BE446658A - - Google Patents

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BE446658A
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    • CCHEMISTRY; METALLURGY
    • C10PETROLEUM, GAS OR COKE INDUSTRIES; TECHNICAL GASES CONTAINING CARBON MONOXIDE; FUELS; LUBRICANTS; PEAT
    • C10LFUELS NOT OTHERWISE PROVIDED FOR; NATURAL GAS; SYNTHETIC NATURAL GAS OBTAINED BY PROCESSES NOT COVERED BY SUBCLASSES C10G, C10K; LIQUEFIED PETROLEUM GAS; ADDING MATERIALS TO FUELS OR FIRES TO REDUCE SMOKE OR UNDESIRABLE DEPOSITS OR TO FACILITATE SOOT REMOVAL; FIRELIGHTERS
    • C10L11/00Manufacture of firelighters
    • C10L11/04Manufacture of firelighters consisting of combustible material

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  • Chemical & Material Sciences (AREA)
  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Combustion & Propulsion (AREA)
  • Manufacturing & Machinery (AREA)
  • Oil, Petroleum & Natural Gas (AREA)
  • Organic Chemistry (AREA)
  • Solid Fuels And Fuel-Associated Substances (AREA)

Description


   <Desc/Clms Page number 1> 
 



  " Procédé pour la préparation des allumeurs primaires pour l'allumage de combustibles ". 



   Ainsi que l'on sait, la plupart des allumeurs de feu que l'on rencontre dans le commerce se composent principalement de produits de la distillation du goudron tels que naphtaline, paraffine,   etc...   On ne peut plus obtenir ces matières premiè- res en période de guerre ou tout au moins on ne peut plus se les proourer que dans une mesure très limitée. C'est pour cette 

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 raison que le problème de la préparation des allumeurs de feu qui ne renferment que très peu de   oes   produits de la distilla- tion du goudron, si encore ils en renferment, acquièrt une im- portance particulière. On s'est donc proposé d'utiliser des résidus de goudron des genres les plus divers pour cette fin. 



  Les essais qui ont été faits jusqu'à présent dans ce sens ont échoué; la raison en est que si ces produits brûlent bien une fois   qu'ils   sont enflammés, leur allumage est difficile et qu'ils ne satisfont donc pas au desideratum principal de la rapidité de l'allumage. C'est ainsi que l'on ne réussit pas avec des allumeurs de feu basés sur ces matières premières à réaliser un allumage suffisant dans l'appareil à normes utilisé pour l'examen des allumeurs de feu, qui a été décrit par le "   Reichsamt   für Wirtschafts-Ausbau " dans le périodique Die   W#rm-awirtschaft   ", année 13, numéro 12. 



   La Demanderesse a fait cette constation curieuse que l'on peut allumer rapidement et de façon sûre des briquettes prépa- rées à partir de résidus de goudron, en soi difficilement in- flammables, en enflammant les allumeurs déposés sur la grille tout d'abord à l'aide d'un allumeur primaire, après quoi l'al- lumeur secondaire ainsi préparé à partir de résidus de goudron difficilement inflammables en soi allume facilement et rapide- ment le combustible. 



   Les allumeurs primaires peuvent se composer de matière combustible ou non et absorbante que l'on imbibe de matières facilement inflammables, solides, liquides ou semi-solides. 



  Comme allumeurs primaires, on emploiera de préférence des feuil- les imbibées de matières facilement inflammables qui sont so- lides à la température ordinaire, feuilles que l'on prépare en plongeant, par exemple, des feuilles de papier absorbant dans un bain de naphtaline, de paraffine ou analogue.

   On peut égale- ment effectuer l'imprégnation de la feuille d'allumage avec la 

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 que les produits de la distillation de l'huile minérale et ana- logues; les résines acides liquides ou à l'état pâteux; les huiles dénommées de polymérisation que l'on obtient en polymé- risant la benzine; les huiles de résine du raffinage du benzol   et de la benzine ; lesproduits de la distillation et les ex-   traits des goudrons de houille ou de lignite, dénommés résidus du goudron, les goudrons de gazogènes de la gazéification du lignite ; les résidus de la centrifugation de la carbonisation   du lignite ; résidus de l'hydrogénation du lignite ; lesré-   sidus de la fabrication du gaz de synthèse, les cires brunes et d'autres encore.

   Conviennent tous les liquides facilement inflammables ou les matières semi-solides à l'état d'onguents ou de pâtes dont la tension de vapeur n'est pas trop élevée, qui, par   conséquent)ne   donnent que lentement des dégagements de gaz quand elles sont exposées à l'air et qui, cependant, commencent à bouillir à un point relativement bas, de manière à   s'enflammer   facilement. 



   On a constaté qu'un produit que l'on obtient en distil- lant du goudron de Kopper convient particulièrement. Avec ae distillat liquide ou semi-solide, on imbibe le support de l'al- lumeur primaire tandis que l'on forme en briquettes ou em   .OU-   lage les résidus solides de la distillation du support pour en former l'allumeur secondaire. 



   Au lieu de se servir d'allumeurs sous forme de feuilles, on peut aussi employer des allumeurs d'autres formes, façonnés en moulage ou non, par exemple des allumeurs en forme de fils, de billes, de cubes ou analogues, ou aussi sous forme de poudre. 



  On emploie donc comme allumeur primaire en quelque sorte des cordons ou des pièces d'allumage qui diffèrent toutefois des cordons ou mâches d'allumage et analogues employés jusqu'à pré- sent pour d'autres fins par le fait que   l'on   imbibe une matière- support de produit solide, semi-solide ou liquide et facilement 

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 inflammable, tandis que jusqu'à présent on déposait des sels minéraux non combustibles tels que du   salpêtre   et analogues, par exemple, sur des matières-supports ou encore que l'on met- tait le feu à un explosif. 



   Comme matières-supports pour les produits d'imbibition conviennent des matières plus ou moins absorbantes, combustibles ou non. C'est ainsi que l'on emploie par exemple pour la con- fection des cordons d'allumage les fils de laine, les bandes de papier, les mèches de papier, les cordes de paille et de chanvre, les cordes d'asbeste, etc... 



   Comme matières-supports pour les articles d'allumage en forme de boule et analogues, on peut employer de petits morceaux de charbon, de l'ouate de lignite, de l'ouate, de la laine de verre, des boules de papier et analogues. 



   Quand on fait usage de poudres d'allumage, on peut aussi se passer de l'utilisation d'une matière-support spédiale; il suffit en l'occurrence de se servir d'un produit combustible et facilement inflammable, tel par exemple que la métaldéhyde, la peraldéhyde, l'hexaméthylènetétramine, le   thiocol   et analogues. 



   On a constaté qu'il était très avantageux d'onduler, de plisser les allumeurs primaires composés de matières en forme de petites feuilles et/ou d'y ménager des perforations, perfo- rations, qui se trouvent quand l'allumeur a une forme ondulée, opportunément sur les bords supérieurs, tournés vers les allu- meurs secondaires. Cette forme de réalisation de l'allumeur primaire a donné de bons résultats, particulièrement quand il est destiné à servir de support à l'allumeur secondaire. On ob- tient ainsi un allumage rapide et uniforme de   l'allumeur   inter- médiaire, car la flamme peut traverser les ouvertures et lécher oonvenablement l'allumeur intermédiaire.

   On a constaté que le carton ondulé convenait particulièrement bien,par exemple, lors- qu'il est imbibé d'une matière facilement inflammable telle que 

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 de la naphtaline. Sur les côtés supérieurs, on peut alors per- cer un nombre de trous ad libitum qui permettent le passage de la flemme. 



   Le mode d'emploi de l'allumeur primaire consiste à le pla- cer sous l'allumeur secondaire, au-dessus de celui-ci ou encore au milieu de celui-ci et à l'enflammer à l'aide d'une allumette, d'un fidibus ou d'un organe analogue. Quand il s'agit d'un cor- don d'allumage par exemple, on dispose celui-ci par exemple en serpentin sur ou sous l'allumeur secondaire de manière qu'il soit en contact avec celui-ci en autant d'endroits que possible. 



  On dispose les boules d'allumage opportunément au milieu, entre plusieurs allumeurs secondaires et l'on dépose par dessus les couches de combustible. Après allumage de l'allumeur primaire, les particules d'allumeur secondaire qui sont en contact avec lui s'enflamment et partant tout le lit de combustible s'enflam- me également. 



   Les allumeurs secondaires se composent, ainsi qu'il a été dit, opportunément de briquettes ou moulages de résidus de gou- drons ou de matières analogues. On a constaté que conviennent particulièrement à cette fin, les goudrons de gazogènes de la gazéification du lignite, les résidus de centrifugation de la combustion du lignite, les résidus de   l'hydrogénation   du lignite, les résidus de goudron de la fabrication du gaz synthétique notamment. On ajoute généralement à ces matières une matière- support telle que par exemple)de la tourbe, de la sciure de bois, etc... et on les façonne opportunément en plaques à en- coches que l'on casse en morceaux plus petits pour l'usage.

   On obtient toutefois de meilleurs résultats en se servant des ré- sidus de goudron sous forme de tablettes, de boules, de pois ou analogues, formes dans lesquelles le rapport entre le poids et la surface est ipso facto favorable et s'établit à raison de 4 cm2 de surface pour 1 gramme de poids. Les morceaux de 

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   @   deux grammes se sont montrés particulièrement efficaces. 



   Comme ces morceaux s'effritent facilement et salissent les mains à l'usage et qu'ils ont une tendance à s'agglomérer quand la température extérieure est assez élevée, on a estimé qu'il convenait de les recouvrir d'une couche protectrice des- tinée à empêcher l'agglutination et la pollution des mains. On peut se servir à cette fin des produits combustibles les plus divers pour former cette couche protectrice. On peut, par ex- emple, plonger les morceaux dans de la paraffine liquide, des solutions de vernis ou analogues et les recouvrir ainsi d'une couche combustible qui prévient l'effritement; on peut toute- fois aussi simplement les enrober d'une couche mince de matiè- res pulvérulentes combustibles, par exemple de sciure de bois très finement pulvérisée, de poudre de lignite, de poussière de lignite ou de lignine, etc...

   L'application de cette pous- sière sur les moulages se fait de façon connue en soi dans des machines appropriées. 



   Comme allumeurs secondaires, on n'utilise pas seulement des matières combustibles difficilement inflammables; on peut aussi employer d'autres matières plus facilement inflammables telles que le bois d'allumage ou les allume-feux particulière- ment les produits composés de charbon et des produits de la dis- tillation ou du goudron ou de charbon   à   grain particulièrement fin, tel qu'il est décrit dans le brevet 433 836. 



   Ainsi que l'on sait, on enflamme le bois d'allumage et les allumeurs précités à l'aide d'une boule de papier ou d'un fidibus d'un poids de 20 à 30 grammes. Mais si l'on se sert des allumeurs primaires décrits et revendiqués plus haut, il suffit généralement d'une seule petite feuille d'allumage d'un poids de 0,2 à 1 gramme. Si cette feuille d'allumage comporte du pa- pier comme support, on réalise donc de ce fait une économie extraordinaire de papier. En outre, l'emploi d'un tel allumeur 

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 primaire assure une sécurité et une rapidité plus grande de l'allumage.

   De plus, il faut ajouter que   l'allumeur   primaire est extrêmement sensible au tirage.   Sien   hiver, par exemple, le tirage est très fort dans le poêle ou le foyer, il arrive souvent que le papier utilisé pour allumer le feu se consume ou brûle si rapidement qu'il ne met pas le feu au bois d'allu- mage ou à   l'allume-feu.   Mais comme l'intensité de combustion des allumeurs primaires revendiqués est très élevée, cet inoon- vénient ne peut pas se produire avec eux; au contraire, l'in-   flammation   de l'allumeur secondaire et partant celui du combus- tible, est assuré même quand le tirage dans le foyer est fort. 



   EXEMPLE 1 : 
On imprègne un papier absorbant à 2 % de cendres d'un poids de 60 à 62 grammes par mètre carré en le plongeant à trois re- prises à la main dans un bain de naphtaline d'une température de 85 à 90    0,de   manière à déposer sur le papier 240 g/m2 de naphtaline. Lorsque l'on effectue le trempage   répété.)il   con- vient, avant le trempage suivant, de laisser par refroidisse- ment se figer la naphtaline qui s'est déposée sur le papier. 



   Au lieu d'un bain de naphtaline, on peut se servir de même d'un bain de paraffine fondue ou d'un bain composé d'un mélange de 50 % de naphtaline et de   50 %   de paraffine par exem- ple. En cas d'emploi de paraffine seule, on peut aussi se ser- vir d'un papier moins absorbant. On dispose les bandes de pa- pier ainsi imprégnées par paquets de dix et on les découpe à la machine ou à la main en petites feuilles que l'on dépose en paquets sur les emballages de vente des allumeurs secondaires. 



   En badigeonnant un des côtés frontaux de ce paquet de pe- tites feuilles d'allumeurs primaires découpées, avec de la col- le, on peut réunir les feuilles en un bloc que l'on peut embal- ler faoilement et duquel on peut détacher une à deux feuilles d'allumeurs primaires avant usage. 

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   Pour allumer un poêle domestique, on emploie 20 grammes d'allumeur secondaire qui se présente, par exemple, en 8 à 10 morceaux, pour allumer cet allumeur secondaire, il faut deux feuilles d'allumeur primaire d'une grandeur de 3 x 5 cm pesant au total 0,9 gramme. 



   Pour allumer des chaudières de chauffage central, et des foyers industriels, il faut, suivant la grandeur de la chaudiè- re, 150 à 1.000 grammes d'allumeur secondaire d'un format plus grand que pour allumer un poêle domestique. Les particules d'al- lumeurs secondaires pèsent par exemple 11 grammes ( granulation II ) ou 35 grammes ( granulation I ). Pour allumer l'allumeur secondaire, on utilise par 200 grammes d'allumeur secondaire environ 1 à 2 feuilles d'allumeur primaire qui chacune ont une grandeur de 10 x 10 cm. et pèsent par exemple 3 grammes. Une feuille d'allumeur primaire peut également être découpée en plusieurs morceaux que l'on pose sur l'allumeur secondaire, sous celui-ci ou à l'intérieur de celui-ci et que l'on allume ensuite. 



   EXEMPLE 2 : 
La préparation des allumeurs secondaires s'effectue com- me suit, par exemple. 



   Comme matière première, on se sert de goudron de raclage provenant de gazogènes au lignite et qui sort des conduites à gaz lors du rinçage dans l'opération de la combustion du ligni-   te .    



   Comme ce goudron peut contenir jusqu'à 40 % d'eau, on doit préalablement le déshydrater, ce qui se fait en le   chauffant   dans une cornue, soigneusement calorifugée contre les pertes de température, lentement à 100 - 130 . 



   L'expulsion de l'eau est accélérée par une agitation in- tense ou encore en faisant tourbillonner le mélange sous l'ao- tion   d'un   courant d'air. Après 8 à 12 heures environ, on peut 

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 , de cette manière ramener 15 tonnes de goudron de 20 à 1 % d'eau. 



   On mélange très intimement cette masse de goudron fondue avec 20 à 25 % de pailles de chanvre d'une grandeur de 0 à 4 mm oonvenablement et pendant assez longtemps dans une hélice mélan- geuse. 



   Le mélange intime des matières est assuré en continu en travaillant le mélange dans une hélioe transporteuse et mélan- geuse à la température de 90 à   1100.   



   Après qu'elle a quitté l'hélice mélangeuse ohaude, on re- froidit la masse granuleuse et on la laisse étalée pendant 24 heures environ. Il se forme ainsi une oroûte superficielle sur la masse qui présente une importance pour assurer son moulage. 



   Le refroidissement du mélange peut naturellement aussi se faire en continu. 



   On forme en moulages le produit   mélangé   refroidi et à croû- tes, en continu, dans des presses à cylindres à la température ordinaire. 



   On peut évidemment donner aux formats différentes grandeurs. 



   Pour les usages domestiques, on recommande des moulages d'un poids de 2,5 grammes environ, tandis que pour l'allumage des chaudières de chauffage central et des foyers industriels, ce sont des morceaux de 10 à 11 grammes ( granulation II ) et de 
37 grammes environ ( granulation I ) qui conviennent le mieux. 



   De la presse à cylindres, les morceaux tombent sur une courroie transporteuse et sont conduits dans une étuve où ils séjournent pendant un certain temps à la température de 100 ; ils sont ensuite fortement refroidis dans une chambre de   rétri-   gération et de ce   fait,particulièrement   bien consolidés à la surface pour le transport. 



   Les allumeurs secondaires ainsi préparés ont, par exemple, les dimensions suivantes : 

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 EMI11.1 
 
<tb> # <SEP> hauteur <SEP> Surface <SEP> Poids <SEP> Rapport <SEP> surface/
<tb> 
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<tb> mm <SEP> mm <SEP> cm2 <SEP> g <SEP> s <SEP> poids
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<tb> 
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<tb> Produit <SEP> domestique <SEP> 19 <SEP> 16,5 <SEP> 10. <SEP> - <SEP> 2,9 <SEP> 3,45 <SEP> : <SEP> 1
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<tb> 
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<tb> 
<tb> 
<tb> Granulation <SEP> II <SEP> 32 <SEP> 24.- <SEP> 25,1 <SEP> 11.- <SEP> 2.28 <SEP> : <SEP> 1
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> Granulation <SEP> I <SEP> 48 <SEP> 35. <SEP> - <SEP> 55,2 <SEP> 35. <SEP> - <SEP> 1,57 <SEP> :

   <SEP> 1
<tb> 
 
La masse granuleuse de paille de chanvre et de résidus de goudron de lignite peut toutefois être façonnée aussi par d'autres machines à façonner en moulage tels que,,par exemple, cubes, tablettes, barres, bâtonnets et analogues. Lorsque la masse n'est façonnée que sous une faible pression, il convient de la travailler à chaud; quand on fait intervenir des pressions élevées, il est nécessaire de travailler à froid, car sinon elle adhère aux cylindres et graisse ceux-ci. 



   On recommande également d'enduire les cylindres de temps à autre d'un film d'huile, afin que la masse se détache plus fa- cilement de la forme dû cylindre. 



   Au lieu de se servir de paille de chanvre on peut employer de la sciure de bois, des pailles de lin, des copeaux de bois, des déchets de paille, des morceaux de tourbe, des feuilles ré- duites en fragments, etc... 



   EXEMPLE 3 : 
Pour préparer l'allumeur primaire, on procède comme suit : On fait passer à la machine un papier absorbant d'un poids de 120 à 130 gr/m2 et à   1,2 %   de cendres à travers un bain d'im- prégnation d'huile de résine, afin de   l'imprégner   avec cette dernière. Au bain d'imbibition succède une paire de cylindres entre lesquels passe le papier imbibé et qui est destinée à ex- pulser l'excès d'huile imprégnante. Après l'imprégnation le pa- pier pèse 250 gr/m2. Au lieu d'huile de résine, on peut aussi employer d'autres matières liquides ou pâteuses. quand on se sert de matières pâteuses, on recommande de chauffer légèrement 

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 le bain d'imbibition et les cylindres. 



   EXEMPLE 4 : 
On fait passer un papier non encollé pesant 60 gr/m2 dans un bain de résidu de paraffine chauffé à 50  C. Le résidu de paraffine est produit dans l'industrie des huiles minérales ou dans la préparation de la benzine synthétique. 



   Après qu'elle a quitté le bain, la bande de papier est aspergée sur les deux faces d'hexaméthylènetétramine. On dépose ainsi une nouvelle matière qui est combustible et absorbante et qui empêche que la matière imprégnante ne se détaohe et que les diverses oouohes de papier ne collent après la mise en pa- quets des allumeurs primaires. 



   Après l'imprégnation avec le résidu de paraffine, le pa- pier pèse, par exemple, 120 gr/m2 et après le poudrage aveo l'hexaméthylènetétramine, 180 gr/m2. 



   Un allumeur primaire ainsi préparé convient très bien pour enflammer des allumeurs secondaires difficilement inflam- mables. 



   EXEMPLE 5 : 
On fait passer dans un bain un papier pesant 120 gr/m2; dans ce bain, il est imprégné avec des produits de distillation que l'on prépare en séparant par distillation des goudrons dé- nommés de raclage du lignite, 10 à   20 %   des huiles à bas point d'ébullition qui   s'y   trouvent. On sépare cet excès d'huile par pression entre des cylindres montés derrière le bain. 



   Les huiles de goudron de lignite ainsi obtenues ont un point d'ébullition de 200 à 220  C ; elles ont une basse tension de vapeur, mais un point d'inflammation de   1400.   Comme le pa- pier absorbant destiné à l'allumage de ces huiles agit comme une mèche, on facilite encore particulièrement l'inflammation de l'allumeur primaire. 

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     EXEMPLE   6 : 
On fait passer un papier à bon pouvoir absorbant pesant environ 150 grammes par mètre carré dans un bain imprégnant où se trouve une masse de goudron de lignite à l'état de fusion que l'on chauffe à la température de 80  environ. Le papier que l'on fait passer entre deux cylindres chauffés pour en évacuer la masse en excès pèse après l'imprégnation, 350 grammes par mètre carré. 



   La masse pâteuse de goudron de lignite est récupérée en laissant déposer les particules solides qui se trouvent dans les goudrons de raclage de lignite. Cette masse de goudron de lignite que l'on récupère par écumage renferme encore 2 à 15 % de particules solides qui se trouvent toutefois à l'état de grains extrêmement fins en forme de poussière et qui sont, par conséquent, en suspension uniforme. 



   Le point d'inflammation de cette masse de goudron pâteux de lignite est d'environ 150 . La pression de vapeur de cette masse est très basse. 



   EXEMPLE 7 : 
On ajoute à 100 parties de goudrons de raclage de lignite d'une teneur en matières solides de 20 à 30 %, 50 parties de paraffine et l'on chauffe à 100 - 140  environ en agitant. A- près que les deux substances sont bien mélangées, la masse en- tière se sépare en deux fractions, tout d'abord en une couche supérieure qui représente 50 à 60 % de l'ensemble de la masse, qui est presqu'exempte de parties solides et a la consistance de la paraffine tendre et ensuite une couche inférieure; celle- ci renferme, par contre, la presque totalité des matières soli- des, des matières asphaltiques et le restant de la paraffine tendre. 



   Au lieu de paraffine dure, on peut aussi se servir des résidus de terres décolorantes paraffineuses pour préparer la 

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 paraffine tendre dont il   vient   d'être question, avec emploi de goudrons de raclage de lignite. La paraffine molle ainsi obte- nue est utilisée pour imprégner un papier absorbant pesant 60 à 70 grammes par mètre carré. Avec un bain chaud d'une tempéra- ture de 80 à 100 , on peut déposer 240 grammes de paraffine sur un mètre carré de papier. En réglant la température et la vi- tesse à laquelle le papier traverse le bain, on peut augmenter ou diminuer à volonté la quantité de masse à déposer. 



   Ce mode opératoire est tout particulièrement opportun, parce qu'en mélangeant de la paraffine dure à des constituants du goudron de raclage du lignite, on obtient une paraffine ten- dre qui renferme une certaine quantité   d'huiles   plus facilement inflammables. 



     EXEMPLE   8 : 
On plisse en forme d'ondulations un papier dans lequel sont percés des trous et ensuite on l'imprègne avec de l'alcool ootadécylique à la température de 70 à 80 . Le papier absorbe ainsi le triple ou le quadruple de l'imprégnant. En refroidis- sant le papier, l'alcool ootadécylique se solidifie et confère au papier une certaine stabilité. 



   Les trous du papier ont un diamètre de 2 à 3 mm et se trouvent à une distance de centre à centre de 10   mm.   Un à deux morceaux de cet allumeur primaire ont un poids de 1 à 2 gram- mes ; on le dépose sur la grille d'un foyer domestique où ils servent à allumer les allumeurs en tablettes de carbonisation de lignite présentes. 



   Au lieu de produits de la carbonisation du lignite, on peut employer d'autres allumeurs que l'on allume de cette ma-   nière, donc par en bas ; on utilise environ 20 à   30 grammes d'allumeur pour allumer un feu. 



     EXEMPLE   9 : 
On fait passer un papier qui a un poids d'environ 100 gram- 

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 mes par mètre carré dans une solution benzolique de résine de pin et on le débarrasse du solvant benzol en la traitant dans une étuve à cette fin. Le poids durpapier imprégné est alors de 200 grammes environ. Avec une feuille d'un tel papier, d'une grandeur de 6 cm x 6 cm., on :meut allumer particulièrement bien le bois découpé que l'on emploie pour allumer le feu, car la petite feuille transmet la flamme très rapidement et très sûre- ment sur toutes les particules du bois. 



   Alors donc qu'antérieurement, il fallait 10 à 20 grammes de papier froissé en boule pour enflammer le bois, il suffit actuellement d'une feuille de papier de 0,7 à 0,8 gramme pour lancer un   feu.   



   EXEMPLE 10 : 
On déverse environ deux grammes de métaldéhyde à la ouil- ler sur un allumeur secondaire se trouvant dans le foyer et qui a été préparé en comprimant la masse croûteuse obtenue en im- prégnant des pailles de lin avec des goudrons de raclage déshy- dratés de lignite et l'on enflamme cette masse à texture lâche avec une allumette. La flamme se propage directement très rapi- dement et enflamme   l'allumeur   secondaire. 



   EXEMPLE 11 : 
On peut aussi employer comme allumeur primaire du charbon activé imprégné ou du charbon de grude que l'on dépose,comme dans l'exemple précédente l'aide d'une pelle ou d'une cuiller sur l'allumeur secondaire et qu'on enflamme ensuite. 



   L'imprégnation du charbon grude s'effectue, par exemple, en déversant sur 100 parties de charbon grude la quantité d'huile de résine que le charbon grude peut absorber. Pour les différents charbons grude et les différents charbons activés, la quantité d'huile que l'on peut déverser oseille entre 15 et 30 parties. 

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     EXEMPLE   12 :   ,   
On fait passer une ficelle en   papier/d'une   épaisseur de 1 à 2   mmdans   un bain imprégnant de naphtaline et de paraffine d'une température de 85 à 90  environ.   A   la suite de ce pas- sage le poids de la ficelle de papier passe au quadruple. 



   En enroulant la ficelle de papier en petites balles, on forme des allumeurs primaires sphériques convenant pour enflam- mer des allumeurs secondaires dans lesquels on les introduit de manière qu'ils touchent en enflamment un nombre aussi grand que possible de ceux-ci. 



   Au   iieu   de ficelle de papier, on peut aussi se servir d'un fil de chanvre ou de laine. 



   EXEMPLE 13 : 
On enroule une ficelle de 3 à 4 mm d'épaisseur, après im- prégnation avec de la paraffine, en spirale plate d'un diamètre de 4 à 5 cm. Après que la paraffine est figée, ces spirales con- servent leur forme et conviennent pour enflammer des allumeurs secondaires. A cette fin, on peut placer l'allumeur primaire sur ou sous l'allumeur secondaire. 



   Il est évident qu'avant l'usage, on peut quelque peu éti- rer ces allumeurs en spirale et laisser pendre une partie de la ficelle imprégnée à travers la grille; lorsqu'elle est enflam- mée, elle transmet ainsi la flamme vers le haut. 



   EXEMPLE 14 : 
On sature dans un bain de naphtaline un petit boudin de laine de scorie d'environ 1 à 2 cm. de diamètre; une partie en poids de laine de scorie absorbe ainsi 5 à 6 parties en poids de naphtaline. Une pilule d'allumage de ce genre convient très bien pour allumer rapidement des allumeurs secondaires; on la dispose alors opportunément cet allumeur primaire entre les allumeurs secondaires comme amorce. 



   Comme matière support pour la naphtaline, on peut employer 

 <Desc/Clms Page number 17> 

 par exemple, également de l'ouate de lignite ou de la tourbe. 



   Comme allumeurs secondaires on se sert, dans ce cas, d'al- lume-feux en résidus de goudron de lignite difficilement inflam- mables et aussi d'allumes-feux qui S'enflamment plus facilement. 



   REVENDICATIONS.

Claims (1)

  1. 1.) Procédé pour l'allumage des combustibles, caractérisé par le fait que l'on utilise comme allumeurs secondaires des moulages de résidus du goudron et de matières combustibles dif- ficilement inflammables analogues et qu'on allume ceux-ci par un allumeur primaire qui contient des matières facilement in- flammables. ' 2. ) Procédé suivant la revendication 1, caractérisé par le fait que l'allumeur primaire renferme des matières solides faoilement inflammables à la température ordinaire, telles que la naphtaline, la paraffine et analogues.
    3. ) Procédé suivant la revendication 1, caractérisé par le fait que l'allumeur primaire renferme des matières facile- ment inflammables qui sont liquides ou semi-solides à la tempé- rature ordinaire, à tension de vapeur relativement basse et à bas point de commencement d'ébullition.
    4. ) Procédé suivant les revendications 1 à 3, caractéri- sé par le fait que l'on emploie-)comme allumeurs primaires des feuilles d'allumage composées de matières combustibles en forme de petites feuilles imbibées de matières facilement inflamma- bles, liquides ou semi solides à la température ordinaire, tel- les que papier et analogues.
    5. ) Procédé suivant les revendications 1, 3 et 4, carac- térisé par le fait que l'on emploie, comme allumeurs primaires, des feuilles d'allumage composées de matière en forme de peti- tes feuilles telle que papier, imbibées de distillat liquide ou semi solide de goudron Kopper.
    6. ) Procédé suivant les revendications 1 à 5, caractérisé <Desc/Clms Page number 18> par le fait que l'on emploie des allumeurs primaires suivant les revendications 1 a 3, qui sont ondulés, plissés ou oonfor- més de façon analogues et/ou sont munis de perforations, pour enflammer des allumeurs secondaires composés de résidus de gou- dron et matières analogues, difficilement inflammables et com- bustibles .
    7.) Procédé suivant la revendication 6, caractérisé par le fait que l'on emploie comme allumeurs primaires,du carton ondulé imbibé, conformément aux revendications 1 à 5, de matières facilement inflammables, solides, liquides ou semi solides et dans les bords supérieurs desquels sont éventuellement ménagés des trous.
    . 8.) Procédé suivant les revendications 1 à 7, caractérisé par le fait que l' on emploie, comme supports pour l'allumeur pri- maire,des matières non combustibles et absorbantes que l'on a imbibées de matières facilement inflammables, solides, liquides ou semi solides, conformément aux revendications 1 à 5.
    9.) Procédé suivant les revendications 1 et 8, caraotéri- sé par le fait que l'on emploie, comme allumeur primaire, un filé de verre imbibé de naphtaline.
    10.) Procédé suivant les revendications 1 à 3, caractéri- sé par le fait que l'on emploie,comme allumeur primaire, un al- lumeur en forme de fil, de sphère, de cube, de poudre et analo- gue.
    11.) Procédé suivant les revendications 1 à 10, caracté- risé par le fait que l'on emploie) comme allumeurs secondaires,, des moulages en résidus de goudron et analogues.,que l'on pead d'emballage et de manipulation faciles en les recouvrant de ou en les pulvérisant avec des matières combustibles qui empêchent l'agglomération.
    12. ) Procédé suivant les revendications 1 à 11, caracté- risé par le fait que l'on emploie, comme allumeurs secondaires, <Desc/Clms Page number 19> des moulages préparés à partir des résidus de la distillation du goudron de Kopper.
    13. ) Modification du procédé pour l'allumage des combus- tibles suivant les revendications 1 à 12, caractérisée par le fait que l'on emploie comme allumeurs secondaires, au lieu de la matière difficilement inflammable, des matières plus facile- ment inflammables telles que bois pour l'allumage du feu ou les allume-feux, particulièrement des produits composés de charbon et des produits de la distillation du goudron, que l'on enflam- me par des allumeurs primaires conformément aux revendications 1 à 10.
    14. ) Allumeur primaire pour l'allumage des allumeurs se- oondaires composés de résidus du goudron et analogues, caracté- risé par le fait qu'il se compose de feuilles d'allumage oombus- tibles imbibées de matières facilement inflammables qui sont solides à la température ordinaire.
    15. ) Allumeur primaire pour l'allumage des allumeurs secon- daires composés de résidus de goudron et de matières difficile- ment inflammables analogues, caractérisé par le fait qu'il se compose de feuilles d'allumage, opportunément combustibles, imbibées de matières facilement inflammables qui sont liquides ou semi solides à la température ordinaire.
    16. ) Allumeur primaire pour l'allumage des allumeurs se- condaires composés de résidus du goudron et analogues, caracté- risé par le fait qu'il se compose de feuilles d'allumage imbi- bées de matières facilement inflammables, solides à la tempéra- ture ordinaire, ondulées, plissées et/ou munies de perforations.
    17. ) Allumeur primaire pour l'allumage des allumeurs se- condaires composés de résidus du goudron et analogues, caracté- risé par le fait qu'il se compose de matières absorbantes non combustibles qui sont imbibées de matières facilement inflamma- bles qui sont solides, liquides ou semi solides à la température <Desc/Clms Page number 20> ordinaire.
    18. ) Allumeur primaire suivant la revendications 17, ca- ractérisé par le fait qu'il porte des nervures, des ondulations ou présente des formations analogues et/ou est muni de perfora- tions.
    19. ) Allumeur primaire pour l'allumage des allumeurs se- condaires composés de résidus de goudron et analogues, consis- tant en cordons d'allumage, amorces d'allumage, bille d'allu- mage et analogues composés de matières plus ou moins absorban- tes combustibles ou non qui sont éventuellement imbibées de ou mélangées à des matières solides, semi solides ou liquides, fa- oilement inflammables.
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