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Montage redresseur comportant au moins deux redresseurs polyphasés.
L'invention concerne un montage redresseur comportant au moins deux redresseurs polyphasés équipés de tubes commandés, à remplissage de gaz ou de vapeur. Ce montage, est caractérisé par le fait que les redresseurs sont connectés aux mêmes enroule- ments du transformateur d'alimentation et que les cathodes d'au moins l'un des redresseurs polyphasés sont reliées aux enroule- ments mentionnés du transformateur d'alimentation de sorte que ces cathodes se trouvent, par rapport au point neutre du trans- formateur, à une tension alternative et que chacun des organes de commande des dits redresseurs,
est relié au point neutre du transformateur d'alimentation par un circuit dans lequel agis- sent à la fois une tension continue de réglage commune à laquelle est superposée une tension alternative et une tension de compen-
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sation qui permet d'annuler la tension qui est obtenue entre les cathodes et le point neutre précité, et qui pourrait provoquer une tension alternative indésirable entre les organes de com- mande et les cathodes.
La tension alternative superposée dont il est question ci-dessus est une tension alternative sinusoïdale de fréquence égale à celle de la tension alternative d'alimentation.
Ce montage redresseur offre un sérieux avantage : des redresseurs polyphasés (au nombre de deux au moins) peut être relié à une charge séparée, à réglage individuel. Si, à cette fin, on reliait toutes les anodes au transformateur d'ali- mentation, alors que dans les redresseurs biphasés, chaque paire de cathodes est reliée par l'intermédiaire d'une charge indivi- duelle au point neutre du transformateur, on ne pourrait mettre à la terre qu'une seule paire de cathodes. Comme, dans ce cas, le point neutre du transformateur ne peut plus être mis à la terre, le point neutre est porté à la tension continue variable de la charge à régler, qui est reliée aux cathodes mises à la terre.
La seconde paire de cathodes est reliée, par l'inter- médiaire de la seconde charge, à ce point neutre de tension variable, de sorte qu'il n'est plus possible de régler exacte- ment la seconde charge. En effet, dans ce cas, l'intensité du courant dans la seconde charge dépend de la tension du point neutre qui constitue un des pôles de la charge. L'inconvénient qu'au moins une paire de cathodes est portée à une tension al- ternative, est annihilé par la tension alternative compensatrice existant dans le circuit de commande.
Au lieu d'un transformateur normal, on peut aussi utiliser un auto-transformateur.
La tension continue régulatrice peut se prélever, par exemple, de la charge elle-même pour obtenir un réglage à une tension constante lors d'une variation de ladite charge
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en particulier pour régler la vitesse de moteurs à courant continu.
La description qui va suivre en regard du dessin annexé, donné à titre d'exemple non limitatif, fera bien con- prendre comment l'invention peut être réalisée, les particulari- tés qui ressortent tant du texte que du dessin faisant, bien entendu, partie de ladite invention.
Sur la fig. 1, les bornes de la tension de secteur 1 et 2 sont reliées à un transformateur 3, dont l'enroulement secondaire est relié aux cathodes 4- des tubes 5 à atmosphère de gaz ou de vapeur d'un redresseur biphasé. Les anodes 6 de ces tubes sont connectées à l'une des bornes de la charge 7 (par exemple l'enroulement de champ du moteur à courant continu à ré- gler) et l'autre borne est reliée, de façon usuelle, au point A mis à la terre du transformateur 3. La charge 7 est shuntée entre les points 8 et A, par un appareil régulateur 9 approprié au but envisagé qui fournit aux bornes 10 et 11 une tension régulatrice variable avec les conditions de tension imposée à la charge 7.
Cette tension de réglage qui dans le cas envisagé, est 2 V (la tension continue de la borne 11 peut être +V ou -V par rapport au point 10), est appliquée d'une part, par l'intermédiaire de l'en- roulement secondaire du transformateur, aux cathodes 4 et d'autre part, par l'intermédiaire d'un dispositif déphaseur, aux grilles 12. Le dispositif déphaseur est pour chacun des tubes redresseurs, constitué par une résistance 13, un condensateur 14, une résis- tance 15 et un condensateur 16.
Les cathodes 4 se trouvent donc à une tension alterna- tive par rapport au point neutre A du transformateur 3. Sur la fig. 2,-ceci est représenté schématiquement par la tension alternative AK. En admettant que la caractéristique d'amorçage des redresseurs coïncide avec le potentiel de la cathode, la courbe AK représente donc en même temps la caractéristique
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d'amorçage par rapport au potentiel du point A.
Dans le cas consi- déré la demi-tension AK du transformateur 3 est déphasée d'environ 90 dans le réseau déphaseur et est appliquée aux grilles 12, ce qui est encore représenté par un diagramme vectoriel séparé (fig.3)- Sur la fig. 2, à la tension AK correspond donc, décalée de 90 . la tension alternative GK, c'est-à-dire la tension entre la grille G(12) et le conducteur cathodique K(4). Par rapport au point A, les deux tensions AK et GK peuvent être additionnées, car toutes deux agissent dans le circuit de grille 12-15-13-E-11-10-A-K-4.
Cette addition fournit la tension représentée par la courbe AKG.
Dans le cas représenté, c'est le redresseur dont la tension anodique est positive par rapport à la cathode qui s'amorce, à savoir au point X lorsqu'on considère cet amorçage par rap- port au point neutre A. Lorsqu'on considère l'instant d'amor- çage par rapport au conducteur cathodique K(4), comme on le fait normalement, l'amorçage se produit au point X' qui, en ce qui concerne l'instant coïncide avec X comme le montre la verticale en pointillés. En déplaçant la tension AKG vers le haut ou vers le bas à l'aide de la tension régulatrice continue +V ou -V, on peut moduler entièrement le tube redresseur con- sidéré, c'est-à-dire théoriquement avec un déphasage de 0 à 180 .
C'est ainsi que, si la tension régulatrice est par exem- ple, de +V par rapport à l'axe des zéros ce qui est représenté sur la figure, la tension résultante peut être représentée par AKG' et l'amorçage se produit au point Y au début de l'alter- nance positive. Le redresseur fournit alors la tension maximum.
Lorsqu'on ramène la tension régulatrice à -V, la tension résultante tombe à AKG" et l'amorçage se produit à la fin de l'alternance positive pour l'anode du redresseur, à savoir au point Z. Comme il a déjà été mentionné, l'amorçage réel par rapport à la cathode 4 (K) s'effectue au point d'intersection de la tension alternative déphasée GK et de l'axe des zéros,
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et la tension GK, également superposée à la tension continue régulatrice +V respectivement -V, provoque des amorçages respectivement en Y et en Z.
Dans le montage représenté sur la fig. 1, les tensions sont choisies de façon que la tension alternative d'alimentation de chacun des redresseurs, donc la tension AK, fasse elle-même office de tension compensatrice pour la grille et ce, en sens inverse, donc KA, dans le circuit de grille, ce qui peut s'ob- tenir aussi par le fait que la tension alternative de grille appliquée à G provient, après déphasage, de KA. Dans le circuit de grille total agissent donc la tension de compensation KA, (qui fait office de tension d'alimentation sous forme de AK) la tension continue 10-11 et la tension alternative de grille de G.
De la figure il résulte que pour permettre la modula- tion totale la valeur de crête de GK (GK), doit être approxima- tivement égale à la tension V. En réalité, cette valeur de crête peut être légèrement inférieure à V, car le redresseur n'est pas nécessairement modulé sur 180 . mais par exemple sur 165 à 175 . Pour la facilité, on admettra cependant que GK = V ou GK = V (1) exprimé en tension efficace.
La fig. 3 montre, par un diagramme vectoriel, les tensions alternatives et les déphasages. Le vecteur de tension GK (aux bornes du condensateur 16 de la fig. 1) est perpendicu- laire au vecteur GD (tension aux bornes de la résistance 15 de la fig. l). La tension résultante DK est de nouveau per- pendiculaire au vecteur DE (tension aux bornes de la résistance 13). Comme la tension continue 10-11 n'est pas représentée vectoriellement, le potentiel du point E peut aussi être posé égal à celui du point A, de sorte que le vecteur KE = KA est égal à la demi-tension du transformateur (voir Fig. 1) dont provient GK.
Du diagramme vectoriel il résulte
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EMI6.1
KE=2 GK (4) en substituant dans (4) la valeur de GK tirée de (1), on obtient:
EMI6.2
Comme KE=KA (voir fig. 3), ceci implique que, lorsque la moitié de la tension du transformateur est égale à @ fois la demi- tension continue régulatrice, on obtient la compensation exacte.
Donc, si la tension de secteur est, par exemple, de 220 V, KA = 110 V. Si la tension régulatrice de +V à -V = 2V = 156 volts, V = 78 volts et V @ égale aussi 110 volts, de sorte que la condition (5) est satisfaite.
Aux bornes de l'enroulement secondaire du transforma- teur d'alimentation 3 est encore raccordé un second redres- seur biphasé et les anodes 18 des tubes 17 de ce redresseur sont reliées au transformateur. La commande de ces redresseurs s'ef- fectue à l'aide des transformateurs saturés 19 qui sont insérés entre les grilles 20 et les cathodes 21. Les cathodes sont re- liées, par l'intermédiaire d'une seconde charge à régler 22, au point A mis à la terre et se trouvent donc, par rapport à A, à une tension continue variable, ce qui ne présente aucun inconvénient pour la commande de ces tubes. La charge 22 peut être, par exemple, l'induit d'un moteur à courant continu dont les enroulements de champ constituent la charge 7.
La charge 22 peut se régler en déplaçant les pointes de tension des transformateurs 19 à l'aide de moyens connus qui, pour simplifier le dessin, n'y sont pas représentés. Comme on le
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sait, l'utilisation de pointes de tension permet d'obtenir un réglage très précis de la tension. Si le réglage ne doit pas être extrêmement précis, on peut utiliser pour la commande des redresseurs 17, une tension alternative superposée à une tension continue variable, ce qui fournit un appareillage meilleur marché, car les transformateurs saturés 19 sont plus économiques que la source de tension continue régulatrice 9.
Dans ce cas, les cathodes des redresseurs 17 peuvent aussi être reliées à l'enroulement du transformateur et comporter comme les redresseurs 5, un appareil de commande, la tension alternative cathodique étant aussi compensée d'une manière analogue. La fige 4 représente un tel montage.
Dans ce montage, on peut remplacer le transformateur 3 par un auto-transformateur.
Il peut arriver que la tension continue régulatrice disponible ne satisfasse pas à la condition précitée 2V = 156 volts et que cette tension ne puisse être obtenue qu'à l'aide d'un appareil régulateur 9, beaucoup plus compliqué (fig. 1).
Dans ce cas, il est impossible d'obtenir une compensa- tion suffisante.
Suivant l'invention, dans de tels cas, la tension de compensation s'obtient aussi à l'aide d'un enroulement de transformateur auxiliaire,de préférence, enroulé sur le transformateur d'alimentation. Comme l'enroulement auxiliaire ne doit débiter qu'une faible puissance, par exemple, 0,1 W pour une puissance de redresseur de 100 W, ceci ne constitue pas un inconvénient.
La fig. 5 montre un montage analogue à celui de la fig. 1, avec cette différence cependant qu'il comporte entre les deux résistances 13 un transformateur avec enroulement compensateur 23, tandis que la tension continue est appliquée au milieu C. Le diagramme vectoriel de ce montage est représen-
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té sur la fig. 6 et reproduit à grands traits celui de la fig. 3, dont il ne diffère que par le vecteur EC qui est égal à la demi-tension de l'enroulement auxiliaire 23.
De la même manière que ci-dessus, on obtient de nouveau
EMI8.1
Cependant, la demi-tension de l'enroulement auxiliaire est maintenant
EC = KC - KE (6) ou
EMI8.2
et, comme la tension alternative KC est aussi égale à KA, on obtient
EMI8.3
Si la tension alternative du secteur est, par exemple, de 380 volts, et la tension continue régulatrice totale par exem- ple de 100 volts, on obtient :
EMI8.4
L'enroulement auxiliaire doit alors fournir au total une ten- sion de 100 volts.
Si la tension alternative du secteur est encore de 380 volts, et que la tension continue régulatrice est de 200 volts, on obtient :
EMI8.5
L'enroulement auxiliaire doit alors fournir 180 volts et doit être inversé, car EC est négatif. Le diagramme vectoriel devient alors celui représenté sur la fig. 7.
Si la tension de secteur est de 220 volts, et que la tension continue régulatrice est de 156 volts, on obtient :
EMI8.6
en d'autres termes, l'enroulement auxiliaire est superflu ce
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qui laisse subsister en principe le montage représenté sur la fig. 1, mais avec un auto-transformateur. Si, pour une raison quelconque, on désire un autre montage déphaseur, on peut uti- liser par exemple le montage représenté sur la fig. 8, dans lequel le déphasage s'obtient à l'aide d'une self-induction 24 à prise médiane, d'une résistance réglable 25 et d'un conden- sateur 26. La tension aux bornes de l'enroulement de trans- formateur auxiliaire 23 doit alors être choisie plus grande, suivant la grandeur de la self-induction 24.
Dans le cas repré- senté, le dispositif de réglage 29 s'ajuste à la main.
Dans le cas d'un redresseur triphasé conforme à l'in- vention, le montage peut se réaliser de la manière représen- tée sur la fig. 9.
L'auto-transformateur triphasé 30 est connecté aux bornes 27, 28 et 29 du secteur. Les tubes redresseurs 31 com- portent des grilles 32 dont chacune est raccordée à un enroule- ment auxiliaire 33 dont la tension est décalée de 120 par rapport à la tension cathodique en 30 ; enroulement auxi- liaire 33 du transformateur est monté en série avec l'enroule- ment auxiliaire 34. Les bornes de l'enroulement 34 sont raccordées à l'appareil régulateur 9 de la tension continue et celui-ci est relié au point neutre A de l'auto-transfor- mateur. L'enroulement 34 participe à la compensation, tandis que les enroulements 33 provoquent le déphasage de 120 pour chaque tube 31. Les autres redresseurs sont raccordés de la même manière.
Pour plus de clarté, le circuit de commande du tube d'extrême gauche n'est pas représenté. Pour simplifier le dessin, les redresseurs 35 du second montage redresseur, sont reliés par leurs anodes, aux montages transformateurs 30 et peuvent être commandés, par exemple, de la manière re- présentée sur la fig. 1. Le diagramme vectoriel de ce montage comportant les tubes 31 est représenté sur la fig. 10.
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La fig. 11 montre un schéma de l'appareil régulateur 9 proprement dit qui convient particulièrement bien en com- binaison avec le montage conforme à l'invention. La tension aux bornes de la charge 7 est appliquée à un appareil de commande 36 qui influence la tension de grille du tube redres- seur auxiliaire 37. La cathode de ce tube est reliée, par l'intermédiaire d'un tube stabilisateur 38, au milieu A de l'autotransformateur 3. Le tube auxiliaire 37 est alimenté par un transformateur auxiliaire 38 et sa charge est consti- tuée par une résistance 39 qui est shuntée par un condensateur d'uniformisation 40. Par suite de l'insertion du tube stabili- sateur 38, la cathode du tube 37 se trouve, par exemple, à une tension de +80 volts par rapport au point A.
Si les tensions dans l'appareil régulateur 9 sont choisies de façon que, par suite de l'influence exercée par l'appareil régulateur 36 sur la grille du tube 37, la tension aux bornes de la résistance 39 varie de 0 à -160 volts, le point 11 pourra donc varier de +80 volts à -80 volts, ce qui assure la tension con- tinue régulatrice précitée de +V à -V.
Comme il a déjà-été mentionné, le montage qui vient d'être décrit de l'appareil régulateur 9 convient particuliè- rement bien au montage conforme à l'invention, car le trans- formateur auxiliaire 38 peut être combiné avec l'enroulement de transformateur auxiliaire 23 de la fig. 5 qui contribue à la compensation. La fig. 12 représente une telle combinaison dans laquelle des organes correspondant à ceux des figures précédentes portent les mêmes chiffres de référence. Après l'explication du fonctionnement du schéma représenté sur la fig. 11 il sera superflu d'expliquer le fonctionnement du schéma représenté sur la fig. 12.
Dans ce schéma, la réalisa- tion est rendue plus simple et plus économique par l'utilisa-
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tion d'un enroulement de transformateur auxiliaire 23 qui fournit non seulement une partie de la tension de compensation mais aussi la tension anodique pour l'appareil régulateur.
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Rectifier assembly comprising at least two polyphase rectifiers.
The invention relates to a rectifier assembly comprising at least two polyphase rectifiers equipped with controlled tubes, filled with gas or steam. This arrangement is characterized by the fact that the rectifiers are connected to the same windings of the power supply transformer and that the cathodes of at least one of the polyphase rectifiers are connected to the mentioned windings of the power supply transformer. so that these cathodes are, with respect to the neutral point of the transformer, at an alternating voltage and that each of the control members of the said rectifiers,
is connected to the neutral point of the supply transformer by a circuit in which acts both a common adjustment direct voltage on which is superimposed an alternating voltage and a compensating voltage.
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This is to cancel the voltage obtained between the cathodes and the aforementioned neutral point, and which could cause an undesirable alternating voltage between the control members and the cathodes.
The superimposed alternating voltage referred to above is a sinusoidal alternating voltage of frequency equal to that of the alternating supply voltage.
This rectifier assembly offers a serious advantage: polyphase rectifiers (at least two in number) can be connected to a separate, individually adjustable load. If, for this purpose, all the anodes were connected to the supply transformer, while in two-phase rectifiers each pair of cathodes is connected via an individual load to the neutral point of the transformer, we could only ground one pair of cathodes. As, in this case, the neutral point of the transformer can no longer be earthed, the neutral point is brought to the variable DC voltage of the load to be adjusted, which is connected to the earthed cathodes.
The second pair of cathodes is connected, via the second load, to this variable voltage neutral point, so that it is no longer possible to adjust the second load exactly. In fact, in this case, the intensity of the current in the second load depends on the voltage of the neutral point which constitutes one of the poles of the load. The disadvantage that at least one pair of cathodes is brought to an alternating voltage is eliminated by the compensating alternating voltage existing in the control circuit.
Instead of a normal transformer, one can also use an auto-transformer.
The regulating direct voltage can be taken, for example, from the load itself to obtain an adjustment at a constant voltage during a variation of said load.
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in particular for regulating the speed of direct current motors.
The description which will follow with regard to the appended drawing, given by way of nonlimiting example, will clearly show how the invention can be carried out, the particularities which emerge both from the text and from the drawing being, of course, part of said invention.
In fig. 1, the mains voltage terminals 1 and 2 are connected to a transformer 3, the secondary winding of which is connected to the cathodes 4- of the tubes 5 with gas or vapor atmosphere of a two-phase rectifier. The anodes 6 of these tubes are connected to one of the terminals of the load 7 (for example the field winding of the DC motor to be regulated) and the other terminal is connected, in the usual way, to the point Earthed transformer 3. Load 7 is shunted between points 8 and A, by a regulating device 9 suitable for the intended purpose which supplies to terminals 10 and 11 a variable regulating voltage with the voltage conditions imposed on the load 7.
This adjustment voltage, which in the case considered, is 2 V (the direct voltage of terminal 11 can be + V or -V with respect to point 10), is applied on the one hand, via the en - secondary bearing of the transformer, at the cathodes 4 and on the other hand, via a phase shifter device, at the grids 12. The phase shifter device is for each of the rectifier tubes, constituted by a resistor 13, a capacitor 14, a resistor 15 and a capacitor 16.
The cathodes 4 are therefore at an alternating voltage with respect to the neutral point A of the transformer 3. In FIG. 2, -this is represented schematically by the AC voltage AK. Assuming that the starting characteristic of the rectifiers coincides with the potential of the cathode, the curve AK therefore represents at the same time the characteristic
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ignition with respect to the potential of point A.
In the case considered the half-voltage AK of transformer 3 is phase-shifted by about 90 in the phase-shifting network and is applied to the grids 12, which is again represented by a separate vector diagram (fig. 3) - In fig. . 2, the voltage AK therefore corresponds, shifted by 90. the alternating voltage GK, that is to say the voltage between the grid G (12) and the cathode conductor K (4). With respect to point A, the two voltages AK and GK can be added together, as both act in gate circuit 12-15-13-E-11-10-A-K-4.
This addition provides the voltage represented by the AKG curve.
In the case shown, it is the rectifier whose anode voltage is positive with respect to the cathode which initiates, namely at point X when one considers this ignition with respect to the neutral point A. When considering the instant of initiation with respect to the cathode conductor K (4), as is normally done, the initiation occurs at point X 'which, with regard to the instant, coincides with X as shown by the vertical with dots. By shifting the AKG voltage up or down using the DC regulating voltage + V or -V, the considered rectifier tube can be fully modulated, i.e. theoretically with a phase shift of 0 to 180.
Thus, if the regulating voltage is, for example, + V with respect to the axis of zeros which is represented in the figure, the resulting voltage can be represented by AKG 'and the ignition occurs. at point Y at the start of the positive alternation. The rectifier then supplies the maximum voltage.
When the regulating voltage is brought back to -V, the resulting voltage drops to AKG "and starting occurs at the end of the positive half-wave for the anode of the rectifier, namely at point Z. As it has already been mentioned, the actual ignition with respect to the cathode 4 (K) takes place at the point of intersection of the phase-shifted alternating voltage GK and the axis of zeros,
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and the voltage GK, also superimposed on the regulating DC voltage + V respectively -V, causes initiations in Y and Z respectively.
In the assembly shown in FIG. 1, the voltages are chosen so that the alternating supply voltage of each of the rectifiers, therefore the voltage AK, itself acts as a compensating voltage for the gate and this, in the opposite direction, therefore KA, in the circuit of gate, which can also be obtained by the fact that the AC gate voltage applied to G comes, after phase shift, from KA. In the total gate circuit therefore act the compensation voltage KA, (which acts as supply voltage in the form of AK) the DC voltage 10-11 and the AC gate voltage of G.
From the figure it follows that in order to allow full modulation the peak value of GK (GK), must be approximately equal to the voltage V. In reality, this peak value may be slightly less than V, because the rectifier is not necessarily modulated on 180. but for example on 165 to 175. For convenience, however, we will admit that GK = V or GK = V (1) expressed in rms voltage.
Fig. 3 shows, by a vector diagram, the alternating voltages and the phase shifts. The voltage vector GK (across capacitor 16 in Fig. 1) is perpendicular to vector GD (voltage across resistor 15 in Fig. 1). The resulting voltage DK is again perpendicular to the vector DE (voltage across resistor 13). As the DC voltage 10-11 is not represented vectorally, the potential of point E can also be set equal to that of point A, so that the vector KE = KA is equal to the half-voltage of the transformer (see Fig . 1) from which GK comes.
From the vector diagram it follows
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EMI6.1
KE = 2 GK (4) by substituting in (4) the value of GK taken from (1), we obtain:
EMI6.2
As KE = KA (see fig. 3), this implies that when half the voltage of the transformer is equal to @ times the half regulating DC voltage, the exact compensation is obtained.
So if the mains voltage is, for example, 220 V, KA = 110 V. If the regulating voltage from + V to -V = 2V = 156 volts, V = 78 volts and V @ also equal 110 volts, then so that condition (5) is satisfied.
A second two-phase rectifier is also connected to the terminals of the secondary winding of the supply transformer 3 and the anodes 18 of the tubes 17 of this rectifier are connected to the transformer. The control of these rectifiers is effected by means of the saturated transformers 19 which are inserted between the grids 20 and the cathodes 21. The cathodes are connected by means of a second load to be regulated 22, at point A grounded and are therefore, with respect to A, at a variable DC voltage, which does not present any disadvantage for the control of these tubes. The load 22 can be, for example, the armature of a DC motor whose field windings constitute the load 7.
The load 22 can be adjusted by moving the voltage peaks of the transformers 19 using known means which, to simplify the drawing, are not shown there. As we
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Knows, the use of tension tips allows to obtain a very precise adjustment of the tension. If the adjustment does not have to be extremely precise, an alternating voltage superimposed on a variable direct voltage can be used for the control of the rectifiers 17, which provides a cheaper switchgear, since the saturated transformers 19 are more economical than the source of DC voltage regulator 9.
In this case, the cathodes of the rectifiers 17 can also be connected to the winding of the transformer and, like the rectifiers 5, comprise a control device, the cathodic AC voltage also being compensated in a similar manner. Fig 4 shows such an assembly.
In this assembly, the transformer 3 can be replaced by an auto-transformer.
It may happen that the available DC regulating voltage does not meet the aforementioned condition 2V = 156 volts and that this voltage can only be obtained using a regulating device 9, which is much more complicated (FIG. 1).
In this case, it is not possible to obtain sufficient compensation.
According to the invention, in such cases, the compensation voltage is also obtained by means of an auxiliary transformer winding, preferably wound on the supply transformer. As the auxiliary winding should only output a low power, for example 0.1 W for a rectifier power of 100 W, this is not a disadvantage.
Fig. 5 shows an assembly similar to that of FIG. 1, with this difference, however, that it comprises between the two resistors 13 a transformer with compensating winding 23, while the direct voltage is applied to the medium C. The vector diagram of this assembly is represented
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tee in fig. 6 and reproduces in broad outline that of FIG. 3, from which it differs only by the vector EC which is equal to the half-voltage of the auxiliary winding 23.
In the same way as above, we get again
EMI8.1
However, the half voltage of the auxiliary winding is now
EC = KC - KE (6) or
EMI8.2
and, as the alternating voltage KC is also equal to KA, we obtain
EMI8.3
If the AC mains voltage is, for example, 380 volts, and the total regulating DC voltage for example 100 volts, we obtain:
EMI8.4
The auxiliary winding must then supply a total voltage of 100 volts.
If the AC mains voltage is still 380 volts, and the regulating DC voltage is 200 volts, we get:
EMI8.5
The auxiliary winding should then supply 180 volts and should be reversed because EC is negative. The vector diagram then becomes that shown in FIG. 7.
If the mains voltage is 220 volts, and the regulating direct voltage is 156 volts, we obtain:
EMI8.6
in other words, the auxiliary winding is superfluous this
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which leaves in principle the assembly shown in FIG. 1, but with an auto-transformer. If for some reason another phase shifter assembly is desired, for example the assembly shown in FIG. 8, in which the phase shift is obtained by means of a self-induction 24 with mid-tap, an adjustable resistor 25 and a capacitor 26. The voltage at the terminals of the transfer winding auxiliary trainer 23 must then be chosen larger, depending on the size of the self-induction 24.
In the case shown, the adjuster 29 is adjusted by hand.
In the case of a three-phase rectifier according to the invention, the assembly can be carried out as shown in FIG. 9.
The three-phase auto-transformer 30 is connected to terminals 27, 28 and 29 of the mains. The rectifier tubes 31 comprise grids 32, each of which is connected to an auxiliary winding 33, the voltage of which is offset by 120 with respect to the cathode voltage at 30; auxiliary winding 33 of the transformer is connected in series with the auxiliary winding 34. The terminals of the winding 34 are connected to the regulating device 9 of the direct voltage and this is connected to the neutral point A of the auto-transformer. The winding 34 participates in the compensation, while the windings 33 cause the phase shift of 120 for each tube 31. The other rectifiers are connected in the same way.
For clarity, the far left tube control circuit is not shown. To simplify the drawing, the rectifiers 35 of the second rectifier assembly, are connected by their anodes, to the transformer assemblies 30 and can be controlled, for example, in the manner shown in FIG. 1. The vector diagram of this assembly comprising the tubes 31 is shown in FIG. 10.
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Fig. 11 shows a diagram of the actual regulating apparatus 9 which is particularly suitable in combination with the arrangement according to the invention. The voltage across the load 7 is applied to a control device 36 which influences the gate voltage of the auxiliary rectifier tube 37. The cathode of this tube is connected, via a stabilizer tube 38, to the grid voltage. medium A of the autotransformer 3. The auxiliary tube 37 is supplied by an auxiliary transformer 38 and its load is constituted by a resistor 39 which is shunted by a uniformization capacitor 40. As a result of the insertion of the stabilized tube - sator 38, the cathode of tube 37 is, for example, at a voltage of +80 volts with respect to point A.
If the voltages in the regulator device 9 are chosen such that, as a result of the influence exerted by the regulator 36 on the grid of the tube 37, the voltage across the resistor 39 varies from 0 to -160 volts , point 11 can therefore vary from +80 volts to -80 volts, which ensures the aforementioned regulating DC voltage from + V to -V.
As has already been mentioned, the assembly which has just been described of the regulating apparatus 9 is particularly suitable for the assembly according to the invention, since the auxiliary transformer 38 can be combined with the winding of the regulator. auxiliary transformer 23 of FIG. 5 which contributes to the compensation. Fig. 12 shows such a combination in which members corresponding to those of the preceding figures bear the same reference numerals. After the explanation of the operation of the diagram shown in fig. 11 it will be superfluous to explain the operation of the diagram shown in fig. 12.
In this diagram, the realization is made simpler and more economical by the use of
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tion of an auxiliary transformer winding 23 which supplies not only part of the compensation voltage but also the anode voltage for the regulating apparatus.