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La présente invention a pour objet un procédé ot un appareil permettant la fabrication simultanée et continue : d'une nappe souple en matière plastique laminée ; deson arma- ture plate composée de mèches ou de fils- non tissés mais orien- tes perpendiculairement, ou à un angle déterminé , les uns. par rapport aux autres et conférant, de ce fait, à la nappe une résistance bi-directionnelle ainsi qu'une stabilité dimension- nells supérieure à celles des nappes renforcées par un tissu;
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et de son rev*Stex3nt extérieur constitué par l'application, à seo faces de couches da 2tircz diverces appropriées à l'usage ainuc! la ruppe 33 1 destines.
On coiiiiaît déjà dus procédés et des appareils per- L'.3t;rj de pioduiro des leui.Il2S de Litière plas tique rc-n-Lor-
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c@es, soit par des nappes de fibres, soit par des mèches ou des fils orientés ou non orientés, soit encore par des arma- @ tures de mèches ou de fils préalablement disses ou entrecroisés sans tissage.
On connaît également des procèdes et des appareils permettant de produire des tubes plastiques renforcés par une armature de mèchas ou de fils non tissés Etais enroulés en spires autour d'une @me centrale amovible après avoir été préalablement enduits d'une matière adhésive.
On connaît aussi des procédés et des appareils per- mettant de produire des assemblages tubulaires de mèches ou de fils non tissés en enroulant autour de fils longitudinaux, préalablement enduits d'une matière adhésive et disposés contre les faces planes d'un support fixe de section polygonale , des spires de fils transversaux, les coins de l'assemblage tubulaire de forme polygonale ainsi obtenu étant ouverts par des couteaux pour former des nappas planes de mèches ou de fils collés dont la largeur ne peut excéder celle des faces de support polygonale
Dans un autre appareil, basé sur le môme principe,
spiresde fils transversaux sont enroulé autour de fils longitudinaux préalablement enduits et disposés autour d'un support fixe circulaire 1* assemblage tubulaire ainsi obtenu étant ouvert par un couteau et déployé pour former,une nappe plane de fils collés.
Dans la plupart de ces appareils connus, un contre annulaire rotatif enroule les fils transversaux autour des fils. longitudinaux préalablement enduits de matière adhésive, l'as- semblage de fils collés ainsi obtenu ayant une forme tubulaire.
Contrairement aux procédés connus précités, le procé- dé suivant l'invention est essentiellement caractérisé en ce
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que les différents éléments constitutifs du produit iinal composite, tels que l'armature, la nappe plas@ique et le rev@- tement extérieur, sont fabriqués dans les phases successives d'une seule opération continue.
Suivant une autre caractéristique de l'invention, l'armature est réalisée en faisant avancer des niches ou fils longitudinaux, dans leur s,ens longitudinal, suivant une surface de guidage constituée, à l'extrémité d'entrée,sensiblement par l'enveloppe d'un cylindre circulaire, et dégénérant progressi- vement, vers l'extrémité de sortie, en l'enveloppe d'un cylindre fortement aplati assimilable à une simple arête mais dont la longueur circonférentielle est sensiblement égale à celle dudit cylindre circulaire d'entrée? et en enroulant, autour desdits mèches ou fils longitudinaux,
à un endroit où ceux-ci suivent encore un trajet constitué sensiblement par des génératrices du cylindre circulaire d'entrée, en spires sinusoïdales à pas variable,des mèches ou fils transversaux.
Suivant une autre caractéristique de l'invention, la surface de guidage des mèches ou fils longitudinaux est conformas de façon à provoquer lors de l'avance de la nappe formée de fils longitudinaux et transversaux, un étirement des spires sinusoïdales ayant pour conséquences leur déplacement par aux !ils longitudinaux et leur redressement en demi- spires droites.
Suivant .une autre caractéristique de l'invention, la position relative des fils longitudinaux et transversaux composant la nappe d'armature est maintenue, lors de leur trans- fert aux pas -ces de traitements ultérieurs, par une action de serrée exercée, da préférence, par des moyens de transport, tels que bandes transportenses en tissu, couches de fibres cu
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autres, appliques contre les deux 'Laces de ladite nappe et - accompagnant celle-ci..
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Suivant -une autre caractéristique de . ..n'..:c2 t'.17.g i.s:r..'r'332ci.rr da la. nappe de fils longimidinaux et transversal avec la matière plastique , ou autre? 3 s'effectue à travers les ncyens de transport de ladite nappe? lesdits moyens de trangpor. pou'?ant soit rester incorporés à démettre dans le produit fiai soit? au contraire:, être séparés de celui-ci après séchage de le, matière plastique.
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Suivant une autre caractéristique dB ..:ï's ?û? C=.?.
IE, texture des moyens de transport (tissu. ou autres) ser-s cl..- cogérer ira grain aras tleuz farces de la napps. plastique. Il "a¯. a.. = Y wdi. une autre caractéristique de .i P ,5 J a . Fd .^a" l r m22égr.:.a.-t:ioj;1. de la. nappe de fils 20:l::si-i:;udina-v.x et -12à::l8ve:t.,e"..'.:- arec la natièra plastique s 8 ef f eotus après la. séparation ce ladite nappe des moyens de transport.
Suivant une autre caractéristique de l'invention,
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la nappe de fils longitudinaux et transversaux est .L.:.r.s 7 V:v sur ses deux faces on sur une face S61.'Ù..em.en.-'G, de feuilles de matière solide thersoplastieuie qui sont fixées sur la nappe par soudure. thermique ou électronique.
Suivant une autre caractéristique de 1. 2invent:E.on, la nappe de fils longitudinaux et transversaux est Y-'7stu.e, après imprégnation avec la matière plastique nais avant séchage de celle-ci sur ses deux faces, êPu1:1.e l;1ellicule. imperméable s''opposant au séchage de la. rz:t.isj.:;e plastique et pouvant de ce :fait être u.1. térieure:ment séparée de ladite nappe.
Suivant une autre caractéristique de l'invention, la nappe de fils longitudinaux et transversaux est revêtue, après imprégnation avec la matière plastique mais avant séchage
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de celle-ci, sur l'une de -ses faces'ou sur ses deux faces, 'de couches de revêtements 'divers , tels que des poils,des fibres orientées ou non orientées, des feutres ou des tissus, des nappes ou feuilles de matières diverses, lesdits revêtements étant incorporés à la nappe plastique par le séchage de la matière plastique.
Suivant une autre caractéristique de l'invention, la nappe de fils longitudinaux et transversaux est revêtue, après imprégnation avec la matière plastique mais avant séchage de celle-ci, sur l'une de ses faces ou sur ses deux faces, de poils perpendiculaires à ladite nappe, en floquant ou en collant préa- lableuent lesdits poils par l'une de leurs extrémités, sur un support en matière quelconque, à l'aide d'une colle iacilement éliminable, et en les séparant de leur support lorsque le séchage de la matière plastique a fait adhérer leur autre extré- mité à la nappe plastique.
Suivant une autre caractéristique de l'invention, la nappe de fils longitudinaux et transversaux imprégnée de matière plastique est transformée en une nappe plastique par le séchage de la matière plastique d'imprégnation par chauffage, ventilation ou refroidissement, selon la nature de ladite matière.
Suivant une autre caractéristique de l'invention, les mèches ou fils longitudinaux et transversaux, la matière plasti- que et les matières diverses constituant les revêtements exté- rieurs de la nappe plastique peuvent être colorés.
L'invention a égaleront pour objet une installation destinée à la nias en oeuvre du procède ci-dessus et comportant un poste de formation de l'armature constituée par la nappe de fils croises, un poste a'imprégnation de ladite nappe de matière
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#Icr-'ciotî3 ou. autre, et un pos"ue de b"É..-. de la nappe de 3:'ils ::::...::..- ';18 de ..¯ûsre plastique, lesdits postes étant parcourus successivement, a la continue, par le pro@uit en cours de ra@@i- cation, et des organes de transport destinés à transporter le@i@ produit d'un poste au poste suivant.
Suivant une autre caractéristique de l'invention, le poste de formation de l'armature comporte un support de guidage fixe conformé, @ l'extrémité d'entrée, sensiblement suivant l'en- veloppe d'un cylindre circulaire, et s'aplatissant progressive- ment, vers l'extrémité de sortie, de façon à avoir, à cette ex- trémité, sensiblement la forme d'une arête droite parallèle au plan contenant la base du cylindre circulaire d'entrée et dont la longueur est égale à la moitié de la circonférence de ladite base, des organes destinés à répartir autour de ladite base des fils ou mèches provenant sous tension de cantres ou d'onsouples,
et à appeler ces fils ou mèches de ladite ar@te, suivant une nappe de fils parallèles, des moyens destinés à enrouler des mèches outils transversaux, provenant de bobinec, canettes ou cônes portés par un cantre annulaire rotatif, en s@ires sinusoïdales autour desdits fils ou mèches longi@udinaux, à un endroit situé à proximité de ladite base du support de guid@ge fixe, des organes permettant de faire varier le pas d'enroulement desdites spires sinusoïdales,
et des organes per- nattant de faire varier la tension desdits fils transversaux et de trans@ormer lesdites spires sinusoïdales enroul&es à proximité de la. base d'entrée du support de guidage, en demi-spires droi-
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ucd et prc.llëles à l'endroit de1 i- e-t edroite de sortie.
Suivant iuie autre caractéristique de llinvention, Lzr: o..\¯..:.is r.vc-..i-ant le transport du produit en cours de l'abri- c /"ici 1.'. :c-,-:2 tis xo-i.txcn de l 'amccr-ce au poste a.'l.-prb.uc.-
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tion, et de ce dernier au poste de séchage, sont, soit des ,bandes transporteuses sans fin, soit des bandes de longueur déterminée déroulées der et enroulées sur des tambours d'emmaga- sinage, soit des couches de fibres.
Suivant une autre caractéristique de l'invention, les organes de transport sont perméables à la matière d'impré- gnation et au fluide de séchage.
Suivant une autre caractéristique de l'invention., le poste de formation de l'armature comporte un dispositif de sécurité destiné à arrêter la machine lors de la rupture d'un. des fils longitudinaux, ledit dispositif comportant un organe - de contact mobile susceptible d'être actionné par le tronçon d'un fil cassé,un organe de préhension en mouvement, tel qu'un galet tournant à surface rugueuse, et un dispositif de souffla- ge dirigeant sur les fils longitudinaux un courant d'air solli- citant ceux-ci dans la direction les amenant à la portée dudit organe de préhension, l'ensemble étant agencé de telle façon qu'un fil longitudinal mou ou cassé soit amené, par ledit cou- rant d'air,
à portée dudit organe de préhension et happé par celui-ci, le fil ainsi mis sous tension agissant alors sur ledit organe de contact mobile de sorte que celui-ci provoque l'arrêt de la machine.
Suivant une autre caractéristique de l'invention, le poste de formation de l'armature comporte un dispositif de sécurité destiné à arrêter la machine lors de la rupture d'un des fils transversaux, ledit dispositif comportant un organe de contact mobile monté sur ledit cantre annulaire rotatif portant les bobines ou autres fournissant lesdits fils trans- versaux, ledit organe de contact mobile étant soumis à la trac- tion exercée par un fil transversal, d'une -carte et à la force
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centrifuge, d'autre part, 1* ensemble étant agencé de telle façon . que, lors de la rupture du fil considéré, l'organe de contact 'mobile soit amené, par la force centrifuge, dans une position dans laquelle il provoque l'arrêt de la machine.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description qui va suivre; on se référera au dessin annexé,dans lequel : Fig. 1 est une vue en plan schématique de la partie de l'appareil dénommée "unité textile" dans la description ci-après ; Pige 2 est une vue en coupe frontale schématique de le. même unité textile;
Fig. 3 est une vue en coupe latérale schématique de la même unité textile;
Fig. 4 est une vue en coupe latérale schématique de la partie de l'appareil dénommée "unité d'imprégnation" dans la description ci-après; cette partie de l'appareil, illustrée à titre d'exemple, est du type à cylindres et comporte des organes de séchage;
Fig. 5 estune vue en coupe latérale schématique d'une unité d'imprégnation fonctionnant par pulvérisation d'un liquide, également illustrée à titre d'exemple; Fig. 6 est une vue en perspective schématique d'un dispositif de sécurité centrifuge destiné à arrêter la machine lors de la rupture d'un fil transversal; et
Fig. 7 est. une vue en coupe latérale schématique . d'un dispositif de sécurité électro-pneumatique destiné à: arrê- ter la machine lors de la rupture d'un fil longitudinal.
Dans les figures 1, 2, 3 et 6 les fils longitudinaux 3. venant de deux ensouples 2, de type conventionnel, équipées de
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dérouleurs négatifs ou positifs,sont appelés par les tambours passent sur la barre 4 du casse-chaîne électro-pneumatique et autour de la périphérie d'un guide elliptique 5, soit à l'intérieur, soit à l'extérieur, selon la position qu'ils occu- pent sur chacune des ensouples.
Des crans pratiqués sur le pourtour de ce guide elliptique 5 empêchent les fils longitudinaux de se déplacer latéralement et les répartissent autour de sa périphérie pour leur permettre de passer, sans effort latéral, dans les dents d'un peigne circulaire 6.
Les dents du peigne circulaire 6 sont ouvertes à leur partie extérieure de façon à éviter le rentrage des fils lors du montage d'une nouvelle chaîne et de la réparation d'un fil cassé.
La tension des fils les maintient dans les crans du guide elliptique 5 et les empêche de glisser hors des dents ouvertes du peigne circulaire 6. L'espacement de ces dents répartit les fils en un dispositif tubulaire autour de la péri- phérie d'un tronçon d'une enveloppe de cylindre 7 au long des génératrices duquel..ils progressent, appelés, par les tambours d'appel 3.
A partir de ce point de parcours des fils longitudi- naux, la configuration circulaire du cylindre 7 se modifie gra- duellement jusqu'à ce que son extrémité 8 affecte la forme d'un cylindre complètement aplati.
Au niveau de la partie circulaire du cylindre \ 7, des cOnes ou des canettes de fil transversal 9 sont montés sur un anneau 10 dont la rotation, commandée par des moyens appropriés, est assurée par des roulettes Il et un chemin de roulement 12.
Les fils transversaux sont guidés par les oeillets 13 vers les
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tendeurs 14 portés par l'anneau 10. Ces oeillets guide-fil, ainsi que les tendeurs, sont de type conventionnel. Des ten- deurs du type "champignon" évitent l'abrasion du fil transversal se défilant à grande vitesse.
Chaque tour de l'anneau 10 enroule les fils transver- saux autour des fils longitudinaux disposés tubulairement et au- tour de la partie circulaire du cylindre 7 en une succession de spires dont le nombre est fonction du nombre de cônes ou de canettes portés par l'anneau 10.
Le pas de ces spires est déterminé par les vitesses rela.tives de rotation des tambours d'appel 3 et de l'anneau 10.
Ce pas, et par conséquent l'angle de croisement des fils longi- tudinaux et transversaux, peut être amené à la valeur désirée par une modification du rapport des vitesses de rotation des tambours d'appel 3 et de l'anneau 10.
La tension des fils transversaux, réglable au moyen des tendeurs 14, contraint l'assemblage tubulaire de fils longitudi- naux et transversaux qui progresse le long des génératrices du cylindre 7 sous l'action des tambours d'appel 3 à épouser gra- duellement à la déformation du cylindre.
Cet assemblage tubulaire se transforme donc progressi- vement en un tube aplati qui, lorsqu'il atteint l'extrémité pla- te 8 du cylindre 7, est comprimé en une nappe 15 par l'action de rouleaux presseurs 16. Dans cette nappe; les fils longitudinaux se trouvent à l'intérieur des spires aplaties des fils trans- versaux.
Si les fils transversaux avaient été enroulés autour des fils longitudinaux et autour de la partie circulaire du cylindre 7 en spires strictement parallèles à une section de ce cylindre, chaque demi-spire présenterait sur chacune des faces de la nappe 15 la :forme- d'un arc de cercle. Ceci est dû au f
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que l'assemblage tubulaire progresse de l'extrémité circulaire du cylindre 7 à son extrémité aplatie 8, sectionnée, parallèle- ment à sa base,selon des génératrices de longueurs inégales.
(7 A à 8 B dans la fig. 2 et 7 C à 8 D dans la fig. 3).
Pour compenser la déformation consécutive des spires qui provoquerait une instabilité dimensionnelle de l'armature lorsqu'elle serait soumise à un effort de traction transversal, des guides en métal poli ou en matière plastique 17, de lon- gueurs inégales, sont disposés à intervalles réguliers autour de la partie circulaire du cylindre 7. Leur différence de lon- gueur compense celle des génératrices du cylindre selon les- quelles l'assemblage tubulaire est appelé.
La tension des fils transversaux, réglable au moyen des tendeurs 14, les contraint à glisser le long des guides 17 .avant d'entrer en contact avec les fils longitudinaux autour desquels les spires de trame 18 se trouvent par conséquent enroulées de manière sinusoïdale (fig. 2 et 3).
Lorsque l'assemblage tubulaire de fils longitudinaux et de spires sinusoïdales est finalement comprimé en une nappe 15, chaque demi-spire transversale qui s'est trouvée progressi- vement redressée par la déformation graduelle de l'assemblage tubulaire présente sur chacune des faces de la nappe l'aspect d'une ligne droite qui croise les fils longitudinaux selon l'angle prédéterminé par le pas (l'enroulement des spires.
Les lisières résultant de l'écrasement des spires transversales enroulées sous tension autour des fils longitu- . dinaux sont droites et régulières à la condition qu'au moins deux fils longitudinaux, dits fils de lisière, soient disposés chacun selon les génératrices diamétralement opposées joignant la partie circulaire du cylindre 7 aux extrémités de sa partie
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aplatie 8 (7 A à 8 B fig. 2). Le but de ces fils de lisière ,est de s'opposer au rétrécissement de la nappe 15 que tend à provoquer la tension des spires transversales entre l'extrémité aplatie du cylindre 8 et le point de'pincement des rouleaux presseurs 16.
Ces fils de lisière seront, de préférence plus résistants et plus gros que les autres fils longitudinaux,. en particulier si la nappe est composée de fils longitudinaux plus fins que les fils transversaux.
Les fils de lisière sont maintenus en position de cha- que côté du cylindre 7, par des dents diamétralement opposées du peigne circulaire 6 et,de chaque côté de la partie aplatie du cylindre 8,par de.petits crans pratiqués à chacune de ses extrémités.
La description qui précède permet de comprendre aisé- ment que la largeur de la nappe 15 dépend du diamètre du cylindre 7.
En cons équence, le réglage de cette largeur pour une valeur inférieure à la largeur maxima autorisée par la: disposi- tion des organes de l'appareil s'effectue en remplaçant le cylin dre 7, le peigne circulaire 6 et le guide elliptique 5 par de plus petits, la largeur de la nappe étant égale à :
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diamètre du 2 cylindre x ),l4l6 =demi-circonférence du cylindre 7.
Pratiquement, la largeur de la nappe 15 sera légè- rement inférieure à la largeur théorique ainsi obtenue en raison de l'effort exercé sur les fils de lisière par la tension des spires transversales entre l'extrémité aplatie du cylindre 8 et le point de pincement des rouleaux presseurs 16.
Des nappes plastiques, à armature non tissée, étroites telles que des bandes ou rubans, peuvent être obtenues sur un appareil établi selon les mêmes principes, mais de plus petites
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dimensions.
Les ensouples 2 illustrées par les figures 1, 2 et
3 ne sont nécessaires que dans le cas où les fils longitudinaux présentent une certaine densité. Les fils longitudinaux de faible densité, fréquemment utilisés pour le tissage d'armatures de renforcement des plastiques, peuvent être directement dévidés de cantres d'ourdissage de type conventionnel équipés de ten- deurs appropriés et placés de chaque côté de l'appareil.
Dans ce cas, les fils descendent des cantres et pénè- trent dans l'appareil au ras du sol, la circulation autour de l'appareil étant assurée par des passerelles légères enjambant la largeur des chaînes.
L'unité textile décrite ci-dessus ne comporte pas d'organes à mouvement alternatif susceptible de provoquer l'abra- sion des fils longitudinaux, tels que le battant et les .lisses des métiers à tisser.
En conséquence les fils longitudinaux utilisables par l'appareil décrit peuvent présenter des caractéristiques qui les rendraient impropres au tissage.
On peut même utiliser des fils longitudinaux compo- sés de mèches, non ensimés ni encollés, de textiles divers.
Pour assurer une imprégnation satisfaisante de la nappe par la matière plastique sur l'unité d'imprégnation décrite ci-après,il est d'ailleurs indispensable que les fils longitu- dinaux et transversaux ne comportent ni encollage, ni ensimage et présentent une torsion aussi faible que le permettent les opérations de filature et les résistances requises. Comme le montre la figure 3, les rouleaux presseurs 16 compriment la nappe 15 entre deux couches 19 et 20 d'un tissu à larges mailles qui servent de transporteurs à la nappe entre l'unité textile
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et l'unité d'imprégnation et évitent que les spires transversale: ne se trouvent déplacées par l'action des tambours d'appel et des cylindres consécutifs avant qu'elles n'aient été enrobées par la matière plastique.
Ces transporteurs peuvent être sans fin (Figs.4- et 5) ou, au contraire composes de pièces de longueur appropriée qui sont enroulées en mène temps que la nappe imprégnée.
Lorsque 1* imprégnation de la nappe de fils assemblés s'effectue à travers le tissu transporteur, celui-ci doit com- porter des maires assez larges pour permettre cette imprégna- tion. Si, d'autre part,il n'est pas destiné à être incorporé à la nappe plastique pour en renforcer l'armature, il doit être composé de monofilements de nature incompatible avec la matière plastique utilisée ou rendue incompatible par un traitement approprié de façon à éviter l'adhérence du tissu transporteur avec la nappe plastique et à faciliter leur séparation.
Après être passée entre les rouleaux presseurs 16 (figs. 2 et 3) la nappe 15, comprimée entre les deux couches de tissu transporteur 19 et 20, est appelée par les tambours 3 de l'unité textile qui la délivrent à l'unité d'imprégnation (figs.
4 et 5) directement attelée à l'unité textile (fig. 3).
La matière plastique peut être appliquée à la nappe 15 à travers les mailles du tissu transporteur par une variété de moyens connus tels que des cylindres, des couteau:.; des vapo- risateurs, etc..., le mode d'application le mieux approprié dépendant de la nature de cette matière et de l'usage auquel est- destinée la nappe plastique.
La même remarque s'applique aux divers organes de l'unité d'imprégnation qui peuvent être nécessaires, soit-pour réchauffer ou refroidir la matière plastique avant son applica-
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tion, soit pour assurer une imprégnation satisfaisante de la nappe de fils assemblés par cette matière ainsi que son séchais? .sa condensation, sa vulcanisation, sa polymérisation ou sa cuisson.
Une unité d'imprégnation àcylindres équipés d'un four de séchage et de vulcanisation convenant à l'application de diverses matières plastiques, et notamment aux émulsions de latex, est illustrée, à titre d'exemple, par la figure 4.
La nappe 15, prise entre les deux couches de tissu transporteur 19 et 20,est livrée aux cylindres d'appel 21 de l'unité d'imprégnation par les tambours 3 de l'unité textile (fige. 3 et 4).
Les deux cotés de la nappe 15 reçoivent une applica- tion de matière plastique liquide ou pâteuse 22 dont les couteaux 23 limitent la quantité remontée par la rotation des cylindres 21.
Avant que la nappe imprégnée ne pénètre dans le four de séchage 24, la matière plastique est comprimée dans les fibres des fils qui la composent par les rouleaux presseurs 25 qui éliminent, en outre, le. liquide en excédent (fig. 4). lorsque la nappe imprégnée a été suffisamment séchée par son passage dans le séchoir 24 pour éliminer tout risque de collage ultérieur, les deux couches de tissu transporteur 19 et 20 en sont détachées et renvoyées à l'unité textile par l'in- termédiaire des cylindres 26 tandis que la nappe imprégnée 15 est appelée par les cylindres 27 qui en forment un rouleau 28 de longueur appropriée, (figs. 4 et 3).
On peut conférer à la nappe plastique un grain lui donnant l'apparence d'une nappe tissée en réglant les couteaux 23 (fig. 4) de manière à assurer à chacune de ses facesune appli-
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#;j,ti0ii abondai 03 de natiere plastiqua 920 L'étreinte de 1él,r::.'t-.
.o..y &3S deux conciles de tissu transporteur 19 et 20 se grave dans .'# s ¯¯,':-'.nnïC,? le grain vsriant avec la contexture du tissu choisi.
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La figure 5 illustre à titre dfexeli:2le, mie unité dii=2régn&iiion par pulvérisation d'ua liquide convenant à divers d ¯ s . s. plastiques, et r.o a:.:, n , à certaines résines à base de polyesters.
Cette 'unité pourrait, bien entendu, être équipée de séchoirs, nais la partie de l'appareil représentée est destinée
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le, promotion de nappes I.)ré-i;;r'3réo 'i1ées consistant va une arma- trre de fils non Hissés 2.: Jrégn2aS' de résine non polyiaérisée.
Ces nappes pré-imprégnées, dont 1 .t:¯sa on par l'industrie des moulages plastiques stratifiés paraît destinée à se développa 3?j sont protégées sur chaque l'ace par une pelli- cule imperméable qui isole la résine de l'oxygène de l'air pour éviter sa polymérisation, prématurée ainsi que de tout contact, la résine polyester demeurant collante tant qu'elle n'est pas polymérisée.
La pellicule (ou le film), qui peut être constituée, par exemple, de cellulose régénérée ou "Cellophane" non poreuse,
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e.r= -'ci:wn un stockage aisé de la nappe pré-imprégnée, n'en est séparée qu'au moment de son utilisation. La nappe pré-imprégnée est alors placée dans des moules où. la résine se polymérise, conférant à la nappe une forme appropri ée. la nappe -15, ainsi que les deux couches de tissu transporteur 19 et 20,est livrée par les tambours 3 de l'unité textile aux cylindres d'appel 29 de l'unité d'imprégnation* (fig. 3 et 5).
Ces cylindres séparent de la nappe les deux couches
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de tissu transporteur 19 et 20 qui retournent à l'unité textile par l'intermédiaire des cylindres 26, laissant la nappe 15 ex- posée au jet de résine plastique projeté par les pistolets vapo- risateurs 30 (fig. 3 et 5).
Dans ce cas, l'imprégnation ne s'effectue pas à travers les mailles du tissu transporteur qui peut, en consé- quence, être d'un type quelconque. Les pistolets vaporisateurs 30, de type conventionnel, sont montés chacun sur un appareil de va-et-vient, tel qu'une coulisse commandée par une chaîne sans fin, par exemple, leur conférant un mouvement alternatif sur toute la largeur de la nappe 15. En conséquence, tous les points des deux faces de cette nappe, qui se déplace perpendi- culairement au trajet des vaporisateurs, se trouvent exposés au jet de résine plastique.
La quantité de résine ainsi appliquée sur la nappe 15 est réglée, d'une part, par le pointeau d'alimentation des pis- tolets vaporisateurs et, de l'autre, par le rapport entre leur vitesse de translation alternative et la vitesse de déplacement de la nappe 15.
Des rouleaux presseurs 31 appliquent sur chaque face de la nappe imprégnée une pellicule imperméable venant des rou- leaux 32, leur pression favorisant, en outre, la pénétration de la résine dans les fibres des fils composant la nappe.'
Les rouleaux presseurs 31 ainsi que les rouleaux de pellicule 32 sont protégés des projections de résine par un capo tage 33 dans lequel sont enfermés les appareils. de vaporisation..
L'ensemble composé par la nappe imprégnée 15 et les couches de pellicule de protection 32 est appelé par les cylin- dres 34- qui en forment un rouleau 35 de longueur appropriée.
D'autres variantes de l'unité d'imprégnation peuvent
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être utilisées conjointement avec l'imité textile, le type le mieux approprie dépendant .de la. destination de la nappe plastique 'et de la nature de la matière dont elle est composée.
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A titre à * exeingle , une nappe plastique composée dune armature., obtenue selon la description ci-dessus et de deux pellicules solides de salière tiie:eE.opHa2"Bigiis soudées sur l if .,,.; hriF aiC.......Ca. ¯..i..Cmd1 tJRme¯s::n-.:..x'.'sW4ß's QsGvw.a satursj, peut être obtenue sur le matériel décrit en supprimant S1.U..1.'L.t,:S dtm:Qre,g:1.a:;Jon \.1..go 3) les organes de vaporisation liquida 30 et en remplaçant les deux ce- .:hes de pellicule Ü:]2=¯:
L1&ç,,1)le 32 par des rO'i1.1ea..1..L de pellicule ":11erm.oplastioJ}..3 dont â.' >' 4 l,è.;. lJJ:9sse1s 31 G'.â', t,¯t -; # â assurent la soudure sur #v e1.:!a..-b-,;:.re DiTersss Eletv2e8 composites peinent également 0 ré.9;l:1.és B1)X le ïratériel préc(cleDIJ.el1.1; décrite contérant à la napps plastis?u.3 les caraotéristiauss désirées 1 titre d e:::SIr01e:;::
mie e::?r -:jt1J..e composée de dsiac ccxicîies de fibres y plus ou soins épaisses;, et d .2G am de fils non tissés comprimes en une nappe selon le procédé décrit ci# dessus et illustré par les figures 2 et 3 peut être réalisas en r6iaplaçe.jat dans la description les des conciles de tissu traiis- por@eur 19 et 2@ (iigo 3) par des couches de fibres. Dans ce cas,les couches de fibres ne sont pas constituées par des ban- des -sans fin,
comme les deux couches de tissu transporteur 19 et 20 indiquées sur la figure , nais composées de pièces de Ion- gueur appropriée tirées de rouleaux disposés de chaque côté de
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l'unité textile coïiprinées ea E&e teps que la nappe de fils ..L. U.11l-;e 1iSX1j e, C01:191.'1.=:.ee8 en :ED.e lJe:1ps la nappe -de fils assemblés sans collage 15, imprégnées, séchées et enroulées en un rouleau 28 sur l1 unité d t imprégl'"l.2,tion (fig. 4).
Cette armature composite présente un intérêt particu- lier pour la fabrication de nappes plastiques armées présentant une certaine épaisseur (conférée par les couches de fibres) et
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\..:1;'': grande résistance bi-directionnelle (co.t1.L'i:.c..;e par- 1.', 1;. -.:1.':,) de fils assembles). Ces nappes plastiques épar.s ,23 don- usilz- sables par l'industrie des roulages plastiques Â:'iit'ci.'1ü11Y..:n ce #,.:: éléments constitutifs de pièces épaisses et co:":.1:.,:;; :L801[.1.:.-(;Q i.?#. miques.
La nappe plastique armée, obtenue selon le procé@é faisant l'objet de l'invention, peut être revêtue sur l'uns de ses faces, ou sur ses deux faces,de couches de matières diver-
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ses lui conférant un aspect, un toucher ou des ca,J:'8..ctG.t:L.n;Í(;.uc..;
physiques requis par l'utilisation à laquelle elle est destin@@
On peut,par exemple, obtenir une napp e plastique garnie de poils et présentant des caractéristiques diverses en remplaçant l'une des deux, ou les deux, couches de pellicule
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ir.;err.:able 32 (fig. 5) par des couches de feutre ou de tis;:w, par des couches de fibres orientées ou non orientées, carrées ou peignées, ou encore par des couches de matière quelconque ser- vant de support à des poils courts préalablement cloques ou collés sur le support par une de leurs extrémités.
Dans ce dernier cas, les poils courts et dressés sont seuls en contact avec la résine plastique imprégnant la nappe, le support se trouvant à l'extérieur. Les poils ayant été préa- lablement collés sur le support par une de leurs extrémités, à l'aide d'une matière adhésive facilement éliminable telle qu'un-.; colle soluble à l'eau, par exemple, le support est détaché lors- que les poils se trouvent colles par leur autre extrémité sur la
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ll[')r.; pl',)Gi<lue, qui présente alors l'aspect d'un velours, <1' fourrure ou d'un tapis et peut être utilisée par les indus tr d3 lll;.:wille. :0111.; ou de l'2.1::6u01e.:16111;.
On peut égaleront obtenir une nappe plastique arvaoe garnie de feucro sca, une ae ses races utilisable CO;lh::0 :C0VÍ;; tOl'¯::l1"i.;
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de plancher du type linoléum.
En garnissant de fibres de laine, telles que des blousses de peignage, les faces de la nappe plastique et en la perforant pour la rendre perméable à l'air, on obtient une ma- tière utilisable pour la confection de vêtements.
Ces exemples permettent de se rendre compte de l'éten- due des possibilités offertes par le procédé faisant l'objet de l'invention.
Pour obtenir une nappe plastique présentant, en tous ses points, une même résistance et une épaisseur constante, il est indispensable de prévoir un dispositif arrêtant l'appareil, c'est-à-dire l'unité textile comme l'unité d'imprégnation, en cas de casse d'un fil de l'armature soit transversal, soit lon- gitudinal.
Divers types de dispositifs destinés à arrêter la machine lors de la rupture d'un des fils transversaux peuvent être utilisés sur l'unité textile et le dispositif centrifuge n'est décrit ci-après qu'à titre d'exemple. Ce dispositif (fig. 3 et 7) est constitué par des oeillets guide-fil 13 com- portant une queue lestée 37 et qui sont montés sur des pivots 36 portés par l'anneau 10.
La force centrifuge développée par la rotation de l'anneau 10 tend à rejeter vers l'extérieur la queue lestée 37 que la tension du fil transversal passant dans l'oeillet 13, entre le cône 9 et le tendeur 14, retient vers l'extérieur de l'anneau.
Le lestage de la queue 37 est réglable et permet d'ajuster la force centrifuge qui s'exerce sur l'oeillet à la résistance du fil et à la tension désirée.
La disparition de cette tension en cas de rupture
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du fil transversal, ou d'épuisement du cône 9, libère l'oeillet et sa queue lestée 37 que'la force centrifuge amène au contact de bras pivotants 38 disposés autour de l'anneau sur le bâti 'de l'unité textile.
Le pivotement de l'un de ces bras 38 établit un circuit électrique ou électronique 39 provoquant l'arrêt de l'appareil.
Divers types de dispositifs destinés à arrêter la machine lors de la rupture d'un des fils longitudinaux peuvent être utilisés sur l'appareil et le dispositif électro-pneumati- que n'est décrit ci-après qu'à titre d'exemple.
Ce dispositif (fig. 6) est commandé directement par l'extrémité libre d'ua fil cassé ou par un fil flottant par manque de tension.
Les fils 1 venant de l'ensouple 2 passent sur une barre 4 (fig. 3 et 6).
Un puissant courant d'air, soufflé par une. tuyère 40 s'étendant sur toute la largeur extérieure de la chaîne, traverse les fils tendus.
L'extrémité libre d'un fil cassé ou la partie médiane d'un fil mou sont chassées par le courant d'air entre deux barret- tes 42 et 43 s'étendant sur toute la largeur intérieure de la chaîne et portées par des bras à bascule 44.
Le courant d'air amène le fil au contact des dents d'une garniture de carde recouvrant un cylindre à rotation commandée 45. Le fil est happé par les dents de la garniture de carde dont la rotation exerce une traction sur le fil et sur les barrettes 42 et 43, faisant basculer les bras 44 et amenant leur prolongement 46 à établir un circuit électrique ou électronique 47 provoquant l'arrêt de l'appareil.
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Les dispositifs de sécurité ci-dessus peuvent être .combinés avec un dispositif de signalisation visuelle ou audi- tive attirant l'attention de l'opérateur.
Cette signalisation peut être sélective, indiquant à l'opérateur s'il s'agit de la rupture d'un fil longitudinal ou d'un fil transversal, à quelle ensouple ou à quel cantre appartient le fil longitudinal cassé et dans quelle section de la nappe de fils longitudinaux il se trouve.
Pour obtenir un arrêt rapide de la rotation de l'anneau circulaire 10, le dispositif casse-fil longitudinal et le dispositif casse-fil transversal peuvent être combinés avec un dispositif de freinage de l'anneau.
De la description ci-dessus, il est aisé de compren- dre que la production de l'appareil est régie par : a) la vitesse de rotation de l'anneau circulaire lu, b) le nombre de cônes de fil transversal portés par cet anneau et leur dimension qui doit être aussi grande que pos- sible pour réduire les temps d'arrêt, c) la vitesse d'appel des tambours 3 (fig. 2 et 3), 21 et 27 (fig. 4), 29 et 34 (fig. 5) dépendant elle-même de la vitesse de séchage de la résine plastique et de la puissance des séchoirs.
On prendra pour exemple une nappe plastique compor- tant une armature tissée lui conférant une résistance pi-direc- iionnelle exigeant.vingt fils longitudinaux par centimètre en chaîne et vingt fils transversaux au centimètre en trame de. matiere et de grosseur déterminées.
Une nappe plas bique re@iorcée par une armature non tissés en fils assemalés de @@me matière et de même grosseur produite selon le procédé et sur l'appareil décrits ci-dessus
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demandera,pour correspondre à ces spécifications,une densité de fils longitudinaux de dix fils au centimètre sur chacune des deux ensouples ou sur chacun des deux cantres et une combinaison des facteurs a),b) et c) correspondant à 1 enroulement de dix spires transversales au centimètre autour des fils longitudinaux et de la partie circulaire du support: fixe 7 (fig. 2 et 3).
Ces dox spires enroulées autour des fils longi@udi- naux conféreront à 1* armature plate résultant de l'écrasement de 1* assemblage tubulaire une résistance transversale équivalente à celle d'une armature tissée à vingt fils traversaux par centi- mètre, les ders moitiés de la spire aplatie devant être prises en consideration et chaque demi-spire équivalant en résistance à une duite du même fil.
On peut aisément comprendre que la nappe plastique produite selon le procédé et sur un appareil présentant les caractéristique 3 décrites ci-dessus s.era d'un, prix de revient moindre qu'une nappe plastique renforcée par une 'armature de fils ou de mèches préalablement tissés ou collés,qu'un tissu enduit ou imprégné qu'elle pourra remplacer dans toutes ses applications et qu'un tissu d'habillement ou d'ameublement dont elle pourra concurrencer les caractéristiques.
L'invention présente, entre autres, les avantages suivants :
La fabrication d'une armature plat constituée dé fils ou de mèches non tissés et la production d'une nappe souple de matière plastique 'laminée ainsi que l'application à l'une ou l'autre des faces ou aux deux faces de la nappe d'un revêtement de composition variable sont réalisées en une seule opération effectuée à la continue.
L'appareil ne comporte pas de couteaux et de ce fait
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les lisières de la nappe sont nettes; en outre, il n'y a pas de déchet provoqué par les fila coupés.
Les fils longitudinaux ne subissent aucune enduction de matière adhésive préalablement à l'enroulement des spires transversales, la nappe de fils assemblés sans collage étant conduite vers l'autre extrémité de la machine dite "unité plas- tique", par deux couches de tissu transporteur qui maintiennent les fils en place jusqu'à ce que ceux-ci se trouvent enrobés par la matière plastique dont ils doivent constituer 1 "armature .
L'armature textile ainsi constituée peut comporter plus de rils transversaux par centimètre qu'une armature tissée ne peut comporter de duites équivalentes, les fils non tissés se trouvant juxtaposés et conférant à l'armature une résistance et une stabilité dimensionnelle considérables.
La fabrication simultanée de la nappe plastique et de son armature permet de réaliser une économie appréciable et assure, en outre, entre ces deux éléments, une parfaite cohésion qui n'est pas toujours réalisable lorsque l'on utilise une arma- ture non tissée dont les fils ont été préalablement collés par une substance adhésive présentant peu de comp @ioilité avec la matière plastique dont est composée la nappe.
La nappe plastique souple et armée ainsi obtenue peut être utilisée soit en remplacement des tissus enauits ou impré- gnés dans toutes leurs applications soit en remplacement de tissus d'ameublement ou d'habillement en lui conférant un aspect - uu un toucher déterminés par l'application d'un revêtement extérieur approprié, soit encore corne élément constitutif ' de matières plastiques coulées.
Bien entendu, les modes de réalisation décrits ci- dessus et représentés sur les dessins ne son der@@@ qu'à titre
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de simples exemples non limitatifs, et on peut modifier de toute façon convenable la forme, la nature,la disposition et le montage de leurs éléments , sans, pour cela, sortir du cadre da l'invention.
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i-.Ti.= ,:1'c:
îvS l.- Procédé pour la fabrication en une eule opé- ration continue, d'une nappe souple, étroite ou large, en matière plastique laminée, de son armature à résistance bi- directionnelle et de son revêtement extérieur, ce procédé étant caractérisé en ce que les différents éléments constitutifs du produit final composite, tels que l'armature, la nappe plastique et le revêtement extérieur, sont fabriqués dans les phases successives d'une seule opération continue.