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Dans le brevet principal, on a décrit des disposi- tifs magnéto-électriques et, notamment, des dispositifs com portant un bobinage en forme de galette, monté de façon à pouvoir pivoter autour d'un axe, et soumis à l'action d'un champ magnétique fixe dont les lignes de force sont parallè. les audit axe.
Dans les divers modes de réalisation du brevet principal, on a cherché à créer des structures d'aimants permanents propres à donner naissance à un champ de ce
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genre, sans difficultés excessives de fabrication, d'en- combrement, etc.
Lans la présente Addition, on va décrire d'autres modes de réalisation de tels dispositifs, dans lesquels la structure magnétique est constituée simplement par deux aimants plats à faces polaires semi-circulaires, accolés par leur tranche diamétrale,disposés parallèlement au plan du bobinage en forme de galette, et à proximité immédiate de celui-ci, lesdits aimants étant du type dont les lignes de force demeurent parallèles entre elles sur une distance relativement grande des faes polaires et conservent leur aimantation pendant une durée pratiquement illimitée.
La combinaison d'une telle structure magnétique avec un bobinage en forme de galette plate du type décrit dans le brevet principal, permet de réaliser des systèmes magnéto-électriques réduits à leur plus simple expression, à savoir:
Deux disques plats, dont l'un constitue l'élément magnétique et l'autre l'élément électrique, à l'exclusion des circuits magnétiques fermés, habituellement indis- pensables dans ce genre de dispositif, et qui impliquent la nécessité de disposer la galette qui constitue l'élément électrique du système dans un espace limité ou entrefer prévu entre deux pièces mécaniques.
L'invention a donc spécifiquement pour objet un système magnéto-électrique comportant comme élément magnétique au moins un aimant permanent du genre en question, et comme élément électrique, une galette plate comportant au moins une spire d'enroulement, susceptible
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d'être parcourue par un courant, ladite galette s'étendant perpendiculairement aux lignes de forces émanant de èt aimant.
Suivant une autre caractéristique de l'invention, la partie active de laditè spire d'enroulement-s'étend symétriquement de part et d'autre de l'axe de pivotement du bobinage, tandis que le reste de ladite spire n'est constitué exclusivement que par des parties de conducteurs disposées de telle manière qu'elles ne puissent être le siège-d'aucune force parasite, susceptible de perturber 11 interaction magnéto-électrique utile.
Suivant un mode de'réalisation préféré, la partie active de la spire précitée est constituée par un segment
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de droite diamétral, te;? 'sa par'<:ie''T'i6n''i.civéét seini-1- circulaire, ses 'extrémités se raccordant géométriquement avec celles dudit segment, de sorte que toutes les forces magnéto-motrices dont elle peut .être le siège, sont rigoureusement radiales et répondent, par conséquent, aux conditions énoncées au paragraphe précédent.
En position neutre, la spire, formée comme il vient d'être dit, par un arc d'environ une demi-circonfé- rence et sa corde, épouse sensiblement le contour de l'aimant permanent de section semi-circulaire avec lequel elle coopère.
Suivant un mode de construction préféré, le système magnéto-électrique est constitué en combinaison, d'une part, par deux aimants semi-circulaires plats du type précité, accolés par leur tranche diamétrale, mais présentant sur chacune des faces circulaires communes un pôle Sud et un pôle Nord semi-circulaires et, d'autre
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part, par-deux enroulements.se présentant chacun sous ferme d'une demi-circonférence et d'un segment de droite sensiblement diamétral, les deux enroulements précités étant juxtaposés par leurs parties droites et étant destinés à être parcourus par deux courants, qui passent, dans les deux parties droites, dans le même sens diamétral et retournent, par les deux parties semi- circonférencielles, l'un dans le sens des aiguilles d'une montre et l'autre en sens inverse.
La forme plate des deux éléments du dispositif magnéto-électrique suivant l'invention a encore l'avantage de permettre d'utiliser, à volonté, l'un ou l'autre d'entre eux comme, élément mobile du système.
Suivant une autre disposition de l'addition, il est prévu, en tirant partie, d'une part, de l'absence de toute pièce mécanique, en dehors des deux éléments fixe et mobile et, d'autre part, de l'extrême platitude de l'ensemble, d'utiliser le dispositif magnéto-électri- que, suivant l'invention, comme âme de tout mécanisme propre à former,, en combinaison avec ce dispositif, soit un mouvement d'horlogerie, comme prévu dans le brevet principal, soit un appareil de'mesure, soit encore un moteur, cette dernière possibilité étant rendue particulièrement facile par la liberté de mouve- ment angulaire illimité de l'élément mobile.
Cn comprendra aisément que, pour pouvoir utiliser le dispositif suivant l'invention dans l'un quelconque de ces types d'appareils, il suffira de prévoir les moyens de commutation voulus du courant destiné à @ traverser le bobinage, ainsi que les moyens mécaniques
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nécessaires à la transmission du mouvement et/ou à son entretien.
Les exemples représentés sur les dessins annexés et décrits ci-dessous, exemples non limitatifs de quelques modes de réalisation de l'invention, permettent de se rendre compte de ses possibilités.
Sur ces dessins:
La Figure 14 montre l'élément magnétique du dispositif suivant l'addition et la forme de ses flux de lignes de force.
La Figure 15 montre, en perspective, ledit élément associé à une bobine double en forme de galette.
La Figure 16 est une vue en perspective de l'ensem- ble moteur d'une montre électrique suivant l'invention, le boîtier étant coupé.
La Figure 17 est une coupe axiale partielle faite suivant la ligne 17-17 de la Figure 16.
La Figure 18 est une vue en perspective d'un petit moteur électrique suivant l'invention, le capot étant coupé.
La Figure 19 est une vue également en perspective d'un appareil de mesure (par exemple un voltmètre) dont le boîtier est également coupé.
La Figure 20 est une coupe verticale axiale d'un appareil de mesure double, par exemple un ampère- mètre et un voltmètre, à cadran commun, cette coupe étant faite suivant la ligne 20-20 de la Figure 21.
La Figure 21 est une vue en plan de l'appareil de la Figure 20, et
La Figure 22 est une vue analogue à celle de la
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Figure 20 et montre une variante de réalisation d'appareil de mesure double.
En se référant d'abord à la Figure 14, on voit que l'élément magnétique que l'on utilise suivant l'invention est constitué par deux aimants semi-circulaires 51, 52 accolés par leur tranche diamétrale, de façon que chaque face de l'aimant double ainsi constitué présente un pôle semi-circulaire Nord et un pôle semi-circulaire
Sud. Chacun des deux aimants est du type dont les lignes de force demeurent sensiblement perpendiculaires aux faces polaires, c'est-à-dire parallèles entre elles, sur une longueur relativement importante avant de s'incurver pour retourner au pôle de nom contraire. Ces aimants fournissent donc un champ uniforme dans un espace appré- ciable en face de chaque pôle. De tels aimants se trouvent maintenant dans le commerce, par exemple sous le nom de "Fercolite" fabriqué par la Société desLignes
Télégraphiques et Téléphoniques.
Ces aimants présentent, en outre, l'avantage de conserver intégralement leur-aimantation pendant une durée pratiquement illimitée.
Etant donné la forme des flux de lignes de force d'un tel élément magnétique, il.devient possible de lui associer un bobinage placé dans son champ magnétique sans qu'il soit nécessaire, pour obliger les lignes de force à traverser ledit bobinage, de les canaliser dans un circuit magnétique comportant une plaque de fer doux ou un autre aimant, comme on était obligé de le faire jusqu'à maintenant.
On peut voir une combinaison de ce genre sur la
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Figure 15 où l'on retrouve les deux aimants 51, 52 au- dessus desquels on a placé un bobinage en galette compor- tant deux nappes de fils 53, 54-,disposées à plat, comme dans le brevet principal, et comportant chacune un faisceau de conducteurs diamétraux et un faisceau de conducteurs formant une demi-circonférence. Les faisceaux de conducteurs diamétraux des deux nappes de fils sont parallèles et les faisceaux de conducteurs en demi-circonférence se trouvent au voisinage de la périphérie de la galette 55. Celle-ci peut être constituée par un disque de matière plastique dans lequel sont enrobées les nappes.de fils et qui est solidaire d'un axe 56.
Il va de soi que, constructivement, du fait même que ces faisceaux offrent une certaine épaisseur, les conducteurs de l'un d'eux ne sont pas tous rigoureusement diamétraux, tandis que ceux de l'autre formait une série de demi-circonférences concentriques. En particulier, le terme "diamétraux" doit être interprété géométriquement d'une manière non absolue, mais approximative. D'ailleurs. dans certains modes de construction, on préférera effectuer les enroulements en étalant les spires comme indiqué schématiquement sur la Figure .15 plutôt que de les superposer, pour conserver une bobine extrêmement plate.
Par ailleurs, le corps de bobine représenté peut- être considérablement aminci, voire même supprimé.
L'axe 56 passe par le plan de joint des deux aimants 51, 52, qui est matérialisé par une lamelle 57 en matière que l'on peut usiner ou mouler et qui sert en même temps à réunir les deux aimants. Cette lamelle
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peut, en outre, constituer un excellent et simple support de grain de pivotement.
Dans toutes les réalisations pratiques, telles que celles représentées à la Figure 15, les nappes de fils sont reliées à une source de courant continu, de telle façon que le courant (quand il passe) circule dans le même sens dans les faisceaux de conducteurs rectilignes diamétraux des deux nappes. Dans une certaine position relative-de la bobine par rapport à l'élément magnétique, position que l'on appellera dans ce qui suit:"position neutre", les conducteurs diamétraux de la bobine se trou- vent au-dessus du plan de joint des deux aimants et, ainsi qu'on l'a expliqué dans le brevet principal, la bobine est en équilibre instable dans ladite position neutre.
Dès qu'elle s'écarte de cette position, indifféremment dans un sens ou dans l'autre, elle est soumise à un couple qui tend à la faire pivoter dans le même sens qu'au début de son mouvement.
Il est prévu, évidemment, des moyens pour relier les bobines à la source de courant. Suivant les applica- tions, ces moyens seront des spiraux et/ou des balais frottant sur des bagues. Les deux nappes de fils- seront, de préférence, connectées en série.
Si l'on se réfère maintenant à la Figure 16, on voit les organes essentiels d'entraînement d'un mouvement de montre électrique. On retrouve,sur cette Figure, la bobine en forme de galette 55 et l'aimant 51. Les bobines 53, 54, sont reliées à la source de courant continu 58, d'une part, par le ressort spiral 59 et une borne 61 et, d'autre part, par un contact 62 solidaire de la galette
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55 et une lame flexible 63 reliée à une borne 64. L'axe
56, solidaire de la galette, porte les rampes d'un mécanisme d'échappement dont la roue indiquée en 65 est reliée aux rouages qui portent les aiguilles.
Cette montre fonctionne de la même façon que celle décrite au brevet principal, mais sa construction est beaucoup plus simple, puisque le circuit magnétique ne comporte aucun entrefer. On n'éprouve aucune difficulté, par conséquent, à loger les bobinages, et le montage des pivots se trouve grandement facilité. En d'autres termes, on a la faculté de pouvoir placer tous les éléments magnétiques, (réduits simplement à l'aimant composite 51, 52) d'un côté du bobinage en galette, et tout le mécanisme, de l'autre côté de ladite galette.
Sur la Figure 18, on a représenté un moteur miniature dont le montage est dérivé de celui de la montre que l'on vient de décrire. La seule différence réside en ce que la galette 55 peut tourner toujours dans le même sens, d'une façon continue et illimitée.
C'est pourquoi, dans ce moteur, le spiral a été remplacé par une bague 66 sur laquelle frotte un balai 67 relié à la borne 61.
La bobine est soumise à une impulsion, toujours dans le même sens, chaque fois que se produit le contact au moment du passage de ladite bobine sur la ligne neutre de l'aimant.
Sur la Figure 19, on a représenté un appareil de mesure électrique, par exemple un voltmètre, dont la conception est également dérivée de celle de la montre
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de la Figure 16. Dans cet appareil, il n'y a toute-fols* plue; de contact pour établir et couper le courant, l'entrée et la sortie du bobinage de la galette 55 étant relises aux deux bornes 71, 72 de l'appareil, respec- tivement par deux ressorts spiraux f3, 74 enroulés dans le même sens, de façon à. produire Lui couple résis-' tant croissant en opposition avec le couple produit par l'action mutuelle du bobinage de la galette 55 sur l'éléaient. magnétique.
Une aiguille 75 solidaire de la galette 55 se déplace devant une graduation 78 portée par le boîtier 77 dans lequel est fixé l'aimant.
On comprend que la déviation de l'aiguille 75 produite par le pivotement de la galette 55 est d'autant plus importante que l'intensité du courant qui traverse le bobinage et, par conséquent, sa tension, sont elles-mêmes plus grandes.
L'aiguille s'arrête donc devant la graduation pour la@uelle le couple moteur est égal au couple résistant produit par les ressorts spiraux.
Dans ce qui précède, on a supposé que l'aimant est fixe et le bobinage mobile, mais on pourrait également faire l'inverse, c'est-à-dire rendre le bobinage fixe et faire tourner l'aimant.
Sur la Figure 20, on a représenté un appareil de mesure double comportant, à la partie supérieure, un ampèremètre et, à la partie inférieure, un voltmètre , ces deux appareils étant construits chacun comme l'appareil de la Figure 19. La galette et l'aimant de l'ampèremètre sont indiqués respectivement en 81 et 82, tandis que la galette et l'aimant du voltmètre sent indi-
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@ qués respectivement en 83 et 84. Les deux bornes de @ l'ampèremètre sont repérées en 85, 86, et celles du voltmètre en 87, 88. ,Le shunt du voltmètre est représenté schénatiquement en 89.
L'aiguille 91 de l'ampèremètre et l'aiguille 92 du voltmètre (voir aussi Figure,21) sont respectivement solidaires des galettes 81 et 83, et elles se déplacent devant des graduations 93 et 94 gravées sur le boîtier 95 de l'appareil. On peut ainsi facilement réaliser un appareil double à un seul cadran, avec un encombrement très restreint.
On peut encore simplifier un tel appareil et réduire son encombrement, en utilisant un seul élément magnétique 96 (Figure 22) dont une face coopère avec la galette 97 de l'un des appareils et l'autre face, avec la galette 98 de l'autre appareil. L'ensemble a.insi obtenu présente donc un aimant de moins que celui de la Figure 20 et peut avoir le même cadran.
Bien entendu, l'invention n'est nullement limitée à l'exemple décrit et représenté et elle est susceptible de nombreuses variantes, accessibles à l'hom- me de l'art, suivant les applications-envisagées et sans s'écarter pour cela de l'esprit de 1'.invention.
C'est ainsi qu'on pourrait concevoir des réalisa- Tiens dans lesquelles il n'y aurait qu'un seul aimant' semi-circulaire coopérant avec un seul bobinage semi- circulaire dont l'axe de pivotement serait, par exemple, horizontal.
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In the main patent, magnetoelectric devices have been described and, in particular, devices comprising a coil in the form of a wafer, mounted so as to be able to pivot about an axis, and subjected to the action of a fixed magnetic field whose lines of force are parallel. the said axis.
In the various embodiments of the main patent, attempts have been made to create permanent magnet structures capable of giving rise to a field of this
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kind, without undue difficulties of manufacture, size, etc.
In the present Addition, other embodiments of such devices will be described, in which the magnetic structure is constituted simply by two flat magnets with semicircular pole faces, joined by their diametrical edge, arranged parallel to the plane of the winding in wafer shape, and in the immediate vicinity thereof, said magnets being of the type whose lines of force remain parallel to each other over a relatively large distance from the pole faes and retain their magnetization for a practically unlimited period.
The combination of such a magnetic structure with a winding in the form of a flat wafer of the type described in the main patent, makes it possible to produce magneto-electric systems reduced to their simplest expression, namely:
Two flat discs, one of which constitutes the magnetic element and the other the electrical element, excluding closed magnetic circuits, usually essential in this type of device, and which imply the need to place the wafer which constitutes the electrical element of the system in a limited space or air gap provided between two mechanical parts.
A specific subject of the invention is therefore a magneto-electric system comprising as magnetic element at least one permanent magnet of the type in question, and as electrical element, a flat wafer comprising at least one winding turn, capable of
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to be traversed by a current, said wafer extending perpendicular to the lines of force emanating from the magnet.
According to another characteristic of the invention, the active part of said winding turn extends symmetrically on either side of the pivot axis of the winding, while the rest of said turn does not consist exclusively only by parts of conductors arranged in such a way that they cannot be the seat of any parasitic force liable to disturb 11 useful magneto-electric interaction.
According to a preferred embodiment, the active part of the aforementioned coil consists of a segment
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diametral right, te ;? 'sa par' <: ie''T'i6n''i.civéét seini-1- circular, its' ends geometrically connecting with those of said segment, so that all the magneto-motive forces of which it may be the seat , are strictly radial and therefore meet the conditions set out in the previous paragraph.
In the neutral position, the coil, formed as it has just been said, by an arc of about half a circumference and its chord, substantially matches the contour of the permanent magnet of semi-circular section with which it cooperates. .
According to a preferred method of construction, the magneto-electric system is constituted in combination, on the one hand, by two flat semi-circular magnets of the aforementioned type, joined by their diametral edge, but having on each of the common circular faces a South pole and a semi-circular North Pole and, on the other
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part, by two windings, each having a closed half-circumference and a substantially diametral straight segment, the two aforementioned windings being juxtaposed by their straight parts and being intended to be traversed by two currents, which pass , in the two straight parts, in the same diametral direction and return, by the two semi-circumferential parts, one in the direction of clockwise and the other in the opposite direction.
The flat shape of the two elements of the magneto-electric device according to the invention also has the advantage of making it possible to use, at will, one or the other of them as a mobile element of the system.
According to another provision of the addition, it is provided, by taking advantage, on the one hand, of the absence of any mechanical part, apart from the two fixed and mobile elements and, on the other hand, of the extreme flatness of the assembly, to use the magneto-electric device, according to the invention, as the core of any mechanism suitable for forming, in combination with this device, or a clockwork movement, as provided for in the patent main, either a measuring device or even a motor, the latter possibility being made particularly easy by the freedom of unlimited angular movement of the mobile element.
It will easily be understood that, in order to be able to use the device according to the invention in any one of these types of apparatus, it will suffice to provide the desired switching means for the current intended to pass through the winding, as well as the mechanical means.
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necessary for the transmission of the movement and / or its maintenance.
The examples shown in the accompanying drawings and described below, non-limiting examples of some embodiments of the invention, make it possible to understand its possibilities.
On these drawings:
Figure 14 shows the magnetic element of the device following the addition and the shape of its line of force fluxes.
Figure 15 shows, in perspective, said element associated with a double coil in the form of a cake.
FIG. 16 is a perspective view of the motor assembly of an electric watch according to the invention, the case being cut off.
Figure 17 is a partial axial section taken along the line 17-17 of Figure 16.
Figure 18 is a perspective view of a small electric motor according to the invention, the cover being cut.
Figure 19 is also a perspective view of a measuring device (for example a voltmeter) whose housing is also cut.
Figure 20 is an axial vertical section of a double measuring device, for example an ammeter and a voltmeter, with a common dial, this section being taken on the line 20-20 of Figure 21.
Figure 21 is a plan view of the apparatus of Figure 20, and
Figure 22 is a view similar to that of
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Figure 20 and shows an alternative embodiment of a double measuring device.
By first referring to Figure 14, it can be seen that the magnetic element which is used according to the invention consists of two semi-circular magnets 51, 52 joined together by their diametral edge, so that each face of the double magnet thus formed has a semi-circular North pole and a semi-circular pole
South. Each of the two magnets is of the type whose lines of force remain substantially perpendicular to the pole faces, that is to say parallel to each other, over a relatively large length before bending to return to the pole of the opposite name. These magnets therefore provide a uniform field in an appreciable space in front of each pole. Such magnets are now on the market, for example under the name "Fercolite" manufactured by the Société desLignes.
Telegraph and Telephone.
These magnets also have the advantage of fully retaining their magnetization for a practically unlimited period.
Given the shape of the fluxes of the lines of force of such a magnetic element, it becomes possible to associate it with a coil placed in its magnetic field without it being necessary, to force the lines of force to pass through said coil, to channel them in a magnetic circuit comprising a plate of soft iron or another magnet, as we had to do until now.
You can see a combination of this kind on the
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Figure 15 showing the two magnets 51, 52 above which has been placed a wafer winding comprising two layers of wires 53, 54-, arranged flat, as in the main patent, and each comprising a bundle of diametrical conductors and a bundle of conductors forming a half-circumference. The bundles of diametrical conductors of the two layers of wires are parallel and the bundles of conductors in a semi-circumference are located in the vicinity of the periphery of the wafer 55. The latter may be constituted by a plastic disc in which the layers are coated layers of son and which is integral with an axis 56.
It goes without saying that, constructively, from the very fact that these beams offer a certain thickness, the conductors of one of them are not all strictly diametrical, while those of the other formed a series of concentric half-circumferences. . In particular, the term "diametral" should be interpreted geometrically in a way that is not absolute, but approximate. Besides. in certain modes of construction, it will be preferable to carry out the windings by spreading the turns as shown schematically in Figure .15 rather than superimposing them, in order to keep an extremely flat coil.
Furthermore, the coil body shown may be considerably thinned, or even eliminated.
The axis 56 passes through the joint plane of the two magnets 51, 52, which is materialized by a strip 57 of material which can be machined or molded and which serves at the same time to join the two magnets. This lamella
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can, moreover, constitute an excellent and simple support of pivoting grain.
In all practical embodiments, such as those shown in Figure 15, the layers of wires are connected to a direct current source, so that the current (when it passes) flows in the same direction in the bundles of rectilinear conductors. diametrical of the two layers. In a certain relative position of the coil with respect to the magnetic element, a position which will be called in what follows: "neutral position", the diametrical conductors of the coil are located above the joint plane. of the two magnets and, as explained in the main patent, the coil is in unstable equilibrium in said neutral position.
As soon as it departs from this position, indifferently in one direction or the other, it is subjected to a torque which tends to make it rotate in the same direction as at the start of its movement.
Means are obviously provided for connecting the coils to the current source. Depending on the applications, these means will be balance springs and / or brushes rubbing on the rings. The two layers of wires will preferably be connected in series.
Referring now to Figure 16, we see the essential drive members of an electric watch movement. We find, in this Figure, the wafer-shaped coil 55 and the magnet 51. The coils 53, 54, are connected to the direct current source 58, on the one hand, by the spiral spring 59 and a terminal 61 and, on the other hand, by a contact 62 integral with the wafer
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55 and a flexible blade 63 connected to a terminal 64. The axis
56, integral with the wafer, carries the ramps of an escape mechanism, the wheel indicated at 65 is connected to the cogs which carry the needles.
This watch works in the same way as that described in the main patent, but its construction is much simpler, since the magnetic circuit has no air gap. There is therefore no difficulty in accommodating the coils, and the assembly of the pivots is greatly facilitated. In other words, we have the option of being able to place all the magnetic elements (reduced simply to the composite magnet 51, 52) on one side of the wafer winding, and the whole mechanism on the other side of said cake.
In Figure 18, there is shown a miniature motor whose assembly is derived from that of the watch which has just been described. The only difference lies in that the wafer 55 can always turn in the same direction, in a continuous and unlimited manner.
This is why, in this motor, the balance-spring has been replaced by a ring 66 on which a brush 67 connected to terminal 61 rubs.
The coil is subjected to a pulse, always in the same direction, each time contact occurs when said coil passes over the neutral line of the magnet.
In Figure 19, there is shown an electrical measuring device, for example a voltmeter, the design of which is also derived from that of the watch
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of Figure 16. In this apparatus, there are all-fols * plus; contact to establish and cut the current, the input and the output of the winding of the wafer 55 being connected to the two terminals 71, 72 of the device, respectively by two spiral springs f3, 74 wound in the same direction, so that. It produces an increasing resistance torque in opposition to the torque produced by the mutual action of the winding of the plate 55 on the element. magnetic.
A needle 75 integral with the wafer 55 moves in front of a graduation 78 carried by the housing 77 in which the magnet is fixed.
It will be understood that the deflection of the needle 75 produced by the pivoting of the wafer 55 is all the greater as the intensity of the current which passes through the coil and, consequently, its voltage, are themselves greater.
The needle therefore stops in front of the graduation for the @ uelle motor torque is equal to the resistive torque produced by the spiral springs.
In the foregoing, it has been assumed that the magnet is fixed and the coil mobile, but one could also do the reverse, that is to say make the coil stationary and rotate the magnet.
In Figure 20, there is shown a double measuring device comprising, at the upper part, an ammeter and, at the lower part, a voltmeter, these two devices each being constructed like the apparatus of Figure 19. The wafer and the magnet of the ammeter are indicated respectively at 81 and 82, while the wafer and the magnet of the voltmeter indicate
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@ qués respectively at 83 and 84. The two terminals of @ the ammeter are marked at 85, 86, and those of the voltmeter at 87, 88., The shunt of the voltmeter is shown schematically at 89.
The needle 91 of the ammeter and the needle 92 of the voltmeter (see also Figure, 21) are respectively secured to the wafers 81 and 83, and they move in front of the graduations 93 and 94 engraved on the housing 95 of the device. . It is thus easily possible to produce a double device with a single dial, with a very small footprint.
One can further simplify such a device and reduce its bulk, by using a single magnetic element 96 (Figure 22), one face of which cooperates with the wafer 97 of one of the devices and the other face with the wafer 98 of the other device. The assembly thus obtained therefore has one less magnet than that of FIG. 20 and may have the same dial.
Of course, the invention is in no way limited to the example described and shown and it is susceptible of numerous variants, accessible to those skilled in the art, depending on the applications envisaged and without departing for this. of the spirit of the invention.
Thus one could conceive of realizations in which there would be only one semi-circular magnet cooperating with a single semi-circular coil whose pivot axis would be, for example, horizontal.