BE472210A - - Google Patents

Description

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  "9e feationnementa à 1=.gglvxéxation des matières granuleuses ou pulvérulentes par des liants goudronneux,*   L'on   connaît des procédés de liquéfaction de la cellulose 
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 du bois, au moyen de la soude caustique. Notamment, Fisoher a décrit dans son ouvrage 1 Kexintn3.as der Koele", un procédé de traitement de la cellulose et de la lignine, à une température de   200 0.,   par une solution de soude caustique normale, pendant 
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 trois heures* On obtient, par ce proc6d6j, des solutions alcalines forteMent colorées qui contiennent du goudron en solution et d'ou l'on peut préaipiten, par acidification ou par salage, un produit brun   nolise,,,

       HKgglund   a décrit un procédé du même genre dans lequel il a   traite   du bols par de la   souda .'caustique     diluée..   à une tempe- 
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 rature de 200  0,0 pendant huit heures Par ce procédé 80 % envi. ron du bois entrent en solution.

   
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 Les demnàeura ont découvert que les produits obtenus en traitant de cette manière par un alcali (coude$ potasse, ammc- 
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 n3acji la oellulose, la lignine ou d'autres substances ou Matières contenant ose oonposés, natarmaeat le bois  le bois fossilo, la tourbe, la paille, la chgnevottop 18alf&, des balles de céréales, 

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 par exemple de riz, les coques dtarachide, peuvent 8tre utilisés très avantageusement co%we liants, pour agglomérer les matières granuleuses ou pulvérulentes., par exemple les menue de houille, de .barbon de   bois,,   de sciures de bois, de minerais et autres matières se présentant dans le même étato 
L'invention a précisément pour objet l'application, à 
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 l'agglomération de telles mtiéres,

   des produits goudronneux obtenus par le traitement desdites subatancea ou matières oellulo- siques ou ligneuse s par la soude. 



   Les produits goudronneux obtenus en traitant par un al- 
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 oali, par exemple la soude, les boia fossiles# spécialement ceux provenant des végétaux de la classe des palmiers, sont parti=- fièrement avantageux pour l'application du procédé qui fait lab.   jst   de la présente Invention* Ces produits entrent à ce titre dans le cadre de la présente invention, tant en ce qui les con- cerne   spécifiquement   que pour ce qui est de leur   application à   l'agglomération des matières granuleuses ou pulvérulentes. 
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  L'inwention vise en outre Inapplication aux produits goudronneux en question du procédé d*amélioration des propriétés   dispersantes   des brais et goudrons., décrit dans la demande de bre-    vet français formée le 5 mai 1941 par la Société dite : Compagnie   Nationale de Matières Colorantes et Manufactures de Produits chi- 
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 miques du Nord réunies, établissements K1JFILMANN et Monsieur Geor- ges PASSEIECQ pour ":Perfeet3rnnementa aux émulsions de brais. de goudrons, d'asphaltes de bitumes ou de produits analogues et à   l'agglomération   des matières". 



     L'invention   a enfin pour objet les agglomérés   forais   de telles matières et dont les graina sont unis les uns aux autres par un produit goudronneux tel que défini ci-dessus. 



   Dans la préparation des produite goudronneux propres à 

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   l'application   de l'invention, il a été constaté que, suivant la matière première à   solubiliser,   la quantité d'alcali   à   mettre en oeuvre sera d'autant   plua   grande que cette matière contiendra plus d'erganates, de résinâtes et autres composés analogues. Des proportions comprises entre 5 et 35 % du poids de la matière sè=   che   à traiter ont donné de bons résultats. 



   La quantité d'eau à mettre en oeuvre dépend de la quan- tité d'eau contenue dans la   matière   à liquéfier. Elle sera plus ou moins élevée, suivant la concentration de l'alcali qui aura été reconnue nécessaire et suffisante par des essais préalables peur la solubilisation la plus complète et   lattaque   la plus ra- plde. Elle varie avec chacune des matières traitées mais elle est généralement comprise entre 50 et   400 %   d'eau totale du poids de la matière sèche. Pour le bols fossile par exemple, elle est d'environ   200 %   du poids du bois anhydre. 



   Pour obtenir une solubilisation rapide et complète, on a constaté que les réactions se font plus rapidement et nécesai- tent une température moins élevée quand on procède en autoclave; de bons résultats ont été obtenus avec des pressions comprises entre 7 et 15 kg.cm2. 



   On utilise par exemple le processus de fabrication sui-   vant "   
Dans un autoclave, muni d'un agitateur, on introduit la matière à traiter puis la quantité d'alcali requise pour l'c- pération; enfin, on ajoute la quantité d'eau nécessaire en plus de l'eau de constitution et   d'imbibition   de la matière. On fer- me l'autoclave, en chauffe, en agitant, jusqu'à température et pression choisies et on maintient la température et la pression pendant environ 2 à   S   heures en continuant à agiter.

   On soutire ensuite le produit propre à servir de liant pour l'agglomération. 

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Ce liant peut être utilisé, dans ce but, soit sous forma liquide ou pâteuse, soit sous forme pulvérulente, cette dernière 
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 forme étant obtenue ou bien par simple desaication à 100  ou bien par précipitation d'une sorte de brai par acidification ou salage. 



  Pour faciliter la dispersion du liant dans la matière à agglomérer, 
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 il est reoo11lJlllndé de disperser dans le liant pulvérulent ou dans le goudron à l'état liquide ou pâteux une faible quantité d'un dispersant-mouillant émal;31omiants par exemple en solution aclueu-0   se,*   suivant le procédé décrit dans la demande de brevet français   suavisé,   
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 Les produits goudronneux l3cZidea pâteux eu en poudre apparement sèche qui résultent de cette dispersion sont utilisés comme les liants de nature goudronneuse ci-dessus qui ne oontien,.- nent pas de dispersant"'Mu11lant, arec cette observation que leur dispersion dans la matière à   agglomérer   étant rendue plus forte,

   la proportion de ces produits particuliers a besoin d'être sensi-   blement   moins importante* 
Ainsi qu'il a été dit plus haut* parmi les   Matières   d'c- 
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 rigine végétale pouvant être utilisées, conformément à 1..3.nven tion, les bois   fossiles -   particulièrement ceux qui proviennent de végétaux de la classe des palmiers - donnent des résultats 
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 spéoialement intéressants ils nécessitent pour leur traitement un minimum d'alaali, en lle3pêce 5 X environ de soude,du poids du bois Imbibé de son humidité de carrière, et donnent un rende    ment élevé : environ 300 % du poids du bois sec. Le produit ob-   
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 tenu donne pour 1'aggloméoeation des résultats sensiblement égaux à ceux que   l'en   observe avec les goudrons de houille. 



   Les agglomérés obtenus au moyen des liants conformes à l'invention ne sont pas, par eux-mêmes, insolubles dans l'eau; 
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 on doit donc les stocker ou les e8ll&gal!'inol' à l'abri des 

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 Intempéries mais, en   revanohe,   Ils sont très réactifs à l'allu- Mage* Une fois en ignition, ils se consumant peu à peu, les noyaux restent dura et compacta jusqu'à la fin de la combustion, en ne dégageant que la quantité d'hydrecarbures propre à la matière agglomérée. 



     Voici   deux exemples de   réalisation   de   l'invention,   les parties en volume étant prises telles que, dans le cas de   l'eau,   une partie en volume égale une partie en poids. 



   EXEMPLE 1.- Fabrication d'un goudron de bois   fossile     (palmiers)   
Pour 1.000 kg, de bois fossile à 36 %   d'eau,   placé dans un autoclave en a ajouté 60 kg. de soude caustique et 750 litres d'sau. 



   On a porté la température dans   l'autoclave   à 1800 c., donnant une pression de 8 kg./cm2. 



   On a laissé digérer pendant doux heures et on a soutiré   1*800   kg, d'un produit liquide goudronneux propre tel quel à l'agglemération. 



   EXEMPLE 2.- Fabrication   d'un   goudron de aoiure de bois. 



     On   a mis dans un autoclave à agitateur : 500 kg, de sciure de bois à 10 % d'eau, 125 kg. de soude caustique et 100   litrea   d'eau. 



   On a chauffé à 2000 C. donnant une pression de   14     kg./cm2.   



   On a fait digérer pendant trois   heures   en agitant et on a   soutiré   710 kg, d'un produit goudronneux directement utilisable pour l'agglomération. 



   Voici deux exemples de fabrication d'agglomérés confor- mément   à   l'invention : a.)   1,000   kg, de charbon de bois ayant la granulométrie 

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 concurremment utilisée peur l'agglomération ont été mélangés intimoment avec 300 kg. do goudron fournis confraêaont â Itex8ap1e 1. 



   On a moulé à la presse sous 500 kg./cm2 et on a   séché   à   1000   c. Les agglomérés obtenus avaient une résistance à l'é- 
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 O1'asement de 40 1r.g./oa2. Ces agglomérés ntent eu besoin d'aucune cuisson et ont pu gtre exploy6a directement dans un gazogène Ces agglomérés se sont montrée d'une très haute r6actirité; ila 8'enflamùnient vers 18UC. et se sont consumé s entiéromant sans aucune désagrégation dù noyau igné qui est resté dur et com- pact jusqu'à la fin de la combustion.   b.)   1.000 kg. d'anthracite de La   Hure   ( 4 %   M.V.)   ont été intimement mélangés à 125 kg. de goudron de l'exemple 1. 



   On a moulé à la presse sous 500 kg. de pression par cm2. 



  On a obtenu des agglomérés qui, après séchage à   100 '   ont résisté à l'écrasement   à   environ 80 kgo par cm2. ces agglomérés ont brû- lé entièrement et sont restés dura et   compacts   pendant toute la durée de la   combustion*     REVENDICATIONS   
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 1. Procédé d* agglomération des matières granuleuses eu pulvérulentes caractérisé en ce qu'on les s.ggloMr8 par des piro- duits goudronneux artificiels obtenus en traitant par un alcali (souder potasse, ammoniac), à température élevée et sous pression, des matières cellulosiques ou ligneuses, notamment des matières 
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 de la catégorie à laquelle appartiennent le bois, la tourbe, la paille, le ch3nevotte, lalfa' les balles de céréales, par exemple

Claims (1)

1. de riz, les coques d'arachide, 2, Procédé @@ivant la revendication 1 caractérisé en ce que la a produits goudronneux sont utilisés soit tels quels, <Desc/Clms Page number 7> soit sous forme plus ou moins déshydratée, soit sous forme de brai artificiel précipité de cesproduits bruts par acidification ou par salage.

   3. Procédé suivant la revendication 1 caractérisé en ce que les produits goudronneux sont obtenus à partir de bois fossile et plus spécialement à partir de bois fossile de pal- mier.

   4. Procédé suivant la revendication 1 caractérisé en ce que l'on dispense dans le liant goudronneux artificiel, de préférence par broyage avec ce liant goudronneux s'il est à l'état de brai, une faible quantité de dispersant mouillant émulsionnant, par exemple en solution.aqueuse.

   5. A titre de produits industriels nouveaux, les agglomérés obtenus conformément au procédé décrit aux revendi- cations 1 à 4, notamment les agglomérés formés de grains de ma- tières agglomérables unis les uns aux autres par un produit gou- dronneux provenant de l'attaque de substances cellulosiques ou ligneuses par un alcali, par exemple la soude, ainsi que les goudrons et brais artificiels à forte dispersion formés par une dispersion de dispersants-mouillants émulsionnants dans des pro- duits goudronneux tels qu'énoncés ci-dessus.

   --------------- - R E S U M E - ------------- On agglomère les matières granuleuses ou pulvérulentes par des produits goudronneux obtenus en traitant par un alcali des matières cellulosiques ou ligneuses.