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appareil de signalisation
Il existe de nombreux dispositifs de signalisation 'particulièrement destinés'à assurer la protection contre le cambriolage et utilisant des phénomènes photo-électriques, acous- tiques= vibratoires, etc.: La plupart de ces dispositifs sont aptes a une protection étendue mais sont assez complexes.
Le dispositif faisant l'objet de la présente inven- tion est plus particulièrement destiné à assurer la protection de locaux, tels qu'appartements urbains, dont les points d'accès sont peu nombreux et où toute visite clandestine est en pratique nécessairement précédée par la manoeuvre d'ouverture d'une porte.
Cependant il est facile de l'appliquer aussi à la protection de locaux ayant de nombreuses ouvertures.
Les caractéristiques essentielles de ce dispositif, quelle qu'en soit la forme de réalisation, sont les suivantes :
Il se compose de deux éléments, l'un fixe et l'autre mobile, dont les déplacements sont liés à ceux de la porte et de son verrou. Ces deux éléments constituent un verrouillage mécanique supplémentaire de la pièce mobile surveillée, mais lorsque le ver- rou est fermé, cette fonction mécanique est précédée par le déclen- chementde dispositifs d'alarme dont les organes sont entièrement contenus dans l'élément fixe.
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L'accès à ces organes n'est d'autre part possible
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qu'après une opération de démontage 3.
l'élément fixe C3tt, opération ne peut pratiquement avoir li2Ll que lorsque la pilez mo'..il3 surv3ille est ouvert?.
Le àJs.s:n ci-n3x représant.3, li titre (1t :.',,i,:l':. s3Lll:J',1snt, une forme d'exécution du dispositif suivant l'invention it diverses modifications ou séditions qu'on peut apports- ,\ cet J-aûaple sens en changer le ccrsctères essentiels.
La fi,;. 1 ei-t une coupe v,0rtlci;1 E:Ulv,nt le li.c:s I-I de le fige .
La fiGe sst une coups varticpla pertielle s¯ivwt II -II de la même fi g. <l.
Ls fige 3 est une vue de fece, l'enveloppe ou capot de l'appareil étant coupé suivent la ligne III-III de la fig. 1.
Les fics. 4 et5 sont des coupes verticales partielles correspondent aux figs. 1 et et centrant des dispositions un peu différentes.
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La fig. ô est un sch8me cL)s coii,<e:;ions élactri<1uJs dans le cas ue plusieurs ouvertures à protéger.
Les figs. 7 et 8 montrent, en coupes verticales
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partielles corresponds-it aux fies. 1 et ., une variante des or=;2nes de fermeture de certains contacts.
Le dispositif rep;."d sente, pux figs. l à li comporte une boîte murale composée d'un socle 1, sur lequel sont fixes les organes intérieurs, et d'un capot 2.
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Cette boîte r3nfarne à sa partie supérieure un ap- pareil.sonore 3 du type klaxon dont l'émission, par sa puissance et son timbre, se différencie nettement des émissions habituellement perçues dans un immeuble.
A la partie inférieure une pièce 4 en tôle pliée et fixée au socle reçoit les piles 5 alimentant le signal sonore et
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dans son logement médian le dispositif de déclencheîiBnt de ce siesl. Ce dispositif se compose essentiellement d'une pièce élas- tique 6 portant un élément de contact non isolé 7. Cette pièce 6 occupe normalement la position représentée et y est maintenue, par
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son doigt ç, accrochée u une pièce 1J solidaire de 4.
Lorsque le doigt 9 est écarté de la pièce 10 par
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une action extérieure et se décroche, le pièce 6, sollicitée per son élasticité applique fortement l'élément 7 en contact cv,c l'é-
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lement isole Il forment bute; ;::t fertiio f.Ü1f'i 1 cÍl."CÍt G3 10 source 10ctri r;ue 5 sur le signal sonore
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Le logement médian que forme la pièce 4 reçoit en outre un récipient 12, en verre mince, qui renferme une substance fumigène.
Le capot 2 est fixé au socle 1 par une ou plusieurs pièces telles que 13 consistant en une tige filetée creuse. Cette pièce, qui traverse les rebords inférieurs et supérieurs du capot et du socle, est vissée dans le rebord inférieur du socle qui peut être renforcé en épaisseur en ce point s'il y a lieu.
Cette pièce 13, une fois mise en place, ne peut être débloquée et dévissée, après retrait préalable d'une clavette de logement 14, qu'au moyen d'un'outil pénétrant par son orifice inférieur et venant en-prise avec un bossage intérieur 15. Cet outil, pour pénétrer jusqu'à l'extrémité de la pièce 13, doit être bien approprié, faute de quoi il serait arrêté par des saillies telles que 16.
Le boite 1,2 est solidement fixée à la paroi interne de la cloison 17, au-dessus de la pièce mobile 18, en général une porte, dont l'ouverture intempestive doit être signalée.
Sur cette porte elle-même est montée une pièce coulissante ou pène 19 susceptible d'être manoeuvrée de l'extérieur du local par le mécanisme, adapté à cet effet, d'un verrou de sûreté non représenté.
Cette pièce 19 peut occuper une position basse ou effacée au niveau de son guide 20, et une position haute telle que représentée sur les figs. 1 et 3 et correspondant au cas où l'appareil est en surveillance. Dans cette dernière position, si l'on ouvre de quelques centimètres la porte 18, la pièce 19, ayant passé dans l'échancrure 8 du socle 1, décroche le doigt 9 et la pièce élastique 6 ferme le contact 7-11 qui déclenche l'alarme sonore.
Si le mouvement d'ouverture de la porte 18 est continué, la pièce 19 après avoir décroché 9, vient rompre la paroi fragile du récipient fumigène 12 et vient ensuite buter sur la paroi du capot en 21.
A ce moment, la porte entrebaillée favorise une large diffusion à l'extérieur de l'alarme sonore et des fumées. Il est alors peu probable qu'un cambrioleur persiste dans son opératior..
S'il la continuait néanmoins, il lui faudrait alors forcer l'obstacle que forment 19 et 21 et après avoir pénétré dans le local il lui faudrait pour arrêter le signal sonore décapoter l'appareil après avoir au préelable dévissé les pièces telles que 13. Or la position et la forme de ces pièces sont telles que cette opération de dévissage ne peut s'effectuer que si la porte est ouverte et elle demande un temps assez long. La neutralisation de l'alarme sonore après qu'elle a été déclenchée est ainsi pratiquement rendue impossible.
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Selon la variante représentée aux figs. 4 et 5, le socle 1, en matière coulée, comporte quatre pieds la, lb traversés chacun par un trou pour le passage des vis de fixation 13. L'appareil sonore à membrane vibrante est fixé directement au socle, sa membrane obturant l'ouverture ménagée dans la partie supérieure du socle. La lame élastique 6 du dispositif de déclenchement porte son extrémité une pièce 9a venant s'accrocher à une par tie 10a du socl, de forme appropriée. Un poussoir 22 fixé la 18[,le 6 et passant à travers 11 armature 4 portent le mécanisme, permet d'armer aisément le système de déclenchement.
D'autre part, une petite pièce 23 mécaniquement assez résistante, est fixée à la paroi arrière basse du socle 1 et en traversde l'échancrure 8 ménagée en ce point dans le socle.
Lorsque le dispositif est en surveillance, le verrou étant fermé; l'extrémité du pène 19 est engagée entre la paroi de cloison 17 et la pièce de garde 23 dont l'interposition entre le doigt d'accro- chage 9a et le pène 19 évite un déclenchement intempestif d'alar- me en cas de porte battant au vent par exemple. Cette pièce de garde, par la résistance mécanique qu'elle oppose à l'ouverture de la p,orte, évite également un déclenchement d'alarme au cas où l'occupant aurait oublié d'ouvrir le verrou avant de pousser la porte pour entrer. Si l'on vainc cette résistance la pièce 23 se brise et le pène 19 déclenche alors le système d'alarme.
Un dispositif de contrôle de l'état de la source électrique et de la qualité du signal sonore est réalisé de la façon suivante : Une équerre 24 et une pièce élastique 25 sont fixées à l'armature 4 portent les piles et le mécanisme. Une connexion rigide 26 réunit les bornes isolées 11 et 27. Lorsque le capot de l'appareil est en place, il vient s'appliquer contre la lame élastique 23 qui forme alors l'opercule d'une ouverture 28 ménagée dans la façade du capot. Le contrôle se fait en ppuyant du doigt à travers l'ouverture sur cet ope:,cule, qui vient établir un contact de masse avec la pièce isolée 27 et ferme ainsi le circuit du signal sonore.
D'autre part, la fixation du capot et du socle est réalisé (fig. 5) par deux longues vis à métal 13 filetées sur toute leur longueur ou sur la plus grande partie. Chacune d'elles traverse un des pieds taraudés la du socle et se trouve guidée vers le trou du pied lb correspondant. Les trous de la et lb sont établis de telle façon que les vis de fixation se présentent en biais et qu'il soit ainsi impossible de les dévisser si la porte n'est pas ouverte, la tête des visvenant dans ce cas s'y bloquer dès le début de l'opéra- ti on.
Le dispositif de signalisation représenté aux figs. 1 est particulièrement destiné à le protection de locaux où toute tentative frauduleuse est nécessairement précéuée par la man oeuvre d'ouverture d'une porta. Le dispositif complémentaire ci-dessous décrit permet d'étendre cette protection à un nombre indéterminé de points de pénétration secondaires où toute tentative frauduleuse se-
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rait nécessairement précédée par une manoeuvre semblable.
Les caractéristiques essentielles de ce dispositif complémentaire sont les suivantes : (fig. 6). Le dispositif prin- cipal comporte comme ci-dessus une source électrique autonome 5, un appareil sonore puissant 3 et un système de déclenchement actionné, lorsque le verrou est fermé, à toute tentative d'ouver- ture de la porte où ce dispositif est monté.
Le dispositif complémentaire comporte une pièce 29 commandée par le verrou, du dispositif principal et établissant à la fermeture de ce dernier un contact 30. Un relais comportant bobinage 31 et éléments de contact 32, 33, 34, établit le contact électrique entre ces trois éléments lorsque le bobinage est excité.
Des contacts extérieurs, en nombre indéterminé, sont montés aux points de pénétration secondaires et établissent leur contact à toute tentative d'ouverture. Ces contacts sont reportés sur la fig. 6 en 35. Ils peuvent être fermés au commencement d'ouverture des pièces mobiles (contacts de feuillure) où ils sont montés, ou bien détecter par un contact instantané toute tentative d'effrac- ' tion avant manoeuvre de la pièce mobile (détecteurs de chocs travail- lant à l'établissement d'un contact, selon les caractéristiques géné- rales de tels appareils. Brevet français N 767. 868 déposé par Mon- sieur Briot Pierre le 31 Janvier 1934).
Le fonctionnement est le suivant : Lorsque le verrou est ouvert, le système de déclenchement 36 du dispositif principal (pièces 6 a 11 sur la fig. 1) n'est pas mis en,action à l'ouverture de la porte et la pièce 29 laisse le contact 30 ouvert, la circula- tion est libre en tous points. Lorsque le verrou est fermé, le con- tact 30 est établi, et une tentative d'ouverture de la porte princi- pale où est monté le verrou déclenche l'alarme par suite de la mise en action du système de déclenchement 36,.comme il a été expliqué précédemment; en outre, une tentative semblable à un point de péné- tration secondaire ferme le contact 35 correspondant a ce point.
Le bobinage 31 est alimenté et ses éléments de contact se ferment;par 32, 33 ; le signal sonore est alimenté, et par 32, 34 sont assurées la réexcitation du relais et la continuation de l'alarme malgré cessation éventuelle du contact extérieur 35.
Le contact de verrou 30 peut être monté entre 34 et 35 ou entre 34 et 31. Le verrou d'autre part peut être manoeuvré par une clé d'intérieur et d'extérieur ou manoeuvré par un bouton d'in- térieur et une clé d'extérieur, ou uniquement par une clé d'extérieur La combinaison de ces différentes possibilités permet de fixer comme on le désire les conditions de contrôle et d'arrêt d'alarme du dis- positif. Une réalisation d'un tel dispositif est indiqué aux figs.
7 et 8. A l'arrière du socle 1 de la boîte d'alarme est fixé un capot 37. A la,partie inférieure fait saillie un piston 38 rappelé vers le bas par un ressort 39, et dont la tête a une position tel- le qu'à la fermeture du verrou, le pène 19, soulevant ce piston assure la fermeture du contact 30. Ce pène 19 prend en même temps , position pour déclencher éventuellement la pièce 6 du dispositif principal (fig. 1).
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Le capot 37 contient en outre le relais 31 dont
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l'armature mobile, qui peut être à la masse, porte à son extrémi- té les deux doigts élastiques de l'élément de contact 32.
Cet élément lorsque le bobinage est excité, établit son contact avec
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les éléments isolés 3b et 54; le contact 02, ;):..:; est "tc-bli léjèrenent avant celui 52, 4 pour assurer le correction du fonctionnement compte tenu des caractéristiques électriques ars divers éléments , notamment de la résistance dos circuits de contacts extérieurs et de celle des bobij7,L- ,es d'avertisseur et ,:"8 relais. Un condensateur 40 (fig. 6) de capacité convenable, assure l'3xcitot ion correcte du relais au ors où les points d3 pénétrât. :);J E'c(}ndaires sont protégés par des à.àt.3ct:ews de chocs donnant un contact instsntf-jé.
Le capot 37 contenant ce dispositif complémentaire est fixé solidement et de manière'3 le rendre pratiquementétanche aux poussières, à l'arrière du socle 1 de la boîte d'alerte. Il est logé, lorsque l'appareil est installa, entre le socle 1 et le paroi de cloison 17.
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3-VSNDICATIONS -:-
1.- Un appareil de signalisation destiné à protéger des locaux contre le cambriolage, comportant un uispositif d'alarme commandé par une source d'électricité dont le circuit est formé, lorsqu'une porte ou autre pièce mobile est indûment déplacée, par une pièce de contact qui est normalement retenue par une butée et
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qui vient s'appuyer élcstiquerùent contre un plot fixe quand elle est écartée de ladite butée par un organe monté sur la porte et mobile avec le pène du verrou de celle-ci.