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FIBRES EN MATIERE THERMOPLASTIQUE.,,
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' , .La présente invention a trait à des pprfectio±nemlén%1 all'ù#i êédé"'a-t;':":>â1ttx: appareils décrits au brevet principal,'en vuë' é d,anrier à. d
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masses ou agrégats de cordons ou torons de fibres, ou de fibres. 'individuel-
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-les on..verre, des configurations ou "préformes" prédéterminées en vue de nG1Ilbpe'UX 'Usages industriels, Dans ces dernières années, il a été de pra;tâ.qûé côfr'a5.t 'dé donner à des masses dé fibres de verre des formes ou configurations préSé# terminées, destinées 'à ëe utilisées à titre d'éléments de renforcement- dand des #5Jets moulés en matière 'plastique du en résine.
Une application de'ce'genre est basée' sur la formation de fibres de' verre par un prodéclê consistant à 'étirer des veines'de la matière fondue de'manière à'les-ré-' trécir et en obtenir des filaments fins qui sont convert16µà fibres- et ' ' assemblés.sous forme de torons, chaque.toron étant composé éitDn grand ncm- -brie de fibres,. Le toron est enroulé sur une broche ou un, tu13e' dE1 ,m rlère qu'il soit converti un une bobine par les méthodes cowament,84DUliqaees dans l'industrie textile pour le bobinage. de filés.
Le. mase tleb;ins 9f.e.. toron sont alors découpées dans la direction de leur -longuem' et la r4asse des torons .découpés de la bobine est étalée sur un transpoc%eur mobile µu$
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1?amène entre les éléments d'un dispositif'coupant rotatif qui sectionne
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la¯masse de torons en. tronçons que .l'on recueille dans-un 'sac ou r-à ciloiêxilt convenable. Ces, tronçons de torons sont ensuite déposés S1J.1f',;,m .a1.1:Grl3 trans- porteur, sur lequel ils sont soumis à l'action d'une sé.riè,àrganes'iF teurs ou séparateurs mécaniques.
Le produit résultent -est ordinairement C'0m-
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posé d'une masse comprenant un certain nombre de torons individuels et 'on grand nombre de groupes ou agrégats enchevêtrés déflorons sectionnés dont
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les tronçons sont de diverses longueurs. '-'"' ,, . 4 ,
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Une "préforme" établie à partir d'un tel-mélange fourni par le dispositif coupant ne conviendrait pas du fait qu'elle aurait mi- caraë- tère irrégulier en raison de la- présence d'agrégats au grqzpes concentrés de torons sectionnés dans certaines zones et d'un renforcement insuffisant'* dans d'autres zones.
C'est pourquoi on a proposé l'utilisation d'extracteurs mécaniques à l'effet de séparer en torons individuels les groupes cohérents
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ou les agrégats enchevêtrés de torons coupés, afin d'obtenir dans la litpré- forme" un mélange plus homogène de torons coupés individuels ou. séparés.
Cette pratique n'a pas été entièrement satisfaisante parce que
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les extracteurs mécaniques ont ..non- seulement tendance à séparer en torons -- individuels des groupes de'torons cohérents, mais aussi à ouvrir et séparer les fibres individuelles desdits torons. Si le mélange est soumis à l'ac- tion des éléments extracteurs pendant une trop longue période de tempe, le
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mélange .;t'éS1il..tant contient un. trop grand nombre- de fibres indiiehielles s.é-., parées, ce qui nuit considérablement' au facteur de résistance mécanique du mélange considéré en tant qu'agent -de renforcement, alors que si la période
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d'action t trop codtté,¯#lesgagrégats qu. groupes de torons cohérents ne sont pas séparés.
La présente invention réside dans un procédé de traitement au- quel on soumet des torons de fibres de verre pour en obtenir un corps, en- semble ou configuration grâce auquel on peut-obtenir économiquement des "pré- formes" propres à être incorporées à des objets moulés en résines ou matiè- res plastiques en vue' de renforcer lesdits objets, ce procédé permettant de régler .de façon précise le caractère du corps, composé de torons ou de fibres.
L'invention consiste, en outré, en un procédé permettant de conditionner ou traiter des torons ou cordons de fibres minérales, ce pro- cédé comprenant la corrélation de stades se succédant dans un ordre parti- culier de telle sorte que le nombre des opérations se trouve réduit au mi- nimum, ainsi que par conséquent le coût de la manutention manuelle des ma- tières,' outre que. l'appareil de traitement est susceptible de fonctionner
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pendant de Ipngues périodes de temps avec le minimum de surveillance de la part de l'opérateur.- ¯ .
L''invention comprend, en outré, un. procédé et un appareil sim- ples, bien qu'efficaces, permettant de fabriquer des torons ou cordons de fibres numérales (telles que des fibres de verre) sectionnés en longueurs prédéterminé,es, d'amener et recueillir les tronçons à un poste approprié, où un liant ou autre agent est appliqué sur lesdits trongons de manière à unir entre eux les tronçons de la masse recueillie de torons recueillis a-
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près qu'ils ont etéc. assemblas et ont regu la configuration de la "préforme" désiré.e,r ladite invention comprenant aussi le traitement thermique ou dur- crissement du iant à l'intérieur de la masse fibreuse.
-L'invention comprend en outre des moyens propres à régler la masse de'torons ou cordons et de fibres sectionnés de telle- sorte qu'il de-
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vient possible de fabriquer une "préforme! dans laquelle les fibres 1ndi- viduelles ou séparées prédominent dans les surfaces- extérieures, alors que les zones ou couches intérieures de la masse de renforcement sont essentiel-
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lement composées de torons ou cordons de fibres fermés ou seulemenl:/ P8;r't1.àh- lement ouverts, lesdits moyens étant basés entre autres -sur, un réglage de la vitesse dudit dispositif coupant à l'effet de faire varier le-rapport des fibres séparées ou individuelles aux fibres'groupées ou en torons d'Il 'Mélange recueilli. -'
Dans les. dessins annexés :
' Figure 1 est une vue en.' élévation., avec coupe partielle, d'un appareil pour la mise en oeuvre du .présent' procédé.'
Figure 2 est une vue en élévation-coupe en partie schématique d'un dispositif servant à transporter et sectionner des torons ou fibres.
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Figure 3 est une vue, semblable à la figure 1,' d'un disposas- .
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tif propre à effectuer la cuisson ou traitèment thermique de la, pé.&aie".
Figure 4 est une vue partielle à plus grande échelle, repré- sentant un gabarit sur lequel est disposée une préforme fibreuse.
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Figure 5 est une vue en perspective, illustrant une'"préforme" typique fabriquée par le procédé et à l'aide de l'appareil qui font l'ob- ,,j.Qt¯de la présente. invéntion. ' i 1-, ¯1"f . ;"> Figure 6 est une vue semi-schématique 'ci/une disposition par-" mèttânt d'effectuer la cuisson de la colle ou résine revêtaB.t-'la IIpréÍroîn6,fI . fibreuse.
Figure 7 est une vue semi-schématique d'une variante de la fi- gure 6. ' .
Le. procédé et l'appareil de la présente invention sont en par-
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ticulier avantageusement applicables au traitement et à l'orientation de fibres, et plus spécialement de torons ou cordons de fibres de verre, en vue de la production de corps ou structures fibreuses ayant une configura- tion ou forme désirée.
Lorsque la structure ou assemblage obtenu possède la forme et les dimensions qui conviennent pour former le corps de renfor- ceinent fibreux préfaçonné destiné à un corps moulé de résiné ou de matière
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plastique, ledit corps ou assemblage est appelé "préforme".
les préforme, consistant en une réunion ou assemblage de fibres minérales'relativement fines conviennent tout particulièrement à titre de structures bu n,oyaj3X de renforcement destinés à être imprégnés d'une résine ou d'une matière 'plas- tique ou à être noyés dans une telle matière, la préforme constituant un -*-' élément qui permet d'accroître considérablement la résistance mécanique ' d'un objet moulé en résine ou matière plastique.
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Conformément à la présente invention, des torons 'au .cordon,s " '. de fibres sont ,découpés en tronçons relativement courts quisont rasse:mblj3 ou recueillis sur un gabarit approprié de manière à constituer une 1nalls,", composée soit exclusivement d'agrégats de torons de faible longueur, s<Y.i;'17' de tels agrégats ou torons et, en outre, de fibres individuelles, le toiji , à un état sensiblement non comprimé. Lorsque des préfprmes de ce genre soi -vent servir à renforcer des articles moulés, on place la masse fibreuse et
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la. résine ou matière plastique dans un moule, on comprime la masse compd-- .sa.te pour lui donner l'épaisseur désirée et, finalement, on soumet cette ' masse à un traitement thermique propre à communiquer à l'objet la rigidité* et un caractère indéformable.
On se référera maintenant plus particulièrement à la figure 1..
L'appareil représenté comprend une charpente 10 comprenant des montants 12 dont les extrémités supérieures sont reliées entre elles par des poutrelles longitudinales 14. La charpente 10 supporte une chambre de traitement 16 dans laquelle est disposée une table relativement mobile 18, de préférence circulaire, constituant un dispositif de montage propre à supporter un ga-
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bàrit ou matrice ajouré, par exemple 'en treillis 20, ce gabarit constituant un poste de dépôt ou de collecte des fibres, c'est-à-dire une zone dans laquelle les fibres ou torons sont destinés à être recueillis 'ou assemblés
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sous 'forme d'une masse duveteuse ou libre, désignée par P M appelée uprê- forme".
La table 18 qui porte le gabarit 20 est de préférence s-apportée 'de façon mobile et; dans la disposition représentée à la figure'1,- cette tab3Le '--'. est supportée 'par une ossature montée sur un arbre 22 destiné à - reC'EWo1r ,'² ' par l'intermédiaire d'une transmission 23, un mouvement de rotation que irai communique un mécanisme renfermé à l'intérieur d'un carter 25 et*actîon±g par un moteur 26. Le mécanisme que renferme le carter 25 ôst-6tablî de mas nière à faire varier ou régler la vi tesse',d.e. rotation de 1.2 aJ!br'ê 221 ,de 'ha table 18 et du gabarit ajouré 20, à des fins'qui àero4t'explÎqixâé s klUÉ-)" loin..
Le mécanisme de changement de vitesse 'contenu ddns le carter 25 e;8't' pourvu d'un volant ou organe de mari'oeuvre similaire Z7 qui est placé à f 'ex- térieur du carter et par la manoeuvre duquel l'opérateur peut faire varier la vitesse de rotation de la table 18 et du gabarit 20. :L'arbre '22 pent4Lât3'e
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supporté par une console 24 ou par tout autre dispositif approprié assujetti
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à la charpente 10. , . ¯ , - ¯ --
Un dispositif est prévu pour faire passer un courant d'air à travers la chambre de.traitement et à travers le gabarit 20.
La zone située
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au-dessous de la table 18 et de la matrice 20 est délimitée par une envêlop-" pe 17 dont l'intérieur communique 'avec un conduit 28 relié à une soufflerie
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29 ou à tout autre appareil propre à produire une succion ou un courant d"air, cette soufflerie étant entraînée par un moteur 30 et pourvue d'une tubulure ou conduit d'échappement 31.
L'orifice d'échappement du tube 31 est pourvu d'un registre ou volet réglable 33 destiné à régler le volume d'air remis
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en circulation à l'intérieur de la chambre de traitement et à travers le; ga# barit, ainsi que le volume d'air s'échappant à l'air libre.
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L'appareil comprend, en outre, un conduit ou tube 35 darx les fibres ou torons de fibres coupés sont déchargés d'une manière qui sera
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expliquée plus loin, le tube 35 s'inclinant de préférence vers le haut, com.-:' me représenté.à là figure 1, et -débouchant dans la chambre de traitement 16 par une de ses extrémités, son autre extrémité communiquant avec un conduit 37 qui est pourvu d'un volet ou registre 38 destiné à régler le courant d'air passant dans les conduits 37 et 35.
Des moyens sont prévus pour transporter les torons fibreux S vers un dispositif coupant qui les sectionne en tronçons relativement courts, et pour introduira simultanément ces tronçons dans le courant d'air se dé- plaçant à l'intérieur du conduit 35. Le dispositif prévu pour sectionner, les torons en petits tronçons comprend un rouleau d'entraînement 45, un roll'-
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leau presur, 46 destiné à entrer en contact avec les torons S et le dispo- sitif coupsht proprement dit. Comme représenté aux figures 1 et 2, le dis- positif coupànt proprement dit comprend un organe rotatif 48, pourvu sur so pourtour d'une série de lames équidistantes 49 qui font saillie sur la sur- face cylindrique extérieure dudit organe.
Les rouleaux 45 et 48 sont entrai nés par l'intermédiaire d'un engrenage 47 et de poulies 50 et 51 reliées par -une courroie 52 à un mécanisme de changement de vitesse qui est contenu à 1''intérieur d'un carter 54 et actionné par un moteur 55. Un volant de manoeuvre 55' permet de manoeuvrer le mécanisme de changement de vitesse 'pour régler la vitesse des rouleaux 45 et 48. Les torons sont amenés au dispositif coupant et, dans la construction de la figure 1, ces torons pro- viennent de bobines ou cônes 56 montés sur un râtelier 57, lesdits torons S étant dirigés vers le mécanisme servant à transporter et couper les torons par des organes et un conduit de guidage 59.
Lorsque le registre 38 prévu à l'intérieur du conduit 37 est ouvért et que la soufflerie 29 fonctionne, un courant d'air est établi à
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l'intérieur de la manche ou tube 35, ',dans lequel il se meut à une vitesse- suffisante pour entraîner les tronçons de fibres ou de torons S'et les ih- 1': troduire dans la chambre de traitement 16.
Pour obtenir des préformes de fibres de verre, il convient de conférer aux torons assemblés d'une préforme un certain degré de cohérence grâce auquel la préforme peut être commodément manutentionnée et transportée pour subir des traitements supplémentaires sans risque de désagrégation ou de séparation des fibres assemblées. L'application de résine au de colle sur les torons peut être réalisée de différentes façons. Par exemple, on peut revêtir ou imprégner les torons S d'unê résine ou substance adhésive au moment de leur formation, ou appliquer une telle résine ou substance ad-
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hésive sur les torons sectionnés. La figure 1 illustre une façon préférée d'appliquer un constituant de résine de cette seconde manière.
La disposi- tion comprend une trémie 60 supportée au-dessus d'une goulotte 62 et desti- née à contenir une résine à l'état pulvérulent ou divisé', telle qu'une rési- ne du type polyester, qui coule de la'trémie 60 dans la goulotte 62 pour
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se déverser ensuite à 1 intrieui.4Une tubulure 64 du tube 35 de -telle sorte que cette résine se dépose, d;lrectement. dans le courant d air et sur les tronçons de torons,ou fibres er.ran.s de bas en haut, dans ledit commit j passant à l'intérieur du tube 35.* 'La. poudre de résine est composée de par:²-
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cales assez fines pour adhérer facilement aux tronçons se mouvant, à l'inte-
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rieur du tube 35.
La goulotte 62 est destinée à recevoir t1li moúventeIt!f' ' - causse ou d'agitation qui lui est communiqué par un mécanisme 66 à électro-
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aimant ou un autre dispositif propre à assurer un écou1eméni'n décharge continu de résine à l'intérieur de la tubulure, 64, chaque o1a que des. tronçons de fibres se meuvent à l'intérieur du conduit 35. ,e . dispos.if'-6 peut être commandé par un appareil électrique d'un type courant '(non repré .sente), destinéà régler ou faire varier le taux ou la vitesse de vibration de la goulotte 62 de manière à commander le taux de décharge de la résine à l'intérieur du conduit 35.
Pour cuire ou durcir la résine ou colle sur-les.fibres assem- blées de la préforme constituée sur le gabarit 20, il est prévu à l'inté-
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rieur de la chambre une série de dispositifs électriques de7chahaffage 68 La.chambre 16 est, en outre, pourvue d'une porte 70 qui permet.d'y avoir
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accès pour détacher les préformes finies du gabarit 20. Dans la aon.strue- . tion d'appareil représentée, la porte 70 coulisse verticalement et est équi- librée par un contrepoids 71 relié à la porte par un câble 72.
Le dispositif à trongonner les torons, le fournisseur de rési- ne 62, la soufflerie 29 et le mécanisme servant à faire tourner le gabarit 20 dans la chambre de traitement 16 peuvent être commandés électriquement par des relais et des commutateurs à temps appropriés, de telle sorte.qu'ils fonctionnent dans un ordre déterminé et d'une manière convenablement réglée dans le temps, et que la période de travail de chacun de ces mécanismes soit- celle qui convient pour assurer la réalisation de sa fonction.
Comme les:; circuits et le mécanisme de: commande électriques adoptés peuvent être de
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tous types courants appropriés, on n'a pas jugé nécessaire àé les râprésën- ter sur lés dessins. '
Pour me'ttre en oeuvre, le présent procédé à l'aide de l'appa- reil de la figure 1, on excite lescircuits électriques par la manoeuvré'
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d'un interrupteur à main (non représenté) placé à portée ce-1'opérateïir, ce qui déclenche le cycle des opérations qui doivent être effectuées pour assurer la fabrication d'une préforme de trongons de fibres (ou torons de fibres) sur le gabarit 20. On excite le moteur 30 pour mettre la soufflerie 29 en marche, en même temps qu'on excite le moteur 55 pour provoquer la mise
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en action du dispositif coupant 48.
Si on le désire, on peut faire fon'oti'on#* ner la soufflerie 29 sans interruption sans que ceci gène de quelque manière les autres stades du procédé. On règle d'une manière prédéterminée la posi- tion du registre à air 38 pour obtenir à l'intérieur du tube 35 aboutissant à la chambre de traitement 16 un courant d'air désiré, de telle sorte que,
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u.,fur.et à mesure que les fibres ou torons coupés S' pénètrent dans ce,tube, ils sont dès leur entrée instantanément entraînés par le courant, transpor- tés vers le haut et déchargés dans la chambre de traitement 16.
Le chargeur de résine 62 entre en fonction en même temps que le dispositif coupant, de sorte que la résine en poudre est déchargée dans la tubulure 64 pour être recueillie par le courant d'air et les torons ou fibres se mouvante à l'in-
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térieur du tube 35. En raison de la nature ajourée du gabarit 20r'qui-'-yea' animé d'une rotation du fait que le moteur 26 a été mis sous tension sifJi:l"7 tanément avec la mise en marche du dispositif coupant 49, le courant -d'i3:5.r qui pénètre dans la chambre de traitement traverse ce gabarit, mais celui-- ci arrête les torons ou fibres coupés amenés à son contact et se comporte
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ainsi à la façon d'un filtre de manière a. constituer le corps façonné ou "préforme" épousant la forme du gabarit.
En raison de la rotation du gaba- rit et de la position angulaire relative de- son axe de rotation, les troué
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gàris de fibres et de torons courts se déposent ou s'accumulent sur le gab'ai- rit, sur lequel ils forment une couche d'épaisseur constante. Lorsque la couche atteint l'épaisseur désirée, le cycle des opérations est interrompu,
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que ce soit automatiquement ou par la manoeuvre d'un interrtpteïr de coït ; mande à main intercalé dans les circuits des mécanismes, ce qui interrompe le transport des fibres vers le gabarit.
Les dispositifs de chauffage 68,
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9?Z' peuvent elie électriques ou du type-à jets'.de gaz, sont alors mis' en 'on ce qui a pour'effet d'élever la 'température'de l'air à l'intérieur de la?'*
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zone où se trouvent le gabarit 20 et la préforme P, de manière à cuire ou, solidifier la résine enrobant les fibres. Après cette'opération de cuisson, l'opérateur peut enlever la préforme terminée en ouvrant la porte d'accès 70. On peut faire fonctionner la soufflerie 30 d'une façon continue et pro- voquer une circulation répétée d'une portion de l'air à l'intérieur de l'ap- pareil par le réglage des registres ou papillons 33 et 38, le registre 33 étant prévu dans un conduit d'échappement d'air qui débouche à l'air libre.
Bien qu'on ait obtenu des résultats avantageux dans l'utilisa- tion d'un courant de gaz ou d'air à titre d'agent propre à véhiculer les tronçons de fibres à partir de la zone de sectionnement, il va de soi qu'on pourrait, si on le désire, faire usage d'autres formes de dispositifs trans- porteurs de fibres, tels qu'un transporteur mécanique du type à bande, sans fin, Le conduit 35 peut être fait de toute matière appropriée, mais il est désirable qu'il soit,revêtu d'une couche lisse'd'un métal tel que le cuivre, l'aluminium ou l'étain,le cas échéant doublé d'un autre métal, afin qu'il offre le minimum de résistance au mouvement de l'air et des fibres passant dans le conduit.
On peut faire varier la vitesse du dispositif coupant 49 à l'ai- de du mécanisme de changement de vitesse contenu dans le carter 54, de ma- nière à faire varier le taux d'admission des fibres coupées à l'intérieur de la chambre de traitement 16. Les couteaux 49 de ce dispositif peuvent ê- tre répartis de toute manière désirée à la périphérie de l'organe rotatif 48, et l'on peut prévoir un nombre de couteaux plus grand ou plus petit que celui représenté.
Chacun des torons de fibres S amenés au dispositif coupant 49 est ordinairement composé de quelques centaines de fibres individuelles, en verre ou autre matière minérale, et pendant la formation des torons à partir de fibres étirées, le toron est habituellement soumis à une torsion, ou est enrobé d'une résine ou matière adhésive propre à communiquer un cer- tain degré de cohésion ou de rigidité au toron, afin de faciliter sa manu- tention et son traitement et d'éviter la production de fibres détachées ou isolées qui seraient autrement susceptibles de se séparer du toron avant le découpage.
Lorsque les torons sont découpés en petits tronçons par le dis- positif coupant des figures 1 et 2, il convient que les groupes de fibres ou torons de fibres découpés soient partiellement ou, dans certains cas, complètement ouverts ou déliés, c'est-à-dire conditionnés de façon que cer- taines des fibres individuelles, ou toutes, soient libérées des groupes afin d'obtenir une masse plus homogène de groupes de fibres et de fibres individuelles partiellement ouverts. Ce résultat final est spécialement désirable lorsqu'on utilise la masse de fibres et groupes de fibres décou- pas comme renforcement de préformes pour des objets moulés de façon à con- férer à l'objet des caractéristiques de résistance mécanique satisfaisantes ' en tous les points de l' ob j et.
On a constaté que divers facteurs influent sur l'état ou la fa- cilité d'cuverture des divers groupes de fibres, à savoir la vitesse à la- quelle les torons continus traversent le dispositif coupant, le diamètre du rouleau 45 d'entraînement des torons et les longueurs des fibres ou torons découpés. Par exemple, si le rouleau 45 a un diamètre relativement petit, il soumet les fibres individuelles des torons à une flexion prononcée au moment où les torons décrivent un chemin courbe de faible rayon de courbure autour d'une portion de la périphérie du rouleau, dé sorte que les fibres des torons découpés sont facilement séparables.
Le rayon de courbure'dudit chemin courbe, que ce rayon soit petit du fait de l'utilisation d'un rou- leau d'entrainement de petit diamètre, ou que la courbure soit plus progres- sive par suite de l'utilisation d'un transporteur de torons d'un plus grand diamètre, influe directement sur le degré de flexion des fibres individuel- . les et constitue par conséquent un facteur dont dépend le degré d'ouverture des groupes de fibres découpés et, par suite, le nombre de fibres indivi- duelles susceptibles d'être déliées et libérées des groupes. La longueur des fibres découpées, qui dépende de l'espacement périphérique des couteaux consécutifs du dispositif coupant,, influe, aussi.sur le degré d'ouverture. des torons découpés.
En réduisant la longueur des torons découpés, on ang-
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mente le nombre de fibres individuelles qui se séparent des,groupes décou- pés. La vitesse à laquelle les torons continus se meuvent à travers 'le dis- positif coupant influe aussi sur le degré d'ouverture,, étant' donné qu'aux vitesses linéaires relativement élevées des torons, les fibres'sont sujet- tes à vibrer, ce qui facilite la séparation d'un grand nombre,des fibres minérales individuelles d'avec les groupes découpés.
Ainsi., en orientant* ,¯et réglant les divers facteurs énumérés ci-dessus, on peut régler le: degré d'ouverture des torons ou groupes de fibres découpés de manièreà séparer ou libérer des fibres individuelles de ces torons ou groupes, ce qui per- met d'obtenir un rapport désiré entre les fibres individuelles ou séparées et les torons ou groupes découpés qui n'ont pas été ouverts ou qui n'ont été que partiellement ouverts. @
La figure 3 représente un appareil qui comporté certaines mo- difications de l'appareil représenté à la figure 1.
Dans cette construc- tion, le bâti 10' supporte une. chambre de traitement 16' et un conduit 35é par lequel s'effectue le transport des fibres sectionnées vers l'a chambre de traitement, le découpage de ces fibres étant effectué, à partir de to- rons continus de fibres, par un dispositif coupant 48'. L'appareil comprend une soufflerie 29' propre à faire circuler l'air, appliqué à titre de véhi- cule ou agent transporteur de fibres ou de torons, à l'intérieur du conduit
35' et de la chambre 16', dans laquelle les tronçons de fibres se déposent sur un gabarit 20' porté par une table rotative 18'.
Dans cette forme d'ap- pareil, la résine contenue dans la trémie 60' est déchargée à l'intérieur de la goulotte 62', qui est soumise à un mouvement de vibration ou d'agita- tion pour transférer ladite résine en quantité prédéterminée par unité de temps à l'intérieur du conduit 35', par la tubulure 64'.
Dans certains types de préformes, il est désirable d'adjoindre à la résine une charge telle que, par exemple, la farine de bois, la silice finement divisée ou d'autres matières relativement inertes du point de vue chimique. Comme représenté à la figure 3, il peut être prévu une trémie ou autre récipient 76 pourvu d'un conduit de décharge 77 et destinée à conte- nir une substance pouvant être introduite dans la tubulure 64' et le con- duit 35', dans lequel elle est entraînée par le courant d'air et par les fibres découpées et arrive avec ces dernières dans la chambre de traitement 16'. Un moulinet distributeur 79, disposé au fond de la trémie, est action- né par un moteur ou un autre dispositif approprié (non représenté),
de ma- nière à assurer 1'entraînement de la charge pendant la période de travail du dispositif coupant 48'.
L'appareil représenté à la figure 3 comprend, en outre, un dis- positif de construction modifiée pour cuire le constituant résineux des ±1- ' bres assemblées sur le gabarit 20' de la préforme. Dans la chambre de trài- tement est disposée une ossature relativement mobile 80 qui constitué le ' support d'une série d'éléments de chauffage 81, pouvant affecter la forme décampes d'un type courant servant à cuire la résine. L'ossature 80 portant les lampes 81 est mobile verticalement de façon à pouvoir être relevée à l'intérieur de la portion supérieure de la chambre de'traitement, jusquéa la position indiquée par des traits discontinus, pendant la période au cours de laquelle les fibres sont introduites dans la chambre de traitement et .se déposent ou sont recueillies sur le gabarit 20'.
On peut faire usage de tout mécanisme approprié pour faire mouvoir le groupe de lampes ou organes de quisson 81, par exemple d'une tige 83 portant un piston 84 qui coulisse dans un cylindre 85 auquel un fluide sous pression, tel que de l'air comprime, peut être admis alternativement par des tuyaux 87 et 88 débouchant dans le cylindre respectivement au-dessous et au-dessus du piston 84, le sens du passage du fluide dépendant du point de savoir si l'ensemble du groupe de lampes chauffantes 81 et de l'ossature 80 doit être relèvera une position d'inactivité ou descendu à la position de cuisson, qui est celle représentée par des traits pleins à la .figure 3. La chambre 16' est pourvue d'une-porte d'accès 70' facilitant l'enlèvement des préformes finies du gabarit 20'.
Le mécanisme servant à relever ou abaisser les 'lampes chauffantes 81 peut être commandé automatiquement par des soupapes actionnées électriquement (non. *
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représentées) , combinées avec les autres mécanismes servant à réaliser les divers stades du procédé.
La figure 6 représente un appareil de construction modifiée - destiné à établir une température de cuisson dans la chambre de traitement.
Comme représenté, la chambre de traitement, 16a, établie de la même façon que la chambre 16, est pourvue d'un conduit d'échappement d'air 90 et d'un conduit d'admission d'air 91. Une soufflerie 92 communiquant avec le conduit 90 est pourvue d'un conduit 93 dont l'extrémité supérieure peut déboucher à l'air libre, mais dont une portion intermédiaire est reliée au conduit d'admission 91, ce dernier étant pourvu d'un dispositif de chauffage 95 qui chauffe le courant d'air passant dans ce conduit. Le conduit 93 est pourvu d'un volet ou registre 96 destiné à régler ou couper le courant d'air tra- versant la chambre de traitement 16a.
Le dispositif de chauffage 95 peut, si on le désire, être d'un type disposé de manière à brûler un mélange de- gaz et d'air et, dans ce cas, on fait circuler les gaz de combustion chauds à l'intérieur du conduit 91 pour les amener directement au contact des fi- bres déposées, de manière à effectuer la cuisson de la résine revêtant ces fibres.
La chambre de traitement est pourvue d'un second conduit d'é- chappement 98 qui communique avec une soufflerie 99 à laquelle est relié un conduit d'échappement 100 pourvu d'un registre approprié 101. Cette dis- position représentée à la figure 6 est destinée à être utilisée avec l'ap- pareil des figures 1 et 3 et fonctionne de la manière suivante : Pendant que s'effectue le découpage des torons de fibres en tronçons de faible lon- gueur, la soufflerie 99 provoque un appel d'air vers le haut à l'intérieur du conduit 35, représenté à la figure 6 par son orifice de décharge des fi- bres débouchant dans la chambre de traitement 16a.
Lorsque le volet 96 du conduit 93 est fermé et que le volet 101 du conduit 100 est ouvert, la souf- flerie 99 provoque un appel d'air s'élevant dans le conduit 35 et traversent la chambre de traitement 16a dans laquelle les fibres entraînées par le cou-. rant d'air se déposent sur le gabarit 20a. L'air qui traverse le gabarit passe par le conduit 98, et la soufflerie 99 et s'échappe à l'air libre par le conduit 100.
Dès que la quantité requise de fibres s'est déposée sur le ga- barit 20a, l'opérateur ferme le volet ou registre 101, de telle sorte que la soufflerie 99 cesse de provoquer une circulation d'air à travers la chan-'. bre de traitement. Il ouvre alors le registre 96 et, l'appareil de chauffa-- ge 95 étant en action, la soufflerie 92 commence à faire mouvoir des gaz de combustion chauds ou de l'air chaud dans le conduit 91, de telle sorte que ces gaz pénètrent dans la chambre de traitement 16a et entrent directement en contact avec le dépôt de fibres ou torons. Il s'établit ainsi au voisi- nage de la préforme 20a reposant sur la matrice une zone de température éle- vée qui effectue la cuisson du constituant résineux de cette préforme.
La soufflerie 92 agit de manière à remettre en circulation une proportion de gaz chauds qui dépend du degré d'ouverture du registre régulateur 103 prévu dans le conduit 93. Après la cuisson de la résine, on peut fermer le regis- tre 96 et enlever du gabarit la préforme finie qui reposait sur lui. Le cy- cle peut alors être répété de la manière décrite.
La figure 7 représente une variante de la construction de figu- re 6. Dans cette construction modifiée, la chambre de traitement 16b est relise par un conduit 91' à un conduit d'échappement 100 qui communique lui- même avec une soufflerie 99' aspirant l'air que contient la chambre de trai- tement 16b par un conduit 90. Le conduit 91' est pourvu d'un registre 101'.
Pendant le fonctionnement du dispositif coupant représenté aux figures 1 et 3, la soufflerie 99' aspire l'air de la chambre 16b et établit dans le con- duit transporteur de fibres 35 une circulation d'air telle que les fibres entraînées sont introduites dans ladite-chambre à leur sortie de ce conduit.
Pendant cette opération, le registre 101' est ouvert et le registre 110 e t fermé. Lorsque le dépôt des fibres sur le gabarit 20b de la préforme est terminé, on ouvre le registre 110 et on règle le registre 112 de ,anière
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que les gaz de combustion-'chauds'fournis par le dispÓsitit'..de :chauff"age" 95' soient dirigés par le conduit' 91' 'vers la chambre de'traîteméfltrl6b<"et' en-' trent.en contact avec la préforme pour cuire le constituant résineux de cette préforme.
Aussitôt que la quantité, de chaleur ainsi eo-Urzie-, est,uf7 fisante pour assurer la cuisson de la résine, on peut'fermer le'registre" ' 110', retirer la préforme finie de la chambre et répéter le cycle de la fa- çon décrite. ' . ¯ ,> . -. - - .' :.>
Tour certains types d'objets moulés en résine, renforcés'par des' fibres ou torons de fibres, et plus spécialement ceux'quifont usage' d'une résine translucide ou. transparente;' il est désirable'que les portions superficielles de la préforme renforcée soient principalement composées de
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fibres coupées séparées ou individuelles et que, à l'intérieur"de cette"'pré- forme,' les' torons découpés prédominent.
On peut parvenir à ce, résultat" 'èn f. modifiant la vitesse du rouleaù transporteur de torons continus: 45" et du'- ' rouleau porte-couteaux 48 du dispositif coupant, au cours des opérations- de fabrication d'une préforme. Par exemple, le dispositif coupant peut êtne entraîné initialement à une vitesse relativement élevée, ce qui s'obtient en manoeuvrant le volant 57' de manière à déplacer le ou les pignons de changement de vitesse de telle sorte que les torons découpés s'ouvrent ou se désagrègent pour donner des fibres individuelles qui s'accumulent dans une couche formée sur le gabarit 20.
On peut alors manoeuvrer ledit volant afin de réduire sensiblement la vitesse des rouleaux 45 et 48, de telle' sorte que les torons découpés restent sensiblement intacts et s'accumulent sur la couche de fibres séparées qui repose sur le gabarit 20 pour consti- tuer le noyau ou corps intérieur de la préforme, Lorsque ce corps a acquis l'épaisseur désirée, on ramène de nouveau l'organe régulateur 55' à sa po- sition de vitesse élevée afin de constituer à la surface supérieure de la préforme une nouvelle couche de fibres séparées ou individuelles. Lorsqu'u- ne préforme fabriquée de cette manière a été incorporée à un objet moulé,
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le.s",ones superficielles sont principalement composées de fibres individuel- les,et les torons de renforcement coupés sont noyés dans la portion inté rieure de l'objet.