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La présente invention est relative à des perfectionnements apportés aux dispositifs à décharge à cathode liquide., en mercure par exemple Elle s'applique aux divers types de ces appareils ayant une seule ou plusieurs anodes,et plus particulièrement - mais non exclusivement - aux appareils du type "excitrons", fonctionnant avec ou sans pompe à vide.
L'invention a essentiellement pour objet de faciliterai de simplifier la fabrication des appareils à décharge du genre indiqué. Elle vise notamment à améliorer la structure d'ensemble en vue d'un meilleur isolement de la cathode, de l'établissement plus facile des scellements étanches, d'une disposition particulièrement simple des organes d'amorçage de la sortie de cathode, et des moyens pour Immobiliser la cathode liquide afin de la protéger contre les chocs et vibrations.
A cet effet, le présent brevet, du à Messieurs LEROY, STEGELITZ et GLAENZER, se rapporte à des dispositions d'ensemble qui se distinguent notamment par une forme particulière de la cathode et par un agencement de ses divers accessoires, cet agencement étant adapté d'une façon avantageuse à ladite forme particulière de la cathode.
Le dessin schématique annexé représente à titre d'exemples non limitatifs deux formes de réalisation de l'invention. Sur ce dessins, la fig. 1 est une coupe verticale d'un redresseur et la fige 2 est une coupe verticale fragmentaire d'une variante.
Sur la fig. 1, relative au cas particulier d'un redresseur monoanodique scellé, du type "excitron", on voit une cuve étanche 1 renfermant une anode 2 supportée par un scellement isolant 3, un écran protecteur 4, une anode auxiliaire 5, reliée à une source de tension continue non représentée et une cathode 6 en métal liquide.
La cathode 6 est isolée par rapport à la cuve 1 par un récipient en matière isolante qui présente en coupe sensiblement une forme en T. Il comporte, en effet, en haut, une partie évasée 7, et en bas, un prolongement tubulaire 8. Daxts l'exemple représenté, ce prolongement 8 est disposé dans l'axe de la cathode, mais il est entendu qu'il peut également être décentré Le tube 8 est fixé à la cuve 1 par un scellement étanche 9; un autre scelle- ment étanche; désigné par 10, fixe sur le même tube 8 un manchon 11 qui contient la borne cathodique 12. Cette disposition permet d'établir les scellements etl'isolement au moyen d'une seule pièce Isolante. D'autre part, le canal du tube 8 permet d'y loger d'une façon adéquate un dispositif d'amor- çage de l'arc par projection du métal cathodique.
Ce dispositif peut être constitué par un tube 13 en matière amagnétique et utilisé à la fois pour le guidage d'un noyau mobile ou plongeur 14, en acier magnétique, et comme conducteur du courant cathodique, l'extrémité inférieure du tube 13 étant fixée à la connexion de sortie de la cathode 12. Ce tube 13 est creux et sa partie supérieure est constituée par une buse.
Lorsque la bobine 15, qui entoure le tube 8, est alimentée, le noyau mobile 14 est vivement attiré vers le bas, ce qui refoule le métal liquide dans le tube 13 et provoque une colonne liquide entre la cathode 6 et l'anode d'excitation 5; lorsque cette colonne s'affaisse, il se produit un arc entre l'anode d'excitation 5 et la cathode 6. On peut donner à l'extrémité supérieure de la pièce 13 la forme d'un disque de grand diamètre peur améliorer le contact avec le métal liquide.
Suivant la fige 2, le récipient isolant est en deux parties; la cuvette 7A, en porcelaine par exemple, et le tube 8A, qui peut être en stéatite par exemple; ces deux éléments comportent un joint intermédiaire 16 ; étanche au mercure. Dans ce cas, l'établissement des deux scellements étanches 9 et 10 est encore plus facile, la pièce 8A étant plus petite et plus facile à sceller que la pièce 8.
On peut très facilement compléter les disposerons décrites par des moyens destinés à protéger la cathode liquide contre les effets des chocs
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ou des vibrations. Dans ce but, on peut donner au bord supérieur de la pièce 7 la forme incurvée vers l'axe, représentée sur la fig. 1, ou bien coiffer la pièce 7 par un anneau déflecteur approprié enmaticre isolante en quartz, par exemple. On peut également, suivant la fig. 2, noyer dans le métal liquide une grille amortisseuse 17, formée par des lames en tung- stène, molybdène, "kovar", etc... Cette grilte est agencée pour diviser le liquide en plusieurs parties qui communiquent entre elles avec de fortes pertes de charge, ce qui a pour résultat de freiner et d'amortir les mou- vements du métal liquide.
Il est entendu que les dispositions qui viennent d'être décrites et qui peuvent également s'appliquer à des appareils polyanodiques, permet- tent d'associer d'une façon particulièrement avantageuse, les divers éléments de ces appareils, en améliorant leur efficacité, en simplifiant la fabri- cation, en réduisant l'encombrement, etc... Il est également entendu que ces dispositions peuvent être modifiées, sans sortir du cadre de la présen- te invention, ainsi qu'appliquées séparément ou en combinaisons.