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NOUVEAU PROCEDE DE REFROIDISSEMENT DE TUBES ELECTRONIQUES.
Le présent brevet a pour objet des perfectionnements au brevet principal, concernant le cas où l'on utilise de l'eau brute, comme fluide dont la vaporisation assure le refroidissement de l'anode des tubes électro- niques considérés.
La plus grande partie des tartres se dépose sous forme de boues au fond de la chemise, mais l'expérience a montre aucune faible proportion de ces tartres se dépose sur le radiateur lui-même, et il est évident qu'il est avantageux de réduire le plus possible la quantité de tartre qui se dé- pose sur les ailettes du radiateur.
Conformément au présent perfectionnement, on envoie au contact du radiateur le liquide déjà détartré, ou partiellement détartré, et, en ou- tre, la chemise entourant la ou les anodes est réalisée de façon à permettre la vidange, et , éventuellement, le nettoyage du ou des radiateurs qui' les entourent sans qu'il soit nécessaire de manipuler le tube.
L'invention sera bien comprise en se reportant à la description suivante et aux figures qui raccompagnent, données à titre d'exemple non limitatif et dans lesquelles : Fige 1 représente une vue agrandie de la chemise comportant les perfectionnements de l'invention, dans laquelle baigne l'anode à refroidir,
Fig. 2 représente une vue d'ensemble du système de réfrigération selon l'invention.
On a figuré en 1 la coupe selon un plan diamétral de la chemise 1 contenant le fluide réfrigérant dont le niveau est fixé automatiquement, en 30, par exemple grâce à une installation identique à celle de la figure 2. Le liquide réfrigérant que l'on désire distiller, de l'eau par exemple, arrive après avoir traversé un épurateur physique connu en soi, par le con-
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duit d'alimentation 2 de faible diamètre, à la partie supérieure de la chemi- se. Un manchon conique, de préférence métallique, 31, ouvert à ses deux extrémités, entoure le radiateur 32 solidaire de l'anode. Se trouvant au voisinage immédiat du radiateur et étant réalisé en une substance bonne con- ductrice de la chaleur, il est porté à une température plus élevée que celle de la chemise 1 et voisine de 100 C.
L'eau brute arrivant par 2 se réchauf- fe donc au contact de cette surface métallique, qui, dans certains cas, pant porter des ailettes telles 33 pour augmenter la surface de contact liquide- manchon. Un jeu de chicanes par déflecteur hélicoïdal 34, dont on ne voit que la section, impose à l'eau un long trajet, ainsi qu'il est représenté par les flèches 35. Lorsque le liquide arrive au point le plus bas du man- chan 31, il a dépassé la température moyenne à laquelle se produisent les dépôts de tartre (800C). Les boues et dépôts solides sont donc abandonnés par l'eau lorsque celle-ci est encore entre la chemise 1 et le manchon 31; ils se rassemblent donc dans le fond de celle-ci. Une soupape 36 est prévue à la partie inférieure de celle-ci de façon à permettre l'évacuation des boues.
Il est bien entendu que tout autre dispositif pouvant .jouer le mené rôle pourrait remplacer la soupape 36, notamment un robinet.
Afin de pouvoir contrôler la quantité de tartre déposée au fond de la chemise, il est prévu d'adjoindre, à la partie inférieure de celle-ci, un manchon en verre 36' obturé par la soupape 36. L'on peut ainsi vérifier à chaque instant la quantité de tartre déposée, et par conséquent effectuer la vidange au moment le plus favorable. Il est bien évident que cette disposition annexe n'est pas essentielle à l'invention.
Par suite de l'évaporation sur le radiateur 32, l'eau décantée est attirée vers le radiateur 32 et remonte suivant la flèche 37 baignant le radiateur au contact duquel elle se vaporise.
La partie inférieure du manchon 31 est occupée par un filtre mécanique 37' que le liquide doit traverser avant d'atteindre le radiateur.
Ce filtre est essentiellement destiné à éviter que les remous se produisant autour du radiateur, par suite de la turbulence de l'émulsion eau-vapeur au voisinage de celui-ci, ne soient transmis au liquide ôccupant la partie infé- rieure de la chemise 1 et notamment au liquide en train de décanter au fond de ladite chemise.
La vapeur, entraînant un peu de liquide, est canalisée vers le- collecteur 3. Afin d'éliminer l'eau entraînée, la trajectoire de la vapeur est artificiellement allongée par le manchon 22 jouant le rôle de séparateur à chicanes.
Selon une variante préférée de l'invention, la chemise 1 est réalisée en deux parties réunies par un joint rapide 38 étanche à la va- peur. La partie supérieure 39 est constituée par une bague cylindrique pré- sentant un renflement dans lequel se loge le manchon du séparateur de vapeur.
Cette bagueporte à sa partie supérieure une collerette qui est soudée de façon étanche à la collerette surmontant le radiateur 32. La bague 39 se trouve mécaniquement solidaire de l'ensemble de l'installation. La partie inférieu- re 40 de la chemise dans laquelle se dépose le tartre peut, au contraire, être déplacée très facilement, et sans que l'on ait besoin de manipuler le tube,entraînant le manchon conique 31 qui en est solidaire, afin de le net- toyer ainsi que le radiateur 32. Le manchon 31 peut être simplement posé sur une collerette interne prévue à cet effet à la partie supérieure de 40.
La figure 2 représente de façon schématique une installation d'alimentation en eau brute avec mise en réserve du distillat, et les systè- mes de sécurité permettant l'utilisation d'un tel mode de réfrigération des anodes de tubes de puissance.
Il est bien entendu que la réalisation particulière qui va être décrite ne saurait être limitative ni quant à la portée ni quant au domaine de l'invention.
On reconnaît en 1 la chemise contenant le liquide dans- lequel baigne l'anode du tube à refroidir, en 22 le séparateur à chicanes liquide-
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vapeur ne laissant s'échapper par la conduite 3 que la vapeur. Celle-ci alimente le tuyau 23, un ou deux condenseurs, tel 5, et le liquide distil- lé est receuilli, à la sortie de 5, dans un bec d'utilisation 41 d'où il peut être retiré par le jeu du robinet 42.
L'alimentation à niveau constant de la chemise 1 est assurée, à basse pression, à partir d'un réservoir général 20' combiné à un épurateur physique connu en soi et alimenté, à partir de la distribution générale d'eau disponible, par un robinet à flotteur de façon que l'alimentation en eau du système de refroidissement se fasse à une pression inférieure à celle de la distribution générale d'eau. Le réservoir 20' peut être commun aux différents tubes de l'installation, par l'intermédiaire du conduit 19, et d'un système à niveau constant comportant essentiellement le serpentin d'isolement 43 ett le pointeau .il,, fermant ledit serpentin. Le flotteur 17' commandant l'ouver- ture du pointeau se trouve dans une cuve de faible capacité 12 communiquant avec la chemise 1.
Une canalisation d'égalisation de pression 16' assure l'établissement dans la cuve 12 d'une pression égale à celle de la vapeur dans la chemise l.
Ainsi qu'il apparaît, le trop-plein du bec à distillat 41 ali- mente, par l'intermédiaire de la conduite 45, le dispositif de sécurité à contact 46; il est bien évident qu'un système de sécurité d'un autre type conviendrait également. La conduite 45 est destinée à réintroduire dans le circuit de réfrigération l'eau distillée du bac 41. En principe, le sys- tème de réfrigération fonctionne en circuit fermé, l'eau distillée. étant uti- lisée à nouveau dans la chemise 1.
Le réservoir 20' contenant de l'eau brute est uniquement destiné à délivrer la quantité d'eau brute nécessaire pour compenser les pertes en fluide réfrigérant qui se produisent lorsque l'on retire de l'eau distillée du système par le robinet 42. La pression qui rè- gne en 46 est maintenue égale à la pression dans la chemise 1 par' la conduite 16" d'égalisation de pression. La chemise 1 et le dispositif de sécurité communiquant par le conduit 47 de faible section, comportant une fraction isolante 48 de longueur réduite.
Il se produit une faible circulation cons- tante d'eau distillée entre le dispositif de sécurité 46 et la chemise 1 de façon que le tube isolant 48 soit toujours plein d'eau distillée, condition nécessaire pour qu'un tube de faible longueur assure l'isolement entre la . chemise 1 et le dispositif de sécurité qui doit être maintenu au potentiel de la masse. Cette circulation est entretenue en réinjectant par exemple par la conduite 16", dans le système de sécurité 46, une petite quantité d'eau distillée, par exemple celle qui se condense par refroidissement na- turel dans le tuyau 23 de montée de la vapeur.
Une collerette 51, disposée à la jonction des conduites 23 et 16", assure l'écoulement de la petite quantité d'eau distillée dans la canalisation 16". De la sorte, on peut assurer une liaison entre le dispositif de sécurité 46 et la chemise d'eau 1 par l'intermédiaire des conduites 47 et 48, de faible section et de longueur relativement faible, de façon que le circuit hydraulique ainsi cons- titué ait une inertie très faible. Cette condition est nécessaire si l'on désire que le système de sécurité présente une faible constante de temps.
L'utilisation du distillat dans le système de sécurité cons- titue également un avantage des réalisations selon l'invention en ce qu'elle permet d'obtenir facilement le maintien au potentiel de'la masse du disposi- tif de sécurité, Lors de la mise en route de l'installation, il faut prévoir de remplir la partie des canalisations correspondant à 46, 47 et 48 à 1-'aide de liquide distillé. On a figuré en 49 le trop-plein du dispositif de sécu- rité. '
On a figuré en 50 un récipient permettant de vider la chemise 1 en vue de l'élimination des boues et du nottoyage.