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" Nouveau procédé de construction de pales pour voilures tour- nantes de--giravions.11
Les pales des voilures tournantes sustentatrices des giravions, tels que les hélicoptères, autogires, girodynes, etc sont soumises à divers efforts d'origines distinctes. Si les points d'application des résultante correspondantes n'étaient pas situés convenablement, les pales, pendant le vol, subiraient des déformations et des vibrations qui rendraient les commandes difficiles et il pourrait même se produire des ruptures.
En principe, il faut que les centres de gravité de chaque profil transversal da ces pales forment tous une ligne
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même droite. Sur cette/ligne droite doit se trouver le centre de tor sion, ainsi que le centre aérodynamique du profil.
Ces conditions sont remplies très difficilement dans les pales que l'on construit actuellement, une grande partie de çelles-ci étant formées par une pièce longitudinale creuse, de profil aplati, en acier ou en duralumin, qui constitue l'élément de travail et est complété par un remplissage et par un étirage sur les bords d'attaque et de fuite.
Les inconvénients du système sont nombreux. Très souve il est nécessaire d'obtenir l'équilibre des résultantes en ajou tant des poids à la masse du bord d'attaque, ce qu cons titue une augmentation de poids inutile. D'autres fois, le.centre de gravité de la section de travail et le foyer ou centre aérodyna- mique ne coincident pas ; il en résulte alors dans la pale un moment de flexion horizontal qui augmente, dans ladite section, la fatigue du matériau et crée une déformation dans le plan d'en* traînement de la pale.
Quand celle-ci se trouve ainsi déformée, les centres aérodynamiques de chaque section cessent d'être en ligne droite et..il se produit des réaations sur les commandes du pas général, ou collectif (main gauche) et dans les commandes du pas cyclique/ cycle pitch- (main droite).
Les pales construites par les procédés actuels, quand on parvient à corriger ou à éviter les défauts qui viennent d'ê tre cités, atteignent des prix excessivement élevés.
Le nouveau procédé.de construction consiste à fabriquer séparément un longeron de bord d'attaque, une longrine ou-petit longeron de bord de fuite, des nervures destinées à unir les deux longerons, le tout en matériau métallique, un matériau de rempila*. sage quelconque, une seule masse ou plusieurs masses aux endroits convenables, une carène pour'limiter ltextrémité extérieure, et des armatures ou ferrures co:.plémentaires pour unir, à l'extré-
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mité inr.W-'l"n- JrT1-rr ..à 'i ...it?.i.I3.e de l'axe de rotation), les
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deux longerons avec l'axe de. pale. La fabrication est complaise par l'entoilage et le vernissage de la surface extérieure.
Avec le nouveau système, la construction est simple' et s'effectue d'une manière économique avec un outillage rudi- mentaire.
On obtient une pièce légère qui ne nécessite pas de contrepoids d'équilibrage pour centrer la pale en profondeur.
Il est possible, sur n'importe laquelle des abscisses, j'agir sur l'importance de la masse pour donner plus ou moins d'inertie au rotor, pour faire varier les fréquences de vibration propres de la pale, ou pour diminuer ses efforts de flexion verticale ondu- lée. Grâce à ce système de construction, le moment secondaire de flexion horizontale est supprimé, et par conséquent, la pale ne subit pas de déformation dans le plan d'entraînement. Comme cette force n'xiste pas dans la section qui travaille, il n'est provoqué aucune réaction sur les commandes du pas général avec le profil Cmo 0.
Une réalisation du procédé va être décrite ci-après avec référence.aux dessins ci-annexés, qui sont donnés pour faire mieux comprendre les explications qui suivent.
La figure 1 de ces dessins est une projection horizon- tale'des deux parties extrêmes du longeron, vues par leur face supérieure ; la figure 2 est la coupe xx de la figure 1; la figure 3 est la coupe yy de la figure 1; la.figure.4 est la coupe zz de la figure 1
La figure 5 représente,en projection horizontale; les deux parties extrêmes du petit longeron ou long/rine, vues par leur face supérieure ; la figure 6 est la coupe xx de la figure 5 ; la figure 7 est la coupe yy de la figure 5; la figure est la coupe zz de la figure 5.
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La figure 9 est une vue verticale d'une nervure ; la figure 10 représente la même nervure vue horizon- talement ; la figure 11 est une coupe transversale de la même nervure.
La figure 12 représente la coupe suivant xx de la figu. re 1 le la pale avec les deux demi-blocs de remplissage.
La figure 13 représente le contrepoids; la figure 14 donne une vue latérale de ce contrepoids.
La figure 15 est une vue, avec coupe, de la pièce de . carène; la figure 16 est la vue de cette pièce par sa face in- térieure et la figure 17 représente l'armature ou ferrure de liai- son entre le longeron et la longrine.
Les figures ne sont pas dessinées ,à une échelle déter- minée, et dans chacune d'elles les éléments ne sont pas davantage dans leurs proportions normales, afin de pouvoir mieux mètre en relief les éléments importants.
Le bord d'attaque de la pale est constitué par un ion- gern figure 1 dont seules les deux parties ou tronçons extrê" mes AA sont représentées. Ce longeron est fabriqué en fonte de dural ou d'un autre alliage ayant des caractéristiques analogues Dans le présent exemple, c'est une poutre de 3675 mm de long.
Son extrémité intérieure, c'est-à-dire celle qui est voisine de l'arbre tournant, présente un coude rentrant 1 avec des trous ou oeillets 2,2 pour des vis servant à l'unir au bas de pale du tor Ici également, dans les oeillets 12 et 13 sera vissée 1'air rature qui réunit le longeron à la longrine du bord de fuite, tomme cela sera exposé plus loin.
Le long de la poutre AA' on peut voir les saillies ou pattes 3,3,3.:.,,en deux séries, qui présentent une perfora- tion de 3 mm de diamètre. Dans 1a tronçon A, elles sont distante' de 120 mm,et dans le tronçon A elles sont seulement distantes
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de 50 mm parer que dans celui-ci, comme il est plus éloigné de 1' axe de rotation, il s'exerce des efforts plus grands.
A la figure 3, qui est une coupe de la poutre suivant la ligne yy de la figure 1, on peut observer la forme symétrique du bord d'attaque, et les'deux pattes 3,3 qu'elle présente, l'une. en haut, l'autre en bas. @
A l'extrémité A', extérieure, l'intérieur 4 de la pou- tre est courbé comme cela est indiqué en trait interrompu à la figure 1, et comme on peut mieux la voir sur la coupe zz, figure 4. La figure 5 représente la longrine ou petit longeron BB', c'est à-dire le bord de fuite de la pale. C'est une poutre, comme le longeron, faite d'un alliage de dural. Elle porte d'autres pat- tes 3 qui correspondent aux séries du longeron et sont aussi nombreuses. A l'extrémité intérieur B, elle présente la partie élargie 6 avec le trou 14 pour son assemblage avec le longeron.
Les figures 6,7 et 8 correspondent aux coupes xx, yy et zz de la longrine. A la figure 7, la patte 3 est indiquée avec sa perfo- ' ; ration.
Le 'longeron et la longrine, placés parallèlement, for- ment, comme on l'a dit, respectivement les bords d'attaque et de fuite de la pale. Ils sont unis l'un à l'autre par les nervu- res C, figures.9,10 et 11, qui sont rivées aux pattes précitées.
La figure 9 montre, en projection verticale, la forme en V allongé qu'a la nervure. Dans le montage, ladite figure 9 se placera en- tre les figures 3 et 7 de la coupe yy. A la figure 10, on obser- vera la forme droite de la nervure en projection horizontale, et, à la figure 11, son profil transversal en U. Les nervures sont construites en dural.
Les espaces D,d, qui restent entre le longeron, la longrine et les nervures, sont remplis d'une matière spéciale, telle que le Clégecell. Dans la réalisation décrite ici, la ma tière est placée en demi-blocs E,E, comme on le voit à la figure
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12 correspondant à l'espace D situé dans la coupe xx des figures
1 et 5.
De même, les espaces extérieurs des nervures sont rem- plis de blocs de forme convenable.
. La partie creusée 4 (figures 1 et 4) du longeron -est . destinée à recevoir un contrepoids en acier doux F, représenté aux figures 13 et 14. Le contrepoids est fixé dans le longeron au moyen de la s..érie de tirefonds 5,5 représentée à la figu- re 1. Le contrepoids présente une perforation horizontale 7 ta- raudée, dans laquelle on fait pénétrer une grosse vis 8. En introduisant plus ou moins la vis, on réalise un équilibrage fi- nal'de la trajectoire extérieure de la pale (tràcking), pour ob- tenir que toutes les extrémités des diverses pales se meuvent da un mêmeplan
Sur l'extrémité extérieure de la pale se place une pièce de carénage G, représentée aux figures 15, et 16.
La première la représente comme elle vient s'appuyer sur les extrémités 9 de la figure 1 et 10 de la figure 5. Dans la partie en coupe de là fi- gure 15, on peut voir 1a vis 8 précitée. La figure 16 représente la pièce de carène vue par sa face de contact et d'insertion dans la pale. L'extrémité :intérieur% de la pale est entretoisé au moyen d'une birde H représentée à la figure 17, qui joint l'extrémité 6,de la longrine à l'extrémité 1-du longeron, de ma nière que leurs oeillets 12, 13 et 14 respectifs soientreliés par des boulons. La connexion et la fixation sont complétées par d'autres petites ferrures ou armatures convenables.
On achève l'ensemble de la surface extérieure du Clé- geaell en.l'entoilant comme cela est indiqué par des traits gras sur le périmètre de la figure 12, et/enfijn on vernit¯ la totalité de la surface.
La réalisation décrite dans les lignes qui précèdent n'est pas limitative : d'autres dispositions ou formes sont possi- bles dans le cadre des principes directeurs de l'invention.