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Bouteille élastique destinée notamment à la dispersion de liquides ou de poudres
L'invention se rapporte à une bouteille élastique destinée notamment à la dispersion de liquides ou de poudres.
On connaît déjà des bouteilles élastiques en caoutchouc qui sont consti- tuéeq par un récipient de caoutchouc avec une tête collée. Ces bouteilles de caoutchouc qont toutefois relativement coûteuses et lourdes ; en raison de l'attaquabilité chimique du caoutchouc elles ne peuvent pas être remplies aveo des liquides acides ou basiques, et leur durée de service est réduite parce que le caoutchouc devient rapidement dur et cassant à l'usage.
En outre on connaît déjà des récipients élastiques en cellulose acétyli- que avec une tête rapportée par serrage, par moulage ou par retrait thermique.
Cependant des récipients de ce genre ne peuvent paq être rendus parfaitement étanches de sorte que des remplissagesacqueux se dessèchent vite tandis que des remplissages huileux sortent même d'une manière gênante par le joint. La tentative de pallier à cet inconvénient par l'emploi d'un mastic étanche ne donne paq en général deq résultats certains parce que les cordons de Mastic normaux se fendent facilement sous l'eflbt des extensions lors de la déforma-
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tion du récipient, et donnent ainsi lieu à des fuiteq.
L'invention concerne un bouteille élastique qui eqt légère, économique, très résistante chimiquement et mécaniquement, et ne perd pas qon étanchéité même par des violentes déformations répétées. La bouteille selon l'invention eqt constituée par un récipient fermé d'un côté, sans joint, à paroi mince en dérivés de cellulose réversibles ou en résines synthétiques, en combinaiqon avec un couvercle à paroi plus épaisse en la même matière, lequel se termine par une collerette cylindrique dont l'épaisseur de paroi eqt, au moins dans la zone de raccordement, du même ordre de grandeur que l'épaisseur de paroi du récipient élastique, et eqt soudé sur la zone du bord ouvert dudit réci- pient en utilisant un ramollissant avec faibles additions d'un solvant.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple non limitatif, des modeq de réalisation de l'invention.
La figure 1 montre une bouteille destinée à la pulvérisation des liquideq.
La figure 2 représente à une plus grande échelle la tête de cette bouteille.
La figure 3 montre une bouteille destinée à la dispersion de poudres.
La figure 4 en représente la tête à une pluq grande échelle.
La figure 5 illustre le procédé d'immersion pour la fabrication des ré- cipientq sans joints, ouverts à une extrémité.
La figure 6 illustre le procédé d'étirage pour la construction deq cou-, véroles à paroi mince.
La figure 7 représente l'outillage pour la conformation du bord ouvert du récipient.
La figure 8 montre un support pour des récipients selon la figure 1.
Conformément à la figure 1, la bouteille qelon l'invention est conqtitu- ée par un récipient 1 sans joint, à paroi mince, lequel est construit en des dérivée de cellulose réversibles tels que, par exemple, en cellulose acétyli- que, ou en résines synthétiques réversibles telleq que, par exemple, des po- lymériqatq polystyroliques ou vinyliques. Ce récipient 1 est soudé sur une collerette 3 de préférence légèrement conique, prévue sur le couvercle 2.
Le couvercle 2, dont l'épaisseur de paroi est à l'intérieur de la zone de la col- lerette 3 et de la zone conique 4 presque auqqi faible que celle du récipient 1, porte une tête collée 5 en une matière suffisamment résistante pour compor- ter un filetage, telle que par exemple un produit de condensation de phénol moulé à chaud. Cette tête eqt munie d'un ajutage de pulvérisation 6 et peut être obturée de manière connue en y vissant un capuchon de fermeture 7.
Le récipient 1 ouvert d'un côté peut être conqtruit sans joint et à paroi suffisamment mince dans les matières quqindiquéeq, qoit d'après le procédé d'emboutissage, soit d'après le procédé d'immersion. Lorsqu'on utilise ce dernier procédé, on obtient des corps creux à parois particulièrement minces, régulières et solides. L'épaiqqeur de la paroi du récipient 1 doit être com- prise sensiblement entre 0,1 mm et 0,5 mm en vue de garantir aussi bien une solidité suffisante qu'une assez grande possibilité de déformation.
Le couvercle 2 doit être construit en la même matière que le récipient 1 pour qu'il puisse.être sondé sur ce dernier. '.la paroi doit avoir, au moins à l'intérieur de la zone de raccordement 3, mais de préférence aussi sur une
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partie de la zone conique 4, une épaisseur du même ordre de grandeur bien que légèrement plue grande que le récipient 1. On lui donne donc à l'intérieur de ces zones une épaisseur d'environ 0,3 à 0,35 mm. Des couvercles de ce genre peuvent être construits par exemple d'après le procédé de moulage sous près- sion ou au jet, od'immersion, en utilisant des moules ou des mandrins appro- priés. On les obtient toutefois le mieux par déformation plaqtique à chaud d'une plaque de la matière en question.
En effet ce procédé permet d'obtenir aussi des pièces de fermeture à parois très minces avec des masses très pré- cises, où les épaisseurs de paroi peuvent en outre diminuer vers le bord de la pièce de fermeture, comme le montre la figure 2.
Selon l'invention le récipient 1 est soudé sur le couvercle 2 avec uti- lisation d'un ramollissant auquel on a ajouté des faibles quantités d'un sol- vant. Lorsque le récipient -et le couvercle sont construits en cellulose acé- tylique, on utilise le mieux à cet effet du triacétine (ramollissant) auquel on n'ajoute qu'environ 10 pour 100 d'acétone comme solvant. Si le récipient et le couvercle se composent de polymérisats polistyroliques ou vinyliques (résines synthétiques réversibles), on emploiera de préférence comme ramollis- sant du tricrésylphosphate auquel on n'ajoute qu'environ 20 pour 100 de chlo- rure de méthylène comme solvant.
L'avantage essentiel du ramollissant utilisé en une si forte concentration réside ici dans le fait que le ramollissant se diffuse à l'intérieur des éléments à réunir, à savoir surtout à l'intérieur du couvercle, et rend la matière à proximité immédiate de la zone de raccor- dement particulièrement molle et souple. De cette façon le cordon de soudure est soustrait à des fatigues d'extension exagérées lors de la déformation de la bouteille, grâce à la souplesse de la zone avoisinante. Ceci ressort plus particulièrement de la figure 3.
La figure 3 montre une bouteille selon l'invention, laquelle est surtout destinée à la dispersion de poudres, et dont la tête est représentée à une échelle plus grande par la figure 4. Le récipient 8 est fabriqué d'asprès le procédé d'immersion. En enfonçant le récipient terminé dans un moule chauffé, le fond bombé 9 est chassé vers l'intérieur, de sorte que l'on peut poser la bouteille sur une table sans avoir recours à un support spécial.
Le couvercle conique 10 est muni de deux collerettes 11 et 12, la colle- rette 11 étant soudée de la manière susindiquée sur le bord supérieur du ré- cipient 8. La collerette 12 est collée dans une gorge annulaire 13 de la bague rigide 14 qui peut être construite, par exemple, en produits de condensation de phénol moulés à chaud. Ce collage est réalisé le mieux en remplissant la gorge 13 avec une poudre de mastic de fusion, et en posant ensuite la bague ,avec la gorge 13 en haut sur une plaque chauffante. Comme poudre de mastic de fusion on a trouvé particulièrement indiqué la gomme-laque, éventuellement avec addition de petites quantités de paraffine.
Dès que la poudre de mastic est fondue à l'intérieur de la gorge 13 sous l'effet chauffant de la plaque, on introduit la collerette 12 dans la gorge 13 et on laisse ensuite la bague 14 refroidir.
Dans la bague 14 est rapportée une pièce vissée 15 qui porte l'ajutage
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de pulvérisation 16 et peut être fermée au moyen d'un capot 17. En-dessous de la pièce rapportée 15 eqt disposée une pièce à grosses pores, de qurface aus- si grande que possible, laquelle peut se composer, par exemple, d'un tampon en laine de verre 18 qui est maintenu par un tamia 19. Lorsqu'on agite la bouteille un peu, une certaine quantité du remplissage de poudre 20 adhère à la pièce 18,19. Cette quantité de poudre est ensuite successivement chassée verq l'extérieur à travers l'ajutage 16 lorsqu'on comprime périodiquement le récipient 8 avec le pouce, comme indiqué en 21.
La figure 3 montre que non seulement le récipient 8 mais aussi la partie conique du couvercle 10 cède qi lion comprime le récipient 8 avec le pouce.
Ceci eqt évidemment vrai aussi pour deq bouteilleq selon la figure 1. Il q'en- suit que, grâce à la forme du couvercle 2 ou 10 qelon l'invention, la zone de soudure 3 ou 11 eqt protégée contre les fatiguer mécaniqueq inadmissibles. La rigidité particulière de la zone de paro qui est renforcée par le recouvre- ment de la collerette 3 ou 11 et du bord supérieur du récipient à l'intérieur de la zone de soudure est compensée dans une large mesure par le fait que, lors de la soudure, des grandes quantités de ramollissant pénètrent danq les partieq correspondantes de la paroi et rendent celles-ci particulièrement souples par rapport aux autres éléments de paroi.
Par quite, les bouteilleq selon l'invention peuvent être exposées à des fortes déformations sans être endommangéeq et sans qu'il y ait risque de fuite dans le joint 3,11 entre le récipient et le couvercle.
La figure 5 illustre le procédé d'immresion connu que l'on utiliqe de préférence pour la construction deq récipientq 1 ou 8. La cuve 22 contient une charge qui est constituée par une solution d'un dérivé de cellulose ou d'une résine synthétique réversible. Un mandrin 24 convenablement préparé est immergé jusqu'à la ligne a-b dans cette cuve 22. Il se recouvre alors d'une mince pellicule de cette qolution 23. Si l'on retire le mandrin 24 de la cuve 22 et que l'on faqqe évaporer le solvant en courant d'air sec, cette pellicu- le durcit et constitue un récipient 1 de forme appropriée dont la paroi peut éventuellement être renforcée à volonté par des immersions répétées.
La figure 6 illustre le procédé d'emboutissage qui a particulièrement fait qeq preuves pour la construction du couvercle 2,10. Entre le moule 25 et la cloche 26 on serre une mince plaque 27 de la matière en question qui est plastique à chaud comme on sati. Ensuite on insuffle de la vapeur à travers la soupape 28, de sorte que la plaque 27 s'échauffe, se ramollit et épouse la forme du moule 25 sous la pression unilatérale de la vapeur, tandis que l'air est chassé par l'orifice 29.
Pour que l'allongement de la matière 27 lequel se produit ainsi occasionne au centre une plus faible diminution de l'épaisseur de la paroi qu'aux bordq, de sorte que les épaisseurs de paroi se répartissent conformément aux figures 2 et 4, on prévoit à l'intérieur de la cloche 26 un piston 30 qui protège d'abord le centre de la plaque 27 de l'action directe de la vapeur entrante.
Des que la matière ramollie a épousé la forme du moule 25 comme indiqué en trait pointillé, on ferme la soupape de vapeur 28 et l'on injecte de l'eau
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froide par la soupape 31. Ainsi la pièce conformée durcit et peut alors être facillment retirée du moule. En la découpant dans les plans c-d et e-f on ob- tient le couvercle fini.
Tandis que les dimensions intérieures de la collerette 3, 11, qui sera de préférence légèrement conique, d'un couvercle construit de cette manière possèdent en général très exactement la valeur déterminée par le moule 25, le diamètre du récipient 1, 8 réalisé d'après le procédé d'immersion varie assez souvent. Ces variations sont supprimées, selon l'invention, en enfonçant le bord ouvert de ce récipient, avant la soudure sur la collerette 3, 11 du cou- vercle, dans un moule chauffé. Ainsi ce bord se ramollit légèrement et épouse exactement la forme du moule chauffé.
On donne de préférence à ce moule une forme légèrement conique, de sorte que le bord supérieur du récipient, qu'il faut souder sur le couvercle, prend également une forme légèrement conique.
Lors de l'assemblage du récipient formé de cette façon avec le couvercle, qui est de préférence aussi légèrement conique, on peut forcer le bord supérieur du récipient 1, 8 dans la collerette 3, 11 du couvercle.
La figure 7 montre schématiquement l'outillage pour ce calibrage du bord supérieur du récipient. Une pièce céramique 32 sert de noyau à la matrice 33 qui est fixée sur une saillie annulaire 34 de la pièce 32 à l'aide d'un écrou à ohapeau 35 et munie d'un enroulement chauffant électrique 36. Un thermomètre encastré 37 permet de surveiller exactement la température du moule 33. On règle la température sur la valeur voulue à l'aide d'un rhéostat 38 qui est intercalé dans le circuit secondaire d'un transformateur 40 raccordé aux bor- nes 39 du réseau. On engage le récipient 1 ou 8 avec son ouverture en bas sur le noyau 32, et on le centre ainsi de haut en bas dans le moule chauffé 33 où il prend dans une fraction de seconde la forme prédéterminée.
On a déjà indiqué en référence à la figure 3 que l'on peut rendre stables les bouteilles selon l'invention par enfoncement du fond 9. Ceci altère ce- pendant la déformabilité de la bouteille, parce que cet enfoncement 9 consti- tue un renforcement du récipient 8. Dans des nombreux cas il faut donc donner la préférence à des récipients du genre de celui que montre la figure 1, et non aux récipients de la figure 3. Afin de pouvoir mettre debout des récipients selon la figure 1, on peut se servir par exemple d'unpetit gupport en bois du genre de celui en usage pour des éprouvettes. La meilleure solution consiste toutefois à coller sur le récipient 1, selon la figure 7, un court tronçon tubulaire 41 en la même matière.
Lorsque ce tube, qu" l'on peut obtenir soit
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en enroulant une feuille, ",nit nn découpant un conp< immerzé, possède des pa- rois auffinnzaznment mine ea , 't ,,' forma.o:.li té .ix , c : :.xa.t 1 TI 'J"It Pam alté-r.49 ri 11.Z7 manière j?;,il"17.!:r,. Pou.: cJ.iter 19 ;;,)"l1c11., : ',ri; du tn1,"? '1:11 on .;orne ":1 '.'nf; i 'l.'T',. J nn rY'''Í''\''''''''1ce 11"""'. ""0 .,"'"'. 1/"''1",""(11,...t ()r)lî:1q" iij¯ i np " y'h '. " F C 1 1re":'{
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primer la tête 5 et mouler ou tailler le filet pour le vidage de la fermetu- re 7, 17 directement dans la collerette supérieure du couvercle.
En outre, il n'est pas indispensable de choisir la disposition deq figureq 1 à 4 de telle qorte que la collerette inférieure 3, 11 du couvercle 2, 10 recouvre le réci- pient 1, 8. On peut au contraire disposer le récipient l, 8 au-dessus de la- dite collerette 3, 11, de sorte que cette dernière se trouve alors à l'inté- rieur du récipient. Cependant, leq formeq de réalisation représentées peuvent être fabriquées plus facilement avec la précision désirable, et leur aspect est de beaucoup plus avantageux.
REVENDICATIONS
1. Bouteille élastique destinée notamment à la dispersion de liquides ou de poudres, laquelle est constituée par un récipient élaqtique, fermé d'un côté, construit en dériver de cellulose ou en résine''! synthétiques réversibles, sans joint et par un couvercle construit séparément que l'on poqe sur le côté ouvert de ce récipient à l'aide d'une collerette annulaire avec formation d'une zone de recouvrement, caractérisée en ce que l'épaisseur de la paroi du couvercle (2,10), qui est construit en la même matière que le récipient (1,8), est plus grande bien qu'au moins dans la zone de recouvrement encore du même ordre de grandeur que celle dudit récipient (1,8),
et en ce que la zone de raccordement réalisée par soudure (par exemple au moyen d'un solvant commun) entre le bord supérieur du récipient et la collerette du couvercle avec son voiqinage immédiat egt particulièrement imprégnée d'un ramollissant.
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Elastic bottle intended in particular for the dispersion of liquids or powders
The invention relates to an elastic bottle intended in particular for the dispersion of liquids or powders.
Elastic rubber bottles are already known which consist of a rubber container with a glued head. However, these rubber bottles are relatively expensive and heavy; due to the chemical attackability of rubber they cannot be filled with acidic or basic liquids, and their service life is reduced because the rubber quickly becomes hard and brittle with use.
In addition, elastic receptacles made of acetyl cellulose are already known with a head attached by clamping, molding or thermal shrinkage.
However, containers of this kind cannot be made perfectly sealed so that oily fillings dry up quickly while oily fillings even inconveniently exit the seal. Attempting to overcome this drawback by using a waterproof putty does not generally give definite results because normal Mastic beads easily split under the effect of the extensions when deformed.
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tion of the container, and thus give rise to leaks.
The invention relates to an elastic bottle which is light, economical, very chemically and mechanically resistant, and does not lose its seal even by repeated violent deformations. The bottle according to the invention consists of a container closed on one side, without seal, with a thin wall in reversible cellulose derivatives or in synthetic resins, in combination with a thicker-walled cover made of the same material, which ends by a cylindrical flange whose wall thickness is, at least in the connection zone, of the same order of magnitude as the wall thickness of the elastic container, and which is welded to the area of the open edge of said container using a softener with small additions of a solvent.
The appended drawing represents, by way of nonlimiting example, embodiments of the invention.
Figure 1 shows a bottle intended for the spraying of liquids.
Figure 2 shows on a larger scale the head of this bottle.
Figure 3 shows a bottle intended for the dispersion of powders.
Figure 4 shows the head on a larger scale.
Figure 5 illustrates the immersion process for the manufacture of seamless containers, open at one end.
Figure 6 illustrates the stretching process for the construction of thin-walled jars.
FIG. 7 shows the tools for shaping the open edge of the container.
Figure 8 shows a support for containers according to figure 1.
According to Figure 1, the bottle according to the invention is constituted by a seamless, thin-walled container 1 which is constructed of reversible cellulose derivatives such as, for example, acetyl cellulose, or cellulose. Reversible synthetic resins such as, for example, polystyrene or vinyl polymers. This container 1 is welded to a preferably slightly conical flange 3, provided on the cover 2.
The cover 2, the wall thickness of which is inside the region of the collar 3 and the conical region 4 almost smaller than that of the container 1, carries a glued head 5 of a material strong enough to handle. have a thread, such as, for example, a hot molded phenol condensate. This head is provided with a spray nozzle 6 and can be closed in a known manner by screwing a closure cap 7 therein.
The container 1, open on one side, may be constructed seamlessly and with a sufficiently thin wall from the materials indicated, either by the stamping process or by the immersion process. When the latter process is used, hollow bodies with particularly thin, regular and solid walls are obtained. The thickness of the wall of the container 1 must be between approximately 0.1 mm and 0.5 mm in order to guarantee both sufficient strength and a fairly high possibility of deformation.
The cover 2 must be made of the same material as the container 1 so that it can be probed thereon. '. the wall should have, at least inside the connection area 3, but preferably also on a
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part of the conical zone 4, a thickness of the same order of magnitude although slightly greater than the container 1. It is therefore given inside these zones a thickness of about 0.3 to 0.35 mm. Lids of this kind can be constructed, for example, by the pressure or jet molding process, or immersion, using suitable molds or mandrels. However, they are best obtained by hot platelet deformation of a plate of the material in question.
In fact, this process also makes it possible to obtain closure parts with very thin walls with very precise masses, where the wall thicknesses can also decrease towards the edge of the closure part, as shown in FIG. 2.
According to the invention the container 1 is welded to the cover 2 with the use of a softener to which small amounts of a solvent have been added. When the container and cover are made of acetyl cellulose, triacetin (softener) is best used for this purpose, to which only about 10 percent acetone is added as a solvent. If the container and the cover are composed of polistyrol or vinyl polymerizates (reversible synthetic resins), preferably tricresylphosphate to which only about 20 per cent of methylene chloride is added as solvent is used as the softener.
The essential advantage of the softener used in such a high concentration here lies in the fact that the softener diffuses inside the elements to be joined, namely especially inside the cover, and makes the material close to the particularly soft and supple connection area. In this way, the weld bead is removed from exaggerated extension fatigue during the deformation of the bottle, thanks to the flexibility of the surrounding area. This emerges more particularly from FIG. 3.
Figure 3 shows a bottle according to the invention, which is above all intended for the dispersion of powders, and the head of which is shown on a larger scale in Figure 4. The container 8 is manufactured according to the immersion process. . By pushing the finished container into a heated mold, the domed bottom 9 is driven inwards, so that the bottle can be placed on a table without having to resort to a special support.
The conical cover 10 is provided with two flanges 11 and 12, the flange 11 being welded in the above-mentioned manner to the upper edge of the container 8. The flange 12 is glued in an annular groove 13 of the rigid ring 14 which can be constructed, for example, of hot molded phenol condensation products. This bonding is best achieved by filling the groove 13 with a fusion mastic powder, and then placing the ring, with the groove 13 up on a heating plate. As a fusion mastic powder, it has been found particularly suitable for shellac, optionally with the addition of small amounts of paraffin.
As soon as the mastic powder has melted inside the groove 13 under the heating effect of the plate, the collar 12 is introduced into the groove 13 and the ring 14 is then allowed to cool.
In the ring 14 is added a screwed part 15 which carries the nozzle
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spray 16 and can be closed by means of a cover 17. Below the insert 15 there is a large-pore part, of as large a qurface as possible, which can consist, for example, of a glass wool plug 18 which is held by a chipmunk 19. When the bottle is shaken a little, some of the powder filling 20 adheres to the piece 18,19. This quantity of powder is then successively expelled towards the outside through the nozzle 16 when the container 8 is periodically compressed with the thumb, as indicated at 21.
Fig. 3 shows that not only the container 8 but also the conical part of the cover 10 gives way which compresses the container 8 with the thumb.
This is obviously also true for the bottle according to Figure 1. It follows that, thanks to the shape of the cover 2 or 10 according to the invention, the welding zone 3 or 11 is protected against inadmissible mechanical fatigue. The particular rigidity of the wall area which is reinforced by the covering of the flange 3 or 11 and the upper edge of the container inside the weld area is compensated to a large extent by the fact that, when Upon welding, large amounts of softener penetrate into the corresponding parts of the wall and make these particularly flexible compared to the other wall elements.
Quite simply, the Bouteilleq according to the invention can be exposed to strong deformations without being damaged and without there being any risk of leakage in the seal 3.11 between the container and the lid.
Figure 5 illustrates the known immersion process which is preferably used for the construction of container 1 or 8. The tank 22 contains a charge which is constituted by a solution of a cellulose derivative or of a synthetic resin. reversible. A suitably prepared mandrel 24 is immersed up to the line ab in this tank 22. It is then covered with a thin film of this solution 23. If the mandrel 24 is removed from the tank 22 and one faqqe evaporate the solvent in a stream of dry air, this film hardens and constitutes a container 1 of suitable shape, the wall of which can optionally be reinforced at will by repeated immersions.
Figure 6 illustrates the stamping process which has been particularly proven for the construction of the cover 2.10. Between the mold 25 and the bell 26 is clamped a thin plate 27 of the material in question which is hot plastic as sati. Then steam is blown through the valve 28 so that the plate 27 heats up, softens and conforms to the shape of the mold 25 under the one-sided pressure of the steam, while the air is forced out through the orifice. 29.
So that the elongation of the material 27 which thus occurs causes a smaller reduction in the wall thickness in the center than at bordq, so that the wall thicknesses are distributed in accordance with Figures 2 and 4, provision is made inside the bell 26 a piston 30 which first protects the center of the plate 27 from the direct action of the incoming steam.
As soon as the softened material has conformed to the shape of the mold 25 as indicated by a dotted line, the steam valve 28 is closed and water is injected.
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cold by the valve 31. Thus the shaped part hardens and can then be easily removed from the mold. By cutting it in the planes c-d and e-f we obtain the finished cover.
While the internal dimensions of the flange 3, 11, which will preferably be slightly conical, of a cover constructed in this way generally have very exactly the value determined by the mold 25, the diameter of the container 1, 8 made from after the immersion process varies quite often. These variations are eliminated, according to the invention, by pushing the open edge of this container, before welding on the flange 3, 11 of the cover, in a heated mold. This edge softens slightly and exactly matches the shape of the heated mold.
This mold is preferably given a slightly conical shape, so that the upper edge of the container, which must be welded to the cover, also takes a slightly conical shape.
When assembling the container formed in this way with the lid, which is preferably also slightly conical, the upper edge of the container 1, 8 can be forced into the flange 3, 11 of the lid.
Figure 7 shows schematically the tools for this calibration of the upper edge of the container. A ceramic part 32 serves as the core of the die 33 which is fixed on an annular projection 34 of the part 32 by means of a cap nut 35 and provided with an electric heating coil 36. A built-in thermometer 37 makes it possible to monitor the temperature of the mold 33 exactly. The temperature is adjusted to the desired value using a rheostat 38 which is interposed in the secondary circuit of a transformer 40 connected to the terminals 39 of the network. The container 1 or 8 is engaged with its opening at the bottom on the core 32, and it is thus centered from top to bottom in the heated mold 33 where it takes the predetermined shape in a fraction of a second.
It has already been indicated with reference to FIG. 3 that the bottles according to the invention can be made stable by pushing in the bottom 9. This, however, alters the deformability of the bottle, because this push-in 9 constitutes a reinforcement. container 8. In many cases it is therefore necessary to give preference to containers of the kind shown in figure 1, and not to the containers of figure 3. In order to be able to stand up containers according to figure 1, it is possible to for example, use a small wooden gupport of the kind used for test tubes. The best solution, however, is to glue on the container 1, according to Figure 7, a short tubular section 41 of the same material.
When this tube, which one can obtain either
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by rolling up a leaf, ", nit nn cutting a conp <immerzé, has walls auffinnzaznment mine ea, 't ,,' forma.o: .li té .ix, c:: .xa.t 1 TI 'J "It Pam altered-r.49 ri 11.Z7 way j?;, Il" 17.!: R ,. Pou .: cJ.iter 19 ;;,) "l1c11.,: ', Ri; du tn1, "? '1:11 on.; adorns": 1' .'nf; i 'l.'T' ,. J nn rY '' 'Í' '\' '' '' '' '1ce 11 "" "'." "0.," '"'. 1 /" '' 1 "," "(11, .. .t () r) lî: 1q "iij¯ i np" y'h '. "FC 1 1st":' {
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prime the head 5 and mold or cut the net for emptying the closure 7, 17 directly in the upper flange of the cover.
In addition, it is not essential to choose the arrangement of figures 1 to 4 such that the lower flange 3, 11 of the cover 2, 10 covers the container 1, 8. On the contrary, the container 1 can be arranged. , 8 above said collar 3, 11, so that the latter is then located inside the container. However, the illustrated embodiment can be made more easily with the desired precision, and their appearance is much more advantageous.
CLAIMS
1. Elastic bottle intended in particular for the dispersion of liquids or powders, which consists of an elastic container, closed on one side, made of cellulose derivative or resin ''! synthetic reversible, without seal and by a separately constructed cover which is poqed on the open side of this container by means of an annular flange with formation of a covering zone, characterized in that the thickness of the wall of the lid (2,10), which is constructed of the same material as the container (1,8), is larger although at least in the overlap area still of the same order of magnitude as that of said container (1 , 8),
and in that the connection zone produced by welding (for example by means of a common solvent) between the upper edge of the container and the flange of the cover with its immediate vicinity egt particularly impregnated with a softener.