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"Perfectionnements apportés aux procédés et éléments de construco- tion d'habitations, bâtiments ou analogues".
L'invention est relative aux procédés et éléments de cons- truction d'habitations, bâtiments ou analogues.
Elle a pour but, surtout, de rendre ces procédés et élé- ments tels qu'ils permettent la construction d'immeubles, de mai- sons, de bâtiments ou analogues d'une manière rationnelle, rapide et économique tout en remplissant les conditions nécessaires en ee qui concerne la solidité, la durabilité, la résistance aux interne péries, l'isolement oalorifique et l'aspect esthétique.
Elle consiste, principalement - pour ce qui est des procé- dés du genre en question à constituer les murs porteurs, des édifices à construire, par la juxtaposition et la superposition déléments agglomérés (armés ou non), qui sont profilés et préfa briqués suivant un modèle déterminé et dont on assure la liaison, tant dans le sens horizontal que dans le sens vertical, par des boulons;
et - pour ce qui est des éléments de construotion du genre en question - à donner auxdits éléments la forme d'une cuvette de section rectangulaire dont la face externe du fond peut cons- tituer, sans plus, un parement, dont les parois latérales, desti- nées à être Jointoyées, servent d'appui aux boulons de liaison et dont la cavité est fermée, du côté opposé au parement par une plaque ou dalle en un matériau léger (plâtre, liège, bims, etc.)o
Elle consiste, mises à part ces dispositions principales, en certaines autres dispositions qui s'utilisent de préférence en même temps mais qui peuvent être utilisées indépendamment et dont il sera plus explicitement parlé ci-après, notamment:
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en une deuxième disposition consistant à assurer la retenue de chaque plaque ou dalle, en un matériau léger et faisant partie des constructions du genre en question, par au moins un crochet dtancrage métallique prenant appui sur un des boulons de liaison; en une troisième disposition - plus spécialement relative aux éléments de construction du genre en question qui sont à établir au-dessus d'ouvertures ou baies de portes, fenêtres ou analogues - consistant à assurer la liaison entre lesdits éléments par au moins un profilé, en U par exemple, que l'on loge horizontalement dans des encoches correspondantes ménagées dans les parois latérales de ces éléments et que l'on relie aux boulons assurant la liaison en- tre ces derniers;
et en une quatrième disposition consistant à constituer le soubassement des constructions du genre en question par des élé- ments de poutres préfabriqué* propres à être posés, par une large surface d'appui, sur un lit de béton, lesdits éléments comprenant, à leur partie supérieure, une nervure propre à recevoir les élé- ments de construction susdits et à les retenir par une fixation par boulons et, le cas échéant et en des points intermédiaires, une nervure servant d'appui aux éléments de plancher et un voile pro- tecteur contre les eaux de ruissellement.
Elle vise plus particulièrement certains modes d'applica- tions ainsi que certains modes de réalisation, desdites disposi- tions ; et elle vise plus particulièrement encore, et ce à titre de produits industriels nouveaux, les éléments de construction du genre en question comportant application desdites dispositions, les éléments et moules spéciaux propres à leur fabrication, ainsi que les immeubles, bâtiments et édifices construits à l'aide de cet éléments.
Et elle pourra, de toute façon, être bien comprise à l'ai- de du complément de description qui suit, ainsi que des dessins ci- annexés, lesquels complément et dessins sont, bien entendu, donnés surtout à titre d'indication.
La fig. 1 montre, en élévation schématique, une partie d'une façade d'un bâtiment construit conformément à l'invention.
La fig. 2 montre, en élévation, un élément de construc- tion utilisé pour l'édification de cet immeuble.
La fig. 3 montre, à plus grande échelle et en coupe ho- rizontale, le mode de liaison entre deux éléments adjacents faisant partie d'un mur extérieur.
Les f ig. 4 et 5 montrent, en coupe horizontale, respecti- vement deux modes de réalisation différentes pour la formation d'angles.
La fig. 6 montre, en coupe verticale à une échelle rédui- te, un mur extérieur à l'endroit où sont formées das baies pour une porte et une fenêtre.
Les fig. ?7 et 8 montrent, à plus grande échelle et respec tivement en coupe verticale selon VIII-VIII fig. 8 et en coupe ho- rizontale selon VIII-VIII fig. 7, un détail de la disposition mon- trée sur la fig. 6.
La fig. 9 montre, en coupe horizontale, un autre mode de réalisation d'un élément d'angle.
La f ig. 10 montre, en coupe verticale, un élément de sou- bassement.
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Selon l'invention et plus spécialement selon celui de ses modes d'application, ainsi que ceux des modes de réalisation, de ses diverses parties, auxquels il semble qu'il y ait lieu d'accor- der la préférence, se proposant de construire un édifice, par exem- ple une maison d'habitation, on s'y prend comme suit ou de façon analogue.
On se propose de construire un immeuble - par exemple une maison d'habitation dont la façade se présente, entre autres, com- me montré schématiquement sur la fig. 1 - en constituant les murs porteurs (extérieurs et intérieurs) à l'aide d'éléments profilés en un aggloméré approprié quelconque, tel que du béton de ciment béton de scories, du gravillon et sable, du béton de plâtre et mâ- ohefer, avec ou sans armature, ou même en bois ou en métal.
On donne à chacun des éléments 1 la forme d'une cuvette (fig. 2) destinée à être posée sur une de ses grandes parois laté- rales de telle sorte que le contour de sa seotion verticale soit rectangulaire, que sa section longitudinale et horizontale présen- te la forme d'un U et que sa section transversale et verticale affecte également la forme d'un U. La face extérieure du fond de la cuvette est donc rectangulaire et peut constituer un parement uni, utilisé tel quel ou qui peut être bouchardé, gresé, décapé au jet de sable, coloré dans la masse, eto. Les parements peuvent, évidemment, porter des montages décoratifs ou ornementaux ainsi que des revêtements ou enduits venant de préfabrication (mosaïque, grès, cérame, céramique,;. eto.) ou rapportés.
On moule ces éléments à 1''avance, à l'usine ou sur chan+ tier, d'après un module déterminé, choisi à volonté, par exemple de 1.00 m de longueur et 0,75 m. de hauteur alors que l'épaisseur dépend de la charge à supporter. En adoptant les dimensions ci dessus on peut donner aux salles du rez-de-chaussée une hauteur de
3 m. oe qui implique la superposition de quatre rangées d'éléments 1 et adopter pour les baies des portes 2 les dimensions de 2,25 x 1,00 ou 2,25 x 2,00 et pour celles des fenêtres 3 et 3 les mesu- res de 2,OO.x 1,50 ou 1,50 x 0,50 eto. Les éléments 1 ayant les dimensions ci-dessus pèsent environ 80 kgs et sont donc aisément transportables et manipulables et leur mise en place n'exige aucun coffrage ni aucun outillage important ou spécial.
Si l'on adjoint à ces éléments courants quelques éléments particuliers tels que des plaques d'angles, des plaques pour plan- cher, de cheneaux, etc. on peut construire rapidement et économie quement une multiplicité de bâtiments ou de maisons de types dif- férents et de dimensions quelconques. Au besoin on peut utiliser ces éléments en combinaison avec une charpente, ossature ou car. casse métallique si l'importance du bâtiment l'exige. Dans le cas de gros immeuble à ossature métallique ou en béton armé, les élé- ments ou plaques extérieurs 1 peuvent être fixés, par des boulons, aux montants et aux poutrelles des planchers ou aux autres élé- ments de l'ossature.
On assure la liaison des éléments 1 entre eux à l'aide de boulons 4 que l'on loge dans des trous 6 prévus dans les parois latérales de la cuvette et,formés lors du moulage de ces éléments 1 (avec ou sans armature 1). Avantageusement on garnit chacun de ces trous d'une douille 6 avec rebord de retenue 61 qui fait sail- lie sur la face externe de la paroi latérale de manière que ces rebords puissent, en même temps, déterminer l'importance de l'intervalle réservé au joint 6 , au mortier, au ciment ou analogue.
La mise en place et le serrage des boulons 4 se fait,bien entendu, à mesure que le montage des éléments 1 avance, la liaison @
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entre ces derniers étant donc obtenue d'une manière rationnelle et rapide tout en permettant une vérification continuelle de l'ho. rizontalité des assises et de la verticalité des pans de mur.
Pour l'exemple montré sur la fig. 2 on a prévu deux trous 5 dans chacune des parois latérales verticales et un trou 5 au milieu de chaque paroi latérale horizontale sans quen aeci ait un caractère restrictif ou limitatif.
On ferme la cavité de l'élément 1, du côté opposé à la face de parement à l'aide dtune plaque ou dalle 7 en un matériau léger tel que platre, du béton bims ou à la pierre ponce, du fi- brociment, du béton de paille, du liège, etc. jointoyé comme mon- tré en 9 et que l'on maintient en place, ou bien à l'aide de gou- jons filetés noyés en partie dans l'élément 1 et venus de moulage avec lui, chaque goujon étant engagé dans un passage ménagé dans la plaque 7 ou servant à la retenue de lattes verticales, en bois imprégné ou autres, sur lesquelles on fixe ensuite les plaques ou dalles 7 à l'aide de clous.
Une autre possibilité pour retenir les plaques 7 est montrée à gauche de la fige 3 et suivant laquelle chaque plaque, de mêmes longueur et hauteur que l'ornement 1, vient chevaucher, en son milieu, le joint 9 formé entre deux éléments 1 et est main. tenue en place à l'aide d'une cornière ou un crochet métallique 8 noyé en partie dans la masse de la plaque 7 et prenant appui der- rière l'écrou dtun boulon de liaison 4.
L'ensemble des plaques 7 est, finalement, recouvert d'un enduit 10 approprié (plâtre ou autre).
Les fig. 4,5 et 9 montrent, en coupe horizontale, des éléments d'angle ainsi que trois modes de liaison différente.
Dans le cas de la fig. 4 on se sert de deux éléments or- dinaires 1 que l'on relie par un boulon 11 avec oeillet, ce der- nier étant engagé sur un deuxième boulon 12 serré depuis l'exté- ri eur.
Dans le cas de la fig. 5 on fait intervenir un élément spécial la avec talon 1b par lequel celui-ci est boulonné sur l'élément ordinaire 1.
Dans le cas de la fig. 9 on établit à l'angle un poteau creux 17 en forme de cornière ouverte vers l'intérieur et aux qi- les de laquelle on fixe les éléments normaux 1 ou les encadrement, des fenêtres ou portes par des boulons 4.
Sur les fig. 6, 7 et 8 on a montré un détail du montage des éléments le au-dessus d'une baie de porte, par exemple celle désignée par 2 sur la fig. 1.
Comme ces éléments lc ne peuvent pas reposer sur une assise inférieure on prévoit, en plus de leur liaison par les boulons 4, un appui supplémentaire constitué par un profilé 13, par exemple en fer U, que l'on loge dans des encoches 14 ménagées dans les parois latérales et verticales des éléments lc intéressée et que l'on prolonge, autant que nécessaire, vers les autres élé- ments de la même rangée mais qui prennent appui, en plein, sur des assises inférieureso Sur la fig. 1 on a montré deux profilés 13 de ce genre (en traits interrompus) et qui s'étendent sur toute la longueur de la façade de l'immeuble, dans le cas particulier où les baies sont réparties de la manière indiquée. Dans d'autres cas il peut paraitre inutile de donner à ces profilés une longueur taussi grande.
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La liaison entre les profilés 13 et les éléments est as- surée, par exemple, par des cornières 15 boulonnées en 16 sur le profilé et retenues par les boulons d'assemblage 4.
En ce qui concerne les fondations des immeubles ou cons- tructions ainsi constitués, on peut les établir, sur place, en béton armé ou non et coulé en coffrage, en maçonnerie, etc. On peut également, comme montré sur la fig. 10, creuser une tranchée de fondation, étaler sur le fond 18 de celle-ci une couche de bé- ton ordinaire 19 que l'on recouvre d'une couche d'alsphate 20 ou analogue pour protéger les murs contre l'humidité. Sur cet ensem- ble on pose des éléments de poutre en béton armé 21, reliés entre eux et préfabriqués en ayant, par exemple, une hauteur de 0,70 à 1,00 m. Aux angles ces éléments peuvent avoir une forme de cor- nière de 1,00 x 1,00.
Chaque élément de poutre présente une large surface d'appui 22, un voile extérieur 23 qui vient se placer au niveau du sol en faisant office de protecteur contre les eaux de ruissellement, un appui supérieur 24 pour les éléments ou plaques normales 1 et 7 (ou d'angle) et une nervure intérieure 25 pour les éléments de plancher 26.
En suite de quoi on obtient un système de construction qui est solide et durable, dont les murs porteurs et le soubasse- ment ont une faible épaisseur et nécessitent peu de matériaux ce qui rend l'ensemble économique en raison du bas prix de revient des éléments et de la simplicité et rapidité de leur fabrication, de leur mise en place et de leur mode de liaison.
Comme il va de soi et comme il résulte d'ailleurs déjà de ce qui précède, l'invention ne se limite nullement à ceux de ses modes d'application, non plus qu'à ceux des modes de réalisa- tion de ses diverses=parties, ayant été plus spécialement encisa- gés; elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes.