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MEMOIRE DESCRIPTIF à l'appui d'une demande de
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" Ppr'Lectioiiiiein6iits relatifs aux charrues "
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Monsieur Horvard Frederick 411'.lt7is, Stielley bungalow, Ower, Romsey, Hampshire, Grande-Lretagne. Faisant l'objet d'une première demande de brevet déposée en
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i2lDi-I'Iy"I'ti: le 23 septembre 1943 (11 15G2/).
La présente invention se rapporte aux charrues destinées à creuser des sillons dans la terre et qui sont pourvues de moyens, sous forme de lames, destinés à fragmenter les mottes des sillons au fur et à mesure que celles-ci sont formées par le versoir, afin de faciliter et d'accélérer la préparation du sol en vue des semailles et du plantage.
L'invention vise à apporter des perfectionnements aux dispositifs connus de ce genre et à établir un dispositif et une construction consistant en des lames brise-mottes qui agissent d'une manière efficace et qui ne sont pas encrassées par des racines et analogues pendant le travail de la charrue.
Dans les dessins annexés :
Fig. 1 est une vue d'élévation latérale d'un versoir classique muni de lames suivant l'invention.
Fig. 2 est une vue en bout de la Fig. 1, en regardant l'extrémité arrière ou de fuite du versoir.
F ig. 3 est une vue d'élévation latérale en grandeur naturelle d'une lame appropriée, et
Fig. 4 est une vue en regardant l'extrémité de base de la lame montrée en Fig. 3.
Dans un mode de réalisation approprié, comme celui représenté au dessin, on prévoit un versoir a, de forme classique. Suivant l'invention, deux lames relativement petites s'avancent en
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saillie transversalement ou horizontalement depuis la surface latérale b du versoir qui est situoe le plus près du sillon produit par celui-ci (c'est-à-dire, la surface latérale concave éloignée de l'âgeauquel le versoir est fixé), ces lames étant disposées lie manière à être sensiblement perpendiculaires à la partie postérieure du versoir auquel elles sont fixées de façon que leurs bords d'attaque .si relativement tranchants soient tourries vers l'avant, de telle manière que les lames viennent attaquer les mottes du sillon,
pour les fragmenter, au fur et à mesure que celles-ci se forment..
La manière dont chaque lame est réunie au versoir, et la forme du bord d'attaque d de chaque lame sont belles que celui-ci se dirige vers l'arrière depuis la surface du versoir et forme un angle aigu à sa jonction avec ce dernier, à l'endroit où l'extrémité intérieure de la dite lame vient se confondre avec la dite surface du versoir.
De préférence, les lames c sont etablies indépendamment du versoir et sont réunies amoviolement à celui-ci au moyen de boulons et d'écrous par exemple, chaque lame, vue en plan, pouvant présenter une for.ne conique de telle manière que son bord d'attaque d --qui est de préférence à double courbure ou présente la forme d'un "S" aplati comme montré dans la Fig. 3- va en s'amincissant depuis la base e de la lame jusqu'à son extrémité extérieure relativement pointue.
Le bord de fuite f de cnaque lame est obtus, et la base de la lame, qui est la plus rapprochée de la surface latérale concave au versoir, peut être pourvue ci'une tige filetée g destinee à s'engager dans un orifice prévu dans le versoir et à y être fixée par le serrage d'un'écrou h se vissant sur cette tige.
Il est nécessaire que le bord d'attaque de chaque lame vienne se confondre graduellement avec la surface du versoir à laquelle les lames sont fixées, caractéristique grâce à laquelle les lanes M'auront pas tendance à s'encrasser par des racines et analogues, ce qui pourrait se produire si par exemple il existait un intervalle entre l'extrémité intérieure du bora d'attaque de la lame et la surface du versoir, ou si le dit bord faisait une saillie brusque sur la dite surface, constituant ainsi une véritable cavité dans laquelle des racines pourraient s'accumuler.
Si l'on considère un versoir classique qui a 15 pouces environ dans sa partie la plus profonde, deux lames prévues sur ce versoir occuperaient une position médiane à une distance verticale d'environ 5 à 6 pouces l'une de l'autre et à 4 pouces
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environ de l'extrémité de fuite du versoir. Si les lames sont trop rapprochées l'une de l'autre, elles ont tendance à repousser les mottes sur le coté et deviennent inopérantes pour le but visé. Il importe également que les lames soient disposées sur l'extrémité arrière ou de fuite du versoir à une distance d'envi- ron 9 pouces du bord de fuite, ceciétant, dans l'exemple, particulier considéré ici, une distance maximum critique entre les lames et le bord de fuite du versoir.
Les lames sont habituellement fixées à la surface b du versoir de manière à s'étendre dans un plan généralement perpendiculaire à celui qui contient la portion de la dite surface, à laquelle est fixée une lame considérée. - On peut augmenter l'action de brise-motte des lames c par la prévision de lames supplémentaires i montées de manière à suivre le versoir. Ces lames supplementaires sont montrées dans la Fig. 1 comme étant fixées à un prolongement postérieur du versoir, ce prolongement présentant la forme d'une barre ou cadre courbé k, fixé au versoir par les extrémités de ses branches k' au moyen de boulons et d'écrous par exemple, de sorte que cette barre s'étend dans le même plan général que le versoir.
Les lames i sont analogues aux lames e :nais disposées en quinconce par rapport à ces dernières. Elles sont utilement montées sur leur barre de support k d'une manière réglable, grâce à la prévision sur cette dernière d'une série de forages 1 qui peuvent recevoir les tiges g prévues à la base des lames.