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procédé de montage des canalisations électriques sous tube et dispositif et appareillage de mise en oeuvre.
Les installations de canalisations électriques sous tubes doivent se faire en général par des spécialistes, car il faut tirer, au travers de tubes à parties rectilignes, courbes et angulaires, les deux fils conducteurs, raccorder ces fils à des boites de dérivation, interrupteurs, etc., faire des soudures aux bouts des conducteurs multiples, bref,toutes opérations délicates qui demandent une main d'oeuvre spécialisée. A ceci s'ajoute, pour les installations un peu compliquées, la possibi- lité d'inversion des pôles dans les raccords, boites et interrup- teurs.
La présente invention a pour but d'éviter toutes ces diffi- cultés et de permettre à chacun de monter, sans outillage spécial et sans erreurs possibles, une installation complète d'intérieur, par exemple une installation d'éclairage parfaite, répondant à toutes les exigences et à toutes les conditions imposées par les
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compagnies de distribution et les règlements officiels.
Essentiellement, le. procédé conforme à l'invention consiste à établir les canalisations au moyen de sections de longueurs et formes standardisées de bakélite ou autre matière, isolante ou non, dans lesquelles sont noyés les conducteurs électriques, chaque section, de quelque longueur qu'elle soit, comportant, à une extrémité, deux petites broches métalliques et, à l'autre extrémité, deux petites cavités à parois métalliques, les broches et les parois des cavités étant reliées deux à deux aux conducteurs noyés dans la masse de bakélite, le procédé consistant, pour monter une canalisation, à combiner entre elles des longueurs calculées de ces corps en bakélite, en introduisant dans les cavités d'un corps les broches du corps suivant dont les cavités reçoivent les broches d'un autre corps, et ainsi de suite,
constituant ainsi automatiquement une ligne électrique continue de toute longueur voulue, parfaitement isolée.
Conformément à l'invention, ces sections de longueurs standardisées (de un à deux cents centimètres de long par exemple) sont combinées avec des sections en équerre ou en quart de cercle, pour les raccords aux angles des murs, ces sections de raccord étant construites de la même manière avec broches et cavités.
Ces diverses sections comportent des moyens de fixation aux murs et parois ou, plus simplement, des trous pour le passage de vis, clous etc. de fixation. Transversalement, chaque section a une forme en demi-rond, en quart de rond, ou même circulaire, carrée ou autre.
Avec ces canalisations remplaçant les fils sous tubes ordinaires, sont combinés, suivant l'invention, les accessoires usuels : boîtes de dérivation, interrupteurs, etc. qui, conformément à l'invention, sont conçus suivant le même principe que les canalisations proprement dites. Ces boites, interrupteurs, etc. comportent des broches saillantes et (ou) des creux ou cavités à pa rois métalliques pour la réception des extrémités des sections en
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bakélite renfermant les fils conducteurs ; les dites broches et cavités sont reliées électriquement, suivant les montages envisagés, par des fils conducteurs noyés dans la masse isolante qui constitue la boite, l'interrupteur etc.
Pour le montage, il n'y a donc aucun raccord de fil à effectuer, les boites et interrupteurs étant complètement montés ; il suffit de les fixer aux endroits voulus, et d'introduire dans les cavités ou sur les broches les extrémités correspondantes des " tubes " en bakélite.
Afin que l'invention soit bien comprise, il est représenté au dessin annexé à titre d'exemple seulement : à la fig.l une vue en plan, partie en coupe, d'une section de " tube " avec ses conducteurs, fig.2 une vue en bout de la fig.l, fig. 3 une vue en plan d'une boite de dérivation vers un interrupteur, fig. 4 une vue en plan d'une variante de boite de dérivation.
A la fig.l, les fils conducteurs 2 (en nombre quelconque, deux dans l'exemple) sont noyés dans une barre 1 en ébonite, bakélite ou autre masse plastique isolante, dont la section transversale est quelconque, mais de préférence en demi ou en quart de rond. La longueur de la barre 1 est quelconque ; pratiquement) on 'fabriquera par exemple des sections rectilignes de 1, 5, 10, 25, 50, 100, 200 centimètres, etc. de manière à pouvoir couvrir exactement toute longueur désirée de canalisation. L'invention prévoit également des parties non plus rectilignes, mais angulaires ou courbes, pour les raccords aux angles, ces parties étant conçues exactement comme les parties rectilignes.
A une extrémité, chaque section 1 porte deux broches métalliques 3-3 et à l'extrémité-opposée, deux cavités ou douilles métalliques 4-4, le diamètre interne de ces douilles étant égal à celui des broches 3. Les fils 2 sont reliés (par soudure ou autrement) à ces broches et à ces douilles.
Les sections 1 de longueurs convenablement calculées, sont
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mises bout à bout, les broches 3 de l'une s'engageant à fond dans les cavités 4 de l'autre, pour former une ligne continue. De pré- férence, les broches 3 sont arrondies ou effilées, à leur extrémi- té libre et, comme le montre la fig.l, chaque section est détalon- née suivant 6, du côté portant les broches, et l'autre extrémité est creusée suivant 5, les cavités 4 étant formées dans le fond de cette creusure 5. Au montage de la ligne, la partie détalonnée d'une section s'engage dans la creusure 6 de la suivante, pour former un joint étanche qui met parfaitement à l'abri les parties conductrices 3 et 4 emboîtées les unes dans les autres.
Chaque section 1, rectiligne, courbe ou angulaire, est fixée au mur, plafond, etc. de la même manière que les tubes usuels, par crochets, ou, comme le montre la fig.l, elle peut être venue avec des trous 7 pour le passage de clous ou vis de fixation. on peut également prévoir des oreilles ou pattes latérales, percées ou non, pour la fixation.
Les fils conducteurs 2 ont été représentés nus dans la masse 1 ; il va de soi qu'ils pourraient comporter l'isolement usuel, ou une partie de cet isolement.
La fig.3 représente schématiquement une boîte de dérivation vers un interrupteur. Celle-ci est également en bakélite ou autre masse similaire dans laquelle sont noyés les fils conducteurs ; le corps de la boite comporte trois bossages 10 susceptibles de pénétrer dans un creux 6 d'une section 1, et chaque bossage est armé de broches 9-9, 9'-9', 9"-9" respectivement. Il va de soi que les broches sont reliées, à la fabrication, aux fils voulus noyés dans le corps 8 de la boîte. On comprend qu'aucun couvercle n'est nécessaire et que le corps 8 comporte les éléments voulus pour sa fixation.
Dans la variante de la fig.4, la boîte de dérivation au lieu des bossages 10, comporte des creux 11 dans le fond desquels sont logées les douilles 12 pour la réception de broches 3. Il s'agit ici d'une boîte de dérivation d'une ligne secondaire.
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Il va de soi que chaque boite peut comporter à la fois des creux 11 et des saillies 10, et que le nombre de ces creux et saillies, ainsi que la disposition des fils conducteurs noyés dans la masse varieront suivant les applications prévues. Pour plus de facilité de l'usager, la boite peut porter, au dos, le schéma de la disposition des fils conducteurs.
Tout ce qui a été dit des boites de dérivation s'applique aux boites de jonction, aux interrupteurs muraux, et à tout le petit appareillage électrique de même type. on comprend également que, dans le cas d'une boite telle que 8, par exemple, les broches 9" et la saillie qui les porte pourraient être dans un plan perpendiculaire à celui du corps 8, ou dans tout. autre plan.
REVENDICATIONS.
1. Procédé de montage des canalisations électriques sous tube, caractérisé en ce que les conducteurs électriques, nus ou isolés, sont noyés dans une masse isolante ou non, par exemple en bakélite, moulée sous forme de sections rectilignes, angulaires ou courbes, de toutes longueurs, chaque section ayant à une extrémité des broches métalliques saillantes reliées chacune à un conducteur, et, à l'autre extrémité, des cavités à parois métalliques également reliées chacune à un conducteur, le montage s'effectuant en insérant les broches d'une section dans les cavités de la suivante, dont les, broches sont à leur tour emboîtées dans les cavités d'une autre section, la longueur des diverses sections successives mises bout à bout étant calculée, parmi toute la série des longueurs standard fabriquées, par exemple de 1 à 200 centimètres,
de manière à couvrir exactement la longueur de la canalisation à établir.
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