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Semelles articulées en liège ou analogue pour chaussures.
-------------------------------------------------------- @ La présente invention a pour objet des semelles articu- lées de manière à faciliter la marche réalisées en une matiè- re ne permettant pas de recevoir un clouage normal, notamment le liège, liège aggloméré, verre synthétique, pégamolde et toute autre matière pouvant être employée pour la marche.
Il est connu d'employer certains de ces ingrédients pour la fabrication des grosses semelles rigides présentant une sur- face d'usure en cuir, cuir artificiel, linoleum, caoutchouc et autres.
Ces semelles rigides ont l'inconvénient de ne pas pouvoir se plier.
Cela présente le désavantage que le talon de la personne qui porte des chaussures montées sur ce genre de semelle doit se soulever de l'assise provoquant un frottement continuel au- dessus du talon par l'empeigne, éventuellement rubans, corde- lières ou analogues.
La pratique a démontré que l'opération de clouage des ma- tières flexibles devant former charnière n'est pas possible, les clous, vis ou analogues ne se fixant pas d'une manière suffisante dans le liège, qu'il soit naturel ou venu par coulée
La présente invention a pour objet d'obvier à cet inconvé-
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nient et de pouvoir fixer à la semelle de liège une charnière à la partie portante du pied.
L'idée inventive consiste à solutionner une telle fixation qui apparaîtra clairement d'après la description qui va suivre et les dessins annexés donnés simplement à titre exemplatif.
Aux dessins annexés est représenté, à titre d'exemple, un mode d'exécution de la présente invention.
La fig. 1 donne une vue en perspective d'une chaussure à grosse semelle en liège, suivant la présente invention.
La fig. 2 est une vue en plan de la semelle en liège arti- culée avant montage, alors que
La fig. 3 montre une coupe suivant I-I de la fig. 2.
Suivant le mode de réalisation représenté au dessin on coupe transversalement de manière connue à proximité de l'ex- trémité antérieure du métatarsien, la semelle en liège pour former ainsi les parties 11-12 et sous lesquelles on applique la surface d'usure 21-22 en cuir, cuir artificiel, linoléum, caoutchouc et analogue.
Les deux parties de semelles en liège 11-12 sont juxtapo- sées à l'endroit de la coupure et les extrémités se joignant sont pourvues chacune d'un évidement 31-32 de forme convenable- ment appropriée, lesquels évidements reçoivent chacun une pièce de remplissage en bois 41-42 qui peut être du multiplex et ana- logues, d'une configuration telle à venir épouser exactement le contour de l'évidement mais d'une hauteur telle à rester envi- ron deux à trois millimètres en-dessous de la surface supérieu- re de la semelle de liège 11-12. Les pièces de remplissage en bois 4-4 sont maintenues dans les évidements d'une manière connue par collage à froid par exemple, mais l'on comprend que la fixation peut être améliorée par des emboîtements adéquats, tels que rainures, nervures, queues d'aronde et autres.
Une plaque en une matière flexible 5, comme du cuir, ca-
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outchouc, lame d'acier ou autre matière flexible appropriée est logée dans l'espace qui a été prévu au-dessus des pièces de remplissage 41-42, de manière à atteindre la surface su- périeure de la semelle en liège ; des clous ou vis, la plaque 5 est fixée aux deux parties de la semelle 11-12 de fa- çon à former charnières.
Au-dessus de la plaque 5 et recouvrant toute la partie supérieure de la semelle en liège est prévue une semelle inté- rieure 6 évitant que le pied se blesse ou soit gêné par la plaque à l'endroit de la coupure de la dite semelle.
De préférence, les évidements ne se prolongent pas jus qu'aux bords latéraux de la semelle 11-12; la charnière est ainsi complètement invisible et lors de la marche l'on ne re- marque que la fente qui s'accentue lors du pliage du pied.
Il va de soi que l'idée présidant à la présente inven- tion peut trouver maintes autres réalisations pratiques qui peuvent se présenter sous les aspects les plus différents selon qu'elles doivent remplir seulement un but utilitaire ou servir en même temps à des buts décoratifs, artistiques et autres. Il en est de même de la forme des évidements ainsi que du nombre de pliants.
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Articulated soles of cork or the like for footwear.
-------------------------------------------------- ------ @ The present invention relates to soles articulated so as to facilitate walking made of a material which does not allow normal nailing to be received, in particular cork, agglomerated cork, synthetic glass, pegamolde. and any other material that can be used for walking.
It is known to employ some of these ingredients for the manufacture of large rigid soles having a wear surface of leather, artificial leather, linoleum, rubber and the like.
These rigid soles have the drawback of not being able to bend.
This has the disadvantage that the heel of the person who wears shoes mounted on this type of sole must rise from the seat causing continual friction above the heel by the upper, possibly ribbons, cords or the like.
Practice has shown that the operation of nailing flexible materials which are to form a hinge is not possible, as nails, screws or the like do not sufficiently secure in the cork, whether natural or external. by casting
The object of the present invention is to obviate this drawback.
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deny and be able to attach to the cork sole a hinge to the load-bearing part of the foot.
The inventive idea consists in solving such a fixing which will appear clearly from the description which follows and the appended drawings given simply by way of example.
In the accompanying drawings is shown, by way of example, an embodiment of the present invention.
Fig. 1 gives a perspective view of a shoe with a large cork sole, according to the present invention.
Fig. 2 is a plan view of the articulated cork sole before assembly, while
Fig. 3 shows a section along I-I of FIG. 2.
According to the embodiment shown in the drawing, the cork sole is cut in a known manner near the anterior end of the metatarsal, thereby forming the parts 11-12 and under which the wear surface 21- is applied. 22 made of leather, artificial leather, linoleum, rubber and the like.
The two parts of cork soles 11-12 are juxtaposed at the point of the cut and the joining ends are each provided with a suitably shaped recess 31-32, which recesses each receive a piece of wooden infill 41-42 which may be multiplex and the like, of a configuration such as to fit exactly the contour of the recess but of such a height as to remain about two to three millimeters below the upper surface of the cork sole 11-12. The wooden infill pieces 4-4 are held in the recesses in a known manner by cold gluing for example, but it is understood that the fixing can be improved by suitable interlocking, such as grooves, ribs, shanks. 'dovetail and others.
A plate of a flexible material 5, such as leather,
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utchouc, steel strip or other suitable flexible material is housed in the space which has been provided above the filling pieces 41-42, so as to reach the upper surface of the cork sole; nails or screws, the plate 5 is fixed to the two parts of the sole 11-12 so as to form hinges.
Above the plate 5 and covering the entire upper part of the cork sole is provided an inner sole 6 preventing the foot from being injured or being hampered by the plate at the place of the cut of said sole.
Preferably, the recesses do not extend to the side edges of the sole 11-12; the hinge is thus completely invisible and when walking we only notice the slit which becomes more pronounced when the foot is folded.
It goes without saying that the idea behind the present invention can find many other practical embodiments which can be presented under the most different aspects according to whether they are to fulfill only a utilitarian purpose or at the same time serve decorative purposes. , artistic and others. The same is true of the shape of the recesses as well as the number of folding elements.