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Elément optique.
On a déjà proposé de fabriquer des lentilles, particulièrement des verres de lunettes, en polystyrène. Cependant on a trouvé que, bien que l'utilisation de cette matière, et également celle d'autres matières moulables à la presse et d'une manière analogue, de façon à former des lentilles., soit -avantageuse eu égard aux frais peu importants de la fabrication, les lentilles faites en des matières de ce genre sont relativement peu précises et ne présentent pas la rigidité , requise. La société demanderesse a trouvé que l'inconvénient mentionné en dernier lieu peut être éliminé, par des moyens relativement simples, tandis que l'usage de ces moyens permet
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également de remédier à l'inconvénient mentionné en premier lieu.
Conformément à l'invention l'élément optique, par exemple une lentille, est constitué par une couche d'une matière inorganique, par exemple une couche de verre, et par une ou plusieurs couches d'une matière transparente qui peut être déformée à une température peu élevée ou provient d'une matière première qui peut être déformée à une température peu élevée, le cas échéant en solution, et particulièrement peut être gélatinifiee, moulée à la presse, coulée sous pression, injectée ou coulée par injection, les surfaces adjacentes de ces couches étant fixées les unes aux autres.
Dans l'élément optique selon l'invention, la couche de matière inorganique, dont la composition peut être choisie selon les besoins, sert de support aux couches en matière déformable à une température peu élevée de sorte que c'est principalement à la couche inorganique que l'élément optique selon l'invention doit sa résistance mecanique.
Selon des modes d'exécution avantageux de l'élément optique suivant l'invention, de nombreuses matières inorganiques et organiques peuvent être utilisées comme matières constituantes de la couche déformable à une température peu élevée (c'est-à-dire à une température de 300 C., ou moins).
On peut, par exemple, utiliser certaines matières artificielles, certaines résines artificielles, et quelques résines naturelles. Comme exemples de matières artificielles on peut citer par exemple certaines matières pressables à base de benzyl-cellulose, des phénoplastes, des aminoplastes et des matières analogues. Une matière pressable à base de nitrocellulose peut être utilisée, dans laquelle la nitrocellulose sert de moyen dissolvant pour certaines matières, ce qui donne
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le produit connu sous la marque "Trolyt F". tandis qu'aussi certaines sortes de laque synthétique entrent en considération comme matières artificielles.
En fait de résines artificielles, on peut mentionner entre autres les compositions vinyliques polymérisées comme par exemple le polystyrène, les polymérisés composés, certaines résines fusibles, par exemple les résines phénoliques fusibles, les éthers de l'acide métacrylique et des matières analogues. Le caoutchouc artificiel transparent peut également être employé avec succès. Comme résines naturelles viennent en considération, entre autres, le caoutchouc naturel (latex), les laques du Japon, les laques coplas et damar. Selon la nature de la matière, on peut réduire à sa forme définitive la partie de l'élément optique suivant ' . l'invention qui en. est formée, par moulage, à la presse, coulée sous pression, par injection ou coulée par injection, ou par un procédé analogue.
Quelques-unes de ces matières sont thermoplastiques ; une partie d'élément faite en une matière de ce genre peut être rendue plastique de nouveau par chauffage, après avoir été réduite à sa forme définitive, de sorte que la matière constituante de cette partie d'élément, aussi bien que la matière première dont elle provient sont déformables à une température peu élevée. Cependant, dans le cas d'autres matières, comme certaines résines artificielles, il se produit un tel changement physique et/ou chimique de la matière que la partie drôlement en question n'est plus défor- mable, quoique la matière initiale fut déformable à une température peu élevée.
Conformément à un autre mode d'exécution avantageux de Isolément selon l'invention, la partie d'élément supportée par la couche inorganique est composée d'une matière gélatinifiable en solution. Il faut considérer comme "matières
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gélatinifiables" les matières qui, en solution, peuvent être divisées colloïdalement et peuvent être séparées de cette solution sous la forme d'un gel. Par "gel" il faut comprendre une matière solide qui possède de la rigidité accompagnée d'élasticité.
Les matières permettant de réaliser le but proposé, gélatinifiables en solution, peuvent contenir des constituants organiques comme par exemple la gélatine, l'agar-agar et la pectine. Il est également possible que cette matière contienne des constituants inorganiques, comme des silicates ou de l'oxyde d'aluminium, en mélange ou non avec de la glycérine., afin d'augmenter l'homogénéité optique de l'élément en question. Selon la matière, on choisit le moyen dissolvant de manière à obtenir une solution gélatinifiable. Dans le cas de la gélatine par exemple, on choisit l'eau comme dissolvant.
Le cas échéant, on peut durcir pendant ou après le séchage la partie d'élément en question, par exemple à la formaline.
L'emploi d'une matière gélatinifiable de ce genre procure l'avantage que, grâce au retrait lors du séchage du gel, la forme ou matrice dans laquelle la solution gélatinifiable est introduite, peut présenter des dimensions considérablement supérieures à celles de la partie d'élément établie au moyen de cette forme. Ce retrait peut avoir une valeur comprise entre des indices d'un ordre de grandeur 3 et d'un ordre de grandeur 50. En donnant une valeur déterminée à la concentration de la matière gélatinifiable, on peut exactement déterminer d'avance, de combien sera le retrait dans un cas déterminé.
Si, par exemple, on choisit le coefficient de retrait 8, une partied'élément en une matière gélatinifiable présentant des différences d'épaisseur de 0,3 mm. peut être fabriquée dans une forme dont les différences de niveau, devant
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produire ces différences d'épaisseur, sont de 2,4 mm. Par conséquent, la forme peut être établie sur une échelle agrandie et avec une grande précision par rapport au produit obtenu, ce qui constitue un avantage considérable.
Comme on 1-la remarqué ci-dessus, la résistance mécanique de l'élément optique selon l'invention est principalement due à la couche inorganique qu'il comporte. Il en résulte que, dans un mode d'exécution avantageux de Isolément optique suivant l'invention, les couches dont au moins la matière première dont elles proviennent est déformable à une température peu élevée, reçoivent une épaisseur extrêmement réduite, de sorte que dans ce mode d'exécution 1-*élément optique peut présenter aux endroits les plus minces une épaisseur de moins d'un trentième de son diamètre maximum.
Ceci. présente l'avantage que la partie drôlement constituée par cette matière peut être exécutée avec une épaisseur très réduite, de sorte qu'il n'y a pas de danger que des grandes différences d'épaisseur dans ladite partie drôlement produisent des défauts d'homogénéité au cours de :La fabrication.
L'élément optique selon L'invention se prêtée particulièrement à être employé dans des systèmes optiques dans lesquels la qualité joue un rôle décisif, comme c'est le cas, par exemple, dans les binocles, les appareils photographiques, les appareils de projections lumineuses, les spectrographes, les microscopes et d'autres instruments de ce genre. Ceci s'applique particulièrement dans les cas, où, dans la direction de l'axe optique, les différences d'épaisseur dans une partie d'élément dont la matière constituante ou/et la matière première dont elle provient sont-déformables à une tempé- rature peu élevée, sont peu importantes, par exemple inférieure à 2 mm.
Probablement, la grande précision qui est obtenue à ces différences d'épaisseur peu élevées est due à la circons--
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tance qu'il ne se produit pratiquement pas de défauts d'homogénéité dans la matière lors de la fabrication de ladite partie d'élément.
L'emploi de l'élément optique suivant l'invention s'impose particulièrement dans les cas où il doit comprendre une ou plusieurs surfaces réfringentes non sphériques. La fabrication des surfaces non sphériques de ce genre en verre est relativement coûteuse, étant donné qu'en pratique le polissage de surfaces de ce genre est toujours exécuté à la main.
On peut remédier à cet inconvénient en exécutant l'élément optique en question de la manière décrite ci-dessus. Dans ce cas, la surface réfringente non sphérique peut être établie sous forme d'une couche mince en la moulant à la presse en une matière déformable à une température peu élevée, par une opération analogue, ou au moyen d'un procédé de gélatinification et de séchage, et, le cas échéant, par durcissement, en partant d'une solution. Dans ce cas, une couche mince de ce genre peut être appliquée sur une couche inorganique plane ou sphérique, par exemple sur une plaque en verre.
Par conséquent, cette couche ou plaque inorganique peut être réduite à la forme désirée, en appliquant l'invention, au moyen d'un polis- -sage mécanique, et il n'est pas nécessaire de la soumettre au procédé compliqué d'un polissage à la main.
Il est évident que des couches du genre indi-qué peuvent être appliquées sur les deux côtés d'une plaque ou lentille en verre/
Conformément à un autre mode d'exécution de l'élément optique suivant l'invention, on donne à la couche inorganique une forme plan-parallèle. Ce mode d'exécution est particulièrement avantageux dans les cas où la couche, dont au moins la matière dont elle provient est déformable à une
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température peu élevée, est très mince, la couche inorganique, dans ce cas, ne remplissant pratiquement que la fonction de support.
La Société demanderesse a trouvé que Isolément optique suivant l'invention est particulièrement avantageux dans un système optique, comme par exemple celui, de Schmidt qui est décrit dans la "Zentralzeitung für Mechanik und
Optik" 52e. année, 1932, No.2, dans lequel est prévu un élément qui permet de corriger l'aberration sphérique se produisant dans le système. Dans les systèmes de ce genre, il est connu de donner le pouvoir correctif désiré à une plaque initialement plane, en la polissant. Cependant un procédé de polissage de ce genre est extrêmement coûteux, étant donné que les différences d'épaisseur qui- se produisent . à la surface de la plaque en verre servant à ]La correction, sont très petites, et pour la plupart, sont seulement de l'ordre de grandeur de quelques dixièmes de millimètre.
Puisque dans un cas de ce genre l'élément de correction doit exercer un pouvoir correctif, il n'exercera pratiquement aucune influence optique dans la région paraxiale. Conformé- ment à l'invention, la plaque de verre en question peut être plan-parallèle, l'élément de correction, par exemple moulé à la presse dans une matrice ou formé en une matière gélati- nifiable dans un moule, étant alors.appliqué sur cette plaque.
Dans ce cas la matrice peut être utilisée pour la fabrication d'un nombre quelconque d'éléments de correction.
Dans un système optique de ce genre, conformément à l'invention, il est avantageux de protéger le. coté de l'é- lément de correction non adjacent à la couche inorganique sur laquelle cet élément est appliqué, au moyen d'un autre élément du système, par exemple une lentille, un miroir, une plaque en verre ou une partie analogue. Dans un objectif on -
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peut, par exemple, appliquer un élément de correction de ce genre sur une des lentilles de l'objectif, et cela de telle manière que l'élément soit protégé contre le contact ou la détérioration de l'extérieur, par la lentille sur laquelle cet élément est appliqué et/ou par les autres lentilles.
De préférence, l'élément optique selon l'invention est fabriqué de telle manière que la couche transparente dont au moins la matière première d'ou elle provient est déformable à une température peu élevée., soit appliquée sur la couche inorganique servant de support, au moyen d'une matrice, par moulage à la presse, coulée sous pression, injection, ou coulée par injection. Dans de nombreux cas la couche transparente adhérera d'elle-même à la couche formant support, dans d'autres cas un adhésif approprié est utilisé pour la fixation mutuelle des couches.
De préférence, dans les cas où suivant l'invention la couche dont au moins la matière première est déformable à une température peu élevée, est constituée par une matière gélatinifiable, on place une forme de dimensions appropriées sur la couche inorganique formant support, et on introduit dans la forme la matière gélatinifiable se trouvant en solution. Après la gélatinification et le séchage de la matière gélatinifiable, une couche ayant les dimensions désirées se trouve appliquée sur le support inorganique; elle est constituée par la matière gélatinifiée et présente, grâce à la forme du moule et au degré de retrait choisi, la forme désirée.
Etant donné que cette couche adhère au support lors de sa formation, le retrait décrit est exclusivement obtenu dans la direction de l'axe optique de l'élément.
La description du dessin annexé, donné à titre d'exemple non limitatif, fera mieux comprendre comment l'invention peut être réalisée, les particularités qui ressortent-
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tant du texte que du dessin, faisant, bien entendu, partie de l'invention.
Sur la fig. 1 un mode d'exécution du système optique selon-l'invention -est représenté, dans lequel une couche 2 de latex est fixée sur une plaque-plan-parallèle en verre 1, cette couche de latex ayant une forme sphérique du côté non adjacent à la plaque de verre. Il ressort de la figure que cette couche de latex est trèsmince et qu'en soi-même elle ne serait pas suffisamment solide. Cet inconvénient est éliminé par la présence de la plaque de verre 1 qui assure la résistance .mécanique requise de l'élément optique représenté-.-.
Sur la fig.2, un-autre mode d'exécution est représenté dans lequel une couche transparente 4 est appliquée sur une plaque plan-convexe en verre 3, cette couche transparente étant constituée par une matière pressable à base de ben zyl-cellulose. Cette dernière qui doit exercer une influ- ence correctrice sur la lentille 3, présente, du côté non- adjacent au verre, une surface non sphérique, symétrique par rapport à un axe de révolution et susceptible d'être moulée àla presse dans la matière pressable à base de benzyl-cellu- lose, par des moyens simples. Le mode d'exécution susmentionné permet d'éviter que la forme représentée, assez compliquée au point de vue de la technique de polissage, doive être tra- vaillée dans la. surface de verre elle-même.
Sur la fig.3 un objectif est représenté dont les lentilles¯.5, 6 et 7 sont encastrées dans une douille en métal
8. Un élément de correction 9 en polystyrène est' fixé sur la lentille 5. Grâce à la présence des lentilles 5, 6 et 7 et de la douille 8, il est impossible, dans les conditions normales, de toucher l'élément 9 ou de le détériorer. Pour plus de clarté, les dimensions de l'élément 9 sont représentées d'une manière exagérée dans la direction de l'axe
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optique de l'objectif.
Sur les figs. 4 et 5 un mode d'exécution de l'élé- ment optique selon l'invention est représenté, dans lequel un corps 11 non sphérique et symétrique par rapport à un axe de révolution est disposé sur une couche de verre plan- parallèle 10. La couche de verre 10 doit servir de support à l'élément de correction 11 dans un système optique du type "Schmidt". Un élément de ce genre peut être exécuté de la manière représentée sur la fig. 4. Dans ce cas, la couche de verre 10 sert de support tandis qu'un moule 12 creux inté- rieurement est disposé eu-dessus de cette couche de verre.
Deux conduites 13 et 14 débouchent à l'intérieur du moule, afin d'assurer l'admission et l'échappement de l'eau qui sert à conserver le moule à la température désirée. En outre, le moule est muni, au centre, d'une conduite d'admis- sion 15 pour la matière 16 destinée à la fabrication du corps
11. Par exemple, cette matière peut être constituée par de l'eau contenant de la gélatine en solution à une concentration correspondant au retrait désiré. Le moule 12 est conservé à une température à laquelle la gélatine reste tout justement à 1-*état dissous, grâce à la circulation d'eau.
Si l'on abaisse graduellement la température du moule (le cas échéant également celle de la plaque en verre), la solution 16 passe à l'état gélatineux et elle se transforme en un gel doué d'é- lasticité accompagnée de rigidité. Le moule 12 peut alors -être enlevé et la masse gélatinifiée 16 reste sur la plaque
10. Lors du séchage de la masse, il se produit un retrait dans la direction verticale de sorte que la surface supérieure de la masse 11 qui alors esconstituée par de la gélatine pure, prend la forme indiquée par les traits pointillés 17.
En même temps, cette masse adhère à la plaque 10, de sorte que pratiquement aucun retrait ne se produit dans la direction
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horizontale. Finalement le bord de la masse gélatineuse est coupé suivant les lignes 18 et 19 et, le cas échéante la gélatine peut être durcie, par exemple à la formaline. De cette manière on obtient l'élément optique selon la figure 5 qui est utilisable avec un succès-particulier comme élément de correction dans un système optique du type "Schmidt" mentionné ci-dessus.
-R- E S U M E.
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Optical element.
It has already been proposed to manufacture lenses, particularly spectacle lenses, from polystyrene. However, it has been found that although the use of this material, and also that of other press-moldable materials and the like, to form lenses, is advantageous in view of the low cost. From manufacture, lenses made of such materials are relatively imprecise and lack the rigidity required. The applicant company has found that the drawback mentioned last can be eliminated by relatively simple means, while the use of these means allows
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also to remedy the drawback mentioned in the first place.
According to the invention the optical element, for example a lens, consists of a layer of an inorganic material, for example a layer of glass, and of one or more layers of a transparent material which can be deformed at a low temperature or comes from a raw material which can be deformed at a low temperature, optionally in solution, and particularly can be gelatinized, press molded, die cast, injected or injection cast, the adjacent surfaces of these layers being attached to each other.
In the optical element according to the invention, the layer of inorganic material, the composition of which can be chosen as required, serves as a support for the layers of deformable material at a low temperature so that it is mainly for the inorganic layer that the optical element according to the invention owes its mechanical strength.
According to advantageous embodiments of the optical element according to the invention, numerous inorganic and organic materials can be used as constituent materials of the deformable layer at a low temperature (that is to say at a temperature of 300 C., or less).
It is possible, for example, to use certain artificial materials, certain artificial resins, and some natural resins. Examples of artificial materials include, for example, certain squeezable materials based on benzyl cellulose, phenoplasts, aminoplasts and the like. A nitrocellulose-based squeezable material can be used, in which the nitrocellulose serves as a dissolving medium for some materials, resulting in
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the product known under the trademark "Trolyt F". while also certain kinds of synthetic lacquer come into consideration as artificial materials.
With regard to artificial resins, there may be mentioned inter alia polymerized vinyl compositions such as, for example, polystyrene, polymerized compounds, certain fusible resins, for example fusible phenolic resins, ethers of metacrylic acid and the like. Transparent artificial rubber can also be used successfully. As natural resins come into consideration, among others, natural rubber (latex), Japanese lacquers, coplas and damar lacquers. Depending on the nature of the material, the part of the following optical element can be reduced to its final shape. the invention which in. is formed by molding, press, die casting, injection or injection casting, or the like.
Some of these materials are thermoplastics; an element part made of such a material can be made plastic again by heating, after being reduced to its final shape, so that the constituent material of that element part, as well as the raw material of which it comes from are deformable at a low temperature. However, in the case of other materials, such as some man-made resins, there is such a physical and / or chemical change in the material that the odd part in question is no longer deformable, although the original material was deformable at times. a low temperature.
According to another advantageous embodiment of the isolation according to the invention, the part of the element supported by the inorganic layer is composed of a gelatinizable material in solution. It should be considered as "materials
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gelatinizable "means materials which in solution can be colloidally divided and can be separated from this solution in the form of a gel. By" gel "is meant a solid which possesses rigidity accompanied by elasticity.
The materials making it possible to achieve the proposed aim, which can be gelatinized in solution, may contain organic constituents such as, for example, gelatin, agar-agar and pectin. It is also possible that this material contains inorganic constituents, such as silicates or aluminum oxide, whether or not mixed with glycerin, in order to increase the optical homogeneity of the element in question. Depending on the material, the dissolving means is chosen so as to obtain a gelatinizable solution. In the case of gelatin for example, water is chosen as the solvent.
If desired, the element part in question can be hardened during or after drying, for example with formalin.
The use of such a gelatinable material provides the advantage that, by virtue of the shrinkage during drying of the gel, the form or matrix into which the gelatinifiable solution is introduced can have dimensions considerably greater than those of the part of the gel. element established by means of this form. This shrinkage can have a value between indices of an order of magnitude 3 and of an order of magnitude 50. By giving a determined value to the concentration of the gelatinifiable material, it is possible to determine exactly in advance, by how much will be. withdrawal in a specific case.
If, for example, one chooses the coefficient of shrinkage 8, partied'élément in a gelatinizable material having thickness differences of 0.3 mm. can be manufactured in a shape whose level differences, in front
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producing these differences in thickness, are 2.4 mm. Therefore, the shape can be established on an enlarged scale and with high accuracy with respect to the obtained product, which is a considerable advantage.
As noted above, the mechanical strength of the optical element according to the invention is mainly due to the inorganic layer that it comprises. It follows that, in an advantageous embodiment of optical isolation according to the invention, the layers of which at least the raw material from which they originate is deformable at a low temperature, receive an extremely reduced thickness, so that in this mode of execution 1 - * optical element can have at the thinnest places a thickness of less than one thirtieth of its maximum diameter.
This. has the advantage that the funny part made up of this material can be made with a very reduced thickness, so that there is no danger that large differences in thickness in said funny part produce homogeneity defects during: Manufacturing.
The optical element according to the invention is particularly suitable for use in optical systems in which quality plays a decisive role, as is the case, for example, in binoculars, cameras, light projection devices. , spectrographs, microscopes and the like. This particularly applies in cases where, in the direction of the optical axis, the differences in thickness in a part of an element of which the constituent material or / and the raw material from which it comes are deformable at a temperature. - low erasure, are insignificant, for example less than 2 mm.
Probably, the high precision which is obtained at these small thickness differences is due to the circumscription.
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So that practically no homogeneity defects occur in the material during the manufacture of said element part.
The use of the optical element according to the invention is particularly necessary in cases where it must comprise one or more non-spherical refractive surfaces. The manufacture of such non-spherical glass surfaces is relatively expensive, since in practice the polishing of such surfaces is always carried out by hand.
This drawback can be remedied by performing the optical element in question as described above. In this case, the non-spherical refractive surface can be established as a thin layer by press molding it into a deformable material at a low temperature, by a similar operation, or by means of a gelatinization process and drying, and, where appropriate, by curing, starting from a solution. In this case, such a thin layer can be applied on a flat or spherical inorganic layer, for example on a glass plate.
Therefore, this inorganic layer or plate can be reduced to the desired shape, by applying the invention, by means of mechanical polishing, and it is not necessary to subject it to the complicated process of polishing. by hand.
It is obvious that layers of the kind indicated can be applied to both sides of a glass plate or lens.
In accordance with another embodiment of the optical element according to the invention, the inorganic layer is given a plan-parallel shape. This embodiment is particularly advantageous in cases where the layer, from which at least the material from which it comes is deformable at a
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low temperature, is very thin, the inorganic layer, in this case, practically fulfilling only the support function.
The Applicant Company has found that optical isolation according to the invention is particularly advantageous in an optical system, such as for example that of Schmidt which is described in the "Zentralzeitung für Mechanik und
Optik "52nd. Year, 1932, No.2, in which an element is provided which makes it possible to correct the spherical aberration occurring in the system. In systems of this kind, it is known to give the desired corrective power to a initially planar plate, by polishing it. However, such a polishing process is extremely expensive, since the differences in thickness which occur on the surface of the glass plate serving for the correction are very small. , and for the most part, are only on the order of magnitude of a few tenths of a millimeter.
Since in such a case the corrective element must exert corrective power, it will exert practically no optical influence in the paraxial region. According to the invention, the glass plate in question may be planar-parallel, the corrective element, for example press molded in a die or formed of a gelatinizable material in a mold, then being. applied to this plate.
In this case the die can be used for the manufacture of any number of correction elements.
In an optical system of this type, according to the invention, it is advantageous to protect the. side of the correction element not adjacent to the inorganic layer on which this element is applied, by means of another element of the system, for example a lens, a mirror, a glass plate or the like. In a goal we -
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can, for example, apply a correction element of this kind to one of the lenses of the objective, and this in such a way that the element is protected against contact or deterioration from the outside, by the lens on which this element is applied and / or by the other lenses.
Preferably, the optical element according to the invention is manufactured in such a way that the transparent layer from which at least the raw material from which it comes is deformable at a low temperature., Is applied to the inorganic layer serving as a support, by means of a die, by press molding, die casting, injection, or injection casting. In many cases the transparent layer will adhere to the backing layer on its own, in other cases a suitable adhesive is used for the mutual attachment of the layers.
Preferably, in the cases where according to the invention the layer of which at least the starting material is deformable at a low temperature, consists of a gelatinizable material, a shape of suitable dimensions is placed on the inorganic layer forming a support, and one introduces the gelatinizable material in solution into the form. After gelatinification and drying of the gelatinizable material, a layer of the desired dimensions is applied to the inorganic support; it is formed by the gelatinized material and has, thanks to the shape of the mold and to the degree of shrinkage chosen, the desired shape.
Since this layer adheres to the support during its formation, the described shrinkage is exclusively obtained in the direction of the optical axis of the element.
The description of the appended drawing, given by way of non-limiting example, will make it easier to understand how the invention can be carried out, the particularities which emerge.
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both the text and the drawing, forming, of course, part of the invention.
In fig. 1 an embodiment of the optical system according to the invention -is shown, in which a layer 2 of latex is fixed on a flat-parallel glass plate 1, this layer of latex having a spherical shape on the non-adjacent side to the glass plate. It appears from the figure that this layer of latex is very thin and that in itself it would not be sufficiently strong. This drawback is eliminated by the presence of the glass plate 1 which provides the required mechanical resistance of the optical element shown -.-.
In fig.2, another embodiment is shown in which a transparent layer 4 is applied to a plano-convex glass plate 3, this transparent layer being constituted by a squeezable material based on ben zyl-cellulose. The latter, which must exert a corrective influence on the lens 3, has, on the side not adjacent to the glass, a non-spherical surface, symmetrical with respect to an axis of revolution and capable of being press-molded into the squeezable material. based on benzyl cellulose, by simple means. The above-mentioned embodiment makes it possible to avoid that the shape shown, which is quite complicated from the point of view of the polishing technique, has to be worked on in the. glass surface itself.
In fig. 3 an objective is represented whose lenses .5, 6 and 7 are embedded in a metal socket
8. A polystyrene correction element 9 is fixed to the lens 5. Thanks to the presence of the lenses 5, 6 and 7 and of the socket 8, it is impossible, under normal conditions, to touch the element 9 or to deteriorate it. For clarity, the dimensions of element 9 are shown in an exaggerated manner in the direction of the axis
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lens optics.
In figs. 4 and 5 an embodiment of the optical element according to the invention is shown, in which a body 11 which is non-spherical and symmetrical with respect to an axis of revolution is arranged on a plane-parallel glass layer 10. The glass layer 10 must serve as a support for the correction element 11 in an optical system of the "Schmidt" type. An element of this kind can be executed in the manner shown in fig. 4. In this case, the glass layer 10 serves as a support while an internally hollow mold 12 is disposed over this glass layer.
Two pipes 13 and 14 open into the interior of the mold, in order to ensure the admission and the escape of the water which serves to keep the mold at the desired temperature. In addition, the mold is provided in the center with an inlet pipe 15 for the material 16 intended for the manufacture of the body.
11. For example, this material may be water containing gelatin in solution at a concentration corresponding to the desired shrinkage. The mold 12 is stored at a temperature at which the gelatin just remains in a dissolved state, thanks to the circulation of water.
If the temperature of the mold (if necessary also that of the glass plate) is gradually lowered, the solution 16 becomes gelatinous and it turns into a gel endowed with elasticity accompanied by rigidity. The mold 12 can then be removed and the gelatinized mass 16 remains on the plate.
10. During the drying of the mass, there is shrinkage in the vertical direction so that the upper surface of the mass 11, which then consists of pure gelatin, takes the shape indicated by the dotted lines 17.
At the same time, this mass adheres to the plate 10, so that virtually no shrinkage occurs in the direction
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horizontal. Finally the edge of the gelatinous mass is cut along lines 18 and 19 and, if necessary, the gelatin can be hardened, for example with formalin. In this way, the optical element according to FIG. 5 is obtained which can be used with particular success as a correction element in an optical system of the "Schmidt" type mentioned above.
-ABSTRACT.
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