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L'invention est relative à des dispositifs sensibles à une vites- se de rotation ou angulaire.
Il est communément nécessaire, pour des machines rotatives, que la vitesse angulaire soit surveillée afin que toute tendance à une survi- tesse soit rapidement détectée et qu'un effet soit déclénché pour y porter remède. Quand la vitesse de rotation normale est très élevée, par exemple de l'ordre de 20. 000 à 100.000 t/m et, plus spécialement, quand la machine est petite, il était difficile, jusqu'ici, de réaliser un dispositif qui fonctionne comme un mécanisme a déclic en cas de survitesse et qui soit à la fois simple et sûr. De plus, tout mécanisme à déclic, qui doit fonc- tionner à une vitesse prédéterminée, peut être obligé d'exercer une action puissante en donnant sa réponse. Il est difficile d'éviter que des forces déséquilibrées se manifestent.
Même si ces dernières forces n'ont qu'une durée momentanée, elles peuvent être dangereuses avec des machines fonction- nant à des vitesses élevées.
L'invention a pour but de réaliser un dispositif sensible à une vitesse de rotation, qui soit simple et sûr et dans lequel les forces déséquilibrées, qui sont produites, soient négligeables.
L'invention a pour objet un dispositif sensible à une vitesse de rotation, ce dispositif comprenant un organe flexible et des moyens pro- pres à fonctionner à une vitesse prédéterminée de manière à obliger ledit organe à passer d'un état de flexion stable à un autre.
L'organe flexible est constitué, de préférence, par une mince lame ou traverse. Deux poids, attachés à cet organe, sont de préférence disposés de manière à produire un changement de flexion par leur effet , centrifuge..
L'invention a également pour objet un dispositif sensible à une vitesse de rotation, ce dispositif comprenant un support rotatif dont des parties sont établies symétriquement autour de l'axe de rotation et s'éten- dent suivant la direction générale dudit axe de rotation ; lame ou tra- verse flexible, occupant un état de flexion stable, étant retenue à ses extrémités par lesdites parties du support alors que son point central se trouve sur ledit axe ; masses pesantes attachées symétriquement à ladite lame ou traverse, de part et d'autre dudit axe ; des moyens sensi- bles à un changement dans l'état de flexion stable de ladite lame ou traver- se, qui se produit au cours du fonctionnement à une vitesse prédéterminée et par suite de l'action centrifuge desdites masses pesantes.
Les extrémités de la lame ou traverse peuvent être retenues par des pivots dans des encoches ou par serrage et, dans l'un ou l'autre cas, un réglage précis de la flexion initiale peut être fait. Il est préférable d'incorporer dans le dispositif des moyens propres à ramener la lame ou traverse à son état initial après qu'un changement de flexion a eu lieu en obligeant ces moyens à déclencher une action extérieure en modifiant la condition d'un circuit électrique.
Le dispositif peut être avantageusement combiné avec une machine rotative, le réglage de la variation de vitesse de cette dernière se fai- sant en fonction de l'état de flexion de la lame ou traverse du dispositif par l'intermédiaire d'un circuit électrique. Dans le cas où la machine est une turbine à gaz, on propose que la variation de la vitesse ait lieu avan- tageusement en faisant varier le débit massique du fluide actif à travers la turbine.
Les dessins ci-annexés montrent, à titre d'exemples, certains mo- des de réalisation de l'invention.
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Les fig. la à 1d montrent, schématiquement, la réaction d'une mince lame, qui pivote à ses extrémités, pour des efforts latéraux croissants. Sur la fig. la, aucune force n'intervient, mais les forces utilisées sur les f ig. 1b à 1d créent respectivement des flexions stable, instable et stable.
La fig. 2 montre un mode de réalisation pratique de l'invention, plus spécialement, un dispositif de survitesse basé sur la méthode de fonctionnement illustrée par les fig. 1a-1d.
La fig. 3 montre, en coupe, le dispositif de .'retenue de .la lame flexible du mécanisme à déclic en cas de survitesse, ce dispositif étant une variante de celui montré sur la fig. 2.
La fige 4 montre l'incorporation d'un mécanisme à déclic en cas de survitesse, analogue à celui de la fig. 2 ou 3, dans une installation avec turbine à gaz, le dispositif de réglage coopérant avec le mécanisme à'déclic étant également montré.
Les fig. 5a-5c montrent, schématiquement, un autre agencement d'une lame montée sur pivots et fléchissant par l'effet de forces au cours de la rotation.
Le fonctionnement du dispositif, montré sur les fig. 2 et 3, est basé sur les principes de l'instabilité de la position d'une mince lame ou traverse, cette instabilité étant démontrée à l'aide des fig. la et 1b.
Sur la fig. la, on montre une mince lame ACB qui est contenue, à ses extrémités, par des pivots et qui est déformée par flexion de manière que son point central C se trouve d'un côté de la droite reliant les points A et B. L'application de deux forces F1, perpendiculaires à la droite AB et appliquées en des points relativement près des pivots d'appui, est montrée sur la fig, lb. La flexion au point central C a augmenté légèrement, mais cette flexion peut être considérée comme étant un état stable car si les forces F1 cessent d'agir, la lame revient à sa position primitive, montrée sur la fig. la. Sur la fig. 1c, on montre l'effet de l'accroissement des forces depuis F1 à F2.
On voit sur ce schéma que si F2 augmente audelà d'une certaine valeur, qui dépend des caractéristiques de la lame, on obtient d'abord un état instable pour lequel le point central C occupe la position D, après quoi la lame fléchit rapidement dans le sens opposé jusqu' à ce que son point central se trouve en E, comme montre sur la fig.
1d. Une valeur critique de la force F produit ce déplacement brusque du milieu de la lame depuis le point D sur la fig. 1c jusqu'au point E de la fig. 1d et ce changement se trouve à la base de l'effet de déclic nécessaire dans le dispositif de sur@@tesse décrit ci-après en se référant aux fig. 2 et 3.
Sur la fig. 2; un organe 1, en forme de fourche, tourne dans la boîte 2 et est entraîné par un arbre creux et léger 3 depuis un corps rotatif dont la vitesse angulaire est celle à laquelle le dispositif de survitesse doit être sensible. Dans la fourche 1 est logée une lame 4, légère et flexible, constituée par une bande en acier à ressort, ladite lame étant engagée dans deux fentes de pivotement a et b@ La lame porte deux petits poids légers 5 à proximité de son extrémité et elle est initialement courbée vers la base de la fourche 1. A l'extrémité du dispositif, opposée, à celle où se trouve l'arbre 3, est établie une tige 6 qui est ajustée dans un trou de la paroi de la boite 2 de manière à pouvoir coulisser dans ce trou.
La tige 6 est sollicitée par un ressort 7 de manière telle que son extrémité 8 avec rebord bute contre la face externe de la boite 2. Dans cette position, un circuit électrique peut être établi par les fils 9, les plots contacteurs 10 et le collet conducteur 11 logé dans la surface cylin-
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drique de la tige 6.
Une comparaison de ce dispositif avec le mode de fonctionnement illustré par les figures schématiques la à 1d permet de se rendre compte de quelle manière le dispositif peut fonctionner. Un accroissement de la vitesse de l'arbre augmente les couples exercés sur la lame 4 par les poids
5 quand ceux-ci sont soumis à un effet croissant de la force centrifuge.
Finalement, la lame 4 vient occuper brusquement la position stable montrée en traits interrompus, cette position étant comparable à celle de la fig.
1d. Quand elle occupe cette position, le centre de la lame vient en con- tact avec la tête de la tige 6 et parvient à vaincre la résistance du res- sort 7. La tige coulisse dans la boite et le collet conducteur 11 n'est plus en contact avec les plots contacteurs 10. La nouvelle position de la lame est stable et la tige 6 est maintenue dans sa nouvelle position. Par conséquent, dès que la lame a passé de la position de la fig. la à la posi- tion de la fig. ld, aucun circuit électrique ne passe plus par les fils 9 et les plots 10. Quand l'arbre 3 est arrêté ou quand sa vitesse a été ré- duite, tout au moins, en dessous de la valeur critiquer, la lame 4 peut être ramenée à sa position initiale en exerçant une poussée sur une deuxième tige 12 qui peut coulisser dans le passage axial de la tige 6.
Quand la lame 4 est ramenée à son état de flexion initial, le ressort 7 ramène la tige 6 à sa position primitive. Des organes propres à provoquer un retour automatique à la position initiale peuvent être adjoints au dispositif, si on le désire .
Une modification de la vitesse critique à laquelle l'effet de déclic a lieu peut se faire en faisant varier la flexion initiale et stationnaire de la lame 4. Ceci est obtenu à l'aide de vis sans tête 13 établies aux points de pivotement et auxquelles on peut avoir accès par des trous ménagés dans la paroi de la boite 2. Des réglages égaux sont faits aux deux extrémités de manière à réduire au minimum le risque d'un déséquilibrage du dispositif. La relation entre les forces latérales et le point d'instabilité est ainsi modifiée et on a constaté que cette relation peut être prévue à l'avance d'une manière régulière. Une variation étendue des vitesses critiques peut être obtenue en agissant de cette manière à un réglage par les vis.
On peut obtenir des vitesses de fonctionnement dans des zones différentes non seulement en modifiant la flexion/initiale d'une seule lame mais également en remplaçant la lame par d'autres ayant des caractéristiques de stabilité diff érentes. La nature de la matière, l'épaisseur, la longueur et l'emplacement des poids 5 sont tous des facteurs qui affectent ces caractéristiques. On a découvert que des courbes régulières peuvent être établies en ce qui concerne le moment nécesaire pour provoquer le changement de flexion voulu à partir d'une courbure initiale pour des épaisseurs et des matières différentes adoptées pour les lames élastiques.
En général, il est préférable d'établir les poids 5 entre un sixième et un tiers de la longueur de la lame, à partir de chaque extrémité de celle-ci. Le mode de montage de la lame à ses extrémités affecte également sa caractéristique de stabilité et on a découvert que, toutes les conditions étant identiques excepté que l'on adopte des extrémités maintenues par serrage comme montré sur la fig. 3 à la place des extrémités pivotantes comme sur la fig. 2, le couple nécessaire pour produire le changement de courbu- re est diminué. Egalement dans ce cas, on peut prévoir à l'avance le couple nécessaire et, par conséquent, la vitesse de rotation critique. Dans certains cas, on peut préférer le dispositif de la fig. 3 en raison du montage plus positif de la lame.
Sur la fig. 3, la lame 4 est maintenue entre deux organes de ser-
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rage 14 logés dans la pièce 1 en forme de fourche. Les pièces de serrage ont une section transversale semi-circulaire à leurs extrémités externes et comportent des rebords rectangulaires à leurs extrémités internes 15.
Elles sont maintenues ensemble. et leur position est réglable à l'aide d'une bague filetée 16. Un tourne-vis à deux ergots peut être engagé dans l'extrémité externe de cette bague en vue d'obtenir un réglage précis de l'état de courbure initiale de la lame 4.
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La fig. 4 montre l'inoorporatiea.d'un mk6aiiime'à,,déblic.analogue à celui décrit plus haut à l'aide de la fig. 2 ou de la fig. 3, dans une installation avec turbine à gaz 17. Celle-ci est du genre centripète et le gaz est introduit dans la turbine par le conduit 18 et la volute 19.
Les gaz d'échappement, sortant de la turbine, s'écoulent par le conduit 20.
Dans le conduit tronconique intérieur 21, qui se trouve immédiatement en aval du rotor de la turbine, est établi un mécanisme à déclic 22, intervenant en cas de survitesse, du genre de celui décrit plus haut. Une tige de commande 23 est prévue pour ramener le mécanisme à déclic à son état initial quand un changement de courbure a eu lieu. Cette tige de commando peut être manoeuvrée depuis l'extérieur de l' installation. Les fils électriques 9 sortent par des entretoises ou supports creux profilés et sont reliés à un circuit électrique comportant un interrupteur, des bornes d'alimentation et un solénoïde 24.
Dans des conditions normales, dans lesquelles le mécanisme à déclic 22 n'a pas fonctionné et dans lesquelles le circuit électrique est fermé, le solénoïde 24 est excité. Dans ces conditions, le solénoïde 24 est agencé de manière à être en contact avec un bras 25 fixé sur l'axe d'un organe d'étranglement (papillon) 26 établi dans le conduit 18. Le solénoïde 24 retient le bras 25 contre l'action d'un ressort 27 qui tend,, à fermer le papillon 26. Si la turbine 17 dépasse une vitesse prédéterminée, le mécanisme à déclic 22 fonctionne, la courbure de la lame, logée dans ce mécanisme,change et'le circuit électrique est interrompu.
Le solé- noïde 24 cesse de retenir le bras 25 contre l'action du ressort 27 et l'are ainsi que le papillon 26 font un quart de tour de manière à obturer le cor.- duit 18. Quand le papillon 26 est fermé, le bras 25 est er contact avec une butée 28. Le débit du fluide actif vers la turbine ayant été interrom- pu, la vitesse du rotor diminue et on peut permettre à celui-ci, si on le désire, d'arrêter.
Quand on a découvert la cause de la survitesse, le papillon 26 peut être ouvert à la main en déplaçant le bras 25 et, quand la tige de commande 23 a ramené le mécanisme de déclic 22 à sa position initiale, le circuit électrique est fermé à nouveau, le solénoïde 24 maintient le bras 25 à sa position de @Gouverture Dans certains cas, il peut ne pas être désirable d'arrêter complètement l'installation et dans cette éventualité le papillon 26 doit seulement être fermé en partie en donnant à la butée 28 un emplacement approprié. Une survitesse dangereuse peut donc être évitée sans que l'on ait à arrêter complètement l'installation.
Le même principe d'une lame instable soumise à des forces latérales peut être appliqué de différentes manières. Une variante est montrée schématiquement sur les fig. 5a, 5b, et 5c. La lame est, dans ce cas, courbée initialement sous la forme d'un S et les poids 5 sont montés à proximité du centre de la lame. Sur la fig. 5a, la lame occupe sa première position stable et les fig. 5b et 5c montrent respectivement la même lame successivement dans sa position instable et dans son autre position stable. Entre les positions des fig. 5a. et 5c, il se produit u:, déplacement angulaire [alpha] du point central de la lame. Ce déplacement angulaire peut être utilisé pour ouvrir ou fermer un circuit électrique.
Un mécanis-
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me à déclic, fonctionnant en cas de survitesse et comprenant C--Tta li.rte ers forme de S comme élément de base pour son fonctionnement, -cent nécessiter'
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l'intervention d'une paire de bagues coulissantes, établies sur un arbre et à l'aide desquelles on obtient une indication de l'effet déclencheur existant ailleurs.
Dans une autre variante de l'invention, qui n'est pas montrée, deux poids peuvent être articulés aux extrémités des branches de la four- che, la lame courbée étant établie entre les poids et attachée à ceux-ci.
Pendant le fonctionnement, les poids se déplacent vers l'extérieur en s'é - cartant de l'axe de rotation et l'état de flexion de la lame peut être ren- du tel qu'il subisse un changement stable à une vitesse de rotation prédéter- minée.
On sait que les lames élastiques ont déjà été incorporées dans des régulateurs de vitesse, la courbure de ces lames suivant le même état de flexion, par l'action de masses pesantes, agissant sur une commande par l'intermédiaire de contacts électriques. Ces régulateurs n'ont aucune effet déclencheur et les mécanismes à déclic qui procurent un tel effet ont jusqu'ici présenté divers inconvénients. Ceux-ci sont écartés,ou tout au moins considérablement diminués, par l'objet de l'invention.
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The invention relates to devices sensitive to a rotational or angular speed.
It is commonly necessary for rotating machines that the angular speed be monitored so that any tendency to overspeed is quickly detected and an effect is triggered to remedy it. When the normal speed of rotation is very high, for example of the order of 20,000 to 100,000 rpm and, more especially, when the machine is small, it has been difficult, until now, to produce a device that works as a mechanism which clicks in the event of overspeed and which is both simple and safe. In addition, any click mechanism, which must operate at a predetermined speed, may be forced to exert a powerful action in giving its response. It is difficult to prevent unbalanced forces from emerging.
Even though these latter forces only last momentarily, they can be dangerous with machines operating at high speeds.
The object of the invention is to provide a device sensitive to a rotational speed, which is simple and safe and in which the unbalanced forces, which are produced, are negligible.
The object of the invention is a device sensitive to a rotational speed, this device comprising a flexible member and means suitable for operating at a predetermined speed so as to force said member to pass from a stable bending state to a stable bending state. other.
The flexible member is preferably formed by a thin blade or crosspiece. Two weights, attached to this member, are preferably arranged so as to produce a change in flexion by their centrifugal effect.
The subject of the invention is also a device sensitive to a speed of rotation, this device comprising a rotary support, parts of which are established symmetrically around the axis of rotation and extend in the general direction of said axis of rotation; blade or flexible cross member, occupying a stable bending state, being retained at its ends by said parts of the support while its central point is on said axis; heavy masses attached symmetrically to said blade or cross member, on either side of said axis; means responsive to a change in the stable bending state of said blade or beam, which occurs during operation at a predetermined speed and as a result of the centrifugal action of said heavy masses.
The ends of the blade or crossmember can be retained by pivots in notches or by clamping and, in either case, fine adjustment of the initial flexion can be made. It is preferable to incorporate in the device means suitable for returning the blade or cross to its initial state after a change in bending has taken place by forcing these means to trigger an external action by modifying the condition of an electrical circuit. .
The device can be advantageously combined with a rotary machine, the speed variation of the latter being adjusted as a function of the bending state of the blade or passes through the device by means of an electrical circuit. In the case where the machine is a gas turbine, it is proposed that the variation of the speed advantageously takes place by varying the mass flow rate of the active fluid through the turbine.
The accompanying drawings show, by way of example, certain embodiments of the invention.
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Figs. la to 1d show, schematically, the reaction of a thin blade, which pivots at its ends, for increasing lateral forces. In fig. there, no force is involved, but the forces used on the f ig. 1b to 1d respectively create stable, unstable and stable flexions.
Fig. 2 shows a practical embodiment of the invention, more especially, an overspeed device based on the operating method illustrated by Figs. 1a-1d.
Fig. 3 shows, in section, the .'retention device of the flexible blade of the click mechanism in the event of overspeed, this device being a variant of that shown in FIG. 2.
Fig. 4 shows the incorporation of a click mechanism in the event of overspeed, similar to that of FIG. 2 or 3, in an installation with a gas turbine, the adjustment device cooperating with the trigger mechanism also being shown.
Figs. 5a-5c show, schematically, another arrangement of a blade mounted on pivots and bending by the effect of forces during the rotation.
The operation of the device, shown in fig. 2 and 3, is based on the principles of the instability of the position of a thin blade or traverse, this instability being demonstrated with the aid of figs. la and 1b.
In fig. 1a, we show a thin blade ACB which is contained, at its ends, by pivots and which is deformed by bending so that its central point C is on one side of the line connecting the points A and B. The application of two forces F1, perpendicular to the line AB and applied at points relatively close to the bearing pivots, is shown in fig, lb. The bending at the central point C has increased slightly, but this bending can be considered to be a stable state because if the forces F1 cease to act, the blade returns to its original position, shown in fig. the. In fig. 1c, the effect of increasing forces from F1 to F2 is shown.
It can be seen from this diagram that if F2 increases beyond a certain value, which depends on the characteristics of the blade, we first obtain an unstable state for which the central point C occupies the position D, after which the blade flexes rapidly in the opposite direction until its central point is at E, as shown in fig.
1d. A critical value of the force F produces this sudden displacement of the middle of the blade from point D in fig. 1c to point E in fig. 1d and this change is the basis of the necessary click effect in the overstock device described below with reference to figs. 2 and 3.
In fig. 2; a fork-shaped member 1 rotates in the box 2 and is driven by a hollow and light shaft 3 from a rotating body whose angular speed is that to which the overspeed device must be sensitive. In the fork 1 is housed a blade 4, light and flexible, formed by a spring steel strip, said blade being engaged in two pivot slots a and b @ The blade carries two small light weights 5 near its end and it is initially curved towards the base of the fork 1. At the end of the device, opposite to that where the shaft 3 is located, a rod 6 is established which is fitted in a hole in the wall of the box 2 of so as to be able to slide in this hole.
The rod 6 is biased by a spring 7 so that its end 8 with flange abuts against the external face of the box 2. In this position, an electrical circuit can be established by the wires 9, the contact pads 10 and the collar. conductor 11 housed in the cylindrical surface
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rod end 6.
A comparison of this device with the mode of operation illustrated by schematic figures la to 1d makes it possible to understand how the device can operate. An increase in the speed of the shaft increases the torques exerted on the blade 4 by the weights
5 when these are subjected to an increasing effect of centrifugal force.
Finally, the blade 4 suddenly occupies the stable position shown in broken lines, this position being comparable to that of FIG.
1d. When it occupies this position, the center of the blade comes into contact with the head of the rod 6 and manages to overcome the resistance of the spring 7. The rod slides in the box and the conductive collar 11 is no longer. in contact with the contact pads 10. The new position of the blade is stable and the rod 6 is maintained in its new position. Consequently, as soon as the blade has passed from the position of FIG. 1a to the position of FIG. ld, no electrical circuit passes through the wires 9 and the pads 10 any more. When the shaft 3 is stopped or when its speed has been reduced, at least, below the value to be criticized, the blade 4 can be returned to its initial position by exerting a thrust on a second rod 12 which can slide in the axial passage of the rod 6.
When the blade 4 is returned to its initial bending state, the spring 7 returns the rod 6 to its original position. Organs capable of causing an automatic return to the initial position can be added to the device, if desired.
A change in the critical speed at which the click effect takes place can be achieved by varying the initial and stationary flexion of the blade 4. This is achieved using grub screws 13 set at the pivot points and to which access can be made through holes made in the wall of the box 2. Equal adjustments are made at both ends so as to minimize the risk of unbalancing the device. The relation between the lateral forces and the point of instability is thus modified and it has been found that this relation can be predicted in advance in a regular manner. A wide variation of the critical speeds can be obtained by acting in this way at adjustment by the screws.
Operating speeds in different areas can be achieved not only by changing the flex / initialization of a single blade but also by replacing the blade with others with different stability characteristics. The nature of the material, the thickness, the length and the location of the weights are all factors which affect these characteristics. It has been found that smooth curves can be established with respect to the moment necessary to cause the desired change in flexion from an initial curvature for different thicknesses and materials adopted for the resilient blades.
In general, it is preferable to set the weights between one sixth and one third of the length of the blade, from each end thereof. The method of mounting the blade at its ends also affects its stability characteristic and it has been found that, all the conditions being identical except that one adopts the ends held by clamping as shown in FIG. 3 instead of the swivel ends as in fig. 2, the torque required to produce the change in curvature is decreased. Also in this case, the necessary torque and therefore the critical rotational speed can be predicted in advance. In certain cases, the device of FIG. 3 due to the more positive mounting of the blade.
In fig. 3, the blade 4 is held between two clamping members
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rage 14 housed in part 1 in the form of a fork. The clamp pieces have a semicircular cross section at their outer ends and have rectangular flanges at their inner ends 15.
They are held together. and their position is adjustable using a threaded ring 16. A screwdriver with two lugs can be engaged in the outer end of this ring in order to obtain a precise adjustment of the initial state of curvature of blade 4.
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Fig. 4 shows the inoorporatiea.d'un mk6aiiime'à ,, déblic.analogue to that described above with the aid of FIG. 2 or of fig. 3, in an installation with a gas turbine 17. This is of the centripetal type and the gas is introduced into the turbine through the duct 18 and the volute 19.
The exhaust gases leaving the turbine flow through line 20.
In the internal frustoconical duct 21, which is located immediately downstream of the rotor of the turbine, a click mechanism 22 is established, intervening in the event of overspeed, of the type described above. A control rod 23 is provided to return the click mechanism to its initial state when a change in curvature has taken place. This commando rod can be operated from outside the installation. The electric wires 9 exit through spacers or profiled hollow supports and are connected to an electric circuit comprising a switch, supply terminals and a solenoid 24.
Under normal conditions, where the click mechanism 22 has not operated and the electrical circuit is closed, the solenoid 24 is energized. Under these conditions, the solenoid 24 is arranged so as to be in contact with an arm 25 fixed on the axis of a throttle member (butterfly) 26 established in the duct 18. The solenoid 24 retains the arm 25 against it. The action of a spring 27 which tends to close the butterfly 26. If the turbine 17 exceeds a predetermined speed, the click mechanism 22 operates, the curvature of the blade, housed in this mechanism, changes and the electrical circuit is interrupted.
The solenoid 24 stops retaining the arm 25 against the action of the spring 27 and the are as well as the butterfly 26 make a quarter turn so as to close the cor.- duit 18. When the butterfly 26 is closed, the arm 25 is in contact with a stopper 28. The flow of the working fluid to the turbine having been stopped, the speed of the rotor decreases and the latter can be allowed, if desired, to stop.
When the cause of the overspeed has been discovered, the throttle 26 can be opened by hand by moving the arm 25 and, when the control rod 23 has returned the click mechanism 22 to its initial position, the electrical circuit is closed. again, the solenoid 24 maintains the arm 25 in its @Open position In some cases it may not be desirable to stop the installation completely and in this event the throttle 26 should only be partially closed by giving the stopper 23 a suitable location. A dangerous overspeed can therefore be avoided without having to completely shut down the installation.
The same principle of an unstable blade subjected to lateral forces can be applied in different ways. A variant is shown schematically in figs. 5a, 5b, and 5c. The blade is in this case curved initially in an S-shape and the weights 5 are mounted near the center of the blade. In fig. 5a, the blade occupies its first stable position and FIGS. 5b and 5c respectively show the same blade successively in its unstable position and in its other stable position. Between the positions of fig. 5a. and 5c, there occurs u :, angular displacement [alpha] of the center point of the blade. This angular displacement can be used to open or close an electrical circuit.
A mechanic
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me with click, operating in case of overspeed and including C - Tta li.rte ers form of S as basic element for its operation, -cent require '
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the intervention of a pair of sliding rings, established on a shaft and with the help of which one obtains an indication of the trigger effect existing elsewhere.
In another variation of the invention, which is not shown, two weights can be hinged to the ends of the legs of the fork, the curved blade being established between and attached to the weights.
During operation, the weights move outward away from the axis of rotation and the bending state of the blade can be made such that it undergoes a stable change at a speed of. predetermined rotation.
It is known that the elastic blades have already been incorporated in speed regulators, the curvature of these blades according to the same state of bending, by the action of heavy masses, acting on a command via electrical contacts. These regulators have no triggering effect and the click mechanisms which provide such an effect have heretofore had various disadvantages. These are set aside, or at least considerably reduced, by the subject of the invention.