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pour :"Perfectionnements aux Dispositifs Electriques de Signa- "lisation d'Incendie et-analogues" -
Il est courant d'utiliser la variation de la résis- tivité de résistances électriques sous l'action de la chaleur pour déclencher, sous l'influence d'une variation de températu- re, un relais monté soit en série avec une résistance à coeffi- oient de résistivité variable avec la température, soit encore sur la diagonale d'un pont de Wheatstone dont une des branches est constituée par une résistance variable. Ces dispositifs connus sont tnut particulièrement employés soit pour obtenir une régulation de température, soit pour signaler un incendie dens des locaux quelconques.
La présente invention a pour objet un dispositif de cette nature, plus particulièrement applicable à la signalisa- tion des incendies, caractérisé par le fait que les résistances variables employées sont des résistances à grand coefficient
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négatif de température, telles que par exemple celles décrites dans le brevet français déposé par MM. MARTIN et ROZIERES le 14 avril 1944 pour : "Régulateur thermostatique". Ces résis- tances pourront être utilisées soit par groupes d'unités soit par groupes de paires.
Dans le premier cas, ces résistances sont disposées en parallèle ou en série dans un circuit compor- tant un relais de désaimantation, calculé de façon que l'élé- vation de température d'une seule des résistances au-dessus d'un seuil donné entraîne le déclenchement du relais. Dans le second cas, les résistances seront .accouplées par paires com-- prenant chacune une résistance soumise directement à toutes les variations de température ambiante et une résistance iso- lée par un écran de conductibilité convenable, ces résistances étant disposées dans deux branches contiguës du pont de Wheat- stone.
L'utilisation pour ces dispositifs des résistances de ce type présente les avantages suivants :
1) - La variation de leur résistivité étant beaucoup plus importante que pour tous les corps actuellement utilisés puisque, pour une variation de I , leur résistivité varie couramment de 2,8% cette variation pouvant même atteindre 4%, on peut, si on le désie, obtenir des déclenchements pour des variations de température inférieures à I C.
2) - D'autre part, et pour la même raison, on peut monter sur un seul relais un gtand nombre de résistances défi- nies ci-dessus, celles-ci étant réparties dans différentes pièces ou différents endroits des locaux à protéger, et il suffira de l'élévation de température d'une seule résistance pour assurer le déclenchement du relais commun à toutes ces résistances.
D'après la loi des courants dérivés, l'appel de cou- rant provoqué par la variation d'une seule résistance se fait sentir, non seulement à travers le relais commun mais encore
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à travers toutes les autres résistanoes d'équilibrage. Par suite le réglage du relais dépend du nombre de résistances uti- lisées.
Pour remédier à cet inconvénient et améliorer le fonctionnement des détecteurs de ce genre en rendant la sensi- bilité de chaque groupe indépendante du nombre de ceux-ci, on bloque, suivant la présente inventi'on les courants dérivés dans chaque groupe au moyen de soupapes ou de redresseurs.
Le réglage du relais devient invariable et correspond à celui qui est nécessaire pour le fonctionnement d'un seul groupe.
Un mode d'exécution de ce dernier montage est repré- senté schématiquement en fig. 1 annexée.
R1 R2...... Rn représentent les résistanoes soumises aux va- riations de températures et R'1 R'2 R'n les résistances de contrôle, Les paires de résistance Ri R'1, R2 R'2 .... Rn
R'n sont montées en parallèle entre les conducteurs 1 et 2, ali- mentés par la batterie 3, de 24 volts par exemple ; 4 et 4' sont des résistances égales, de 50 omhs par exemple, constituant deus bras du pont de Wheatstone, sur la diagonale duquel est monté le relais sensible 6.'
Suivant ]-?invention, chaque prise entre les deux résis. tances d'un même groupe est reliée , non pas à un pale commun du relais 6, mais individuellement à un groupe de deux valves v1, v'1, v2, v'2 .... vn v'n montées en sens inverse l'une de l'autre, et aboutissant de part et d'autre du relais 6.
Le passage du courant vers le point 5 et les résistances 4 et 4' à travers le relais 6 se fait, suivant son sens, à travers les
Salves V ou v',
Ainsi quelle que soit celle des résistances R... R qui ait varié; aucun courant de retour ne passe par les autres détec- teurs et un courant circule dans le relais 6, toujours dans le même sens.
La fig. 2 représente un dispositif permettant d'une
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part de régler individuellement chacun des groupes de détection et d'autre part de contrôler toute rupture accidentelle de l'un des conducteurs joignant au tableau les points milieux des gmu- pes de résistances.
Ce double résultat est obtenu en disposant dans le tableau des relances rl, r2 ....rn respeotivem ent en parallèle avec chacune des résistanoes de détection R1, R2 ...Rn. et pouvant être du même genre que ces dernières,
D'autre part, pour permettre, en cas de rupture de ré- sistance ou de feu trop violent, un judicieux fonctionnement du relais sur une caractéristique bien déterminée, des valves de redressement P et P' sont disposées en sens inverse l'une de l'au.* tre entre le relais 6 et les résistances 4 et 4' de manière à assurer l'écoulement vers la batterie 3 de l'excédent de tension qui pourrait se développer aux bornes du relais.
Enfin, suivant un mode d'exécution préféré, les éléments redresseurs v1, v2 .....v, v'1, v'2 ..... v'n sont réunis de ma- nière à former deux blocs multicellulaires B, B' comportant cha- cun une électrode commune sur laquelle viennent se fixer autant d'électrodes secondaires qu'il y a de soupapes nécessaires.
Dans ce qui précède il a été indiqué queles résistances utilisées par paires devaient présenter une inertie calorifique différente et par là même conduisaient à un détecteur dit "ther movélosymétrique" c'est-à-dire très sensible à une vitesse mini- mum d'élévation de température : en fait les résistances R'1..
R'n étaient calorifugées par rapport aux résistances R1 ... Rn.
Or il est également possible d'utiliser le détecteur d'une autre manière dans laquelle les résistances R1..... Rn et R'1..... R'n sont également sensibles, réalisant ainsi une détection différen- tielle, c'est-à-dire sensible à une différence de température mi- nimum donnée entre chacun des éléments Ri, R'i .....R-. R'n.
En outre, chacune des résistances R1..... Rn. R'1 ...R'n peut être fractionnée en plusieurs résistances'montées en sé- rie ou en parallèle.