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Baguette à souder pour la soudure par métal d'apport.
La présente invention concerne des baguettes à souder pour la soudure par métal d'apport, notamment des électrodes de soudure enrobées qui, outre le fer, le carbone et le man- ganèse, contiennent éventuellement aussi du nickel, les pro- portions quantitatives étant telles que, lorsque l'on soude suivant la manière normale pour de telles baguettes, le métal d'apport déposé devient un acier dit "Hadfield". Ce terme désigne, comme on le sait, certains aciers ayant une haute teneur (au moins 10 à 12%) de manganèse et au moins environ 1% de carbone, par exemple : 12 à 15% de manganèse et 1,0 à 1,4% de carbone, le manganèse pouvant éventuellement être
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remplacé en partie par du nickel.
De telles baguettes sont utilisées par exemple pour le rechargement d'objets usés en acier Hadfield qui ont subi une usure, par exemple les griffes ou les dents d'excavateurs ou de dragues et les machoires broyeuses de concasseurs de pierres, ainsi que pour apporter des couches d'acier Hadfieldorésistant à l'usure sur des ob- jets établis en d'autres aciers. On a toutefois constaté que le métal d'apport déposé par ces baguettes a une forte ten- dance au crevassement. Pour cette raison, il a été souvent nécessaire de forger ultérieurement le métal d'apport afin d'améliorer sa structure. Toutefois, cet expédient est sou- vent d'une application impossible en raison de la forme ou de la nature de l'objet et constitue naturellement par lui-même une complication indésirable du procédé.
L'invention est basée sur la nouvelle constatation , à savoir, que la tendance au crevassement d'un métal d'apport constitué par l'acier Hadfield dépend surtout de sa teneur en phosphore, et que cette teneur devrait donc être choisie sensiblement plus faible que celles considérées à ce jour comme admissibles. Partant de là, et conformément à l'inven- tion, la teneur en phosphore de la baguette ou bien, dans le cas d'une baguette enrobée, les teneurs en phosphore respec- tives de lâme et de l'enrobage, doivent être calculées de telle manière que le métal d'apport présente une teneur en phosphore de tout au plus 0,05%,de préférence tout au plus de
0,035%. On a constaté qu'une baguette réalisée selon cette règle permet d'obtenir un métal d'apport exempt d'une tendance au crevassement.
Les électrodes enrobées selon l'invention peuvent être exécutées de différentes manières. Dans un mode d'exécution? on emploie une âme en acier Hadfield, munie d'un enrobage qui ne contient essentiellement que des constituants fondants et,
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éventuellement, désoxydants. Dans ce cas, la teneur en phos- phore de l'âme devrait être choisie de préférence plus faible que les valeurs maxima de la teneur en phosphore du métal d'apport indiquées plus haut. Dans une autre réalisation, l'âme est constituée par une matière dont la teneur en man- ganèse est sensiblement plus faible que celle du métal d'ap- port à déposer, par exemple de l'acier au carbone, cependant que l'enrobage contient le complément de manganèse nécessaire, de préférence sous la forme de ferromanganèse.
Conformément à l'invention, la teneur en phosphore de cette addition de ferromanganèse ne doit pas être supérieure à 0,15%, mais de préférence sensiblement inférieure à cette valeur, notamment dans les cas où l'addition de ferromanganèse comprend la quantité totale ou presque totale de manganèse de l'électrode et représente en outre par elle-même une partie considérable de la teneur en métal précitée, de l'électrode. Dans ces cas, il convient, d'une manière générale, de ne pas dépasser une teneur en phosphore du manganèse de 0,08%.
Par ailleurs, l'enrobage peut être composé cmnformément à la pratique ou aux règles connues. Il ressort de ce qui précède qu'il est avantageux que le fondant possède un certain pouvoir d'absorption de p hosphore. Pour cette raison, entre- autres, il est utile d'employer un enrobage basique par exem- ple du type bien connu comportant, à titre de fondants, la pierre calcaire et/ou la dolomie ainsi que la fluorine.
Finalement, il convient de remarquer que, d'après les expériences faites à ce jour avec l'objet de l'invention, l'effet favorqble de la diminution de la teneur en phosphore se manifeste déjà pleinement avef une teneur en phosphore du métal d'apport de 0,025 ou 0,030%, de sorte qu'une ré- duction plus marquée de la teneur de phosphore ne procure aucun nouvel avantage. A titre de valeur de gouverne peur la
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pratique, on peut indiquer une teneur de phosphore du métal d'apport de 0,030 à 0,035%.
Revendications.
EMI4.1
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Welding rod for welding with filler metal.
The present invention relates to soldering rods for soldering with filler metal, in particular coated soldering electrodes which, in addition to iron, carbon and manganese, optionally also contain nickel, the quantitative proportions being such. that, when welded in the normal manner for such rods, the deposited filler metal becomes a so-called "Hadfield" steel. This term designates, as is known, certain steels having a high content (at least 10 to 12%) of manganese and at least about 1% of carbon, for example: 12 to 15% of manganese and 1.0 to 1, 4% carbon, manganese possibly being
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partly replaced by nickel.
Such rods are used, for example, for recharging worn objects made of Hadfield steel which have suffered wear, for example the claws or teeth of excavators or dredgers and the grinding jaws of stone crushers, as well as for bringing in Wear-resistant Hadfield steel layers on articles made of other steels. However, it has been found that the filler metal deposited by these rods has a strong tendency to crack. For this reason, it has often been necessary to subsequently forge the filler metal in order to improve its structure. However, this expedient is often impracticable due to the shape or nature of the object and of itself constitutes an undesirable complication of the process.
The invention is based on the new finding, namely, that the cracking tendency of a filler metal constituted by Hadfield steel depends above all on its phosphorus content, and that this content should therefore be chosen to be significantly lower. than those considered to date as admissible. Starting from there, and in accordance with the invention, the phosphorus content of the rod or, in the case of a coated rod, the respective phosphorus contents of the core and of the coating, must be calculated. such that the filler metal has a phosphorus content of at most 0.05%, preferably at most of
0.035%. It has been found that a rod produced according to this rule makes it possible to obtain a filler metal free from a tendency to crack.
The coated electrodes according to the invention can be produced in different ways. In an execution mode? a Hadfield steel core is used, provided with a coating which essentially contains only melting constituents and,
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optionally, deoxidizers. In this case, the phosphorus content of the core should preferably be chosen lower than the maximum values of the phosphorus content of the filler metal given above. In another embodiment, the core consists of a material whose manganese content is appreciably lower than that of the load metal to be deposited, for example carbon steel, while the coating contains the necessary supplement of manganese, preferably in the form of ferromanganese.
According to the invention, the phosphorus content of this addition of ferromanganese should not be greater than 0.15%, but preferably substantially less than this value, in particular in cases where the addition of ferromanganese comprises the total amount or almost total manganese in the electrode and in itself also represents a considerable part of the aforementioned metal content of the electrode. In these cases, it is generally advisable not to exceed a phosphorus content of manganese of 0.08%.
Furthermore, the coating can be made in accordance with known practice or rules. It emerges from the foregoing that it is advantageous for the flux to have a certain capacity for absorbing phosphorus. For this reason, among others, it is useful to employ a basic coating, for example of the well known type comprising, as fluxes, limestone and / or dolomite as well as fluorite.
Finally, it should be noted that, according to the experiences made to date with the object of the invention, the favorable effect of the decrease in the phosphorus content is already fully manifested with a phosphorus content of the metal d. The addition of 0.025 or 0.030%, so that a more marked reduction in the phosphorus content does not provide any new advantage. As a guiding value for the
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In practice, a phosphorus content of the filler metal can be specified from 0.030 to 0.035%.
Claims.
EMI4.1
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