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Fabrication de pièces tabulaires coniques*
La présente invention se rapporte au laminage froid par le procédé dit "à pas de pèlerin", de pièces tabulaires métali- liquce de forme sensiblement cylindrique, afin de leur donner la forme de tubes uniformément conique de toutes dimensions désirées.
Dans les dessins :
La fig. 1 est un schéma montrant la pièce brute, c*est à dire, la pièce à travailler dans, son état original (dons l@ cas présent, un tube cylindrique) dans le position qu'elle occupe sur le Mandrin, au départ des opérations de réduction.
La fig. 2 est un schéma similaire montrent la pièce après l'action du premier jeu de matrices.
La fig.3 est un schéma similaire montrant la pièce
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-après l' action du deuxième jeu de matrices.
La fig. 4 est un schéma similaire montrent la pièce ,-Près Inaction du troisième jeu de matrices.
La fig. 5 est une vue du tube rendu conique et terminé, montrant ses dimensions en comparaison avec celles du mandrin initial, 1 jour des tubes de différentes longueurs, le nombre des jeux de motrices ou de balanciers peut être modifiée La pièce
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initiale (fig. 1) peut avoir 4C 1/8 pouces de long, dont 2 pouces de partie droite ou cylindrique au delà de la partie conique et
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pouces entre 1* extrémité basse de le partie conique et l'extrémité arrière. Le diamètre externe de la partie droite ou
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cylindrique peut être de 5,8±6 pouces et le diamètre intérieur peut être de 5,C92 pouces, L'épaisseur de la. paroi est de 0.4C.S. pouces.
Les dimensions de l'extrémité arrière n*ont pas d itilpOr tanCC, car cette partie n'est pas réduite et aussi prce qu*une partie de 1'-extrémité arrière est finalement sectionnée. La pièce initiale cEt soigneusement usinée et polie a. la, fois l'intérieur et à l'extérieur. Toutes les pailles et outres particules sont soigneu- sement enlevées. Dans la partie rendue conique par le présente
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méthode, le tube terminé (fig. 5) peut avoir environ 58 jJ0',.CC:' de long et l'épaisseur de sa paroi peut varier de C.C7Û pouce ru petit bout à G,4C± pouce a-1- gros bout.
La conicité, intérieure et extérieure, peut être uniforme ou variable. Tiens l'exemple choisi
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ici, la conicité extérieure est uniforme et de 0,C3â5 pouce par pouce tandis que la conicité intérieure varie de 0,Ll2C pouce par pouce au gros bout à OC.Z6 pouce par pouce au fin bout. Ces dimen- sions sont toutes données à titre d'exemple et ne sont pas limita- tives.
Il est bon d'expliquer dès le début que, bien que les cylindres ou balanciers à Matrices montrés dans les dessins com- portent des matrices faisant corps avec eux, les matrices peuvent être, au contraire, constituées séparément et alors montées sur
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les cylindres ou les bpisnciers, selon la. pratique habituelle et bien connue des ateliers réducteurs de tubes.
Par conséquent, chaque
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.fois qu'il sera question ici d'un "jeu de matrices" ou d'un "jeu de matrices pour rendre conique", ces expression signifieront à la fois, sans distinction, 1:) une paire d-c cylindres ou balanciers ayant des matrices coopérantes pour rendre conique et faisant corps avec eux, ou ±) une paire de cylindres ou balanciers dans lesquels sont montées des matrices coopérantes rapportées pour rendre conique;
et l'expression "jeux de matrices interchangeables pour rendre conique" signifiera sans distinction, !)doux ou plusieurs paires de cylindres ou balanciers interchangeables, sur une machine à réduire les tubes et munis de matrices à rendre conique, de différentes dimensions, faisant corps avec eux ou 2) deux ou plusieurs paires de matrices à rendre conique, de diffé- rentes dimensions, montées de façon à être interchangeables sur une paire unique de cylindres ou de balanciers. En outre, puisaue l'action des cylindres ou des balanciers consiste en un laminage par le procédé dit "à pas de pèlerin", les mots "laminage" et "travail" utilisés ci-après, ne doivent pas être considérés comme des synonymes;
au contraire, le mot "laminage" doit être considéré comme indiquant la manière dont chaque progression de la réduction est obtenue, à savoir, par le roulement des matrices sur le tube dans une direction donnée, tandis que le mot "travail" doit être considéré comme désignant un ensemble de réductions progressives produites par des laminages successifs, lesquelles réductions se succèdent ou progressent dans une direction exactement opposée à celle où les matrices roulent sur le tube pour en refouler le métal. Ainsi, si le "travail" dun tube est commencé à l'extrémité antérieure en "laminant" dans la direction de cette extrémité, le "travail" du tube va progresser graduellement dans le direction opposée, c'est-à-dire vers l'arrière, à partir de l'extrémité antérieure.
En se reportant maintenant aux dessins, le tube cylindri- que initial est d'abord réduit sur un mandrin conique 11 par le plus grand jeu de matrices dont les parties coniques sont dispo- sées dans une position longitudinalement fixe, par rapport à la -partie conique du mandrin. Au commencement de cette opération, le^
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tube 10 est placé comme il est montré, son extrémité avant dépas- sant légèrement le gros bout ou épaulement lia du mandrin (fig. 1) de sorte que le travail commence lorsqu'une courte partie seule- ment de l'extrémité antérieure du tube se trouve engagée sur le mandrin et entre les matrices.
Le tube se trouvant dans cette position de départ, la. première passe réductrice des matrices fait rouler les matrices sur cette courte partie en direction de l'extré mité antérieure du tube en descendant sur le cône du mandrin, ré- duisant et étirant ainsi cette courte partie par un refoulement du métal vers l'avant entre les matrices et le mandrin, la fin de cette passe unique de réduction, le tube est tourné d'un angle de plus ou moins 90 et les matrices roulent alors vers l'arrière sur la même courte partie du tube vers leur position de départ, mais en roulant vers l'arrière, elle ne font que lisser le tube sens provoquer d'autre réduction additionnelle.
Une passe de rou- lement vers l'avant et une passe de retour vers l'arrière des ma- trices constituent un cycle de matriçage; après chaque cycle de matriçge, le tube est déplacé vers l'avant, le long du mandrin, par un petit accroissement dans l'alimentation et l'opération de matricage est répétée.
De cette façon le tube sera réduit au cours de courtes passes successives, augmentant sa longueur par petites quantités en le laminant pas à pas en descendant sur le cône du mandrin vers son extrémité antérieure; et puisqu'à la fin de chaque cycle de matriçage, le tube reçoit un petit avancement d'alimentation au travers des matrices, le "travail" du tube progressera graduellement en direction inverse soit vers l'arrière depuis l'extrémité antérieure et vers l'extrémité postérieure du tube. moyen du premier jeu de matrices,le travail est pratiqué sur la pièce travaillée,. jusqu'à un certain point prédéterminé, auquel commence le gros bout du tube rendu conique et terminé; en ce point le travail au moyen du premier jeu de matrices est arrêté.
-.1:\ la fin des opérations au moyen du premier jeu des ma- trices, comme montré à la fig. 2, la grande portion 12a de la. rai- nure effilée de chaque matrice du balancier se trouve en prise avec
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.un point 10a du tube, qui marque l'extrémité la plus grosse, prédéterminée de la partie conique du tube terminé; ces points 12a et 10a se trouvent dans un plan transversal passant par un point 11a du mandrin. Le petit bout de la partie conique du tube coïncide de même, en 10b, avec le point llb du mandrin et avec le point 12b du petit bout de la partie effilée de la rainure de chaque matrice du balancier.
Cn voit qu'en plus de la. partie conique 10a-10b du tube, on a formé aussi une partie droite ou cylindrique qui commence au point llb du petit bout et s'étend vers l'avant, à distance du mandrin. Les matrices peuvent être construites avec des parties rectilignes, afin de lisser cette partie droite ou cylindrique du tube, de la manière décrite ci-dessus pour un autre jeu de matri- ces, mais, étant donné que l'avancement est fort petit et que le tube est laissé fort lisse par les parties effilées des matrices, est, la partie droite/pour raison de simplicité, omise des dessins.
Un seul mandrin peut être utilisé avec tous les jeux de matrices. Lorsqu'un certain nombre de tubes ont été réduits par le premier jeu de matrices, le gros bout, c'est-à-dire la partie d''épaulement du mandrin, est réduite, par tournage ou fraisage, afin de permettre au tube (réduit maintenant quelque peu par rapport à ses dimensions premières) de glisser en arrière sur le mandrin, afin d'être réduit ensuite par le deuxième jeu de matrices. Il n'est pas nécessaire de réduire le mandrin pré- cisément jusqu'au point llb (fig. 2) pour la raison qu'il y aura un léger jeu entre le tube et le mandrin, après la réduction par le premier jeu de matrices, de sorte qu'il suffit de réduire le mandrin jusqu'à un point supérieur tel que 11c, par exemple.
Dans le cas où la distance lla-llb est d'environ 18 3/4 pouces, la distance du point 11c au point llb peut être d'environ 1 pouce.
Ceci permettra que le travail du tube par le deuxième jeu de ma- trices porte sur le petit bout de la partie conique laissée par le premier jeu de matrices, quil polit et réunit de manière progressive avec la partie conique laissée par le deuxième jeu de -matrices. Chaque jeu successif de matrices, comme le premier,
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commence son action sur une petite portion à l'extrémité avant du tube, c'est-à-dire sur l'extrémité du tube qui entoure le gros bout ou épaulement du mandrin, et pour cette raison 1'épaulèrent du mandrin est réduit, après le travail du tube par chaque jeu successif de matrices, sauf après le dernier, de la même manière au* après le travail du tube par le premier jeu de matrices, de manière à permettre de retirer le tube vers l'arrière sur le mandrin,
vers la position de départ du travail par le jeu de matrices suivant.
J\prèê que l'action du premier jeu de matrices a été achevée, le .tube a une partie conique et une -partie droite ou cylindrique de diamètre réduit. La partie conique est dans sa forme finale, sauf qu'il peut y avoir une petite opération de recoupement par le jeu suivant de matrices sur son petit bout, mais la partie droite ou cylindrique doit subir des opérations ultérieures. Le tube est maintenant placé sur le mandrin préparé avec son extrémité avant 'étendant exactement au dessus du nouveau point d'épaulement 11c et il subit des mouvement d'avance- ment le long du mandrin à mesure qu'il est réduit avec accrois- sement de longueur par un deuxième jeu de matrices 12'.
Le tube est réduit sur la partie conique 11c-11d du mandrin 11c, sous la partie conique 12c-12d des matrices 12' et, lorsque l'action est terminée, le tube a une partie conique 10c-10d et une partie droite ou cylindrique au delà du point 10d qui s'écarte du mandrin au point lld. L'opération de réduction est arrêtée pratiquement aussitôt que le petit bout de la première ou grande partie conique 10a-10b du tube est atteint, le petit recoupement 10c-10b étant exactement suffisant pour assurer que le gros bout de la deuxième partie conique 10c-10d rejoigne progressivement la première partie conique.
Sembla.blement, le troisième jeu de matrices réduit la petite partie droite ou cylindrique du tube située au delà de le deuxième partie conique, pour former une troisième partie conique 10e-10f et, au delà de celle-ci, une petite partie droite ou cylindrique,.* La partie conique correspondante du mandrin est
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désignée par lle-llf et celle des matrices par 12e-12f.
Le tube peut ctre réduit encore par d'autres jeux de matrices, mais le jeu final de matrices est muni de préférence d'une partie droite (concentrique) 12f-12g pour li&ser la partie droite finale du tube, qui s'écarte du mandrin au point llf.
Le mandrin se prolonge au delà du point 11a et, de préférence, ce prolongement forme la continuation de la dernière partie conique.
A chaque étape, ainsi qu'il a été signalé, l'épaulement du mandrin est réduit et un mouveau jeu de matrices est prévu pour s'ajuster à la nouvelle conicité du mandrin. Ainsi, les dimensions des jeux de matrices seront successivement décroissantes, c'est-à- dire que leurs rainures effilées tout en pouvant être, comme le montrent les dessins, sensiblement de même longueur, auront une profondeur décroissant progressivement de jeu en jeu successif.
Par conséquent, avec des cylindres ou balanciers d'un diamètre donné, petit ou grand, on peut façonner un tube de concité uniforme, de longueur quelconque désirée en partant d'un tube cylindrique, par l'emploi d'un nombre suffissant de ces jeux de matrices, de la manière susdite. Lorsque les jeux de matrices sont employés de cette manière, l'action de chacun d'eux réduit le tube progressivement en commençant dans chaque cas, par l'extrémité avant du tube et le laminant pas à pas vers cette extrémité, tout en travaillant vers l'arrière depuis cette extrémité, le long du tube, jusqu'à un point prédéterminé où l'action est arrêtée, ce point où l'action est arrêtée étant, dans le cas de chaque jeu de matrices successif, plus près de l'extrémité avant du tube, que da.ns le cas du jeu de matrices immédiatement antérieur.
Les matrices ont une action très favorable sur le métal lorsqu*il est froid et elles peuvent effectuer de très grandes réduction, sans nécessiter de recuit, mais, si pour quelque raison, on désire recuire entre certaines ou entre toutes les étapes de réduction, cela sera fait dans des conditions qui préservent les surfaces polies des pièces,. par exemple, les tubes d'ocier peuvent être recuits dans une atmosphère d'hydrogène. Pour divers métaux, l'atsmophère et les autres conditions seront choisies de façon
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.appropriée à l'espèce de métal (ou alliage) traité.
Après l'étape finale de réduction, l'extrémité ou les extrémités du tube peuvent être coupées, pour éliminer de la pa.rtie droite ou cylindrique ce qui en est indésirable. En pratique les dimensions et les réductions sont calculées d'avance pour éviter toutes ou presque toutes pertes de matière et de travail.
Bien qu'une réalisation de l'invention a été décrite pour illustrer les principes de l'invention, celle-ci n'en est pas limitée pour autant, mais peut donner lieu à diverses réalisations dans les licites de l'expérience antérieure et dans le domaine des revendications ci-jointes. Par .exemple, au lieu d'employer un seul mandrin ayant une longue partie conique et de réduire l'épaulement du mandrin dans les étapes successives, ainsi que décrit ci-dessus, plusieurs mandrins séparés, ayant des sections coniques différentes, peuvent être prévus et employés respecti- vement avec des jeux de matrices successifs correspondants.
Revendications
1.- Procédé de laminage dans une -machine du type à pas de pèlerin d'une tube métallique conique à partir d'une pièce ini- tiale tubulaire cylindrique, par l'emploi d'un certain nombre de jeux de matrices à rendre conique, interchangeables, de dimensions successivement décroissantes, et caractérisé par le fait qu'après que la, pièce a été réduite par le jeu le plus grand de matrices, depuis son extrémité antérieure jusqu'à un point prédéterminé, elle est encore réduite successivement par chaque jeu plus petit de matrices, de la même fsçon qu'avec le premier jeu de matrices,
la réduction par chacun des jeux successifs commençant également à l'extrémité antérieure de la pièce et étant arrêtée à un point prédéterminé qui est plus proche de l'extrémité antérieure que dans le cas du jeu de matrices immédiatement précédent.
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Manufacture of conical tabular parts *
The present invention relates to the cold rolling by the so-called "pilgrim's step" process, of metal-liquid tabular parts of substantially cylindrical shape, in order to give them the shape of uniformly conical tubes of any desired dimensions.
In the drawings:
Fig. 1 is a diagram showing the blank, that is to say, the part to be worked in, its original state (in this case, a cylindrical tube) in the position it occupies on the Mandrel, at the start of operations reduction.
Fig. 2 is a similar diagram show the part after the action of the first set of dies.
Fig. 3 is a similar diagram showing the part
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-after the action of the second set of dies.
Fig. 4 is a similar diagram show the part, -Near Inaction of the third set of dies.
Fig. 5 is a view of the tube made conical and finished, showing its dimensions in comparison with those of the initial mandrel, 1 day tubes of different lengths, the number of sets of motors or balances can be modified The part
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initial (fig. 1) may be 4C 1/8 inches long, including 2 inches of straight or cylindrical part beyond the conical part and
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inches between the bottom end of the taper and the back end. The outer diameter of the straight part or
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cylindrical can be 5.8 ± 6 inches and the inner diameter can be 5.62 inches, the thickness of the. wall is 0.4C.S. inches.
The dimensions of the rear end are not important, as this part is not reduced and so soon that a part of the rear end is finally severed. The original part is carefully machined and polished a. the, both inside and outside. All straws and other particles are carefully removed. In the part made conical by this
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method, the finished tube (fig. 5) may be about 58 jJ0 ',. CC:' long and its wall thickness may vary from C.C7Û inch ru small end to G, 4C ± inch a-1- big end.
The taper, interior and exterior, can be uniform or variable. Take the chosen example
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here, the outside taper is uniform and from 0.33-5 inch per inch while the inside taper varies from 0.12C inch per inch at the big end to OC.Z6 inch per inch at the end. These dimensions are all given by way of example and are not limiting.
It is good to explain at the outset that although the Die cylinders or balances shown in the drawings have dies integral with them, the dies can, on the contrary, be made separately and then mounted on them.
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the cylinders or the bpisnciers, according to the. usual and well-known practice in tube reduction workshops.
Therefore, each
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.when it is a question here of a "set of dies" or of a "set of dies to make conical", these expressions will mean at the same time, without distinction, 1 :) a pair of cylinders or balances having cooperating dies to make conical and integral with them, or ±) a pair of cylinders or balances in which are mounted cooperating dies added to make conical;
and the expression "sets of interchangeable dies to make conical" will mean without distinction,!) soft or several pairs of interchangeable cylinders or balances, on a machine for reducing the tubes and provided with dies to be conical, of different dimensions, forming a body with them or 2) two or more pairs of dies to be made conical, of different dimensions, mounted so as to be interchangeable on a single pair of cylinders or balances. In addition, since the action of the cylinders or balances consists of rolling by the so-called "pilgrim's step" process, the words "rolling" and "work" used hereafter should not be considered as synonyms;
on the contrary, the word "rolling" is to be regarded as indicating the manner in which each progression of reduction is achieved, i.e., by rolling the dies on the tube in a given direction, while the word "work" is to be regarded as designating a set of progressive reductions produced by successive rolling, which reductions follow one another or progress in a direction exactly opposite to that in which the dies roll on the tube to push the metal therefrom. Thus, if the "work" of a tube is started at the anterior end by "rolling" in the direction of that end, the "work" of the tube will gradually progress in the opposite direction, i.e. towards the front. 'rear, from the anterior end.
Referring now to the drawings, the initial cylindrical tube is first reduced on a tapered mandrel 11 by the larger set of dies, the tapered portions of which are disposed in a longitudinally fixed position, relative to the portion. conical of the mandrel. At the beginning of this operation, the ^
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tube 10 is placed as shown, its front end slightly projecting the large end or shoulder 11a of the mandrel (Fig. 1) so that work begins when only a short portion of the anterior end of the tube is engaged on the mandrel and between the dies.
The tube being in this starting position, the. first reducing pass of the dies rolls the dies on this short part towards the anterior end of the tube down on the cone of the mandrel, thus reducing and stretching this short part by pushing the metal forward between the dies and the mandrel, at the end of this single reduction pass, the tube is rotated at an angle of plus or minus 90 and the dies then roll backward on the same short part of the tube to their starting position, but when rolling backwards, they only smooth the sense tube causing further reduction.
A rolling pass forwards and a return pass to the rear of the dies constitute a die-forging cycle; after each stamping cycle, the tube is moved forward along the mandrel by a small increase in the feed and the stamping operation is repeated.
In this way the tube will be reduced during successive short passes, increasing its length in small quantities by rolling it step by step down on the cone of the mandrel towards its anterior end; and since at the end of each die cycle the tube receives a small feed advance through the dies, the "work" of the tube will gradually progress in the reverse direction either backward from the anterior end and outward. posterior end of the tube. using the first set of dies, the work is carried out on the workpiece. up to a certain predetermined point, at which the large end of the tube made conical and completed begins; at this point the work with the first set of dies is stopped.
-.1: \ at the end of the operations using the first set of dies, as shown in fig. 2, the large portion 12a of the. tapered groove of each die of the balance is engaged with
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.a point 10a of the tube, which marks the larger, predetermined end of the conical part of the finished tube; these points 12a and 10a lie in a transverse plane passing through a point 11a of the mandrel. The small end of the conical part of the tube also coincides, at 10b, with the point 11b of the mandrel and with the point 12b of the small end of the tapered part of the groove of each die of the balance.
Cn sees that in addition to the. conical part 10a-10b of the tube, a straight or cylindrical part has also been formed which begins at point 11b of the small end and extends forwardly, away from the mandrel. The dies can be constructed with rectilinear parts, in order to smooth this straight or cylindrical part of the tube, as described above for another set of dies, but, since the advance is very small and the tube is left very smooth by the tapered parts of the dies, is, the straight part / for simplicity, omitted from the drawings.
Only one mandrel can be used with all die sets. When a certain number of tubes have been reduced by the first set of dies, the big end, i.e. the shoulder portion of the mandrel, is reduced, by turning or milling, in order to allow the tube (now reduced somewhat from its original dimensions) from sliding backward on the mandrel, in order to be then reduced by the second set of dies. It is not necessary to reduce the mandrel precisely to point 11b (fig. 2) because there will be a slight clearance between the tube and the mandrel, after reduction by the first set of dies. , so that it suffices to reduce the mandrel to a higher point such as 11c, for example.
In the case where the distance 11a-11b is about 18 3/4 inches, the distance from point 11c to point 11b may be about 1 inch.
This will allow the work of the tube by the second set of dies to relate to the small end of the conical part left by the first set of dies, which it polishes and gradually reunites with the conical part left by the second set of - matrices. Each successive set of matrices, like the first,
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begins its action on a small portion at the front end of the tube, i.e. on the end of the tube which surrounds the large end or shoulder of the mandrel, and for this reason the shoulder of the mandrel is reduced, after the tube has been worked by each successive set of dies, except after the last, in the same way as * after the tube has been worked by the first set of dies, so as to allow the tube to be withdrawn backwards on the mandrel ,
to the starting position of the work by the next set of dies.
Once the action of the first set of dies has been completed, the tube has a conical part and a straight or cylindrical part of reduced diameter. The conical part is in its final shape, except that there may be a small recut operation by the next set of dies on its small end, but the straight or cylindrical part has to undergo further operations. The tube is now placed on the prepared mandrel with its forward end extending exactly above the new shoulder point 11c and it undergoes advancing movements along the mandrel as it is reduced with increase. in length by a second set of 12 'dies.
The tube is reduced on the conical part 11c-11d of the mandrel 11c, under the conical part 12c-12d of the dies 12 'and, when the action is complete, the tube has a conical part 10c-10d and a straight or cylindrical part. beyond point 10d which deviates from the mandrel at point lld. The reduction operation is stopped almost as soon as the small end of the first or large conical part 10a-10b of the tube is reached, the small overlap 10c-10b being exactly sufficient to ensure that the large end of the second conical part 10c- 10d gradually joins the first conical part.
Similarly, the third set of dies reduces the small straight or cylindrical part of the tube located beyond the second conical part, to form a third conical part 10e-10f and, beyond this, a small straight part or cylindrical,. * The corresponding conical part of the mandrel is
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designated by lle-llf and that of the matrices by 12e-12f.
The tube can be further reduced by other die sets, but the final die set is preferably provided with a straight (concentric) part 12f-12g to tie the final straight part of the tube, which moves away from the mandrel. at point llf.
The mandrel extends beyond point 11a and, preferably, this extension forms the continuation of the last conical part.
At each step, as has been noted, the shoulder of the mandrel is reduced and a new set of dies is provided to adjust to the new taper of the mandrel. Thus, the dimensions of the sets of dies will be successively decreasing, that is to say that their tapered grooves while being able to be, as shown in the drawings, of substantially the same length, will have a depth gradually decreasing from set to successive set.
Therefore, with cylinders or balances of a given diameter, small or large, a tube of uniform size, of any desired length, can be formed from a cylindrical tube by the use of a sufficient number of these. die sets, as above. When the sets of dies are employed in this way, the action of each of them gradually reduces the tube, starting in each case with the leading end of the tube and rolling it step by step towards that end, working towards rearward from that end, along the tube, to a predetermined point where the action is stopped, that point where the action is stopped being, in the case of each successive die set, closer to the front end of the tube, that in the case of the immediately preceding set of dies.
The dies have a very favorable action on the metal when it is cold and they can effect very large reduction without requiring annealing, but, if for some reason it is desired to anneal between some or between all the reduction steps, this will be done under conditions which preserve the polished surfaces of the parts ,. for example, the associate tubes can be annealed in an atmosphere of hydrogen. For various metals, the atsmophère and other conditions will be chosen so
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. appropriate to the species of metal (or alloy) treated.
After the final reduction step, the end or ends of the tube can be cut off, to remove unwanted straight or cylindrical part. In practice, the dimensions and the reductions are calculated in advance to avoid all or almost all losses of material and work.
Although an embodiment of the invention has been described to illustrate the principles of the invention, the latter is not thereby limited, but may give rise to various embodiments in the lawful of prior experience and in the scope of the appended claims. For example, instead of employing a single mandrel having a long taper portion and reducing the shoulder of the mandrel in successive steps, as described above, several separate mandrels, having different taper sections, can be provided. and employed respectively with corresponding successive die sets.
Claims
1.- Method of rolling in a machine of the pilgrim pitch type a conical metal tube from a cylindrical tubular initial part, by the use of a certain number of sets of dies to be made conical , interchangeable, of successively decreasing dimensions, and characterized in that after the part has been reduced by the largest set of dies, from its anterior end to a predetermined point, it is further reduced successively by each smaller set of dies, the same as with the first set of dies,
the reduction by each of the successive sets also starting at the anterior end of the part and being stopped at a predetermined point which is closer to the anterior end than in the case of the immediately preceding die set.