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" Baguette de soudure"
La présente invention est relative à une baguette pour la soudure des aciers inoxydables et en particulier à une électrode pour la soudure à l'arc électrique de ces aciers.
Les procédés de fabrication habituels des métaux d'ap- port pour la soudure d'acier inoxydable consistent à enrober un fil de l'alliage à former au cours de la soudure, lesma- tières d'enrobage n'étant destinées qu'à améliorer accessoi- rement les caractéristiques du métal déposé et 'à faciliter la fusion. Par exemple, pour déposer un alliage de 18% de chrome, 8% de nickel et 74% de fer,on se sert d'un fil de même composition, ou de composition très voisine qui est enrq- bé de substances n'intervenant pas directement dans la constitution de 1'alliages, obtenir.
L'obtention de ce fil par les procédés métallurgiques habituels est coûteuse et ne permet pas industriellement de descendre en-dessous d'une certaine teneur en carbone voisi- ne de 0,06% . Cette teneur relativement forte en carbone in- fluenoe considérablement la qualité de résistance à la corro- sion du métal déposé par soudure.
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La présente invention a pour but de réaliser des mé- taux d'apport pour soudure au moyen de baguettes permettant à'obtenir des teneurs extrêmement basses de carbone, dans l'acier inoxydable déposé au cours de la fusion.
A cet effet, on se sert pour constituer la baguette de soudure d'un fil de fer pratiquement pur, servant de noyau,
Ce noyau est recouvert par électrolyse d'un dépôt de nickel et d'un dépôt de chrome.
L'importance de ces dépôts peut être réglée eu égard . à la teneur exacte que l'on désire obtenir dans le dépôt de soudure, de chacun de ces deux métaux.
La baguette ainsi obtenue peut être enrobée des substan- ces habituelles pour en faciliter la fusion. On remarque que toutes les opérations sont effectuées sans aucune addi- tion de carbone. L'alliage n'est formé qu'au moment de la soudure et sa teneur en carbone ne dépend que de la teneur en ce corps dans le fil formant noyau. Celui-ci ne contient par exemple que 0,01 à 0,02% de carbone.
En principe, les dépôts électrolytiques de nickel et de chrome peuvent être faits indifféremment l'un après l'autre.
Toutefois, on a avantage à déposer le chrome sur le fer et le nickel sur le chrome, parce que lors de l'utilisation de la baguette pour la soudure, le chrome, qui est très oxydable à chaud, est mieux protégé contre l'oxygène de l'air par la couche de nickel qui l'entoure.
Pour réaliser une baguette de soudure suivant l'inven- tion, on prend par exemple, pour obtenir un métal d'apport ' donnant 18% de chrome et 8% de nickel, plusieurs @ en fer pur formant un poids de 74 Kg. Ce fil en fer pur, générale- ment connu sous la dénomination commerciale ARMCO, ne contient que 0,01 à 0,02% de carbone et une teneur totale en impuretés de 0,16% . On utilise ces tiges comme cathodes dans yn élec- trolyseur contenant, par exemple, du sulfate de chrome et on
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fait passer le courant dans l'électrolyte jusqu'à ce que le poids des tiges soit de 74 + 18 = 92 kilogrammes.
On utilise ensuite les tiges ainsi obtenues comme cathodes dans un au- tre électrolyseur contenant, par exemple, du sulfate @ et du- carbonate de nickel, et on fait passer le courant jusqu'à ce que le poids des tiges soit de 92 + 8 kilogrammes. Les tiges, retirées à ce moment de l'électrolyseur, peuvent être utilisées avantageusement comme baguettes de soudure, en par- ticulier comme électrodes pour la soudure à l'arc électri- quai éventuellement après avoir été enrobées de matières fa- vorables au dépôt de l'alliage de soudure , notamment de ma- tières formant un laitier pendant la fusion de l'extrémité de la baguette.
REVENDICATIONS.
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1. Baguette pour la soudure des aciers inoxydables et en particulier électrode pour la soudure à l'arc électri- que de ces aciers, c a r a c t é r i s é e en ce que, dans le but de donner lieu à un acier inoxydable contenant, de manière connue, les pourcentages de chrome et de nickel ha- bituels pour les diverses variétés d'acier inoxydables, elle comprend un noyau de fer pratiquement pur reoouvert d'un dép8t électrolytique de nickel et de chrome.
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" Welding rod"
The present invention relates to a rod for welding stainless steels and in particular to an electrode for electric arc welding of these steels.
The usual manufacturing processes of filler metals for welding stainless steel consist of coating a wire with the alloy to be formed during the welding, the coating materials being intended only to improve secondarily the characteristics of the deposited metal and to facilitate melting. For example, to deposit an alloy of 18% chromium, 8% nickel and 74% iron, we use a wire of the same composition, or of a very similar composition which is coated with substances not involved. directly in the constitution of the alloys, obtain.
Obtaining this wire by the usual metallurgical processes is expensive and does not make it possible on an industrial scale to drop below a certain carbon content of around 0.06%. This relatively high carbon content considerably influences the corrosion resistance quality of the welded metal.
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The object of the present invention is to produce filler metals for welding by means of rods making it possible to obtain extremely low carbon contents in the stainless steel deposited during the melting.
For this purpose, one uses to constitute the welding rod of a practically pure iron wire, serving as core,
This core is covered by electrolysis with a deposit of nickel and a deposit of chromium.
The importance of these deposits can be regulated in view. to the exact content that it is desired to obtain in the weld deposit, of each of these two metals.
The rod thus obtained can be coated with the usual substances to facilitate melting. It is noted that all the operations are carried out without any addition of carbon. The alloy is only formed at the time of welding and its carbon content depends only on the content of this body in the core wire. This contains for example only 0.01 to 0.02% carbon.
In principle, the electrolytic deposits of nickel and chromium can be made either one after the other.
However, it is advantageous to deposit the chromium on the iron and the nickel on the chromium, because when using the rod for soldering, the chromium, which is very oxidizable when hot, is better protected against oxygen. of the air by the surrounding nickel layer.
To produce a welding rod according to the invention, for example, to obtain a filler metal 'giving 18% chromium and 8% nickel, several pure iron products are taken, forming a weight of 74 kg. pure iron wire, generally known under the trade name ARMCO, contains only 0.01 to 0.02% carbon and a total impurity content of 0.16%. These rods are used as cathodes in an electrolyzer containing, for example, chromium sulphate and
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run current through the electrolyte until the weight of the rods is 74 + 18 = 92 kilograms.
The rods thus obtained are then used as cathodes in another electrolyzer containing, for example, sulphate and nickel carbonate, and the current is passed until the weight of the rods is 92 + 8. kilograms. The rods, withdrawn at this time from the electrolyser, can be used advantageously as welding rods, in particular as electrodes for electric arc welding, possibly after having been coated with materials favorable to the deposition of. the solder alloy, in particular of materials which form a slag during the melting of the end of the rod.
CLAIMS.
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1. Rod for the welding of stainless steels and in particular electrode for the electric arc welding of these steels, characterized in that, in order to give rise to a stainless steel containing, so Known, the percentages of chromium and nickel customary for the various varieties of stainless steel, it comprises a core of practically pure iron reopened with an electrolytic deposit of nickel and chromium.