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"DISPOSITIF D'AUTOAMORCAGE DE POMPES CENTRIFUGES, HELLCO-CENTRIFUGES
OU BELICOIDES, OU DE TOUT SYSTEME AN ALOGUE"
La présente invention ,a pour objet un dispositif d'au- toamorçage de pompes centrifuges, hélico-centrifuges ou hélicoîdes ou de tout système analogue, à axe vertical, oblique ou horizontal, combiné avec un dispositif empêchant le désamorçage en marche ou à l'arrêt.
On connaît d'une part, les dispositifs faisant l'objet des brevets belges No 386.3'73 et No 4200038 au nom des ATELIERS DE CONSTRUCTIONS ELECTRIQUES 'DE CHARLEROI, qui consistent à produi! re un mélange d'eau et d'air près de l'ouie de la roue dans les pompes monocellulaires et près de l'ouie de la dernière roue dans les pompes multicellulaires.
Ce mélange est refoulé dans la conduite de refoulement où l'air se sépare de l'eau; oelle-oi revient par une conduite à l'ouie de la roue unique ou de la dernière roue selon que
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la pompe est mono ou multicellulaire, pour provoquer un nouveau mélange d'eau et d'air et ainsi de suite, jusqu'à ce que l'air soit totalement expurgé de la pompe et de la conduite d'aspiration.
Pour éviter, à l'arrêt, que la pompe se vide, il est nécessaire de prévoir, soit dans la tuyauterie d'aspiration ou de refoulement, soit dans la pompe, un clapet, une vanne automatique ou bien tout autre dispositif, comme par exemple, une tuyauterie d'aspiration en forme de syphon munie à sa partie supérieure d'un casse-vide.
On connaît, d'autre part, le système composé d'un réservoir d'interception placé à l'amont d'une pompe. Le fonction.nement de cet appareil est parfait, mais il présente l'inconvé- nient d'être d'un prix et d'un encombrement prohibitifs lorsque le débit de la pompe est quelque peu élevé, les dimensions de l'appareil étant en fonction de la hauteur d'aspiration et du volume de la tuyauterie d'aspiration.
La présente invention obvie aux inconvénients signalés précédemment en déterminant : 1) la suppression du désamorçage au moment de l'arrêt, 2) une importante réduction de la capacité du réservoir d'interception.
Elle comporte l'emploi d'un dispositif de formation d'émulsion tel, par exemple, celui décrit dans le brevet d'invention No 386.373, cité précédemment, et d'un réservoir d'interception de faible capacité, celle-ci étant uniquement fonction du volume de la pompe et non des tuyauteries d'aspiration.
La tubulure, en forme de syphon, d'entrée de l'eau du réservoir d'interception se trouve à la partie supérieure ; celui-ci est placé au-dessus de l'ouie de la pompe.
Avant le premier démarrage, il faut procéder à un unique remplissage de la pompe et du réservoir d'interception.
Dès la mise en marche, l'eau contenue dans le réservoir d'interception et dans la pompe est projetée dans la tuyauterie de refoulement. Cette eau est immédiatement remplacée par
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de l'air.
Ce déplacement d'eau provoque instantanément un vide qui fait monter l'eau, en partie, dans la tuyauterie d'aspiration.
L'eau contenue dans la tuyauterie de refoulement repasse, en partie, par un tuyau qui alimente un émulseur,
Selon que la pompe est mono ou multicellulaire, l'émul- seur est situé au voisinage de l'ouie de la roue unique ou de la dernière roue; cette roue sera désignée ci-après : "roue d'émulsion", pour simplifier le texte.
Le mélange d'eau et d'air produit par l'émulseur est évacué instantanément, par les effets centrifuges de la roue d'émulsion, dans le tuyau de refoulement ou l'air se sépare de l'eau et s'évacue par ce tuyau.
L'émulseur reste continuellement alimenté par l'eau prise en dérivation sur la tuyauterie de refoulement.
Après un temps relativement court, l'air est complètement évacué et la pompe est amorcée.
A l'arrêt de la pompe, s'il n'y a aucun obstacle dans la tuyauterie ou dans la pompe, l'eau du refoulem.ent retourne au puisard. Dès que l'air arrive à la tubulure d'aspiration, le syphon se désamorce, l'eau se trouvant en aval de la tubulure d'aspiration tombe dans le puisard, celle se trouvant en amont tombe dans le réservoir d'interception. Il reste ainsi suffisamment d'eau pour effectuer l'autoamorçage au démarrage suivant.
Sur les dessins ci-annexés, auxquels on se réfère dans la description qui va suivre, la figure 1 montre, à titre d'exem- ple, en coupe longitudinale, une pompe monocellulaire autoamorçante à une ouie à axe horizontal, agencée conformément à l'invention.
La pompe proprement dite ne diffère pas des pompes usuelles et comporte les pièces habituelles telles que : roue 1, directrice 2 ; corps de pompe 3 ; le plateau d'aspiration 5 comporte le réservoir d'interception 12,
Le dispositif autoamorceur se compose du by-pass 7 qui part de la oolonne de refoulem.ent 4 et vient aboutir à l'émulseur 8
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placé près de l'ouie de la roue 1.
Un premier remplissage 'd'eau, tout au moins partiel, est nécessaire comme dans toute pompe autoamorçante.
A, indique le niveau maximum de l'eau au premier remplissage ; la tuyauterie d'aspiration 18 est remplie d'air .
La pompe étant alors mise en marche, se met à débiter l'eau du premier remplissage qui monte jusqu'à une certaine hauteur B dans la colonne de refoulement 4.
Par application de la loi Mariette PV = constante, l'eau du puisard monte instantanément d'une certaine valeur dans le pied de la colonne d'aspiration 18.
Une partie de l'eau passée dans la conduite de refoulement 4 retourne à l'ouie de la roue par le by-pass 7 et l'émulseur 8; le mélange d'eau et d'air est aspiré et refoulé par la roue 2 dans la directrice 2, la volute du corps de pompe 3 et la colonne de refoulement 4.
Au bout d'un certain temps, l'air se trouvant dans la tuyauterie d'aspiration 18 a été aspiré et remplacé par l'eau à pomper; celle-ci, en arrivant dans le réservoir d'interception 12 précédant le plateau d'aspiration 5, passe dans un tube 10, qui fait office d'éjecteur; l'air raréfié se trouvant dans le réservoir d'interception esttrès rapidement entraîné dans la roue pour être projeté dans le refoulement, terminant ainsi l'opération d'amorçage.
Le clapet 9 n'est là que pour supprimer le passage de l'eau vers le by pass, sit8t l'amorçage terminé.
Le robinet il sert à règler le débit d'émulsion.
Làs fig. 2, 3 et 4 montrent, également à titre d'exem- ple, en coupe longitudinale, d'autres pompes autoamorqantes agencées conformément à l'invention; les élements semblables étant désignés par les mêmes chiffres de référence.
La fig. 2 représente une pompe multicellulaire à une ouie à axe horizontal.
La fig. 3 représente une pompe monocellulaire à une ouie à axe vertical.
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La fig. 4 représente une pompe multicellulaire à une ouie à axe vertical.
Le fonctionnement est identique à celui de la pompe monocellulaire à une ouie à axe horizontal, décrit en regard de la fig. 1.
Le dispositif d'autoamorçage, objet de l'invention, peut également s'appliquer aux pompes munies d'une ou plusieurs roues à deux ouies.
La fig. 5 montre, à titre d'exemple, une réalisation d'une pompe monocellulaire à deux ouïes, conforme à l'invention.
Il est naturellement loisible, sans sortir du cadre de l'invention, de réaliser des variantes se comportant pratiquement de la même façon que les exemples d'application visés ci-dessus, notamment pour des pompes à axe oblique.