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" Enroulements par bobines plates avec plusieurs conducteurs enroulés les uns sur les autres ".
Dans les enroulements par bobines plates pour fortes in- tensités, il est souvent néoessaire de grouper plusieurs conduo- teurs en parallèle. La plupart du temps, il se montre alors avan- tageux d'enrouler ensemble les différents conducteurs, c'est-à- dire de les enrouler les uns sur les autres en une seule bobine.
Les différentes parties sont alors parcourues en parallèle par le courant. De même, dans les enroulements qui doivent être com- mutables pour des tensions différentes, par exemple couplés en
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1, 2 ou 4 groupes en parallèle, on utilise fréquemment l'enrou- lement l'un dans l'autre des conducteurs partiels dans les en- roulements par bobines plates. Dans le couplage quadruple en parallèle, les quatre conducteurs partiels enroulés l'un dans l'autre sont alors parcourus en parallèle par le courant.
Or, si l'on choisit pour la liaison de telles bobines enroulées l'une dans l'autre, l'exécution d'après la figure 1 qui est la plus simple au point de vue de la construction ain- si que la plus correcte au point de vue de la technique des tensions et mécaniquement, dans laquelle par exemple on admet trois branches 1 à 3 bobinées l'une dans l'autre, on obtient pour les différentes branches la succession dans l'espace sui- vante :
La couche extérieure des conducteurs partiels en paral- lèle est toujours reliée avec la couche extérieure des conduc- teurs partiels en parallèle de la bobine suivante, de telle sorte que le conducteur partiel extérieur 1 de la bobine I est relié au conducteur partiel intérieur 1, de la bobine suivante II, tandis que le conducteur partiel intérieur ± de la bobine I devient le conducteur partiel extérieur 3 de la bobine II, et qu'enfin le conducteur partiel 2 de la bobine I reste égale- ment dans la bobine II le conducteur moyen.
Des liaisons de bobines de ce genre sont sans doute fa- ciles à établir, elles ont toutefois l'inoonvénient, au point de vue de la technique des courants, de ne fournir qu'un croi- sement fort incomplet des conducteurs partiels, car les flux de dispersion embrassés par les différentes branches partielles sont inégaux. Ce fait peut se produire facilement, comme le montre la figure 2 qui représente schématiquement trois bobines I, II et III. La oanal de fuites proprement dit est désigné par a. Dans chaoune des bobines sont enroulés l'un dans l'autre, par exemple trois conducteurs partiels, qui sont parcourus en
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parallèle par le courant.
Comme la figure 2 le montre alaire- ment, les conducteurs partiels extérieur 1 et intérieur 3 ne viennent jamais dans la liaison représentée dans la position centrale, tandis que le conducteur central 2 suit toujours tout l'enroulement en position centrale. Si l'on fait la somme des flux de dispersion résultant des diagrammes d'ampères-tours dessinés et qui traversent les différentes branches partielles, il en résulte que cette somme n'est pas la même pour les diffé- rents conducteurs partiels, si par exemple on la calcule pour trois bobines. Comme la transposition dans la position des con- duoteurs partiels se répète et se continue de la même façon sur tout l'enroulement, la somme des flux qui traversent les conducteurs partiels n'est pas la même sur toute la longueur de l'enroulement.
Ce fait détermine des oourants de compensa- tion dans les branches des conducteurs partiels et des pertes supplémentaires.
Si l'on veut exécuter des croisements corrects au point de vue de la technique des courants, il faut que chaque bran- ohe partielle vienne avec une fréquence uniforme tout le long de l'enroulement jusqu'en chaque position partielle 1, 2 et 3.
Alors, la somme des flux qui traversent les conducteurs par- tiels est égale, et il ne se produit pas de pertes supplémen- taires. Ce résultat peut être obtenu avec une liaison des bo- bines telle que celle que représente la figure 3. L'exécution de cet enroulement a toutefois, pour cela, d'autres grands in- convénients. D'une part, au point de vue de la fabrication, il est difficile à établir, car l'isolement ultérieur des liaisons par soudure est difficile.
D'autre part, en ce qui concerne les champs, la disposition est mauvaise, car au moins un conducteur partiel dépasse toujours en dehors du faisceau des bobines (par exemple, sur la figure 3, le conducteur 1') et sur l'arête et l'angle de l'enroulement qui font sur le faisceau une saillie
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pratiquement de deux fois l'épaisseur du conducteur, le champ électrique se oonoentre dans une mesure considérable. Il faut y ajouter cet autre inconvénient que, même au point de vue de la résistance mécanique, la sortie du conducteur partiel par rapport au faisceau des bobines est extrêmement défavorable.
L'objet de l'invention est alors, pour un croisement cor- rect au point de vue de la technique du courant, d'obtenir en même temps une liaison des bobines simple, et irréprochable au point de vue de la technique des tensions et au point de vue méoanique.
Selon l'invention, dans chaque bobine un conducteur par- tiel est bobiné sur un tour entier de moins que les autres con- duoteurs. Mais la liaison des bobines est exécutée de la façon simple usuelle d'après la figure 1.
A l'aide de la figure 4, qui représente en plan une bo- bine plate enroulée selon l'invention, par exemple avec trois branches de conducteurs, et de la figure 5 qui représente une coupe schématique par un enroulement consistant en bobines pla- tes exécutées de même avec trois branches de conducteurs, on expliquera l'invention plus en détail.
Sur la figure 4, 1, 2 et 3 sont de nouveau les conduo- teurs partiels. Sur ces derniers, les conducteurs 1 et 2 sont exécutés par exemple avec trois spires entières. Le conducteur partiel qui se trouve extérieur au début de l'enroulement n'a, en revanche, que deux spires entières. En 4 est indiquée la liaison. Par cette dernière, on peut reconnaître que le oonduo- teur 3 intérieur au point de liaison devient après un croise- ment le conducteur extérieur, tandis que dans la même spire, le conducteur extérieur 2 devient le conducteur extérieur de la bobine suivante. Le conducteur 1, jusqu'à présent oentral, reste par contre également après un croisement le conducteur central de la deuxième bobine. Le schéma de la figure 5 indique
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la façon dont le croisement est exécuté.
Sur cette figure, on voit que dans l'enroulement complet, chaque conducteur prend obligatoirement toutes les positions possibles dans le faisceau d'enroulement. Après le parcours des six bobines, on a ainsi exécuté un croisement complet des branches partielles. Alors, les sommes des spires de toutes les branches sont obligatoire- ment égales.
L'exécution est d'une application générale. Dans une bo- bine avec!!! conducteurs partiels ou branches, il y en aura donc ( m - 1 ) qui auront le nombre de spires entier, par exemple n, par contre un conducteur ou une branche n'aura que n - 1 spires.
Les bobines mêmes sont toutes égales entre elles.
L'invention est également utilisable lorsque les aondua- teurs sont divisés en conducteurs en parallèle. Au lieu de oon- duoteurs partiels, on obtient alors un groupe de conducteurs,
L'avantage de l'invention réside en ce que, grâce à elle, on obtient de façon commode une possibilité de croisement irré- proohable au point de vue de la technique des tensions et au point de vue mécanique, et qui de plus peut être utilisée éga- lement bien pour tout nombre de conducteurs partiels.