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AUX FOURS POUR LA FABRICATION CONTINUE DU VERRE".
La présente invention se rapporte aux fours à bassin pour la fabrication continue du verre dans lesquels la matière à traiter, chargée à une extrémité du four, chemine dans ce four jusquà l'autre extrémité où elle est prélevée après avoir subi succes- sivement, dans son parcours, les opérations de fusion, d'affinage et de refroidissement.
On sait que dans ces fours, par suite des différences de tem- pérature qui existent d'une part entre les différentes régions correspondant à ces opérations et d'autre part, à l'intérieur de chaque région, entre la partie interne et les parois, il s'établit des courants de convection se composant avec le courant longitudi- nal résultant de l'enfournement de la matière a une extrémité et de l'extraction du verre élaboré à l'autre extrémité.
Ces courants de convection ramènent du verre refroidi vers les zones chaudes où il est soumis inutilement à un réchauffage pour être refroidi ensuite à nouveau suivant un cycle qui peut se reproduire plu- sieurs fois pour une même masse de verre avant son prélèvement,
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Ces courants occasionnent donc une consommation inutile de calo- ries et sont une des causes principales du rendement calorifique assez bas des fours de verrerieo un a déjà remédié en partie, par différents artifices, à ces inconvénients,
notamment en séparant le four en compartiments distincts correspondant chacun à une des opérations rappelées ci- dessus ou à plusieurs des dites opérations et en commandant le passage de la matière n'un compartiment à l'autre par un orifice de section réduite,
L'invention se réfère plus particulièrement à ce type de four très répandu dans lequel la fusion et l'affinage s'effectuent , dans un compartiment et le fefroidissement et le prélèvement s'effectuent dans un autre ; les deux compartiments communiquent par un orifice de faible section, communément dénommé "Spout", situé au voisinage de la sole.
Ce dispositif exerce une action tendant à s'opposer aux courants de convection entre les deux compartiments, mais il ne les supprime pas entièrement, Bn effet, on constate que, tandis que le verre chaud passe du compartiment de ùsion es d'affinage dans le compartiment de refroidissement @ et de prélèvement par la partie supérieure du Spout, du verre froid revient du compartiment de refroidissement et de prélève- ment dans le compartiment e fusion et d'affinage par la partie inférieure du Spout,
L'invention a peur objet d'interdire complètement au verre affiné et déjà refroidi à la température d'emploi ou à son voisi- nage de retourner du compartiment de refroidissement et de prélè- vement vers le compartiment de fusion et d'affinage.
L'invention consiste à prélever le verre à la artie basse au compartiment de ruaion et a'affinage et à l'amener par un oon- duit à un niveau supérieur, en particulier à la partie supérieure, du compartiment de refroidissement et de prélèvement.
La demanderesse a constaté que, dans ces conditions, le ren- dement du four est sensiblement augmenté, C'est ainsi que des essais ont permis de constater que, pour une qualité égale de ver- re obtenu, on augmente de plus de 20 % la production d'un four existant et modifié conformément à l'invention.
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L'application de l'invention s'est révélée particulière- ' '. ment avantageuse dans le cas des fours où, au chauffage habituel par flammes, est associe un chauffage électrique du bain de verre dans sa masse, par effet Joule. En effet, dans ces fours, par suite de ce double moyen de ohauffage, le verre est porté dans le compartiment de fusion et d'affinage à une température plus élevée que dans les fours à flamme proprement dits ce qui augmente les courants de oonvection entre le compartiment de fusion et d'af- finage et le compartiment de refroidissement et de prélèvement; lorsque ces fours ne mettent pas en oeuvre le procédé conforme à l'invention.
L'invention s'applique bien entendu également aux fours à chauffage purement électrique* On a décrit ci-après,sim- plement à titre d'exemple, deux modes de réalisation de l'invention en référence aux dessins annexés qui montrent :
Fig. l, une vue partielle, en ooupe verticale, suivant I-I de la fig. 2 d'un premier mode de réalisation d'un four à bassin suivant l'invention
Fig.'2 une vue en coupe horizontale suivant II-II de la fig. 1 ;
Fig. 3 une vue partielle en coupe verticale, suivant III-III de la fig. 4 d'un second mode de réalisation d'un four à bassin suivant l'invention ;
Fig. 4 une vue en coupe horizontale suivant IV-IV de la figo 3.
Dans ces diverses figures le compartiment de fusion et daffi- nage est représenté en partie, le compartiment de refroidisse- ment et de prélèvement étant lui-même représenté en entier, Les mêmes éléments du four portant les mêmes références.
Dans les figs. 1 et 2 on a représenté en 1 le compartiment de fusion et d'affinage, en 2 le compartiment de refroidissement et de prélèvement ; 3 est le passage dénommé "spuut" prévu à la partie inférieure du compartiment 1 dans son extrémité opposée à oelle où sont enfournées les matières à traiter. Ce passage se prolonge à l'intérieur du compartiment 2 par un conduit horizontal 4 qui débouche dans le conduit vertical 5 qui est limité par les
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parois b, 7, 8, 9. La section de ces conduits peut être du même ordre de grandeur que oelle du spout. Le conduit 5 débouche dans le compartiment 2 au niveau 10, très peu inférieur au niveau 11 du verre dans ce compartiment.
Etant donné que le conduit 5 est noyé dans'le verre et quil peut être de faible section, les oon- ditions sont favorables pour amener rapidement le verre chaud à la partie supérieure du compartiment de refroidissement et de prélèvement et éviter à l'intérieur du conduit même un refroidis- sement générateur de courants de oonveotion de nature à ramener du verre froid vers le compartiment 1, On voit que : le verre le plus froid qui se tient dans les régions inférieures du oomparti- ment 2 en raison de l'action refroidissante des parois et de la sole de ce compartiment et qui tend à y rester en raison de sa densité, ne peut revenir dans le compartiment 1 car il est arrêté par les parois des canaux 4 et 5.
Si du verre froid tendait cependant à remonter par suite de courants de oonveotion, dailleurs peu à redouter puisque dans le compartiment 2 les différences de température sont relativement fai- bles, et venait se présenter à l'orifice de sortie du conduit 5 il serait refoulé par les courants de verre chaud qui s'écoulent de cet orifice. Ces courants sont en effet relativement rapides puisque la section de la cheminée 5 de même que la hauteur du verre au-dessus du niveau 10 de l'orifice du conduit sont faibles.
Bien entendu, la hauteur minima à donner à la partie verti- cale du conduit 5 sera déterminée dans tous les cas en fonction de la vitesse du courant de verre dans le conduit, de manière que ce courant puisse s'opposer au retour du verre du compartiment 2 dans le conduit 5.
Le deuxième mode de réalisation représenté sur les figs. 3 et 4 est particulièrement simple et permet de réaliser des économies en matériaux réfractaires. Il diffère du précédent en ce que le conduit horizontal est supprimé et que la paroi 9 du oanal verti- cal 3 est constituée par la paroi même 12 du compartiement 2 dans lequel débouche le spout.
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Inaction refroidissante de cette paroi sur le verre traver- sant le canal est peu à redouter car celle-ci est de faible sur- face. Elle pourrait d'ailleurs dans une certaine mesure être ca- lorifugée.
Suivant une disposition également conforme à l'invention et applicable à l'un ou l'autre des modes de réalisation ci-dessus décrits, le verre est maintenu dans le compartiment 2 de refroi- aissement et de prélèvement à un niveau 11 tel que le niveau 10 de l'orifice de sortie du conduit 5 lui soit supérieur.
La surface supérieure des bloos délimitant l'orifice de sortie du conduit 5 agit alors comme déversoir et'tout retour en arrière du verre froid est de ce fait rigoureusement impossible.
Dans le cas de fours destinés à alimenter des machines auto- matiques, il importe que le niveau du verre dans le compartiment de prélèvement reste aussi constant que possible, il est alors pré- ±érable que l'orifice de sortie du conduit 5 soit noyé, car les fluctuations de niveau résultant d'irrégularités dans l'enfourne- ment ou le prélèvement sont alors moins sensibles. En effet, les variations correspondantes de volume intéressant toute la surface du four se traduisent par de très faibles variations de niveau.
Il doit être bien entendu que la présente invention n'est pas limitée aux formes de réalisation et indications qui précèdent mais qu'elle peut être réalisée suivant de nombreuses variantes.
C'est ainsi en particulier que tout ou partie des parois consti- tuent le conduit amenant le verre dans le compartiment. de refroi- dissement et de prélèvement peut comporter des moyens de ohauf- fage ou de refroidissement, une circulation de fluide de refroidis- sement.
REVENDICATIONS.
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1 - Un perfectionnement aux fours pour la fabrication conti- nue du verre du type comportant un compartiment de fusion et d'af- finage et un compartiment de refroidissement et de prélèvement, ce perfectionnement consistant à prélever le verre à la partie basse du compartiment de fusion et d'affinage et à l'amener par un oon- duit à un niveau supérieur, en'particulier à la partie supérieure, mant de refroidissement et de prélèvement.
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