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. La présente invention concerne une installation de chauffage et d'insonorisation comportant des dispositifs de chauffage montés sous le plafond calorifugé du local à chauffer et, en dessous d'eux, un faux-pla- fond perforé.
Suivant l'invention, on monte dans l'espace compris entre le pla- fond et le faux-plafond insonore, un nouveau type d'éléments chauffants en forme de plaques et à grande surface, raccordés en un système de chauf- fage, de manière que leur surface de rayonnement corresponde au maximum à 25-30% de la surface du plafond du local à chauffer, et cela sans liaison thermo-conductrice entre ces éléments chauffants et le plafond d'une part, et(-le faux-plafond d'autre part
Dans les installations de chauffage par le plafond connues, dont les éléments chauffants sont suspendus sous le plafond et séparés par un faux-plafond du local à chauffer,
on a utilisé de préférence des tubes chauf- fants reliés au faux-plafond de façon thermo-conductriceo Le chauffage du local se fait alors principalement par la chaleur de rayonnement du faux- plafond chauffé par les tubes chauffants. On réduit les pertes de chaleur par le plafond en le garnissant de couches isolantes et de surfaces réflec- trices.
L'installation de chauffage établie suivant l'invention au moyen d'éléments de chauffage en plaques particulièrement plats et à grande surfa- ce dont, suivant une autre caractéristique del'invention, les dimensions sont calculées de façon qu'en considérant leur section transversale verti- cale, le rapport entreleur contour extérieur, exprimé en centimètres, et la section transversale de passage exprimée en centimètres carrés, est ' égal ou supérieur à 22, est étonnamment efficace. Il est notamment remarqua- ble que le faux-plafond exécuté de façon connue en soi comme plafond inso- nore, n'est pas préjudiciable à l'efficacité de l'installation de chauffa- ge et l'effet d'insonorisation de ce plafond n'est pas défavorisé par le chauffage.
L'installation de chauffage suivant l'invention fonctionne comme suit. Au début 'Au chauffage ou lors de fortes différences de températures entre l'air du local à chauffer et celui de l'espace compris entre le pla- fond et le faux-plafond, l'air plus froid monte par les perforations des faux-plafond, lèche les plaques chauffantes, s'y réchauffe et est refoulé dans le local à chauffer par les dites perforationso Dans cette phase, le chauffage du local se fait donc par transmission de la chaleur par convec- tion.
Lorsqu'un certain état d'équilibre permanent, dans lequel il suffit de remplacer la quantité de chaleur transmise aux murs délimitant le local à chauffer est atteint, et que le faux-plafond en tant que tel a atteint une température assez élevée, la distribution de chaleur au local à chauffer se fait en majeure partie par rayonnement, tandis que la transmission de chaleur par convection n'a lieu qu'à l'intérieur de l'espace au-dessus du faux-plafond.
Suivant'une autre caractéristique de l'invention, ceci est enco- re favorisé par la disposition d'une couche réflectrice de rayons non seule- ment en dessous du plafond ou de la couche calorifuge garnissant celui-ci mais encore au dessus du faux-plafond. Ladistance minimum entre les deux couches réflectrices (c et g dans les dessins annexés) est d'environ 10 centimètres, pour obtenir les conditions préliminaires les meilleures pour un gradient de température et une quantité de chaleur élevés. Il est égale- ment remarquable que l'échange thermique par convection décrit plus haut, se produit sans provoquer les courants d'air sensibles, habituels aux ins- tallations ordinaires de chauffage par convection .
Pour obtenir sûrement cet avantage, surtout dans les locaux à grandes pertes de chaleur par les
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murs, il est recommandable de laisser subsister entre ces murs et le faux- plafond insonore, un espace égal ou inférieur à la somme des sections trans- versales de toutes les perforations du faux-plafond. A remarquer toutefois que dans l'installation de chauffage suivant l'invention, il n'est pas né- cessaire de prévoir la fente de dilatation, usuelle jusqu'ici, entre le faux- plafond et les murs qui délimitent le local.
L'invention sera décrite plus en détail ci-après avec référence aux dessins anrexés.
La figure 1 montre schématiquement en coupe transversale verti- cales, l'installation de chauffage, et d'insonorisation suivant l'imvention le plafond est désigné par a, la couche calorifuge par b et la couche ré- flectrice supérieure connue par c. Cette dernière est supportée au plafond a par des fils métalliques d, du treillis ou par un autre moyen.
Bans l'es- pace compris entre la couche réflectrice supérieure c et le faux-plafond insonore i connu, sont montés suivant l'invention des éléments chauffants f en forme de plaques, et ce à une distance minimum d'environ quatre centi- mètres de la couche réflectrice c, ces plaques étant soutenues par les an- orages e enfoncée dans le plafond a. Ces ancrages e sont fait en matière mauvaise conductrice de la chaleur, ou sont isolés du plafond, afin d'éviter des pertes de chaleur par conduction au plafond. Au-dessus da faux-plafond insonore i , relié de façon non conductrice de la chaleur par les voliges h aux ancrages e, est disposée une seconde couche réflectrice g, de sorte que la chaleur rayonnée par les éléments chauffants;!. vers le haut et le bas est réfléchie.
Les perforations prévues de façon connue dans'le faux- plafond sont désignées par o.
Les couches réflectrices c et g peuvent, de façon connue* en soi, être constituées de minces feuilles d'aluminium pur.
La figure 2 montre en plan un exemple de disposition des éléments chauffants en forme de plaque fo .La surface totale de ces éléments représen- te au maximum 30 % de la surface du plafond pour des locaux à grandes per- tes de chaleur, et peut être réduite à 25 et 20 %, et même moins, pour des locaux où les pertes de chaleur sont moyennes ou faibles.
Dans les locaux à grandes pertes de chaleur par les murs, on peut, comme déjà mentionné, laisser subsister entre le faux-plafond i et les murs du local, une fente qui peut, de manière connue, être masquée à la vue par des cimaises, et qui est égale ou inférieure à la somme des sections transversales de toutes les perforations o du faux-plafond i.
La -figure 3 montre une forme de réalisation avantageuse d'un élément chauffant conforme à l'invention. 0 si surface présente des creux ou renfoncements s qui peuvent partiellement être soudés par points dans le but de renforcer l'élément chauffant à grande surface et mince paroi. Ces creux sont calculés de façon que la section transversale de passage des éléments chauffants plats ne dépasse que de très peu la section transversale des tubes de raccordement, pour que l'agent de chauffage puisse circuler à une vitesse pratiquement constante à travers les éléments.
Comme le mon- tre la coupe transversale au bas de la figure 3, les tubulures latérales de l'élement chauffant plat sont décalées vers le bas relativement au plan médian de l'élement, afin d'éviter que lorsqu'on remplit d'eau l'installa- tion de chauffage, il se forme des poches d'air dans les raccords entre les éléments.
Grâce au montage particulier du faux-plafond et du système de chauffage, les différents éléments fabriqués en série peuvent être montés et démontés rapidement. En outr,cette construction permet de porter à de hautes températures l'agent de chauffage et ainsi d'utiliser de forts gra-
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dients de température. On peut, de cette manière, obtenir une mise à tem- pérature rapide et une très prompte réaction du chauffage aux variations de la température extérieure; c'est-à-dire, réaliser une élasticité remar- quable de tout le système de chauffage, De plus, l'efficacité et le rende- ment de ce système sont entièrement indépendants du mode de construction du faux-plafond insonore, de,,sorte que ce dernier peut être établi de façon à obtenir tout effet désiré d'insonorisation.
REVENDICATIONS
1.- Installation de chauffage et d'insonorisation, comportant des dispositifs, de chauffage montés sous le plafond calorifugé du local à chauffer et, en dessous d'aux, un faux-plafond perforé, caractérisé en ce que à mi-hauteur environ de l'espace compris entre le plafond et le faux- plafond sont montés des éléments chauffants en forme de plaques à grande surface n'ayant aucune liaison thermo-conductrice avec le faux-plafond.