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VERBANDSTOFF-FABRIK JOSEF CONRADS; résidant à COLOGNE (Allemagne).
PANSEMENT POUR LE BOUT DU DOIGT.
Les pansements adhésifs sont généralement fournis en bandes dont on coupe un morceau approprié à la grandeur de la lésion.
Ces bandes sont formées d'une bande adhésive et d'un coussi- net de mousseline, plus ou moins large, imprégné d'iodoforme, ou matière analogue. La bande adhésive est en général, un tissu ou une feuille de matière synthétique recouvert d'une masse adhésive de caoutchouc. Pour que le coussinet ne puisse être souillé, et que la bande adhésive n'ad- hère pas à l'emballage, la bande et le coussinet sont le plus souvent recouverts d'une bande de gaze ou d'une feuille de matière synthétique, ou de deux bandes ou feuilles se recouvrant en partie, qu'on arrache du morceau coupé au moment de l'application.
On connaît également des pansements adhésifs au caoutchouc ayant la forme d'une bande caoutchoutée enroulée en un petit rouleau, dont on coupe un morceau de longueur appropriée. Ce genre de bande ne comporte pas de coussinet de mousseline.
Les bandes adhésives munies d'un coussinet de mousseline con- viennent bien pour recouvrir des surfaces de peau sensiblement droites, mais ont comme inconvénients dans le cas de lésions au bout du doigt, quelles n'entourent que difficilement l'extrémité du doigt et que la surface adhésive n'est pas suffisante pour fixer la bande avec recou- vrement .
Il est plus facile de coller les bandes caoutchoutées en rouleaux, mais celles-ci ne comprennent ni coussinet de mousseline, ni
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dispositif hémostatique quelconque, et ne peuvent convenir que pour de petites blessures, ou pour la fixation de véritables pansements.
Faute de pansements adhésifs appropriés pour des lésions au bout des doigts, on utilisait jusqu'à présent des doigtiers, non seu- lement gênants pour travailler, mais d'un aspect peu esthétique.
Ces inconvénients et d'autres encore sont évités dans le pansement suivant l'invention, qui permet de bander rapidement, de fa- çon simple et certaine, les blessures du bout des doigts.
Le nouveau pansement pour le bout du doigt est essentielle- ment caractérisé en ce qu'il est formé d'une pièce adhésive en forme de T en tissu, matière synthétique ou analogue enduit d'une masse de caout- chouc ou d'une composition similaire sur laquelle un coussinet de mous- seline est fixé de façon à laisser disponibles trois lobes adhésifs pou- vant se rabattre l'un sur l'autre.
Pour faciliter le rabattement et mieux épouser la forme de l'extrémité du doigt, le lobe adhésif médian présente, à l'endroit où il se rattache aux deux autres,un étranglement qui peut être exécuté par exemple à l'emporte-pièce.
Pour faciliter le collage des lobes latéraux l'un sur l'autre le coussinet de mousseline est avantageusement découpé un peu plus large- ment
Le coussinet de mousseline est formé par exemple de plusieurs couches de mousseline et éventuellement de papier, découpées ensemble d' une surface plus grande à l'emporte-pièce, et maintenues ensemble par une couture médiane.
Gomme à l'ordinaire, l'ensemble est recouvert de bandes de gaze ou de matière synthétique qu'on arrache au moment de l'emploi,
Dans les dessins, qui représentent à titre d'exemple une forme d'exécution préférée du pansement pour bout de doigt.
Fig. 1 montre le nouveau pansement, étalé avant usage, vu de l'intérieur.
Fig. 2 montre le pansement de fig. 1 en coupe.
Fig. 3 montre le pansement de fig. 1 prêt à l'emploi, après arrachement des deux bandes de gaze.
Fig. 4-7 illustrent l'application du nouveau pansement sur l'extrémité d'un doigt.
Le pansement représenté a la forme d'un T et présente un lo- be médian 1 et des lobes latéraux 2,3, qui se recouvrent lors de l'ap- plication. Un coussinet de mousseline 5, imprégné par exemple d'iodo- forme, est fixé sur la pièce adhésive 4 et ses dimensions sont infé- rieures à celles de la pièce, pour que les extrémités des lobes 1-3 pos- sèdent une'surface d'adhérence suffisamment étendue. Dans cette forme d'exécution préférée, la pièce adhésive ainsi que le coussinet de mous- seline sont découpés en 6 et 7, par exemple à l'emporte-pièce, les découpures du coussinet 5 étant un peu plus grandes de façon à exposer les zones 8,9 de la pièce adhésive, et à faciliter ainsi le collage des lobes latéraux 2, 3 l'un sur l'autre. Les différentes couches du coussinet sont réunies par une couture 10.
La face intérieure du bandage
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se trouve recouverte, avant l'emploi, de deux bandes de gaze 11, 12 se re- couvrant légèrement au milieu, la gaze ayant de préférence la même forme que le pansement et dépassant légèrement ses bords.
Au moment de l'emploi, après avoir arraché les deux bandes de gaze 11, 12, on place le doigt sur la partie inférieure 13, puis comme sur les fige. 4 à 7, on rabat d'abord le loce médian 1 sur l'extrémité du doigt, on presse la surface adhésive en contact avec le doigt, puis, l'un après l'autre, on rabat et on presse les deux lobes latéraux 2, 3. On obtient ainsi un pansement simple, adapté à la forme du doigt et le proté- geant entièrement des souillures.
Le nouveau pansement pour le bout du doigt peut être modifié dans ses détails sans qu'on sorte du cadre de l'invention. Il n'est limité ni à une grandeur déterminée, ni à un domaine d'application défini.
REVENDICATIONS
1.- Pansement pour le bout du doigt, caractérisé en ce qu'il est formé d'une pièce adhésive en tissu, matière synthétique ou analogue recouvert d'une masse de caoutchouc ou d'une composition semblable, pièce sur laquelle un coussinet de mousseline est fixé de façon à laisser dispo- nibles trois lobes adhésifs pouvant se rabattre l'un sur l'autre.
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VERBANDSTOFF-FABRIK JOSEF CONRADS; residing in COLOGNE (Germany).
DRESSING FOR THE TIP OF THE FINGER.
Adhesive dressings are usually supplied in strips of which a suitable piece is cut for the size of the lesion.
These strips are formed of an adhesive strip and a muslin pad, more or less wide, impregnated with iodoform, or the like. The adhesive tape is generally a fabric or sheet of synthetic material covered with an adhesive mass of rubber. So that the pad cannot be soiled, and that the adhesive strip does not adhere to the packaging, the strip and the pad are most often covered with a strip of gauze or a sheet of synthetic material, or two partially overlapping strips or sheets, which are torn from the cut piece at the time of application.
Adhesive rubber dressings are also known in the form of a rubber band wound into a small roll, from which a piece of suitable length is cut. This kind of band does not have a muslin pad.
Adhesive strips provided with a muslin pad are well suited for covering substantially straight surfaces of skin, but have the drawbacks in the case of lesions on the fingertip, that they hardly surround the tip of the finger and that the adhesive surface is not sufficient to secure the overlapped tape.
It is easier to stick the rubberized strips in rolls, but these do not include muslin pad, nor
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haemostatic device of any kind, and may only be suitable for small wounds, or for fixing real dressings.
In the absence of suitable adhesive dressings for lesions at the fingertips, finger cots have hitherto been used, not only inconvenient to work, but with an unattractive appearance.
These and other drawbacks are avoided in the dressing according to the invention, which makes it possible to quickly bandage, in a simple and certain manner, wounds of the fingertips.
The novel fingertip dressing is essentially characterized in that it is formed of a T-shaped adhesive piece of fabric, synthetic material or the like coated with a rubber mass or composition. similar to which a mousseline pad is fixed so as to leave available three adhesive lobes which can be folded over one another.
To facilitate folding and better match the shape of the end of the finger, the median adhesive lobe has, where it is attached to the other two, a constriction which can be performed, for example, with a punch.
To facilitate the gluing of the side lobes to each other, the muslin pad is advantageously cut a little wider.
The muslin pad is formed, for example, of several layers of muslin and optionally of paper, cut together from a larger area with a punch, and held together by a middle seam.
As usual, the whole is covered with strips of gauze or synthetic material which is torn off at the time of use,
In the drawings, which show by way of example a preferred embodiment of the fingertip dressing.
Fig. 1 shows the new dressing, laid out before use, seen from the inside.
Fig. 2 shows the dressing of fig. 1 in section.
Fig. 3 shows the dressing of fig. 1 ready to use, after tearing off the two gauze strips.
Fig. 4-7 illustrate the application of the new dressing to the end of a finger.
The dressing shown is T-shaped and has a midline 1 and side lobes 2, 3, which overlap during application. A muslin pad 5, impregnated for example with iodoform, is fixed to the adhesive piece 4 and its dimensions are smaller than those of the piece, so that the ends of the lobes 1-3 have a surface. sufficiently extensive grip. In this preferred embodiment, the adhesive piece as well as the mousseline pad are cut in 6 and 7, for example with a punch, the cutouts of the pad 5 being a little larger so as to expose the parts. areas 8,9 of the adhesive piece, and thus to facilitate the bonding of the side lobes 2, 3 one on the other. The different layers of the pad are joined by a seam 10.
The inner side of the bandage
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is covered, before use, with two strips of gauze 11, 12 covering slightly in the middle, the gauze preferably having the same shape as the dressing and slightly projecting its edges.
At the time of use, after having torn off the two strips of gauze 11, 12, the finger is placed on the lower part 13, then as on the freezes. 4 to 7, first the middle loce 1 is folded over the end of the finger, the adhesive surface is pressed in contact with the finger, then, one after the other, the two side lobes are folded down and pressed. 2, 3. A simple dressing is thus obtained, adapted to the shape of the finger and completely protecting it from soiling.
The new fingertip dressing can be modified in its details without departing from the scope of the invention. It is not limited either to a determined quantity or to a defined field of application.
CLAIMS
1.- Bandage for the fingertip, characterized in that it is formed of an adhesive piece of fabric, synthetic material or the like covered with a mass of rubber or a similar composition, piece on which a pad of muslin is fixed so as to leave available three adhesive lobes which can be folded over one another.