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SACS EN PAPIER OU AUTRE MATIERE.
La présente invention, - à laquelle a collaboré Monsieur Robert BOULA?, - se rapporte aux sacs clos, en papier ou autre matière, c'est-à-dire aux sacs ne présentant, au moment de l'emploi, que l'ouverture nécessaire à l'introduction de la goulotte de remplissage.
On sait que les sacs en papier de ce type - utilisés notamment pour le transport des engrais - sont constitués par un tube, en une ou plusieurs épaisseurs de papier, avec ou sans soufflets, et dont les bords inférieur et supérieur sont tous les deux fermés, généralement au moyen d'une couture.
Jusqu'à présent, dans ces sacs, l'orifice pour l'introduction de la goulotte a été ménagé dans l'un des coins supérieurs et l'on peut, en repliant les bords de l'orifice à l'intérieur du sac, constituer une "valve" qui se referme automatiquement sous l'action de la charge lorsque le sac est rempli.
Ce mode de fermeture constitue un avantage des "sacs à valve" par rapport aux "sacs à gueule ouverte", du fait que la fermeture de ces derniers gécessite une main-d'oeuvre supplémentaire après le remplissage et absorbe une certaine fraction de la hauteur du sac, laquelle est ainsi perdue pour le remplissage.
Par contre, les sacs à valve présentent l'inconvénient d'avoir un orifice disposé obliquement, de sorte que l'on doit utiliser pour leur remplissage une goulotte également oblique. Pour cette raison, lorsqu'il s'agit d'ensacher des matières dont l'écoulement est difficile, par exemple des matières humides comme c'est le cas fréquemment pour les engrais, les sacs à valve laissent à désirer et l'on est alors conduit à utiliser des "sacs à gueule ouverte" mais ceux-ci sont grevés des inconvénients rappelés ci-dessus.
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Les sacs clos qui font l'objet de la présente invention, et qui sont particulièrement destinés à l'ensachage des matières s'écoulant difficilement, sont caractérisés en ce que leur orifice de remplissage, constitué par une ouverture ménagée à leur bord supérieur, est muni d'une manchette émergeant du sac perpendiculairement à ce bord. Grâce à cette disposition, lorsque le sac est dans sa position mormale de remplissage, c'est-à-dire debout sur son bord inférieur, il peut être rempli au moyen d'une goulotte verticale.
L'ouverture peut être ménagée dans une partie quelconque du bord supérieur du sac, par exemple au milieu ou encore en l'une des extrémités de ce bord.
Il sera avantageux de donner à la manchette adaptée à l'ôuver- ture une forme et des dimensions telles que.,par pliage, elle puisse être facilement fermée et agrafée.
On décrit ci-après, à titre d'exemples, sans aucun caractère limitatif, trois sacs en papier conformes à l'invention et leur mode de fabrication, avec référence aux dessins annexés sur lesquels :
Les figures 1 à 4 se rapportent à une réalisation particulièrement simple qui illustre le principe de 1-'invention ;
La figure 5 est une coupe selon x-x de la figure 4 ;
La figure 6 qui correspond à la figure 5 montre l'évasement de la manchette lors du remplissage ;
Les figures 7 à 10 représentent la fabrication d'un sac dérivant du précédent mais avec une bande de renfort, la manchette étant placée au milieu du bord supérieur ;
Les figures 11 à 15 représentent une variante selon laquelle la manchette est située dans un angle du bord supérieur du sac.
Sur ces dessins, les vues en coupe, figures 5 et 6, et en perspective, figures 8 et 9, sont à plus grande échelle que les autres vues.
Avec référence aux figures 1 à 6 :
Le sac, qui peut être en papier fort du genre Kraft ou similaire, constitué par deux parois l-l1 avec, dans cet exemple, deux soufflets latéraux 2-2, est fermé à sa partie inférieure par une ligne de couture 3, effectuée ici sur une bande de renforcement.
On découpe, dans les bords supérieurs adjacents 4-4a des parois, une encoche 5 (fig. 1) ayant une largeur égale à la largeur usuelle d'un orifice de remplissage, et dont en rabat à 45 vers l'intérieur les coins 6-6 (fig. 2) pour augmenter la résistance du papier à la déchirure, puis, au moyen d'une machine à coudre, on exécute parallèlement aux bords 4- 4a une ligne de couture 7-7, plus rapprochée de ces bords que le fond 8 de l'encoche.
Les encoches 5 permettent, ainsi qu'on le comprendra, l'exécution d'une seule traite de la ligne de couture, en ménageant l'ouverture de l'orifice de remplissage, sans être dans l'obligation d'arrêter localement le fonctionnement de la machine à coudre.
Le sac étant ainsi préparé, on engage dans l'ouverture, délimitée par l'encoche et arrêtée en 9-10 par la ligne de couture, une manchette 11 en papier crêpe ou autre, représentée en perspective sur la figure 3, et dont on colle les faces extérieures ,sur une hauteur h, contre les flancs intérieurs des parois du sac (figs. 4 et 5).
Le sac est ainsi à la fois fermé sur son bord supérieur et pourvu d'un orifice de remplissage avec manchette émergente perpendiculaire à ce bord, toutes dispositions grâce auxquelles le remplissage s'effectue très aisément en évasant la manchette, comme la figure 6 l'indique dans une faible
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mesure, et en mettant à profit la souplesse de la manchette et aussi des pa- rois du sac lui-même.
Dans la forme d'exécution selon les figures 7 à 10, le processus de fabrication du sac reste le même , sauf que la ligne de couture 7-7 est exécutée non plus directement sur les bords supérieurs 4-4a mais sur une bande de renforcement 12, de préférence en papier crêpe, posée à cheval sur lesdits bords comme il ressort de la figure 8 qui est une vue perspective d'une coupe selon z-z de la figure 7.
Après mise en place de la manchette, cette bande passe derrière celle-ci comme l'indique la figure 9 qui est une vue perspective de la coupe y-y de la même figure 7.
Après mise en place de la manchette, cette bande passe deraière celle-ci comme l'indique la figure 9 qui est une vue perspective de la coupe y-y de la même figure 7.
Pour effectuer la fermeture après remplissage, on replie la man- chette d'abord suivant la digonale f (fig. 10) puis suivant la demi-diagonale g et enfin selon la ligne h. On plombe le sac en 14.
Dans la variante représentée aux figures 11 à 15, l'encoche 5 est découpée non plus dans l'axe du sac mais en l'un des coins supérieurs de celui- ci. L'angle de l'encoche attenant aux bords 4-4a est rabattu en 15 à 45 vers l'intérieur pour renforcement du papier contre la déchirure.
On pose ensuite la bande de renforcement 12 après avoir rabattu extérieurement la partie 16 à 45 pour ne pas gêner la coupe ultérieure, ef- fectuée automatiquement, de ladite bande cousue selon la ligne 7. La pose et le collage de la manchette 11 dans l'orifice formé par l'encoche s'effec- tuent comme dans le cas précédent.
Après remplissage du sac, la fermeture de celui-ci est réalisée par pliage de la manchette successivement suivant la diagonale g et la ligne hl, puis plombage en 14.
Lorsque chacune des parois 4-4a formant le corps du sac est con- stituée par plusieurs feuilles de papier, il sera avantageux de coller celle- ci entre elles dans le voisinage de l'encoche pour renforcement du papier à la déchirure étant donné que cette zone du sac est affaiblie par des points de couture.
REVENDICATIONS
1. Un sac, en papier ou autre matière, comportant à son bord supérieur une ouverture de largeur moindre que la longueur du bord,et munie d'une manchette émergeant du sac qui est sensiblement perpendiculaire à ce bord, dans le but défini.