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"PROCEDE ET APPAREILS POUR PREPARER DES POUDRES FINES DE MA- TIERES FONDUES AU MOYEN DE GAZ,OU VAPEURS,ET TUYERES Il .
La présente invention concerne la préparation de poudres fi- nes à partir de matieres fondues correspondantes. Il est connu d'amener des métaux fondus , une forme pulvérulente, ou granulée, en les portant, à l'aide de tuyeres,en présence de gaz ou de va- peurs,amenés également par des tuyères,de manière qu'il en résul- te une division du jet métallique. On peut ainsi diviser par exemple des métaux fondus et de l'air suivant les méthodes de la seringue à arroser les fleurs,du robinet de Daniell, ou aussi du pistolet à jet de Schoop, à l'aide d'air comprimé.
Cependant, ces procédés n'ont pu trouver une application dans la pratique que seulement pour la production d'enduits métalliques,car dans ce cas il ne s'agit pas d'obtenir une répartition particulièrement
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fine, au contraire,les -oprtioules distinctes doivent s'étendre par choc sur l'objetà enduire et produire précisément par ce fait une surface métallique aussi dense que possible. Pour la production de poudres fines,comme telles, tous les procédés de cette espece,connus jusqu'à présent, ne conviennent pas,vu qu'avec eux on ne -oeut obtenir que seulement une poudre relativement grossière, ou dans le cas le plus favorable une poudre plus fi- ne,mais ceci avec un rendement absolument insuffisant.
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Or, de reone:cii6s - plus approfondies ont montré qu'à l'en- aroit de sortie des gaz ou des vapeurs servant d'agents de propul- sion et de division,il se produit une forte formation de tourbil-
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lons. Cette formation est particulierement forte lorsque,confor- mément 2. une forme d'exécution avantageuse de la présente inven- 4ion,ori fait sortir les agents propulseurs et diviseurs â. l'ori- fice de la tuyère,non seulement en grande quantité mais aussi
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avec des grandes vitesses linéaires,particulièrement avec des tites9es supérieures a celle du son.
Or,les forts tourbillons, ou remous se axe cette manière exercent sur le jet de métal sortant préalablement fondu,une action très désavantageuse en ce sens ,qu'une division poussée de la matière fondue est ainsi empêchée, et que, du fait,le degré de finesse et le rendement en poudres obtenues après tamisage deviennent insuffisants . En outre,
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les dits tourbillonnrojettent des particules de métal contre l'endroit de sortie des gaz ou des vapeurs, obstruent plus ou moins cet endroit de sortie et,sous ce rapport également,rendent impossible un fonctionnement continu régulier.
Cependant,ces dé-
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avantages sont supprimés lorsqu'on dispose l'endroit de sortie des gaz ou des vapeurs de manière,que les tourbillons formés à cet endroit -.'le -ouïssent pas exercer une influence essentielle ou im- portance sur le jet de métal sortant. Suivant l'invention ceci peut être atteint par le fait, que le jet métallique libre est
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protégé contre l'endroit ae sortie des tTa2;6u des vapeurs de ma- niere,que les tourbillons se formant à cet endroit ne puissent pas provoquer une déviation ou un changement de direction essen-
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tiel du jet métallique.
Une telle protection peut être obtenue, par exemple, par un surhaussement de la partie de la tuyère à vapeur qui est située plus pres du jet métallique: D'autre part, on peut aussi disposer des faces de protection particulières, ou spéciales,entre la tuyère à vapeur,respectivement la tuyère gaz, et lejet métallique. Mais l'exécution de la tuyore qui a- mène le métal fondu peut aussi être telle, au point de vue lon- gueur ou disposition, que les tourbillons venant de l'endroit de sortie de la vapeur ne puissent plus exercer une influence es- sentielle ou importante sur le jet métallique libre.
Afin d'obtenir des poudres tres fines et de bons rendements il est avantageux suivant la présente invention,de faire sortir les gaz et les vapeurs des tuyères non seulement en grande quan- tité,mais aussi avec des grandes vitesses linéaires. Dans ce cas 'la quantité de ces gaz ou vapeurs est choisie avantageusement beaucoup plus grande qu'elle ne serait nécessaire pour compenser la chaleur de fusion libérée par la matière fondue qui se solidi- fie. En outre il est avantageux que la vitesse linéaire aux tuyè- res soit choisie plus grande,avantageusement essentiellement plus grande,que la vitesse du son. Précisément à ces hautes vitesses de sortie les tourbillonsperturbateurs en eux-mêmes,se font sen- tir dans une césure particulierement forte.
Pour diminuer ou sup- primer leur influence nuisible sur le jet métallique fin, on peut disposer des organes protecteurs entre la tuyère à vapeur et lejet de métal,comme mentionné plus haut. La hauteur de ces organes protecteurs peut être facilement trouvée par.quelques essais,peu nombreux. Dans beaucoup de cas il suffit que la surélé- vation de cette protection par rapport à l'endroit de sortie de la vapeur dans l'ambiance libre soit de quelques millimètres seu- lement.
Suivant une forme d'exécution ultérieure de la présente in- vention la quantité de gaz ou de vapeurs amenés,par rapport à la quantité de matière fondue passée dans l'unité de temps, peut être augmentée par le fait qu'on prévoit plusieurs tuyeres à vapeur, ou à gaz,disposées avantageusement concentrique'ment. Dans ce cas /
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l'emploi d'une tuyère annulaire disposée également concentri- quement autour du jet métallique s'est avérée comme particulière- ment efficace. Dans tous les cas il est en outre recommandable de donner au et de vapeur ou de gaz une direction telle qu' il frappe le jet métallique sous un angle plus ou moins aigu.
On peut faire sortir les gaz ou les vapeurs des tuyères aussi de ma- niere qu'ils reçoivent au lieu, ou à côté, d'une irnpulsion de translation, une impulsion de rotation.
Suivant l'invention on peut aliéner desmatièresfonduesd'es- peces quelconques à une forme finement pulvérulente. Ainsi, on peut traiter surtout les métaux et les alliages métalliques de la manière indiquée.Mais on peut aussi utiliser des mélanges de métaux qui ne sont alliablesque dans une mesure limitée,ou qui ont une tendance la ségrégation. De la même manière on peut traiter également des métaux mélangés avec des matières non rné- langeables d'une autre espèce,cernée par exemple le graphite, ou les oxydesmétalliques.
Dans ces cas le mélange peut être effec- tué -car une agitation intense de la matière de départ fondue ou aussi par le fait,que les composantes de la matière fondue sont amenées l'une en présence de 1 'autre dans des tuyères séparées et qu'immédiatement apres elles sont divisées suivant la présente invention. De la même manière que les métaux fondus peuvent être traitées,comme matières de départ, aussi des matières fondues quelconques,comme par exemple les oxydes métalliques fondus, par exemple la litharge.
Du reste,on choisira les conditions de travail avantageuse- ment suivent la naturedu métal employéet suivant la destina- tion visée. S'il d'a it par exemple de la division d'un métal précieux, comme l'or ou l'argent,on peut employer,comme agent diviseur,de la vapeur d'eau, ou aussi du gaz préalablement chauf- fé,comme l'air. Pour les métaux facilement oxydables,comme par exemple l'aluminium, il est recommandable d'utiliser des gaz non oxydante)ou, avant tout, de la vapeur d'eau. En cas de traitement de métaux comme le fer,le eu ivre,le nickel, ou des alliages des dits métaux,il peut arriver qu'une action oxydante indésirable
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s'exerce sur les métaux aussi en cas d'utilisation de vapeur d'eau.
Dans ce cas l'action oxydante est déterminée en premiere ligne par la durée de l'action de la vapeur d'eau sur les particu les métalliques. Suivant une forme d'exécution ultérieure de l'invention on peut pratiquement complètement refouler ou suppri- mer cette action oxydante indésirable par le fait,qu'on fait frapper lejet métallique,divisé par les vapeurs ou par les gaz, contre une surface refroidie.
Le refroidissement de cette sur- faoe est effectué utilement avec de l'eau,l'eau étant injectée dans le courant de vapeur, en dessous de la surface de choc, à. la manière d'un condenseur.Il se produit alors à la surface de choc et en dessous de cette derniere une condensation subite de la vapeur d'ea.u avec formation d'une suspension de métal dans de l'eau d'où. une action oxydante ultérieure est momentanément sup- primée. La fonction de ces surfaces de choc ne doit pas être com- parée à celle des surfaces de choc appliquées dans les pulvéri- sateurs de liquides.
Alors que dans ces dernieres les surfacesde choc favorisent ou serven.t même à rendre possible une pulvérisa- tion du jet de liquide,il s'agit dans la présente invention ex- clusivement de freiner ou d'empêcher l'action oxydante indésira- ble.Ainsi par exemple,suivant le nouveau procédé l'emploi de sur- faces de choc n'offre pas d'avantages dans le cas, où les métaux à traiter sont encore mous aussi à froid,ce qui provoquerait lors du choc même un grossissement des particules.
Pour cette raison il est avantageux dé travailler,en cas de traitement de plomb par exemple,sans organes de choc quels qu'ils soient; aus- si en cas d'utilisation d'air comme agent diviseur,du plomb peut être transformé suivantl'invention en une poudre,sans oxyda- tion notable,la poudre de plomb ainsi obtenue passant 'ci 100% par un tamis de 22.000 mailles/cm2. On 'peut naturellement supprimer suivant l'invention une action oxydante indésirable encore par le fait qu'on travail:Le dans une atmosphère de gaz réducteurs, con- tenant avantageusement de l'hydrogène.
Dans le cas de traitement de métaux très facilement oxydables, comme par exemple l'aluminium,
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1 1 est avantageux d'avoir soin que la vapeur d'eau employée soit autant que possible exempte de mati eres à réaction alcaline.
Pour la même raison il peut aussi devenir nécessa.ire de régler la tem- pérature du produit de condensation en changeant le rapport de la vapeur d'eau à l'eau injectée,de sorte que la température du produit de condensation,par exemple en cas de pulvérisation d'aluminium,ne monte pasau dessus de 45-5000,
Une oxydation indésirable peut être évitée dans ces cas en- core aussi par le fait que la poudre obtenue suivant l'invention, pour autant qu'elle est humide,est séchée le plus rapidement pos- sible. D'autre part il peut aussi être désirable de soumettre le ...étal divise à une oxydation partielle et ceci dans une mesure exactement limitée.
Ceci peut être atteint par une augmentation de la température du condenseur,pe.r exemple à 50 C ou plus, et/ou en ajoutant une tres faible quantité de soude au produit de con- densation. Dans certains buta il est nécessaireae soumettre le métal divisé à une oxydation aussi complète que possible,c'est à dire de transformer des métaux fondus,comme par exemple du plomb, en oxydes métalliques finement pulvérulents,comme par exemple la litharge.
Ceci peut être atteint suivant l'invention en utilisant comme ageht diviseur l'oxygène, ou des gaz eontenant de l'oxygène,comme car exemple l'air,et en ayant soin que les tem- pératures soient maintenues suffisamment élevées et que les durées de mise en présence mutuelle des partioules de métal et des gaz contenant de l'oxygène ne soient pas trop courtes*
Les matieres fondues à traiter,particulièrement les métaux fondus, peuvent être employées àdes températures aussi élevées que l'on veut au dessus du point de fusion.
Dans certains cas les surchauffes non indispensables sont désavantageuses en ce sens, qu'elles peuvent favoriser des réactions oxydantes indésirables lors du processus de pulvérisation même. Il suffit généralement de cho isir une température élevée à un point tel que le métal fondu puisse s'écouler sans perturbations à travers les conduites
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ou les canaux de la tuyère. Mais dans certains casil est dési- rable d'augmenter la viscosité du métal fondu par un abaissement correspondant de la température.En effet,lorsqu'on travaille con- formément à l'invention à des températures de fusion suffisamment élevées, on obtient des particules de poudre d'une configuration à peu prés sphéroïdale.
Si, par contre,la viscosité de la ma- tière fondue à traiter est augmentée,on obtient,lors de la divi- sion,des particules à surface crénelée, ou déchirée ,ou couver- te d'aspérités ou rugueuse. Des particules rugueuses de l'es- pèce, par exemple en fer, ou en alliages de fer, sont parfois avan- tageuses dans certains procédés pour la production de corps fa- çonnés ou moulés par pressage ou nar agglutination.
Des parti- cules rugueuses de cette espèce peuvent être obtenues suivant l'invention par le fait,qu'on incorpore au jet métallique libre d'abord de l'eau liquide, en vue d'un abaissement de la tempé- rature,et qu'on soumet ensuite la matière fondue,rendue ainsi visqueuse,à la division par un et de vapeur ou de gaz appliqué dans le sens de la présente i nvent ion.
Les poudres obtenables suivant la présente invention peu- vent trouver une application dans des buts quelconques.Avant tout ces poudres conviennent pour être transformées en corps tnoulés ou façonnés à la presse, ou par agglutination ,ou par les deux moyenmà la fois.
Les dessins annexés représentent à titre d'exemples son li- mitatifs des appareils servant à illustrer la réalisation du nou- veau procédé faisant objet de la, présente invention.
Dans la figure I la, référence J désigne le tube intérieur. amenant le métal liquide.
/K est l'embouchure qui amené l'air fortement comprime au tube amenant le métal liquide. Le métal sort alors du tube J et doit être complètement enveloppé par le jet d'air de manière qu'il se produise un rétrécissement,si l'on veut que la tuyere fonctionne à satisfaction. Ce rétrécissement n'est que court.
Bans la figu- re I il est désigné par L,. Derrière la.zone L commence alors la
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pulvérisation et il se forme un cône ou une gerbe de poussiere métallique et d'air désigné par M. Le tube J doit dépasser l'eu- bouchure K afin de protéger lejet métallique libre contre l'en- droit de sortie des gaz ou vapeurs,de maniere queues tourbillons se formant cet endroit ne provoquent pas une déviation ou un changement essentiel de direction du jet métallique.
Si l'on ne prévoitpas ce moyen, la zone L ne seforme pas de la manière né- cesaire, ils ne forment des éclaboussures métalliques et celles- ci s'attachent peu à peu aux points N,donc à l'embouchure de K, et obstruent progressivement la section libre de la tuyère à cet endroit .
La figure 2 représents titre d'exemple la construction d'un dispositif pour la fabrication de la poudre d'aluminium. La figure se comprend directement à l'aide des lettres de référence dont :
E désigne le creuset de coulée,
P désigne la tuyere vapeur,
F désigne la surface de choc ,
G désigne le condenseur à mélange,
H désigne l'admission d'eau au condenseur à mêange.
La figure 3 représente titre d'exemple une tuyère de pul- vérisation pour métaux facilement fusibles n'attaquant pas le fer, par exemple pour le plomb et l'étain; pour les Métaux attaquant le fer,par exemple le si ne, la tuyère doit être constituée en acier spécial, ou la pulvérisation est réalisée dans l' appareillage suivant la figure
La figure 4 représente àtitre d'exemple une tuyère de pulvé- risation pour métaux difficilement fusibles,par exemple le fer dans laquelle est prévu un dispositif de refroidissement préalable.
La pulvérisation du métal se fait en dessous de la tuyère à va- peur C, pendant que simultanément de l'eau d'injection est admise de la chambre annulaire A par les canaux D, pour refroidir le métal fondu et former ainsi un grain rugueux ou à surface couver- te d'aspérités.
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"PROCESS AND APPARATUS FOR PREPARING FINE POWDERS OF MELTED MATERIALS BY MEANS OF GAS, OR VAPORS, AND TUBES II.
The present invention relates to the preparation of fine powders from corresponding molten materials. It is known to bring molten metals, in a pulverulent or granulated form, by carrying them, with the aid of nozzles, in the presence of gases or vapors, also supplied by nozzles, so that they are a division of the metallic jet results. It is thus possible to divide, for example, molten metals and air according to the methods of the syringe for watering the flowers, of the Daniell tap, or also of the Schoop jet gun, using compressed air.
However, these processes could only find an application in practice for the production of metallic coatings, because in this case it is not a question of obtaining a particularly distribution.
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fine, on the contrary, the separate -oprtioules must extend by impact on the object to be coated and precisely thereby produce a metallic surface as dense as possible. For the production of fine powders, as such, all the methods of this kind, known hitherto, are not suitable, since with them one can only obtain a relatively coarse powder, or in the most case. favor a finer powder, but this with an absolutely insufficient yield.
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Now, de reone: cii6s - more in-depth have shown that at the outlet of the gases or vapors serving as propulsion and dividing agents, a strong formation of vortex takes place.
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lons. This formation is particularly strong when, according to a preferred embodiment of the present invention, the propellants and dividers are released. the orifice of the nozzle, not only in large quantities but also
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with high linear speeds, particularly with tites9es higher than that of sound.
However, the strong vortices, or eddies are centered in this way, exert on the jet of outgoing metal previously melted, a very disadvantageous action in this sense, that a strong division of the molten material is thus prevented, and that, because of the degree of fineness and the yield of powders obtained after sieving become insufficient. In addition,
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said vortices throw metal particles against the place of exit of gases or vapors, more or less obstruct this place of exit and, in this respect also, make impossible a regular continuous operation.
However, these challenges
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The advantages are eliminated when the location of the outlet of the gases or vapors is arranged in such a way that the vortices formed there not exert any essential or important influence on the outgoing metal jet. According to the invention this can be achieved by the fact that the free metal jet is
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protected against the place where the tTa2; 6u exits from the vapors so that the vortices forming there cannot cause a deviation or a change of essential direction.
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tiel of the metallic jet.
Such protection can be obtained, for example, by raising the part of the steam nozzle which is located closer to the metal jet: On the other hand, it is also possible to have particular or special protection faces between the steam nozzle, respectively the gas nozzle, and the metal jet. But the execution of the pipe which conveys the molten metal can also be such, from the point of view of length or arrangement, that the vortices coming from the place of exit of the steam can no longer exert an essential influence. significant or significant on the free metal jet.
In order to obtain very fine powders and good yields, it is advantageous according to the present invention to remove the gases and vapors from the nozzles not only in large quantities, but also at high linear speeds. In this case, the amount of these gases or vapors is advantageously chosen to be much greater than would be necessary to compensate for the heat of fusion liberated by the molten material which solidifies. Furthermore, it is advantageous that the linear velocity at the nozzles is chosen to be greater, advantageously substantially greater, than the speed of sound. Precisely at these high output speeds, the disturbing vortices themselves make themselves felt in a particularly strong caesura.
To reduce or eliminate their deleterious influence on the fine metal jet, protective members can be disposed between the steam nozzle and the metal jet, as mentioned above. The height of these protective organs can easily be found by a few trials, which are not numerous. In many cases, it suffices that the elevation of this protection relative to the place where the steam exits in the free environment is only a few millimeters.
According to a subsequent embodiment of the present invention the quantity of gas or vapors supplied, relative to the quantity of molten material passed in the unit of time, can be increased by the fact that several nozzles are provided. steam or gas, advantageously arranged concentrically. In that case /
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the use of an annular nozzle disposed also concentrically around the metal jet has been found to be particularly effective. In any case it is further advisable to give the and of steam or gas such a direction that it strikes the metal jet at a more or less acute angle.
The gases or vapors can also be released from the nozzles so that they receive instead of, or alongside, a translational impulse, a rotational impulse.
According to the invention, any molten material of any kind can be alienated into a finely powdery form. Thus, one can process mainly metals and metal alloys as indicated, but it is also possible to use mixtures of metals which are alloyable only to a limited extent, or which have a tendency to segregate. In the same way, it is also possible to treat metals mixed with non-changeable materials of another species, eg graphite, or metal oxides.
In these cases the mixing can be effected by intense agitation of the molten starting material or also by the fact that the components of the molten material are brought into the presence of each other in separate nozzles and that immediately after they are divided according to the present invention. In the same way that molten metals can be processed, as starting materials, also any molten materials, such as for example molten metal oxides, for example litharge.
Moreover, the working conditions will be chosen advantageously according to the nature of the metal used and according to the intended destination. If it has for example the division of a precious metal, such as gold or silver, we can use, as a dividing agent, water vapor, or also previously heated gas. , like air. For easily oxidizable metals, such as aluminum, for example, it is advisable to use non-oxidizing gases) or, above all, water vapor. In the event of treatment of metals such as iron, drunken gold, nickel, or alloys of said metals, it may happen that an undesirable oxidizing action
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is exerted on metals also when using water vapor.
In this case the oxidizing action is primarily determined by the duration of the action of the water vapor on the metallic particles. According to a further embodiment of the invention, this undesirable oxidizing action can be practically completely suppressed or eliminated by the fact that the metallic object, divided by the vapors or by the gases, is struck against a cooled surface.
The cooling of this surface is usefully effected with water, the water being injected into the vapor stream below the impact surface at. the manner of a condenser.It then occurs at the impact surface and below the latter a sudden condensation of water vapor with the formation of a suspension of metal in water from where. a subsequent oxidizing action is momentarily suppressed. The function of these impact surfaces should not be compared to that of impact surfaces applied in liquid sprayers.
While in the latter the impact surfaces promote or even serve to make atomization of the liquid jet possible, it is in the present invention exclusively a question of slowing down or preventing the undesirable oxidative action. Thus, for example, according to the new process, the use of impact surfaces does not offer any advantages in the case where the metals to be treated are still soft also when cold, which would cause even magnification during the impact. particles.
For this reason it is advantageous to work, in the case of lead treatment for example, without any impact members whatsoever; also if air is used as a dividing agent, lead can be converted according to the invention into a powder, without appreciable oxidation, the lead powder thus obtained passing 100% through a 22,000 mesh sieve. / cm2. A further undesirable oxidizing action can naturally be suppressed according to the invention by the fact that: The work is carried out in an atmosphere of reducing gases, preferably containing hydrogen.
In the case of the treatment of very easily oxidizable metals, such as for example aluminum,
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It is advantageous to take care that the water vapor employed is as free as possible of alkaline reacting materials.
For the same reason it may also become necessary to adjust the temperature of the condensation product by changing the ratio of water vapor to injected water, so that the temperature of the condensation product, for example by aluminum spray case, does not rise above 45-5000,
Undesirable oxidation can also be avoided in these cases also by the fact that the powder obtained according to the invention, provided it is moist, is dried as quickly as possible. On the other hand, it may also be desirable to subject the divided stall to partial oxidation and this to an exactly limited extent.
This can be achieved by increasing the temperature of the condenser, eg to 50 ° C. or more, and / or by adding a very small amount of sodium hydroxide to the condensate. In some buta it is necessary to subject the divided metal to as complete an oxidation as possible, that is to say to transform molten metals, such as for example lead, into finely powdery metal oxides, such as for example litharge.
This can be achieved according to the invention by using oxygen, or gases containing oxygen, such as air, as a divider, and taking care that the temperatures are kept sufficiently high and that the times. of metal particles and oxygen-containing gases are not too short *
The molten materials to be treated, especially the molten metals, can be used at temperatures as high as desired above the melting point.
In some cases unnecessary overheating is disadvantageous in that it can promote undesirable oxidative reactions during the spraying process itself. It is usually sufficient to choose a temperature that is high to such an extent that the molten metal can flow through the pipes without disturbance.
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or the channels of the nozzle. In some cases, however, it is desirable to increase the viscosity of the molten metal by corresponding lowering of the temperature. Indeed, when working in accordance with the invention at sufficiently high melting temperatures, particles are obtained. of powder of a roughly spheroidal configuration.
If, on the other hand, the viscosity of the molten material to be treated is increased, during the division particles are obtained which have a crenellated or torn surface, or which are rough or rough. Rough particles of the species, for example iron, or iron alloys, are sometimes advantageous in certain processes for the production of shaped or molded bodies by pressing or agglutination.
Rough particles of this kind can be obtained according to the invention by the fact that liquid water is first incorporated into the free metal jet, with a view to lowering the temperature, and that The molten material, thus rendered viscous, is then subjected to division by one and of vapor or gas applied in the sense of the present invention.
The powders obtainable according to the present invention can find application for any purpose. Above all, these powders are suitable for being made into molded or shaped bodies by press, or by agglutination, or by both means at the same time.
The accompanying drawings show, by way of limiting examples, apparatus for illustrating the carrying out of the new process forming the subject of the present invention.
In Figure I la, reference J denotes the inner tube. bringing the liquid metal.
/ K is the mouthpiece which brings the strongly compressed air to the tube bringing the liquid metal. The metal then leaves the tube J and must be completely enveloped by the air jet so that a shrinkage occurs, if the nozzle is to function satisfactorily. This narrowing is only short.
In figure I it is designated by L ,. Behind the L zone then begins the
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spraying and a cone or spray of metal dust and air is formed, designated by M. The tube J must protrude beyond the opening K in order to protect the free metal object against the outlet of the gases or vapors , so vortices forming there do not cause a deviation or a substantial change in direction of the metal jet.
If this means is not provided, the zone L does not form in the necessary way, they do not form metallic splashes and these gradually attach themselves to the points N, therefore to the mouth of K, and gradually obstruct the free section of the nozzle at this location.
FIG. 2 shows, by way of example, the construction of a device for the manufacture of aluminum powder. The figure can be understood directly using the reference letters including:
E designates the casting crucible,
P designates the steam nozzle,
F designates the impact surface,
G designates the mixing condenser,
H designates the water inlet to the mixed condenser.
FIG. 3 shows, by way of example, a spray nozzle for easily fusible metals which does not attack iron, for example for lead and tin; for metals attacking iron, for example if ne, the nozzle must be made of special steel, or the spraying is carried out in the apparatus according to the figure
FIG. 4 shows by way of example a spray nozzle for metals which are difficult to melt, for example iron, in which a pre-cooling device is provided.
The atomization of the metal takes place below the steam nozzle C, while simultaneously injection water is admitted from the annular chamber A through the channels D, to cool the molten metal and thus form a rough grain. or with a surface covered with asperities.