<Desc/Clms Page number 1>
Procédé de fabrication de l'acier.
Cette invention se rapporte à un acier nouveau mieux usinable, ainsi qu'à un procédé pour la fabrication de cet acier.
Pour rendre l'acier mieux usinable, il est connu d'y ajouter du soufre. L'élaboration de l'acier au soufre dans les foyers à découvert est très simple, en ce sens que le soufre en batons est ajouté au métal fondu pendant qu'on le coule dans la poche. La difficulté se présente lors du laminage de l'acier dans le train dégrossisseur où les lingots ont une tendance à se crevasser dans les cylindres par suite de leur état cassant ou aigre à chaud. La théorie qui explique ce phénomène est que le soufre ajouté à l'acier forme du sulfure dé fer qui émigre aux limites des grains dans l'acier.
Ce sul- fure de fer présente un faible point de fusion qui donne lieu à un état tel que quand l'acier est soumis au laminage il se sépare ou se fissure à ces limites des grains par suite de l'état liquide du sulfure de fer à la température du laminage.
On remédie à cette situation dans une certaine mesure en incor- porant dans l'acier un grand pourcentage de manganèse, le soufre se combinant avec le manganèse pour former un sulfure de manganèse, empêchant ainsi la production de sulfure de fer.
Le sulfure de manganèse reste dans l'acier sous forme d'inclu- sions globulaires qui. n'émigrent pas vers les limites des grains, ce qui donne lieu à une production moindre de sulfure de fer.
On a constaté que les aciers au soufre obtenus par le procédé Bessemer qui consiste à brûler le carbone contenu dans l'acier en faisant passer un courant d'air au travers du métal fondu, ne sont pas sujets à l'état d'aigreur à chaud" dans la même mesure que l'acier élaboré au foyer à découvert. Dans ce procédé, une grande quantité d'oxygène passe au travers de l'acier, ce qui provoque probablement la production d'un com- posé différent du sulfure de fer, et donne par conséquent lieu à un acier moins sujet à l'aigreur à chaud. On a aussi remarqué que l'acier au soufre à faible teneur en carbone se laisse habituellement mieux laminer que l'acier au soufre à haute teneur en carbone.
Il est probable que ceci est dû au fait que les aciers à faible teneur en carbone contiennent beaucoup plus d'oxygène en solution que les aciers à forte teneur en carbone.
<Desc/Clms Page number 2>
On a aussi trouvé que lorsqu'on procède à des additions de soufre dans un acier complètement calmé, une faible quantité de soufre donne lieu à un état cassant a chaud lors du laminage.
Il est possible que ceci soit dû au fait que les aciers calmés sont sensiblement désoxydés.
La demande actuelle des consommateurs d'aciers en aciers de tous genres susceptibles d'être utilisés dans les machines automatiques et d'être usinés très aisément, a pris un développement considérable, au point de créer le problème de la production dans les fours à découvert d'aciers à teneur en soufre qui ne sont pas sujetsà l'aigreur à chaud lorsqu'ils sont soumis au laminage. Il existe différents procédés compor- tant l'addition de soufre par d'autres moyens que l'emploi de soufre en bâtonnets; par exemple, on connaît des procédés où le soufre est ajouté sous forme de sulfure de molybdène et de sulfure de manganèse.
L'invention a notamment pour buts: de créer un procédé perfectionné pour l'élaboration d'aciers de grande usinabilité en débarrassant l'acier des in- clusions et des conditions provenant de procédés de fabrication qui réduisent la durée de l'outil; de créer un procédé de fabrication perfectionné pour ajouter le soufre à l'état oxydé dans vn acier calmé, tel que l'acier obtenu dans un foyer à découvert ; d'obtenir la quantité voulue de soufre dans un acier et d'en améliorer simultanément les propriétés de laminage et d'usinage par l'addition de soufre à l'état de sulfite ou de bisulfite de sodium;
d'expulser les aluminates et les silicates et autres inclusions qui sont susceptibles de porter préjudice au lami- nage ou de nuire à la durée de l'outil, en scorifiant ces constituants de l'acier par l'addition d'une forte base ou d'un composé qui se décompose à la température de 1'scier fondu pour former une base énergique avant la coulée de la matière dans les lingotières.
Cette invention comprend des aciers présentant géné- ralement des compositions standards ou des aciers spéciaux dans lesquels on augmente la teneur en soufre par l'addition de soufre à l'état oxydé tel que le sulfite et le bisulfite de so- dium. Fn même temps que l'addition de soufre, il est préférable d'ajouter ou de prévoir la présence d'une base énergique telle que l'oxyde de sodium avant la décomposition du composé de soufre. Sous ce rapport, les sulfites de sodium conviennent particulièrement, car ces produits chimiques lorsqu'ils sont ajoutés au métal fondu se décomposent ou se dispersent dans l'oxyde de sodium et l'oxyde de soufre.
Le métal en fusion absorbe le soufre, probablement sous forme d'oxyde, tandis que l'oxyde de sodium est partiellement volatilisé et réagit partiellement avec toutes inclusions de nature acide dans le métal, telles que les silicates et les aluminates qui se sco- rifient très facilement et peuvent ainsi être enlevés de l'acier. L'emploi d'un produit chimique de cette nature a pour effet d'introduire dans l'acier du soufre sous une forme diffé- rente et de supprimer en même temps certaines des inclusions réfractaires préjudiciables, telles que les silicates. Les aciers obtenus par l'addition de ces corps chimiques ont révélé de meilleures qualités physiques sous différents rapports.
Ces aciers se laminent mieux, ne présentent pas le défaut d'être
<Desc/Clms Page number 3>
cassants ou aigres à chaud; c'est-à-dire qu'ils ne sont pas sujets à la formation de crevasses et de fissures qui doivent être burinées avant le laminage subséquent, dans la même mesure que les aciers formés à l'aide de soufre en bâtonnets; en outre ils sont supérieurs tant comme durée qu'en ce qui concerne la vitesse de coupe. On suppose que cet usinage meilleur est dû au fait que les inclusions des composés de soufre sont finement divisées et uniformément réparties en raison de la présence de soufre à l'état libre dans le métal par suite de la décomposi- tion du sulfite. Il est à supposer a.ussi que la durée supérieure de l'outil est due à l'élimination de toutes inclusions préju- diciables.
Comme les inclusions telles que les silicates et les aluminates ont une nature très réfractaire , elles agissent de manière à émousser les outils très rapidement. Les résultats exposés ci-dessous indiquent que l'usinabilité assurée par le procédé suivant l'invention avec un, plus faible pourcentage de soufre est plus grande que celle obtenue jusqu'à présent.
Bien que le procédé suivant l'invention soit parti- culièrement applicable à des aciers tels que ceux qui sont indiqués dans les exemples qui suivent, d'autres nuances qui nécessitent une faible teneur en soufre en vue d'obtenir les propriétés physiques voulues peuvent tirer avantage de l'addi- tion de composés qui se convertissent en bases énergiques dans -le métal fondu permettant une scorification de l'oxyde avec les inclusions et conséquemment leur élimination facile de l'acier.
On donnera un exemple d'un acier élaboré par le procé- dé suivant cette invention. On prépare une charge particulière présentant la composition suivante:
C Mn Ph S Si Grains 0. 55 à 0. 60 0. 60 à 0. 90 0.04 max 0. 04 à 0. 07 0. 15 à 0. 30 fins L'analyse de la charge dans la poche de coulée après achèvement accusait :
C Mn Ph S Si Grains
0. 55 0. 75 0.016 0. 045 0. 19 fins
L'addition de soufre à cette charge se fit en ajoutant 350 livres de bisulfite de soude anhydre, aussi appelé pyro- sulfite de sodium, dans la poche de coulée après le manganèse et le silicium. Par cette addition on augmenta la quantité de soufre de 0,025 résiduel dans la charge à 0.045.
Ceci équivaut à une addition de 0,020 points de soufre au moyen de bisulfite de sodium. L'échantillon se lamina très bien dans le dégrossisseur et dans le train à fers mar- . chands. Une partie de l'échantillon fut laminée en barres rondes qui furent ultérieurement usinées de 1 1/16 pouces environ à 1 pouce environ, comme dans la pratique courante. Les barres furent usinées à la vitesse de 85 pieds linéaires par heure au lieu de la vitesse de 69 pieds linéaires par heure des barres provenant d'autres échantillons de même analyse à la poche, sauf en ce qui concerne le soufre additionnel.
On a constaté aussi que la durée de l'outil était trois fois plus longue pour l'acier traité que pour l'acier non traité; c'est- à-dire qu'on tourna environ neuf barres par outil au lieu de une à trois barres par outil avec l'acier non traité.
<Desc/Clms Page number 4>
Suivant un autre exemple de réalisation de ce procédé on élabora un échantillon présentant la composition suivante:
EMI4.1
L±. : iJm ±,¯Ph ¯¯à¯¯ S¯¯z¯ Si¯¯1 :0.8g O. 48:' . 017-: 7023-: . 2ï--7
En vue d'arrêter la répartition de soufre dans toute la passe d'un lingot pendant l'addition de bisulfite de sodium dans un moule de 26 pouces, on ajouta 6,6 livres de bisulfite de sodiur au premier lingot de cette charge. Le poids du lingot était de 9500 livres; la récupération de soufre atteignit en- viron 70%. Le premier et le second lingot étaient mouchetés et des échantillons furent prélevés pour l'analyse du soufre, le second lingot étant choisi pour donner une comparaison entre le premier lingot et le restant de la charge.
L'analyse en/ce qui concerne le soufre s'établit comme suit :
EMI4.2
: . -=======--==--===I¯lër:-ïingot==-:-2d:1 t---: sommet ...................... 0.035 S . 0.023 S
EMI4.3
<tb> centre <SEP> 0.035 <SEP> S <SEP> 0.022 <SEP> S
<tb> base <SEP> 0.035 <SEP> S <SEP> 0.021 <SEP> S
<tb>
Il n'y eut pratiquement pas formation de laitier au sommet du second lingot ou lingot non traité. Dans le premier lingot on constata une formation notable de laitier au sommet du lingot.
Ceci provenait de la conversion de bisulfite de sodium en oxyde de sodium et anhydride sulfureux. L'oxyde de sodium se volatilisa en partie, mais se combina dans une forte mesure avec les produits acides de la réaction du procédé de réduction utilisé pour calmer les aciers obtenus dans les fosses à foyer ouvert.
Un échantillon du laitier formé au sommet du lingot accusait à l'analyse
FeO .................. 3,24
MnO .,................ 5,55
EMI4.4
S102 .................. 36,14 A1203................. 28,77 chaux ................ néant S .................. 1,27
EMI4.5
Na20 .................. 21,15
Cette analyse montre le grand pourcentage de silicates -et d'aluminates qui s'étaient combinés avec l'oxyde de sodium provenant de la décomposition du sulfite, enlevant ainsi ces inclusions de l'acier.
Pour le comparaison des propriétés physiques, la charge mentionnée ci-dessus en premier lieu fut comparée dans ce rapport à une charge ayant la même composition où l'on avait ajouté du soufre en bâtonnets comme moyen d'introduire le soufre dans l'acier. Cette comparaison s'établit comme suit :
EMI4.6
. Ckarge nO.65.504 avec du bi-sulfite de sodium "7LIm:6Ïasticue-;- Traction Allongement /" Réduction Choc¯¯¯.
¯¯¯¯¯¯¯-.#.-¯¯¯¯¯¯.. leieds livres: 59,930 107,S80 25.0 44.9 -17! 21 58,920 ; 107,650 : 23.0 44.9 :17z : 17j : 58,920 ; 107,650 ; 25.0 44.0 17 17z :
<Desc/Clms Page number 5>
EMI5.1
CÀ8.rge nO.73.843 avec du soufre en bâtonnets.
EMI5.2
:Lim.-é-lâstique :Traction Àà%iOEOEÉ 1 RédùcÉiôìÎ%T ¯¯ ¯¯¯¯¯¯¯¯:¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯ ,,¯ :Pieds Livres :56.920 : 108.900 21.0 39.46:10 .'"
EMI5.3
<tb> :58.420 <SEP> :109.880 <SEP> 20. <SEP> 0 <SEP> 39.1 <SEP> : <SEP> 101/2: <SEP> 9
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 56.420 <SEP> :108.650 <SEP> 20.5 <SEP> 39.4 <SEP> : <SEP> 11 <SEP> : <SEP> 11 <SEP> @
<tb>
EMI5.4
W@@éZi7%OEQfilbµ#±%t±µ h¯µl¯@µ%±É/T
EMI5.5
<tb> 65.504 <SEP> :0.55 <SEP> : <SEP> 0.75 <SEP> :0.016 <SEP> : <SEP> 0.45 <SEP> : <SEP> 0. <SEP> 19
<tb> 73.843 <SEP> :0.55 <SEP> : <SEP> 0.63 <SEP> :0.020 <SEP> : <SEP> 0.52 <SEP> : <SEP> 0.13
<tb>
Au microscope d'un grossissement de 2000 diamètres, les inclusions dans la charge au bisulfite apparaissent plus faibles et sous une forme très irrégulière, tandis que dans l'autre charge elles apparaissent plus grandes.et avec un contour plus uni.
On a donné ci-dessus des exemples spécifiques détermi- nés de l'addition du soufre sous forme de bisulfite de sodium à des aciers d'une composition définie. D'autres bisulfite du groupe des métaux alcalins possèdent approximativement les mêmes propriétés chimiques en ce qui concerne les buts visés par.la présente invention. Bien que l'emploi d'un sulfite ou d'un bisulfite pour obtenir l'anhydride sulfureux à l'état libre à une température relativement basse constitue une partie de l'invention, on peut employer d'autres sulfures de métaux; il suffit simplement pour obtenir les résultats de l'invention que le sulfure métallique se décompose à la température du mé- tal en fusion en cones de traitement pour donner de l'anhydride sulfureux.
Il doit être entendu que le procédé suivant l'inven- tion peut être appliqué simultanément avec d'autres procédés pour conférer les mêmes qualités ou d'autres qualités à l'acier.
Par exemple, certains avantages du procédé suivant l'invention peuvent être obtenus par l'addition simultanée de soufre à l'état libre pour augmenter davantage la teneur en soufre de l'acier. Il est bien entendu que l'invention s'étend à l'emploi du procédé pour tous les aciers renfermant des alliages auxquels l'invention est applicable, et à toutes les variantes du pro- cédé tombant dans le cadre des revendications ci-dessous.
REVENDICATIONS ---------------------------
1) Procédé de fabrication d'un acier mieux usinable, consistant à ajouter à une masse d'acier en fusion un sulfite métallique qui se décompose à la température de cette masse fondue pour donner une proportion notable de soufre à l'état d'anhydride sulfureux.
2) Procédé de fabrication d'un acier mieux usinable, consistant à ajouter à une masse d'acier en fusion un sulfite de sodium.
3) Procédé de fabrication d'un acier mieux usinable, consistant à ajouter du bisulfite de sodium à une masse d'acier en fusion.
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.
<Desc / Clms Page number 1>
Steel manufacturing process.
This invention relates to a new better machinable steel, as well as to a process for the manufacture of this steel.
To make the steel better machinable, it is known to add sulfur to it. The making of sulfur steel in open hearths is very simple, in that the stick sulfur is added to the molten metal as it is being poured into the ladle. The difficulty arises when rolling the steel in the roughing train where the ingots have a tendency to crack in the rolls due to their brittle or hot sour condition. The theory behind this phenomenon is that the sulfur added to the steel forms iron sulphide which migrates to the grain boundaries in the steel.
This iron sulphide has a low melting point which gives rise to a state such that when the steel is subjected to rolling it separates or cracks at these grain boundaries due to the liquid state of the iron sulphide. at the rolling temperature.
This situation is remedied to some extent by incorporating a large percentage of manganese into the steel, the sulfur combining with the manganese to form manganese sulfide, thereby preventing the production of iron sulfide.
Manganese sulphide remains in the steel in the form of globular inclusions which. do not migrate to grain boundaries, resulting in less iron sulphide production.
It has been found that the sulfur steels obtained by the Bessemer process which consists in burning the carbon contained in the steel by passing a current of air through the molten metal, are not subject to the state of sourness to hot "to the same extent as the steel produced in the open hearth. In this process, a large amount of oxygen passes through the steel, which probably causes the production of a compound other than sodium sulphide. iron, and therefore results in a steel less prone to hot bitterness. It has also been observed that low carbon sulfur steel is usually better rolled than high carbon sulfur steel. .
This is likely due to the fact that low carbon steels contain much more oxygen in solution than high carbon steels.
<Desc / Clms Page number 2>
It has also been found that when sulfur additions are made in a completely quenched steel, a small amount of sulfur gives rise to a hot brittle state during rolling.
It is possible that this is due to the fact that the calmed steels are noticeably deoxidized.
The current demand of consumers for steels of all kinds of steels capable of being used in automatic machines and of being machined very easily, has grown considerably, to the point of creating the problem of production in open furnaces. steels with sulfur content which are not subject to hot sourness when subjected to rolling. There are various processes involving the addition of sulfur by means other than the use of sulfur sticks; for example, processes are known where sulfur is added as molybdenum sulfide and manganese sulfide.
The objects of the invention are in particular: to create an improved process for the production of steels of high machinability by freeing the steel from the inclusions and conditions arising from manufacturing processes which reduce the life of the tool; to create an improved manufacturing process for adding sulfur in an oxidized state to a calmed steel, such as steel obtained in an open hearth; to obtain the desired quantity of sulfur in a steel and simultaneously improve its rolling and machining properties by adding sulfur in the form of sulfite or sodium bisulfite;
to expel aluminates and silicates and other inclusions which are liable to be detrimental to rolling or to the life of the tool, by slagging these constituents of the steel by the addition of a strong base or of a compound which decomposes at the temperature of molten steel to form an energetic base before the material is poured into the molds.
This invention includes steels generally having standard compositions or special steels in which the sulfur content is increased by the addition of sulfur in the oxidized state such as sulfite and sodium bisulfite. At the same time as the addition of sulfur, it is preferable to add or provide for the presence of a strong base such as sodium oxide before the decomposition of the sulfur compound. In this connection, sodium sulphites are particularly suitable, since these chemicals when added to the molten metal decompose or disperse in sodium oxide and sulfur oxide.
The molten metal absorbs the sulfur, probably as an oxide, while the sodium oxide is partially volatilized and partially reacts with any inclusions of an acidic nature in the metal, such as silicates and aluminates which scorify very easily and can thus be removed from the steel. The use of a chemical of this nature has the effect of introducing sulfur in a different form into the steel and at the same time removing some of the detrimental refractory inclusions, such as silicates. The steels obtained by the addition of these chemical bodies have revealed better physical qualities in different respects.
These steels roll better and do not have the defect of being
<Desc / Clms Page number 3>
brittle or hot sour; that is, they are not subject to the formation of crevices and cracks which must be chiseled before subsequent rolling, to the same extent as steels formed with the aid of stick sulfur; moreover, they are superior both in duration and in terms of cutting speed. It is believed that this better machining is due to the fact that the inclusions of the sulfur compounds are finely divided and uniformly distributed due to the presence of free sulfur in the metal as a result of the decomposition of the sulfite. It is also assumed that the longer tool life is due to the elimination of all harmful inclusions.
As inclusions such as silicates and aluminates have a very refractory nature, they work in such a way that tools are dulled very quickly. The results presented below indicate that the machinability ensured by the process according to the invention with a lower percentage of sulfur is greater than that obtained so far.
Although the process according to the invention is particularly applicable to steels such as those indicated in the examples which follow, other grades which require a low sulfur content in order to obtain the desired physical properties can be obtained. advantage of the addition of compounds which convert into energetic bases in the molten metal allowing slagging of the oxide with the inclusions and consequently their easy removal from the steel.
An example of a steel made by the process of this invention will be given. A particular filler is prepared having the following composition:
C Mn Ph S Si Grains 0. 55 to 0. 60 0. 60 to 0. 90 0.04 max 0. 04 to 0. 07 0. 15 to 0. 30 fins Analysis of the load in the ladle after completion accused:
C Mn Ph S Si Grains
0. 55 0. 75 0.016 0. 045 0. 19 fine
The addition of sulfur to this feed was made by adding 350 pounds of anhydrous sodium bisulfite, also called sodium pyrosulfite, to the ladle after the manganese and silicon. By this addition the quantity of sulfur was increased from 0.025 residual in the feed to 0.045.
This is equivalent to adding 0.020 sulfur points using sodium bisulfite. The sample laminated very well in the rougher and in the iron train. chands. A portion of the sample was rolled into round bars which were subsequently machined from about 1 1/16 inches to about 1 inch, as in common practice. Bars were machined at the rate of 85 linear feet per hour instead of the speed of 69 linear feet per hour of bars from other samples of the same ladle analysis, except for the additional sulfur.
It was also found that the tool life was three times longer for treated steel than for untreated steel; that is, about nine bars per tool were turned instead of one to three bars per tool with untreated steel.
<Desc / Clms Page number 4>
According to another exemplary embodiment of this process, a sample having the following composition is prepared:
EMI4.1
L ±. : iJm ±, ¯Ph ¯¯à¯¯ S¯¯z¯ Sī¯1: 0.8g O. 48: '. 017-: 7023-:. 2ï - 7
In order to stop the distribution of sulfur throughout the pass of an ingot during the addition of sodium bisulfite in a 26 inch mold, 6.6 pounds of sodiur bisulfite was added to the first ingot of this charge. The weight of the ingot was 9500 pounds; the sulfur recovery reached about 70%. The first and second ingot were speckled and samples were taken for sulfur analysis, the second ingot being chosen to give a comparison between the first ingot and the remainder of the charge.
The analysis with regard to sulfur is established as follows:
EMI4.2
:. - ======= - == - === I¯lër: -ïingot == -: - 2d: 1 t ---: vertex ............. ......... 0.035 S. 0.023 S
EMI4.3
<tb> center <SEP> 0.035 <SEP> S <SEP> 0.022 <SEP> S
<tb> base <SEP> 0.035 <SEP> S <SEP> 0.021 <SEP> S
<tb>
There was virtually no slag formation on top of the second ingot or untreated ingot. In the first ingot there was a notable formation of slag at the top of the ingot.
This came from the conversion of sodium bisulfite to sodium oxide and sulfur dioxide. The sodium oxide partly volatilized, but combined to a great extent with the acid products of the reaction of the reduction process used to calm the steels obtained in open pits.
A sample of the slag formed at the top of the ingot showed on analysis
FeO .................. 3.24
MnO., ................ 5.55
EMI4.4
S102 .................. 36.14 A1203 ................. 28.77 lime ...... .......... none S .................. 1.27
EMI4.5
Na20 .................. 21.15
This analysis shows the large percentage of silicates and aluminates which had combined with the sodium oxide from the decomposition of the sulphite, thereby removing these inclusions from the steel.
For the comparison of physical properties, the filler mentioned above first was compared in this report with a filler having the same composition where sulfur sticks had been added as a means of introducing sulfur into the steel. This comparison is established as follows:
EMI4.6
. Ckarge nO.65.504 with sodium bisulphite "7LIm: 6Ïasticue -; - Traction Elongation /" Shock Reduction ".
¯¯¯¯¯¯¯ -. # .- ¯¯¯¯¯¯ .. leieds books: 59.930 107, S80 25.0 44.9 -17! 21 58.920; 107.650: 23.0 44.9: 17z: 17j: 58.920; 107.650; 25.0 44.0 17 17z:
<Desc / Clms Page number 5>
EMI5.1
CÀ8.rge nO.73.843 with sulfur in sticks.
EMI5.2
: Lim.-E-loose: Tensile at% iOEOEÉ 1 Reduced iôìÎ% T ¯¯ ¯¯¯¯¯¯¯¯: ¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯ ,, ¯: Feet lbs: 56.920: 108.900 21.0 39.46: 10. '"
EMI5.3
<tb>: 58.420 <SEP>: 109.880 <SEP> 20. <SEP> 0 <SEP> 39.1 <SEP>: <SEP> 101/2: <SEP> 9
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 56.420 <SEP>: 108.650 <SEP> 20.5 <SEP> 39.4 <SEP>: <SEP> 11 <SEP>: <SEP> 11 <SEP> @
<tb>
EMI5.4
W @@ éZi7% OEQfilbµ # ±% t ± µ h¯µl¯ @ µ% ± É / T
EMI5.5
<tb> 65.504 <SEP>: 0.55 <SEP>: <SEP> 0.75 <SEP>: 0.016 <SEP>: <SEP> 0.45 <SEP>: <SEP> 0. <SEP> 19
<tb> 73.843 <SEP>: 0.55 <SEP>: <SEP> 0.63 <SEP>: 0.020 <SEP>: <SEP> 0.52 <SEP>: <SEP> 0.13
<tb>
Under the microscope with a magnification of 2000 diameters, the inclusions in the bisulfite filler appear weaker and in a very irregular shape, while in the other filler they appear larger and with a smoother outline.
Specific specific examples of the addition of sulfur in the form of sodium bisulfite to steels of defined composition have been given above. Other bisulphites from the group of alkali metals have approximately the same chemical properties with respect to the purposes of the present invention. Although the use of a sulfite or a bisulfite to obtain sulfur dioxide in the free state at a relatively low temperature forms part of the invention, other metal sulfides can be employed; in order to obtain the results of the invention, it suffices simply for the metal sulphide to decompose at the temperature of the molten metal in process cones to give sulfur dioxide.
It should be understood that the process according to the invention can be applied simultaneously with other processes to impart the same or other qualities to the steel.
For example, certain advantages of the process according to the invention can be obtained by the simultaneous addition of sulfur in the free state to further increase the sulfur content of the steel. It is understood that the invention extends to the use of the process for all steels containing alloys to which the invention is applicable, and to all the variants of the process falling within the scope of the claims below.
CLAIMS ---------------------------
1) A method of manufacturing a better machinable steel, consisting in adding to a mass of molten steel a metal sulphite which decomposes at the temperature of this molten mass to give a significant proportion of sulfur in the anhydride state sulphurous.
2) A method of manufacturing a better machinable steel, consisting in adding sodium sulphite to a mass of steel melt.
3) A method of making a better machinable steel, consisting of adding sodium bisulfite to a mass of molten steel.
** ATTENTION ** end of DESC field can contain start of CLMS **.