<Desc/Clms Page number 1>
Outil pour le dressage de meules.
Le dressage de meules en vue d'obtenir un cer- ,tain profil ou de raviver ceux des disques de meulage qui se sont émoussés, se réalise, si les propriétés exi- gées de la meule sont élevées, au moyen de diamants en- tiers pesant, par exemple, 1 carat (0,2 gr.). Les divers diamants sont à cet effet brasés ou enfoncés dans des supports en acier qui, à leur tour, sont fixés sur la ta- ble de la machine à meuler et que l'on fait passer, en déplaçant la table munie d'une petite avance, à côté de
<Desc/Clms Page number 2>
la meule animée d'un mouvement de rotation à grande vi- tesse. Les diamants, selon le but désiré, taillent alors dans les meules, conformément à l'avance, les profils voulus ou bien ils rendent ces disques à nouveau rugueux.
Par suite de la grande résistance à l'usure des diamants, on peut, de cette façon, obtenir des meules qui tournent de façon exactement fonde jusqu'à quelques millièmes d'un millimètre près. Cependant les diamants sont égale- ment soumis à une usure causée pc.r les meules que 1,'on fait passer avec une vitesse de 25 m./sec. environ, de sorte qu'il faut, de temps en temps, les remplacer ou au moins en changer la position.
L'invention a pour objet d'augmenter l'utili- sation des diamants. Ce but est atteint, selon l'inven- tion, par le fait que, pour dresser des meules, on em- ploie, au lieu d'un diamant d'usinage, une molette qui consiste en un mélange fritté de 1 à 50% (en volume) de grains de diamant et de 99 à 50% (en volume) d'une masse d'enchâssement dure et résistante à l'usure, par exemple du métal dur. La molette est pourvue d'un axe qui est monté, par exemple, dans un support en forme de fourche de telle façon qu'elle peut tourner librement en subissant le moins de frottement possible. Lorsque la molette est rapprochée de la meule tournante, et qu'il s'agit d'usi- ner, de manière telle que l'axe de la molette court paral- lèlement à l'axe de la meule et qu'il est situé dans le même plan que lui, la molette prend la vitesse de la meule.
On arrive ainsi à ce que l'usure sur la molette ne se pro- duit que par suite du déplacement axial latéral, usure qui est naturellement relativement faible et qui conserve, par suite, à l'outil, une durée relativement longue.
La molette peut, pat exemple, avoir un diamètre de 10 mm. et une largeur de 2 à 3 mm. et peut consister en un mélange fritté de 25% (en volume) de diamant d'une gros,-,,/
<Desc/Clms Page number 3>
saur de grain de 0,05 à 0,1 mm, et de 75% (en volume) d'un alliage métallique dur.contenant 94% (en poids) de carbure de tungstène et 6% (en poids) de cobalt,. Au lieu de l'alliage dur, on peut également employer d'au- tres compositions métalliques dures et résistantes à l'u- sure, par exemple des alliages au chrome-manganèse-tungs- tène. Le frittage peut avoir lieu de façon connue, par exemple, par le procédé dit de "pressage à chaud".
En com- posant les mélanges de départ nécessaires aux molettes, il faut tenir compte de l'inégalité des poids spécifiques des constituants individuels, afin de garantir qu'il soit présent dans la surface des molettes toujours le même nom- bre de grains de diamant. Les molettes peuvent soit se composer entièrement du mélange, soit n'être mélangées de grains de diamant que dans leurs parties extérieures tan-' dis que le noyau de la molette est maintenu exempt de dia- mants. Plus grande est la largeur qu'on donne aux molettes plus lisses deviennent les meules rectifiées au moyen d'elles et plus s'améliore la qualité de surface des piè- ces travaillées par meulage.
On a en outre constaté que, au lieu de grains de diamant, on peut parfois utiliser également d'autres grains de meulage durs, par exemple ceux de carbure de silicium, de carbure de bore, de carburé de tungstène fondu ou bien de mélanges de ces carbures; ces mélanges peuvent alors être chauffés préalablement ou recuits, éventuellement après addition de faibles quantités de métaux ayant un point de fusion plus bas, pour favoriser la formation du mélange. Les mélanges chauffés préalablement ou recuits sont ensuite broyés jusqu'à la grosseur de grain désirée.
Les outils de dressage constitués suivant l'inven- tion ont donné de bons résultats, en particulier lors de la rectification de meules à grain fin. Ils peuvent être utili- sés surtout dans les machines à meuler dans lesquelles s on
<Desc/Clms Page number 4>
peut, pour des raisons d'encombrement, travailler.seulement avec des outils de dressage très petits.
REVENDICATIONS.
------------------------------- 1.- Outil pour le dressage de meules, caractérisé en' ce qu'il est pourvu d'une molette rotative laquelle consiste en un mélange fritté de 1 à 50% en volume de grains de diamant et de 99 à 50% en volume d'une masse d'enchasse- ment dure et résistante à l'usure, en particulier d'un alliage dur.
<Desc / Clms Page number 1>
Tool for dressing grinding wheels.
The dressing of grinding wheels in order to obtain a certain profile or to revive those of the grinding discs which have become dull, is carried out, if the required properties of the grinding wheel are high, by means of whole diamonds. weighing, for example, 1 carat (0.2 gr.). The various diamonds are for this purpose brazed or driven into steel supports which, in turn, are fixed on the table of the grinding machine and which are passed by moving the table provided with a small advance, next to
<Desc / Clms Page number 2>
the grinding wheel moving at high speed. The diamonds, depending on the desired purpose, then cut in the grinding wheels, in accordance with the advance, the desired profiles or else they make these discs rough again.
Owing to the great resistance to wear of diamonds, it is in this way possible to obtain grinding wheels which turn exactly down to a few thousandths of a millimeter. However, the diamonds are also subject to wear caused by the grinding wheels which are passed at a speed of 25 m./sec. approximately, so that from time to time they have to be replaced or at least changed their position.
The object of the invention is to increase the use of diamonds. This object is achieved, according to the invention, by the fact that, in order to dress grinding wheels, one uses, instead of a machining diamond, a wheel which consists of a sintered mixture of 1 to 50%. (by volume) of diamond grains and from 99 to 50% (by volume) of a hard, wear-resistant embedding mass, eg hard metal. The thumbwheel is provided with an axis which is mounted, for example, in a fork-shaped holder in such a way that it can rotate freely with as little friction as possible. When the wheel is brought closer to the rotating grinding wheel, and it is necessary to machine, in such a way that the axis of the wheel runs parallel to the axis of the grinding wheel and that it is located in the same plane as it, the wheel takes the speed of the grinding wheel.
It is thus achieved that the wear on the knurling wheel only occurs as a result of the lateral axial displacement, which wear is naturally relatively low and which consequently retains a relatively long duration for the tool.
The wheel may, for example, have a diameter of 10 mm. and a width of 2 to 3 mm. and may consist of a sintered mixture of 25% (by volume) of diamond of a coarse, - ,, /
<Desc / Clms Page number 3>
Saur with a grain of 0.05 to 0.1 mm, and 75% (by volume) of a hard metal alloy containing 94% (by weight) of tungsten carbide and 6% (by weight) of cobalt ,. Instead of the hard alloy, other hard and wear resistant metal compositions can also be employed, for example chromium-manganese-tungsten alloys. The sintering can take place in a known manner, for example, by the so-called "hot pressing" process.
When composing the necessary starting mixes for the knurling wheels, account must be taken of the unequal specific weights of the individual constituents, in order to ensure that the same number of diamond grains is always present in the surface of the knurling wheels . The wheels may either consist entirely of the mixture or be mixed with diamond grains only in their outer parts while the core of the wheel is kept free of diamonds. The greater the width which is given to the smoother rollers become the grinding wheels ground by means of them, the more the surface quality of the parts worked by grinding improves.
It has furthermore been found that, instead of diamond grains, it is sometimes also possible to use other hard grinding grains, for example those of silicon carbide, boron carbide, molten tungsten carbide or else mixtures of these carbides; these mixtures can then be heated beforehand or annealed, optionally after addition of small quantities of metals having a lower melting point, to promote the formation of the mixture. The preheated or annealed mixtures are then ground to the desired grain size.
Dressing tools made according to the invention have given good results, in particular when grinding fine-grained grinding wheels. They can be used above all in grinding machines in which
<Desc / Clms Page number 4>
can, for reasons of space, only work with very small dressing tools.
CLAIMS.
------------------------------- 1.- Tool for dressing grinding wheels, characterized in that it is provided a rotary wheel which consists of a sintered mixture of 1 to 50% by volume of diamond grains and 99 to 50% by volume of a hard and wear-resistant drive mass, in particular d 'a hard alloy.