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PROCEDE DE FABRICATION DE COKE REACTIF.
La présente invention concerne la fabrication de coke réactif destiné à être utilisé comme combustible sans fumées, par: exemple dans les foyers domestiques? les poêles de chauffage., les calorifères, les cuisinières et les chaudièreso
Jusqu'à présent, pour obtenir un coke fortement réactif, il a été nécessaire d'utiliser des fours spécialement conçue et fonctionnant à basse température, ou bien de mélanger à la charge., soit avant soit après la carbonisation, une proportion d'un produit minéral alcalin d'addition, relativement coûteux.
La présente invention se propose notamment de permettre de produire un coke fortement réactif dans un four à coke métallurgique ordinaire,, dans les conditions normales de fonctionnement?. de carbonisation à haute température, et sans avoir recours à des produits d'addition coûteux, en permettant ainsi de produire un combustible économique pour foyers domestiques.
Un procédé d'augmentation de la réactivité d'un chaxbon à coke consiste à le soumettre à un traitement modéré d'oxydation. Si 1'on carbonise ensuite ce charbon, il est probable que l'augmentation de réactivité se transmettra au produit carbonisé solide, attendu que des cokes provenant de charbons à cokesmédiocres sont fréquemment plus réactifs que des cokes durs provenant de charbons à coke de bonne qualité.
On sait que l'addition d'oxygène à un charbon provoque une augmentation de sa surface interne, et le coke obtenu à partir d'un tel charbon présentera sans doute également une surface interne accrue, ce qui indique l'augmentation de la réactivité du coke o
Selon l'invention, on soumet le charbon à une oxydation modérée, puis on le mélange avec-tin charbon à coke non oxydé et 1-'on carbonise le
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mélange résultant de façon à former un coke.
On réalise cette oxydation modérée au moyen d'oxygène ou de gaz en contenant, de façon à provoquer une diminution du pouvoir agglutinant du charbon.
La matière première peut être du charbon à coke ou un mélange de charbons présentant des propriétés de cokéfaction dans leur ensemble, et l'on peut oxyder partiellement la totalité de la matière première ou seulement une partie de celle-ci. Dans ce dernier cas, on peut oxyder plus complètement une partie de la matière'première, puis l'ajouter au reste de la matière première.
Bien qu'on puisse produire un coke d'une réactivité sensiblement accrue à partir de mélanges de charbon oxydé et de charbon non oxydé contenant 25 à 75 % en poids de charbon oxydé, on obtient les meilleurs résultats à partir de proportions sensiblement égales de charbon oxydé et de charbon non oxydé (50 à 55 % en poids de charbon oxydé contre 50 à 45 % en poids de charbon non oxydé). On a constaté qu'un mélange par parties égales de ces deux types de charbon donne de très bons résultats.
On a essayé de fabriquer un coke réactif à partir d'un charbon à coke, à titre d'exemple d'application du procédé. Ce charbon (clarifié selon le numéro de code N.G.B 502) consistait en un mélange de divers types de charbons de numéros de code 501, 502, 602, et 802, dont la teneur en matières volatiles était de 39 % et le pouvoir agglutinant de 23. La dimension de ce charbon était telle qu'il passait à travers un tamis à mailles de 0,59 mm. On a oxydé une certaine quantité de ce charbon d'abord à 180 C, puis à 350 C, de façon à réduire à 5 son pouvoir agglutinant.
On a mélangé le charbon oxydé à une quantité égale du charbon non oxydé puis on a carbonisé le mélange à une température de 1325 G dans un four à coke métallurgique ordinaire, dans des conditions analogues à celles utilisées pour la fabrication du coke métallurgique à partir du memcharbon. Le coke obtenu était aussi dur que celui obtenu normalement et beaucoup plus réactif.
A titre de second exemple, on a répété le procédé en utilisant le même type de charbon comme matière première, mais en le broyant à une dimension particulaire de 6,35 mm. On a oxydé une certaine quantité de ce charbon d'abord à 220 C-260 C, puis à 320-360 C, de façon à ramener à 15 son pouvoir agglutinant. On a mélangé ensuite le charbon oxydé à une quantité égale du charbon non oxydé, puis on a carbonisé le mélange comme dans le premier exemple, en obtenant de nouveau un coke dur et fortement réactif.