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En se reportant à la fig. I, le moteur est représenté à l'arrêt donc de vitesse nulle, '1 désigne le stator, 2 le rotor comportant en sens lon- gitudinal une partie 2a façonnée avec cage d'écureuil 3 et une partie 2b fai- sant suite à la première 2a et simplement constituée par l'empilage de tôles.
Les parties 2a et 2b du rotor 2 forment monobloc avec un manchon d'assembla- ge 4 destiné à coulisser sur l'arbre moteur 5, tout en entraînant le rotor 2.
Le manchon ou buselure 4 sera pourvu d'une perforation de conformité corres- pondant à la forme extérieure 6 de l'arbre 5. Dans l'exemple, la partie 6 est de section carrée mais comme déjà indiqué elle peut être polygonale ou cannelée, pour permettre le coulissement tout en participant à la rotation de l'arbre 5.
L'invention prévoit également, voir schéma fig. 2, une extension du domaine d'application du présent brevet, dans la possibilité de réaliser un moteur asynchrone réversible.
A cet effet, le stator,comportera un premier stator la fournissant un champ magnétique dans un sens et un deuxième stator 1b fournissant un champ magnétique de sens contraire au premier. Pour obtenir la position de vitesse zéro, le rotor 2, sera disposé de manière que sa partie 2a comportant la cage d'écureuil,se trouve symétriquement disposée par rapport à l'axe géométrique x y de l'ensemble, et ses parties 2b1 et 2b2 sans cage d'écureuil, disposées respectivement de chaque côté de la partie 2a.
Avant de décrire le fonctionnement du moteur il est nécessaire de rappeler que l'effet de rotation du rotor d'un moteur électrique asynchro- ne est déterminé par les courants électriques induits dans la cage d'écureuil provoqués par la variation du flux magnétique engendré par le stator et qui agissent sur ce même flux magnétique pour imprimer au rotor un mouvement de rotation déterminant un couple mécanique d'autant plus puissant que la cage d'écureuil est coupée ou traversée par une plus grande valeur de flux magné- tique.
On peut déjà conclure en examinant la fig. I du dessin annexé que la cage d'écureuil 2a étant complètement sortie du champ de flux magnétique variable, ne peut donc être le siège d'aucun courant électrique induit et ne peut par conséquent être sollicité à prendre un mouvement de rotation et sa vitesse est nulle.
Au moment du démarrage le stator 1 est alimenté en courant élec- trique alternatif. La position du rotor 2 vis à vis du stator 1 est telle que sa demi partie 2b, ne portant pas de cage d'écureuil, ne peut être solli- citée à prendre un mouvement de rotation suivant l'exposé ci-dessus. La ca- ge d'écureuil 3 solidaire de l'autre demi partie 2a se trouvant en dehors du champ de flux magnétique variable du stator 1 n'est pas le siège de courant électrique engendré et est, en conséquence, sans action électro-mécanique par rapport au champ de flux principal de 1. Le stator 1 ou primaire du moteur se comporte exactement comme un transformateur électrique statique dont le primaire serait seul alimenté en courant électrique.
On dit que le transfor- mateur est à vide et les-courants électriques magnétiques sont très faibles, c'est ce qui passe d'une façon identique au démarrage du moteur.
Si on veut imprimer un mouvement de rotation au rotor 2 il suffi- ra de déranger sa position magnétique, c'est-à-dire déplacer la demi partie 2b du. rotor 2 progressivement hors du champ magnétique et la remplacer par l'autre demi partie 2a pour qu'instantanément naissent dans la cage d'écureuil 3 des courants induits qui permettront dans le même ordre proportionnel, de développer des couples électro-mécaniques dans la partie mobile ou rotor 2.
On pourra à ce sujet employer un moyen approprié comme déjà signalé ci-dessus.
On sait que l'intensité induite est proportionnelle à la force électromotrice induite qui, elle-même, est donnée et obtenue par la formule e (volts) on en déduit que le mouvement de pénétration de la cage
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1 Ql 3 dans le flux total du stator passant par nul pour atteindre maximum, détermine d'après la formule que plus le temps de pénétra- ---- "':-=--::'--'4.-- -:' : 1--,J,E-. - - ---:.. ¯....- .- . ¯...="--- t. ,- -!-- - ² ("...- ). - .¯41/<,- 1 qiQ#
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tion sera lent, plus le courant induit sera petit et par suite le couple mé- canique sera petit également.
De ce qui découle plus haut, il résulte que l'on pourra régler la position de pénétration dans le champ de flux total, de la cage d'écureuil
3 et de n'embrasser qu'une partie de ce champ de flux-total ce qui permettra de faire varier de 0 au maximum le couple mécanique du moteur et régler et limiter la vitesse de rotation en fonction du couple résistant à vaincre.
Le fonctionnement d'un moteur réversible comme représenté schéma- tiquement à la fig. 2 se comprend aisément vu ce qui précède. Si le rotor comprenant 2b1, 2a, 2b2 est déplacé vers la droite de l'axe x y le moteur tournera dans un sens, si au contraire il est déplacé à. gauche de ce même axe il tournera en sens contraire.
On pourra ainsi passer d'une vitesse d'un sens de rotation à un autre en passant par la vitesse zéro qui est celle donnée par les positions des stators et du rotor de la fig. 2.
On sait en effet,que si le couple utile du moteur est plus grand que le couple résistant, la partie mobile ou rotor 2 sera animée d'un mouve- ment de rotation, que si le couple utile est égal à un couple résistant, que la vitesse sera nulle, et que i le couple utile est plus petit que le couple résistant, le moteur sera entrainé en sens contraire. Par suite, comme on sait aussi que le courant d'appel au réseau d'alimentation électrique est pro- portionnel aux couples des moteùrs électriques et que, d'autre part, on a à sa disposition par ce nouveau type de moteur la faculté de limiter ou de frei- ner ces couples, on réalise les conditions à savoir :
1) suppressions de tout rhéostat de démarrage, de bagues ou de frotteurs sur le rotor, qu'elle que soit la puissance du moteur.
2) Emploi d'une cage d'écureuil remplaçant avantageusement les bobinages en fils isolés toujours délicats à manipuler.
3) la faculté de démarrer en charge, en absorbant un courant élec- trique en rapport du couple mécanique de démarrage désiré.
4) De permettre des réglages de vitesses très poussés en fonction du couple mécanique allant du zéro à la vitesse maximum de régime en tours. par minute du moteur.
5) De permettre de ramener la vitesse maximum à sa valeur minimum, c'est-à-dire sans interrompre le courant électrique sur l'organe statorique du moteur.
6) De permettre par sa douceur de commande à volonté de mise en marche, d'obtenir une très grande souplesse dans la régulation de-la vitesse et du démarrage du moteur.
7) De permettre une grande économie d'énergie électrique du fait d'absence totale de rhéostat utilisé jusqu'à ce jour pour provoquer le glis- sement des moteurs en vue de régler leur vitesse.
Il est à remarquer que le mouvement de pénétration de la cage d'é- cureuil 3 dans le champ du stator peut être provoqué indifféremment soit par le mouvement axial longitudinal du stator 1 ou du rotor 2, ce qui ne change- rait rien aux conditions cherchées.
En résumé il faut considérer comme rentrant dans le cadre du do- maine du présent brevet un moteur électrique asynchrone à rotor en cage d'é- cureuil déplagable dans le champ magnétique du stator, caractérisé par ce qui suit.
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.