayage non représenté de la cisaille,après que le serre-tôle 55, lui aussi mis en action auto- matiquement par l'interrupteur à poussoir 54, a préalablement serré la tôle. Le serie-tôle est ensuite soulevé automatiquement. 



   La première coupe étant effectuée, le deuxième échelon de cisaillement a pour effet de détacher le point de recouvrement ou la bande de soudure. Cette opération est déclenchée par le contac- teur 56 actionné par le point de recouvrement et qui détermine la course en question de la cisaille par l'intermédiaire d'un relais temporisé 57. Le retard de ce dernier est règle de façon à représen- ter le temps nécessaire pour le déplacement de la feuille depuis le contact 56   juuqu'à   l'endroit où elle occupe une position cor- 

 <Desc/Clms Page number 11> 

   recte   par rapport aux lames 52,53.

   Le serre-tôle 55 intervient dans le processus d'entraînement de la tôle en ce sens qu'il est actionné à nouveau, en vue de retenir la tôle, pendant le deuxième échelon de coupe, c'est-à-dire lorsque le produit a atteint la po- sition correcte par rapport aux lames, l'opération de cisaillement n'étant mise en route qu'après l'actionnement du serre-tôle. 



   Lorsqu'il s'agit de découper uniquement la bande de recou- vrement,c'est-à-dire, une bande de largeur aussi réduite que possible entre deux feuilles soudées l'une   à   l'autre, cela   indépen-     damment   de la longueur des feuilles ainsi obtenues, on peut faire en sorte que l'interrupteur   à   poussoir 56 détermine   1' actionnement   de la cisaille par l'entremise du relaie! temporisé 57, de telle   fa-        çon que la cisaille 52,53   sectionne   le ruban de feuilles, avant recouvrement ou de que la bande de/soudure existant entre les feuilles 41 et 42 ne pas- se par la cisaille. Le cisaillement est procède d'un serrage à   l'ai-   de du serre-tôle 55.

   On a vu   que,   dans le procède décrit en premier lieu, le serre-tôle 55 libère la tôle dans l'intervalle entre la première et la seconde coupe. Par contre, ici, lorsque la cisaille est ouverte, le serre-tôle, tout en maintenant le serrage, est déplacé en avant dans le sens de l'entraînement sous l'action du mécanisme 58 convenablement commande,   jusqu'à   la butée 59 et, apres avoir   heurté   celle-ci, déclenche la deuxième coupe de la cisaille, coupe qui se situe derrière la bande de recouvrement ou de   souuure.   



   Apres la deuxième coupe, la cisaille 51 et le serre-tôle 55 s'ouvrent, ce qui permet le passage d'une nouvelle longueur de feuille,   jusqu'à   ce que l'interrupteur à poussoir 56 reproduise le   programme   de coupe désiré pour le point de coupe suivant, en maintenant la largeur minimum pour la bande de soudure découpée. 



   La largeur de la bande de soudure découpée peut être modi- fiée en ajustant la butée 59. De même, daus le mode de fonctionne- ment décrit en premier lieu, la longueur de la feuille peut être modifiée par un ajustement approprié de la butée 54. 

 <Desc/Clms Page number 12> 

 



   On peut faire en sorte que le ruban de feuilles soit non seulement sectionné au points de soudure, mais encore subdivisée davantage. A cette fin, on peut prévoir par exemple en aval de la cisaille un autre contact à poussoir, qui commande convenablement le serre-tôle et la cisaille. Par exemple, le serre-tôle et la ci- saille peuvent être actionnés de manière telle, et la commande électrique peut être mise au point de façon telle, que l'on obtienne alternativement une coupe de division représentée par une coupe simple et, ensuite, une coupe double visant à sectionner le ruban de tôle au point de soudure, tout en découpant la bande de   recouvre-   ment soudée. 



   Les divers intervalles entre coupes, qui doivent être main- tenus dans le procède décrit plus haut, sont de préférence régla- bles. 



   On décrira ci-après, en regard des figs 3 et 4, le système de commande perfectionné, destiné au transport des feuilles de tôle vers la cisaille (fig. 1) et visant à améliorer la précision. 



   Dans le mode d'exécution selon la fig. 3, le moteur 61 entrai. ne par l'entremise de l'embrayage 62 et du variateur de vitesse 63, le rouleau d'avancement 64 pour le produit laminé 65 en feuilles. 



  Il est inutile de décrire en détail l'interrupteur de limite 66, qui coopere avec l'arête d'extrémité 65a. Lorsqu'il est actionné, cet interrupteur ferme le circuit d'une minuterie 67 pouvant être réglée pour divers retards et qui commande à son tour le commutateur 68 de l'embrayage électromagnétique à double effet 62 qui, comme on le sait, agit tantôt de façon à embrayer le système d'avancement des tôles et tantôt le frein 69 pour ce système. Le commutateur d'embrayage 68 actionne aussi bien l'électro d'embrayage pour la mise en marche et l'arrêt du mouvement d'entraînement que l'électro d'embrayage pour l'application et .Le desserrage du frein. Dans le cas présent, la commande motrice ne doit pas être nécessairement en- 

 <Desc/Clms Page number 13> 

 clenchée avec une extrême précision.

   Par conséquent, dans le présent exemple, on ne tient pas spécialement compte de la précision de cet enclenchement. Dans le commutateur d'embrayage, la mise en circuit de l'excitation préalable VB pour le frein est combinée avec l'enclenchement de l'action de freinage propre- ment dite B du frein. 



   De ces deux derniers systèmes de commande, ainsi que de la minuterie 67, dépend la précision du déroulement des opéra- tions, pour autant que l'électro d'embrayage exerce ici une influ-   ence.Selon   l'invention, la minuterie 67 et le commutateur d'embra- yage 68 sont tous deux des appareils électroniques. La minuterie fonctionne avec des-thyratrons à remplissage de gaz rare, tandis que le commutateur d'embrayage comporte des thyratrons à vapeur de mer- cure. 



   Les avantages de l'invention peuvent être mis en évidence à l'aide d'un exemple pratique. 



   Dans une installation pour l'amenée pas à pas, ou l'interup- teur de limite, la minuterie et le commutateur d'embrayage étaient calculés de la manière courante à ce séjour, et pour une vitesse d'avancement des feuilles de tôle de 0,8 m/sec, la dispersion en ce qui concerne le point d'arrêt du bord d'extrémité de la feuille était de + 17 mm.   En   appliquant les perfectionnements connus en soi pour les éléments de transmission mécaniques et pour l'em- brayage électromagnétique, on a ramené cette dispersion à environ ¯ 8 mm. Ici la partie purement mécanique,comprenant les embrayages, n'intervenait plus que pour 1,15 mm. Apres l'application d'organes de commande électrique, on a constaté avec surprise que la dispersion totale était ramenée à ¯ 1,50 mm. 



   Dans une autre exécution de l'invention, représentée dans la figure 4, l'interrupteur de limite est lui-même constitué par un appareil électronique . Le palpeur mécanique habituel pour l'arê- te en bout de la feuille de tôle est remplacé ici par un rayon lu- 

 <Desc/Clms Page number 14> 

 milieux explorateur émis par une source lumineuse 80 et réfléchi par le miroir 81 sur la cellule photoélectrique 82 aussitôt que la feuille 85 démasque ce miroir après le passage de son bord d'extrémité. La cellule photoélectrique 82 ainsi excitée commande le commutateur d'embrayage 88, par l'entremise de la minuterie 87, dans le sens de l'actionnement du frein. La minuterie fonctionne avec une alimentation en haute fréquence et des tubes de comptage. 



  L'emploi d'un interrupteur de limite électronique permet de réduire davantage la dispersion concernant la position de l'arête d'extrémité. Dans l'exemple cité plus haut, cette dispersion a pu encore être réduite de moitié. 



   Un avantage'particulier ue la commande perfectionnée selon l'invention réside dans le fait que la diminution de la dispersion est obtenue indépendamment de la longueur   des,feuilles,c'est-à-dire,   est réalisée uniformément pour des feuilles de longueurs différentes, soit, également la où les feuilles successives présentent des longueurs différentes à volonté. 



   La commande perfectionnée selon l'invention a été décrite ci-aessus en prenant comme exemple la commande de l'avance de feuilles de tôle laminées effectuée avec l'aide d'interrupteurs de limite. 



  Ce système de commutation peut aussi être appliqué avantageusement à d'autres commandes où il s'agit de réaliser un entraînement de précision pas à pas. De plus, l'invention peut être appliquée avantageusement à d'autres cas encore où il s'agit d'améliorer la précision de mouvements devant être effectués pas à pas. 



    REVENDICATIONS.   

**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.

Claims (1)

  1. 1. Procédé de fabrication de tôles, où les tôles sont d'abord laminées en feuilles et ensuite soudées les unes aux autres en vue de leur passage dans me zone de recuit, caractérisé en ce que les tôles sont soudées entre elles pendant la durée du passage <Desc/Clms Page number 15> d'une longueur de feuille et, tout en continuant leur progression et en passant éventuellement par une boucle d'alimentation, sont conduites à travers une zone de recuit.
    2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que les tôles, qui ont traversé sous la forme d'un ruban-la zone de recuit et une zone de revenu et, éventuellement, une zone de magnétisation, sont ensuite à nouveau débitées en feuilles de façon continue.
    3. Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce que l'on découpe les bandes de liaison entre tôles voisines en même temps que l'on débite le ruban de tôle en feuilles.
    4. Procédé' selon la revendication 2, caractérisé en ce que le ruban est sectionné au voisinage des points de soudure et, de plus/encore en un ou plusieurs points intermédiaires.
    5. Procédé selon les revendications 1 à 4, caractérisé en ce que ou bien on découpe une bande de liaison de largeur réduite au possible, ou bien on débite les feuilles à des longueurs identi- ques.
    6. Dispositif pour l'exécution du procédé selon la reven- dication 1, caractérisé par une soudeuse par points multiples fonc- tionnant à une vitesse adaptée à la vitesse de passage des feuilles par la zone de 333 cuit 7. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé par une soudeuse à plusieurs électrodes pouvant être décalées ensemble transversalement par rapport au sens de l'avancement.
    8. Dispositif selon la revendication 6 ou 7, caractérisé en ce que les électrodes de soudage sont alimentées par groupes à l'aide de transformateurs de soudage isolés galvaniquement les uns des autres. @ 9. Dispositif pour l'exécution du procédé selon lesreven- dications2 à 5 avec un dispositif de sectionnement comportant un <Desc/Clms Page number 16> presse-tôle et mie cisaille, caractérise en ce que le fonctionnement coordonné du presse-tôle (55) et de la cisaille (52-53) s'effectue automatiquement par l'entremise d'organes de commande de préférence électriques, déclenchés par des interrupteurs (54,56) influencés par les points de soudure et%ou les arêtes de division des tôles.
    10. Dispositif selon la revendication 9, pour l'exécution du procédé selon la revendication 3, caractérisé par une cisaille (52,53) qui execute deux coupes fortement rapprochées et dont le pas de coupe est limité à l'aide d'un presse-tôle (55) pouvant se déplacer d'une distance réglable.
    11. Procédé selon les revendications 1 à 5, caractérisé en ce qu'un effort de traction, de l'ordre de grandeur de 1 à 10 Kg par mm 2 de section transversale est exercé sur le produit à re- cuire, dans la zone de recuit et, éventuellement aussi lors du passage par la zone de refroidissement ou d'une partie de cette dernière. @ 12. Dispositif!selon les revendications 6 à 11 où l'avan- cement des feuilles de tôle est commandé à l'aide d'un organe pal- peur, caractérisé en ce que le palpeur agit par l'entremise d'une minuterie electronique sur un commutateur d'embrayage, également électronique, pour le transport des feuilles.
    13. Dispositif selon la revendication 12, caractérisé en ce que le palpeur est constitué par un organe d'exploration photoélectrique.
BE550449D BE550449A (fr)

Publications (1)

Publication Number Publication Date
BE550449A true BE550449A (fr)

Family

ID=176325

Family Applications (1)

Application Number Title Priority Date Filing Date
BE550449D BE550449A (fr)

Country Status (1)

Country Link
BE (1) BE550449A (fr)

Cited By (1)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
FR2521890A1 (fr) * 1982-02-19 1983-08-26 Soudure Autogene Francaise Dispositif d'alignement pour l'accostage et le soudage bord a bord de toles

Cited By (3)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
FR2521890A1 (fr) * 1982-02-19 1983-08-26 Soudure Autogene Francaise Dispositif d'alignement pour l'accostage et le soudage bord a bord de toles
EP0087342A1 (fr) * 1982-02-19 1983-08-31 La Soudure Autogene Francaise Dispositif d'alignement pour l'accostage et le soudage bord à bord de tôles
US4506821A (en) * 1982-02-19 1985-03-26 La Soudure Autogene Francaise Aligning and welding sheet plate edges

Similar Documents

Publication Publication Date Title
BE1011208A4 (fr) Procede de decalottage de pieces en verre.
CA2742491C (fr) Procede et installation de fabrication d&#39;un ressort
EP1591190B1 (fr) Procédé de soudure de deux tôles métalliques
EP1617987A1 (fr) Dispositif pour l&#39;etirage simultane de films dans le sens longitudinal et dans le sens transversal
FR2478512A1 (fr)
EP0192572A2 (fr) Dispositif d&#39;entaillage pour une bande métallique formée par assemblage
BE550449A (fr)
CH664918A5 (fr) Dispositif pour redresser et couper un fil metallique.
EP1910236B1 (fr) Installation de prise automatique de fils
CH625149A5 (fr)
EP1342529B1 (fr) Procédé et dispositif de contrôle du processus de soudage par étincelage de deux pièces métalliques
EP0164802B1 (fr) Appareillage pour la fabrication de viroles pour roues en tôle soudée pour véhicules
FR2482498A1 (fr) Procede et dispositif pour remettre automatiquement en place un fil electrode sur une machine d&#39;electroerosion
FR2571923A1 (fr) Procede de soudage d&#39;un composant electrique a un ensemble de pattes de connexion ainsi que machine et ruban pour la mise en oeuvre de ce procede
EP0650796B1 (fr) Procédé et dispositif d&#39;équerrage et soudage de bandes métalliques
EP1749603A1 (fr) Installation de coupe longitudinale d&#39;une bande mince
FR2597378A1 (fr) Procede de soudage au laser et installation mettant en oeuvre ce procede
CA2528902A1 (fr) Procede de gestion d&#39;une installation de traitement de bande metallique en ligne continue et installation pour la mise en oeuvre du procede
EP1414638B1 (fr) Procede et installation de thermoformage de recipients limitant les pertes de matiere
WO2003024659A1 (fr) Procede de fabrication d&#39;une structure en nid d&#39;abeille en metal leger par soudage au laser, dispositif pour la mise en oeuvre du procede
EP0781621B1 (fr) Procédé d&#39;épissure de bandes métalliques et machine pour sa mise en oeuvre
FR2787376A1 (fr) Procede et installation de decoupe de pieces de forme quelconque
BE394763A (fr)
BE526528A (fr)
BE356014A (fr)