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RECIPIENT PERFECTIONNE.
(ayant fait l'objet de deandes de brevets déposées en France les 22 décembre 1950 et 27 septembre 195.1
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àeciaration du déposant -..'.
La présente invention a pour objet un récipient formé d'un corps métallique pouvant affecter la forme d'une boîte (boîte à cirage, à crème et autres produits d'entretien,de beauté, etc...), d'un flacon, d'un bidon, etc...'et d'un couvercle, ce corps et ce couvercle étant perfectionnés en vue de permettre une adaptation et un enlèvement faciles de ce couvercle par une pression latérale sur ce dernier en deux points diamétralement opposés.
Diverses combinaisons de ce type ont déjà été proposées mais elles présentent toutes, à un plus ou moins grand degré, l'un ou l'autre des incon- vénients suivants ou bien le couvercle est trop solidement engagé sur le corps du récipient pour permettre son dégagement à la main par une pression bi-latérale, cet inconvénient étant dû, en général, au fait que les solutions proposées con- duisent en pratique à un blocage rigide du couvercle'sur le corps de la boîte ne permettant pas à ces pièces de jouer éla.stiquement ; ou bien, au contraire, la liaison du couvercle au corps du réci- pient est insuffisante et ce couvercle se détache de lui-même au moindre choc latéral ou ne résiste pas à une chute du récipient.
L'invention permet, par une construction très simple, de remédier à ces inconvénients. Le récipient suivant l'invention est remarquable notam- ment en ce que le bord supérieur du corps du récipient est retourné vers l' extérieur de manière à former un tombant, disposé à une certaine distance de la surface externe de la portion adjacente dudit corps de telle sorte que le dit tombant peut se déformer élastiquement, la paroi latérale du couvercle étant formée, à partir du pourtour du dessus, d'abord par une portion cylin- drique destinée à s'emboîter sur le dit tombant, puis pas un prolongement qui si évase sous une forme tronconique ou analogue de manière à former bras de levier et qui se termine par un bord cylindrique ou roulé.
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Grâce à la construction ci-dessus, lorsqu'on appuie sur le couver- cle en deux points diamétralement opposés de son prolongement évasé, ce pro- longement, qui forme bras de levier, oblige.la portion cylindrique de la paroi latérale du couvercle à prendre appui sur le tombant du corps du récipient ; ce-lui-ci cède sous la pression, se déforme élastiquement et permet, du même coup, une importante déformation élastique de la paroi latérale et même du dessus du couvercle. Grâce à cette importante déformation du couvercle, les deux régions de sa portion cylindrique d'emboîtement situées à 90 des points d'application des deux pressions latérales se trouvent dégagées du tombant de la boite, de telle sorte que lorsque la pression bi-latérale cesse, le couvercle est prati- quement dégagé du corps du récipient.
L'expérience montre qu'une simple pression bi-latérale exercée avec deux doigts sur le prolongement évasé du couvercle ou au plus deux pressions bi-latérales exercées successivement suivant deux directions à 90 l'une de l'autre suffit ou suffisent dans le cas d'une boite à cirage du format normal, à obtenir le"dégagement du couvercle.
Cette facilité de dégagement du couvercle n'implique cependant pas son dégagement inopportun sous l'action d'un choc unilatéral tel que celui qui peut être provoqué par une chute du récipient. De nombreuses expériences ef- fectuées par le demandeur ont montré en effet que la boite selon l'invention résiste, avant de s'ouvrir, à un nombre de chocs au moins trois fois plus grand que les boîtes de type connu à ouverture par pression bi-latérale sur le cou- vercle.
D'autres caractéristiques et avantages résulteront de la descrip- tion qui va suivre.
Au dessin annexé, donné uniquement à titre d'exemple
Fig. 1 est une vue en élévation et coupe partielle, suivant la lig- ne 1-1 de la fig. 2, d'une boite suivant 15invention ;
Fig. 2 en est une vue en plan, avec coupe partielle suivant la ligne 2-2 de la Fig. 1 ;
Fig. 3 est une coupe radiale partielle, à plus grande échelle
Fig. 4 est une vue analogue à la Fig. 1 après déformation du cou- vercle par une pression bi-latérale ;
Figs. 5,6 et 7 représentent, en coupe radiale, trois stades dans la fabrication du corps de la boîte;
Fig. 8 est une coupe diamétrale des deux parties d'une variante de boite suivant l'invention, avant assemblage ;
Fig. 9 est une vue en élévation de la boîte fermée
Fig. 10 est une vue en plan du couvercle, dans la partie inférieu- re avant déformation et dans la partie supérieure après déformation, en vue de son ouverture ;
Fig. 11 est une vue en élévation avec coupe partielle, après dé- formation du couvercle par deux pressions diamétralement opposées ;
Figs. 12, 13 et 14 sont, des coupes partielles longitudinales suivant les lignes respectives 12-12, 13-13'et 14-14 de la Fig. 10 mais à plus grande échelle ;
Figa 15 est une coupe analogue à celle de la Fig. 12 d'une autre variante ;
Fig. 16 est une vue en élévation, avec coupe partielle, d'une boî- te à conserves, perfectionnée suivant l'invention;
Figa 17.est une coupe horizontale suivant la ligne 17-17 de la Fig. 16, la boite étant supposée au repos à gauche du diamètre pa et défor- mée à droite de ce diamètre par des pressions bi-latérales appliquées en ± et g;
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Fig. 18 est une vue partielle, en élévation, correspondant à la Fig. 16 ;
Fig. 19 est une coupe longitudinale, radiale, du verrouillage du couvercle sur le corps du récipient, cette coupe étant à plus grande échelle que celle de la Fig. 16 ;
Fig. 20 est une vue partielle de face d'une variante;
Fig. 21 est une coupe longitudinale, radiale, suivant la ligne 21-21 de la Fig. 20.
Suivant l'exemple d'exécution représenté aux Figso 1 à 3, le ré- cipient, qui constitue une boite à cirage, crème ou autre produit d'entretien, de beauté ou autre, est formé par la combinaison d'un corps de boîte A et d'un couvercle B. Ce corps de boite et ce couvercle sont tous deux en un matériau présentant une certaine élasticité ; ils peuvent en particulier être en métal (fer blanc, par exemple), en matières synthétiques diverses, etc...
Le corps de boîte A comporte un fond 1, de préférence légèrement embouti en 2, de manière à former un cordon périphérique 3 d'appui. Ce cor- don est raccordé par un congé 4 à une paroi latérale cylindrique 5.
La paroi cylindrique 5 est suivie d'un rétreint en 6 dont la sec- tion (Fig. 3) par un plan axial radial comporte un point d'inflexion en a. La partie rétreinte 6 est prolongée en 7 par une partie qui d'abord s'évase vers l'extérieur puis se rabat vers le bas. Cette partie, qui forme le bord supérieur de la boite, a une forme torique ; sa section par un plan axial radial étant une demi-circonférence de centre o.
Le bord torique 7 est prolongé, vers le bas, par un tombant cylin- drique 8. Ce tombant a un diamètre tel que sa face interne est à une certaine distance x du cylindre théorique prolongeant la face externe de la paroi cy- lindrique 5 du corps A de la boîte et, à fortiori, à une distance légèrement su- périeure de la surface externe de la partie rétreinte 6.
Le couvercle B comporte un fond ou dessus 9, de préférence légère- ment bombé. Ce dessus 9 est relié, par deux congés de sens inverses 10 et 11, à une portion d'appui 12 de section en forme de quart de circonférence et des- tinée à s'emboîter exactement sur la surface externe du bord supérieur 7 du corps de boite A.
La portion d'appui 12 se prolonge par la paroi latérale du couver- cle. Cette paroi est formée, à partir de cette portion d'appui 12, d'une por- tion cylindrique 13 dont la section par un plan axial est, dans l'exemple re- présenté, plus longue que le tombant 8 du corps de boîte A.
La portion cylindrique 13 a un diamètre interne qui correspond exac- tement au diamètre externe du dit tombant 8. Cette portion cylindrique 13, qui constitue la portion d'emboîtement du couvercle, est prolongée par une partie évasée 14. Cette portion 14 de forme tronconique ou analogue est prolongée par un congé 15 en forme de portion de tore.
Pour fixer les idées, pour une boite dont le corps A et le couver- cle B sont exécutés en fer blanc d9épaisseurs respectives de 0,25 et 0,20 mm, la partie cylindrique 5 du corps A ayant un diamètre externe de 31, 5 mm, on peut avantageusement utiliser les dimensions suivantes
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<tb> rayon <SEP> du <SEP> bord <SEP> supérieur <SEP> 7 <SEP> du <SEP> corps <SEP> de
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boite à 0 0 0 .......... lemm environ longueur du tombant 8 du corps de boite ... 0 0 0 . 0 a 0 0 0 0 .. 2mim ut
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<tb> distance <SEP> x <SEP> de <SEP> la <SEP> face <SEP> interne <SEP> de <SEP> ce
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<tb> tombant <SEP> 8 <SEP> à <SEP> la <SEP> face <SEP> externe <SEP> prolongée
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<tb> de <SEP> la <SEP> paroi <SEP> cylindrique <SEP> 5 <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> .
<SEP> 1 <SEP> mm <SEP> "
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<tb> d'emboîtement <SEP> du <SEP> couvercle <SEP> B <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> 2,5 <SEP> mm <SEP> "
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<tb> rayon <SEP> de <SEP> la <SEP> grande <SEP> base <SEP> de <SEP> la <SEP> partie
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tronconique 14.. o 0 0 0 0 0 0 o 0 37 mm environ.
Le mode d'utilisation du récipient est simpleo Le corps A rempli de cirage, crème ou autre produit jusque dans la région du rétreint 6, par exemple jusque vers le point a, est facile à boucher, car le prolongement éva- sé 14 du couvercle guide ce couvercle dont la portion d'emboîtement 13 vient automatiquement se centrer sur le bord torique 7 du corps A. Il suffit d'ap- puyer sur le couvercle pour l'enfoncer sur ce corps, jusqu'à la position représentée aux Figs. 1 à 3, dans laquelle le congé 12 vient prendre appui sur la portion extérieure du bord supérieur 7 du récipient.
Dans cette position de fermeture, le couvercle B est parfaitement maintenu par le tombant élastique 8 du corps de boîte A.
Sous l'action d'un choc unilatéral exercé sur le prolongement 14 du couvercle par suite d'une chute de la boîte, le tombant 8 qui est libre sur son bord inférieur s'infléchit élastiquement à l'endroit du choc puis revient à sa position primitive en ramenant devant lui la portion d'emboîtement du cou- vercle et ce, sans que ce couvercle soit pratiquement soulevé par rapport au corps de boîte.
Ceci peut paraître à première vue surprenant puisque l'ouverture de la boite par pression bi-latérale est au contraire plus facile comme on l' a déjà souligné dans le préambule, mais il ne faut pas perdre de vue que, lors de cette ouverture par pression bi-latérale, ouverture dont le proces- sus sera exposé ci-après, les doigts exercent une pression continue sur la boite, de telle sorte que l'élasticité du tombant ne peut pas jouer dans le sens du retour à la position de départ.
Pour ouvrir la boite, on exerce, en effet, une pression bi-laté- rale, suivant les flèches P1 et P2 (Figo 4), à l'aide par exemple de deux doigts, sur le prolongement 14 du couvercle ; les portions correspondantes de ce prolongement fléchissent considérablement et ce d'une manière progressive, en 14a , car le tombant 8 peut localement fléchir en 8a grâce au jeu x (Figo 3) existant dans la position normale du tombant entre le dit tombant et le corps de la boîte.
Il convient de noter que le fléchissement élastique du tombant 8 est d'autant plus aisé que les actions des bras de levier constitués par les deux portions du prolongement 14 sur lesquelles s'exercent les pressions P1 et P2, sont appliquées sur le bord inférieur libre de ce tombant 8.
En bref, grâce à cette déformation, il est possible, et ce avec des pressions suivant Pl et P si modérées que l'on peut les exercer avec deux doigts dans le cas de la boite ayant les dimensions précitées, de donner au couvercle B la déformation représentée à la Fige. 4, telle que, dans le plan diamétral axial XX perpendiculaire au plan de la Figure, c'est-à-dire perpen- diculaire aux directions des pressions diamétrales Pl et P2, l'emboîtement 13 est complètement dégagé sur une hauteur y par rapport au bord supérieur du tombant cylindrique 8 du corps A de la boite, tandis qu'au droit des pressions P1 et P2 l'emboîtement 13 est encore engagé sur le dit tombant.
Dans ces conditions,lorsque les pressions P1 et P2 cessent, les doigts continuant à maintenir horizontalement le couvercle, on constate que le corps de boite A, s'il n'est pas soutenu, quitte le couvercle B sous l'ac- tion de son propre poids et de son contenu et peut être reçu sur un support, par exemple l'autre main de l'usager, placé à une petite distance au-dessous de la boite.
L'ouverture est très facile et le tombant 8 cédant élastiquement et d'une manière très progressive, la déformation du couvercle est elle-même très progressive ; ceci permet d'éviter une résistance anormale amenant l'u- sager à effectuer une pression trop brutaleo
Il est bon de noter que les deux fléchissements locaux en 14a du prolongement 14 du couvercle ne sont pas gênés par une rencontre prématurée du congé 15 avec la portion cylindrique 5 du corps de boite A, car le prolonge-
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ment se trouve plus éloigné, dans la position normale de la boite, de cette portion 5 du fait du jeu x qui existe entre la paroi 5 et la petite base de l'évasement 14 que cela ne serait le cas pour un couvercle s'emboîtant direc- tement sur la paroi 5 du corps de boite.
A l'endroit de la pression, les génératrices du prolongement 14 peuvent pratiquement venir, si nécessaire, dans une position où elles sont parallèles à l'axe de la boite.
Il convient de souligner, par ailleurs , un autre avantage très important de la construction suivant l'invention et qui résulte du fait que les boîtes auxquelles cette invention est appliquée sont généralement vernies sur leurs faces externes, alors que les faces internes du corps de boîte A et du couvercle B sont généralement dépourvues de vernis (cas notamment des boî- tes en fer blanc).
Alors que dans les boites usuelles le couvercle vient au contact de la face externe de la boite, c'est-à-dire d'une surface qui est vernie, ce qui rend plus difficile l'ouverture par suite du collage que provoque le vernis, on remarquera que,dans la boite suivant l'invention, la face interne de l'em- boitement 13, face dépourvue de vernis, vient au contact de la face externe du tombant 8; or, cette face, qui est le prolongement de la face interne de la paroi cylindrique 5 du corps de boite est, de ce fait, au même titre que cette face interne de la paroi 5, dépourvue de vernis. Il en résulte que les deux faces en contact du corps de boite A et du couvercle B sont en contact métal sur métal et ne risquent pas d'être plus ou moins collées entre elles du fait de la présence d'un vernis.
Dans le même ordre d'idées, on notera que le rétreint 6 du corps de boite A évite, lors du remplissage de la boite, que le produit de rempli- sage (cirage, crème, etc...) ne vienne maculer, sinon le bord 7 de la boite, du moins le tombant extérieur 8, de telle sorte qu'aucun collage non plus ne peut résulter du fait de ce produit.
Si, au cours de stockage ou d'utilisation, ce produit dégage des vapeurs plus ou moins corrosives, celles-ci attaqueront d'abord les surfaces 7 et 12 du corps de boite et de son couvercle et les portions d'emboîtement 8 et 13 resteront indemnes
Pour toutes ces raisons, le glissement relatif des surfaces d'em- boitement lors de l'ouverture de la boîte ne sera pas gêné et l'ouverture res- tera facile.
Il est bon de souligner que le congé 15, ou le bord cylindrique en tenant lieu, permet d'exercer les pressions P1 et p2 sans risque de blessure dans les mains ou aux doigts, comme ce serait le cas avec le bord plus ou moins tranchant de la surface tronconique 14 si cette surface n'était pas prolongée par le dit congé 15 ; ce congé rigidifie en outre suffisamment la partie tronconique 14 du couvercle pour éviter, lors de l'action des pres- sions P1 et P2, des déformations purement locales de la dite partie tronco- nique qui ne jouerait plus alors aucun rôle.
La fabrication de la boîte décrite ne présente aucune difficul- té. Le couvercle B peut être obtenu par emboutissage suivi d'un rétreint for- mant le congé 15. Quant au corps de boite A, il est obtenu en trois passes : la première donne, par emboutissage, le profil représenté à la Fig. 5; la deuxième, entre deux galets rotatifs complémentaires 16 et 17 dont les axes sont parallèles à celui de la boiteforme le rétreint 6 et la portion interne du bord 7 ; la troisième forme la portion externe de ce bord et le tombant 8, entre deux outils 18 et 19 à emboîtement parallèlement à l'axe de la boîte, ces outils étant de révolution autour dudit axe.
On notera en passant que grâce au fait que le tombant 8 est distant de x de la paroi du corps de boite, l'outil 18 peut être introduit entre le tombant et ce corps de boite, ce qui permet d'
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obtenir un tombant parfaitement cylindrique et sans plis et ce sans la moindre déformation du corps de la boite.
La longueur axiale dont la portion cylindrique 13 d'emboîtement du couvercle B s'emboîte sur le tombant 8 du corps de boite A n'est pas très critique. Il faut cependant qu'elle soit suffisante pour éviter une ouverture trop rapide de la boite, la difficulté d'ouverture croissant, bien entendue, avec la hauteur d'emboîtement.
Suivant la variante d'exécution représentée aux Figs. 8 à 14, le corps de boite A qui comporte un fond 21, de préférence légèrement embouti en 22, de manière à former un cordon périphérique d'appui raccordé par un con- gé 24 à une paroi latérale cylindrique 25, est pourvu d'un très petit rétreint en 26 formant un cordon interne prolongé par une partie 27, qui d'abord s'évase vers l'extérieur puis se rabat vers le bas sous forme d'une portion plus ou moins torique prolongée par un tombant 28 de forme évasée vers le bas et au moins très sensiblement tronconique, Le demi-angle au sommet peut avantageuse- ment être compris entre 12 et 18 .
On notera que ce tombant peut être facilement obtenu, comme décrit plus haut, à l'aide de deux outils annulaires coaxiaux à l'axe XX (Fig. 8) de la boite et de son couvercle; le demi-angle au sommet des surfaces conjuguées des deux outils étant respectivement de l'ordre de 10 et 16 pour obtenir des tombants de demi-angle compris entre 12 et 18 car, par suite de l'élasticité du métal, cet angle au sommet du tombant tend à augmenter.
Le couvercle B1 comporte un fond ou dessus 29, de préférence lé- gèrement bombé. Ce dessus 29 est relié, par deux congés de sens inverses 30 et 31, à une portion d'appui 32 destinée à s'emboîter sur la surface externe du bord supérieur 27 du corps de boîte A .
La portion d'appui 32 se prolonge par la paroi latérale du couver- cle. Cette paroi est formée, à partir de cette portion d'appui 32, d'une por- tion cylindrique 33 dont la section par un plan radial est, dans l'exemple représenté, plus longue que le tombant 28 du corps de boite A1.
La portion cylindrique 33 a un rayon interne 2: 3 (Fig. 14) qui est sensiblement égal à celui de la petite base du tombant tronconique 28 et en tous cas inférieur à celui de la grande base du tombant.
La portion cylindrique 33, qui constitue la portion d'emboîtement du couvercle, est prolongée par une partie évasée 34. Cette portion 34 de forme tronconique ou analogue est prolongée par un congé 35 en forme de por- tion de tore.
Pour fixer les idées, pour une boîte dont le corps AÚ et le couvercle BÚ sont exécutés en fer blanc d'épaisseurs respectives de 0,25 et 0,22mm, on peut avantageusement utiliser les dimensions suivantes :
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<tb> rayon <SEP> externe <SEP> rl <SEP> (Fig. <SEP> 7) <SEP> du <SEP> corps
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<tb> rayon <SEP> r3 <SEP> de <SEP> la <SEP> partie <SEP> interne <SEP> de
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<tb> la <SEP> portion <SEP> cylindrique <SEP> 33 <SEP> du <SEP> cou-
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vercle Bl 0 .. 0 ..... 32,75 Il Il
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<tb> rayon <SEP> du <SEP> rétreint <SEP> formant <SEP> le <SEP> bord <SEP> su-
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<tb> périeur <SEP> 27 <SEP> et <SEP> le <SEP> congé <SEP> 26 <SEP> du <SEP> corps
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déboîte A1 jazz e e .
e o 0 0,5 t1 " longueur du tombant 28 ... 0 0 a 3,2 Il Il
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<tb> longueur <SEP> de <SEP> la <SEP> portion <SEP> cylindrique
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<tb> 33 <SEP> du <SEP> couvercle <SEP> B <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> 4,5 <SEP> " <SEP> "
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<tb> rayon <SEP> externe <SEP> r4 <SEP> maximum <SEP> du <SEP> pro-
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<tb> longement <SEP> du <SEP> couvercle <SEP> ...... <SEP> 37 <SEP> " <SEP> "
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Le mode d'utilisation du récipient est simple. Le corps A1 rem- pli jusque dans la région du rétreint 26 est bouché comme celui du premier ex- emple et aussi facilement. La ligne 36 (Fig. 14) de raccordement entre les portions 33 et 34 du couvercle B vient prendre appui en m sur tout le pour- tour du tombant évasé 28.
Il suffit d'appuyer sur le couvercle B pour l'en- foncer à fond sur le corps A, jusqu'à la position représentée aux Figs. 9 et 12 dans laquelle le congé 32 vient prendre appui sur la portion extérieure du bord supérieur 27 du corps A1. '
Dans cette position de fermeture, le couvercle B1 est parfaite- ment maintenu par le tombant élastique 28 du corps de boite Al car ce tombant a dû subir un rétreint élastique qui lui a permis de prendre la forme cylindri- que 28a de la Fig. 12.
La preuve de ce rétreint élastique est facile à consta- ter, car la portion cylindrique 33 du couvercle reste cylindrique et, en outre, après de nombreuses ouvertures de la boite, on constate que l'angle au sommet du tombant 28 diminue légèrement par suite d'une petite déformation permanente entre la forme tronconique 28 de la Fig. 14 et celle cylindrique 28a de la Fig.
12.
Sous l'action d'un choc unilatéral,la boîte se comporte comme cel- le du premier exemple.
Pour ouvrir la boîte, on exerce une pression bi-latérale, suivant les flèches P1 et P2 (Figs. 10, 11,13) à l'a.ide par exemple de deux doigts, sur le prolongement 34 du couvercle; les portions correspondantes de ce prolon- gement fléchissant considérablement et ce d'une manière progressive, en 34b (Figs. Il13) car le tombant 28 peut localement fléchir grâce au jeu exis- tant entre le dit tombant et le corps de la boîte.
1 Grâce à cette déformation, il est possible de donner au couvercle B la déformation représentée dans la partie supérieure de la Fig. 10 et aux Figs. 11 et 13, telle que, dans le plan diamétral axial YY (Fig. 10) perpendiculaire aux directions des pressions diamétrales Pl et P2, l'emboîtement 33 est dégagé et ramené dans la position de la Fig. 14 avec point de contact en m sur le tombant 28, tandis qu'au droit des pressions P et P2 l'emboîte- ment 33 est encore engagé en 33b sous le dit tombant localement déformé en 28b (Fig. 13).
Il suffit alors d'exercer une nouvelle pression légère bi-laté- rale sur le couvercle suivant le plan Y-Y de la Fig. 10 pour que le corps de boîte A1, s'il n'est pas soutenu, quitte le couvercle B1 sous l'action de son propre poids et de son contenu et puisse être reçu sur un support, par exemple l'autre main de l'usager, placée à une petite distance au-dessous de la boîte.
L'usager lors de l'appl.ication des deuxièmes pressions dans le plan 7-7 entend un léger bruit qui est produit par le retour des portions du tombant 28 précédemment déformées en 28b (Fig. 13) à la position normale. Ce bruit 1' avertit que la boîte est ouverte pour le cas où sa deuxième main maintenue trop près de celle qui exerce la pression ne lui permettrait pas de se rendre compte que le corps de boite Al est effectivement libéré du couvercle B1.
A la Figo 15, on a représenté une autre variante dans laquelle la portion 33 du couvercle B , au lieu d'être cylindrique comme dans les deux premiers exemples, est elle-même légèrement tronconique et évasée vers le bas.
Dans ce cas, le tombant du corps de boîte A2 est moins déformé pour passer de la position libre analogue à celle de la Fig. 14 du deuxième exemple à celle d'emboîtement complet représentée à la Fig. 15.
Les Figs. 16 à 19 sont rélatives à une boite de plus grandes di- mensions, destinée par exemple-à des conserves. La paroi 5 du corps de boîte A3 comporte un tombant cylindrique 8 qui coopère avec la portion cylindrique 13c du couvercle B3. Un joint 36, en caoutchouc ou substance similaire,est logé contre la surface d'appui du fond du couvercle de manière à assurer un joint étanche entre le corps du récipient et le dit couvercle.
Comme ce joint pour assurer l'étanchéité doit être'comprimé à un certain degré, le dit joint tend élastiquement à éjecter le couvercle. Ceci est
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empêché grâce à deux saillies 37 diamétralement opposées, portées par le cou- vercle à la base de sa portion cylindrique d'emboîtement et qui viennent s' enclencher sous le bord libre du tombant 8, comme cela est particulièrement visible sur la Fig. 19.
Ces saillies 37 sont obtenues par deux crevés diamétralement oppo- sés, pratiqués à la base de la portion cylindrique d'emboîtement du couvercle et au début de son prolongement évasé.
Pour ouvrir la boîte, il faut d'abord exercer les deux poussées diamétralement opposées en 12 et a (Fig. 17) pour augmenter le diamètre du couvercle dans la direction diamétrale passant par ces saillies internes 37 en vue de permettre à celles-ci d'échapper au tombant 8. Une deuxième pres- sion bi-latérale au droit des crevés libère définitivement le couvercle.
Aux Figs. 20 et 21, on a représenté une dernière variante, dans laquelle les crevés de l'exemple qui vient d'être décrit sont remplacés par deux lignes diamétralement opposées de refoulement 38 vers l'intérieur.
Naturellement l'invention n'est nullement limitée aux modes d' exécution représentés et décrits qui n'ont été choisis qu'à titre d'exemple.
REVENDICATIONS.
1. - Récipient caractérisé en ce que le bord supérieur du corps du récipient est retourné vers l'extérieur de manière à former un tombant, disposé à une certaine distance de la surface externe de la portion adjacente dudit corps de telle sorte que le dit tombant peut se déformer élastiquement, la paroi latérale du couvercle étant formée, à partir du pourtour du dessus, d'abord par une portion cylindrique destinée à s'emboîter sur le dit tombant, puis par un prolongement qui s'évase sous une forme tronconique ou analogue de manière à former bras de levier et qui se termine par un bord cylindrique ou roulé.