BE428162A - - Google Patents

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BE428162A
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    • CCHEMISTRY; METALLURGY
    • C04CEMENTS; CONCRETE; ARTIFICIAL STONE; CERAMICS; REFRACTORIES
    • C04BLIME, MAGNESIA; SLAG; CEMENTS; COMPOSITIONS THEREOF, e.g. MORTARS, CONCRETE OR LIKE BUILDING MATERIALS; ARTIFICIAL STONE; CERAMICS; REFRACTORIES; TREATMENT OF NATURAL STONE
    • C04B40/00Processes, in general, for influencing or modifying the properties of mortars, concrete or artificial stone compositions, e.g. their setting or hardening ability
    • C04B40/06Inhibiting the setting, e.g. mortars of the deferred action type containing water in breakable containers ; Inhibiting the action of active ingredients

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  • Chemical & Material Sciences (AREA)
  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Ceramic Engineering (AREA)
  • Materials Engineering (AREA)
  • Structural Engineering (AREA)
  • Organic Chemistry (AREA)
  • Casting Or Compression Moulding Of Plastics Or The Like (AREA)

Description


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    BREVET D'INVESTI ON    au non de : LEFEBVRE, Honorât, " Procédé et moule pour la fabrication d'objets moulés, ainsi que les objets obtenus par ce procédé   ".   



   La présente invention est relative à un procédé de fa- brication d'objets moulés en une matière durcissant après hydratation et spécialement d'objets de ce genre imitant le marbre. 



   Comme matière convenant pour la réalisation de ce pro- cédé, on emploie souvent un mélange de ciment, de sable, de poussier de marbre et de produits colorants appropriés. 



   Parmi les procédés connus pour réaliser des produits imitant le marbre, on peut citer celui dénommé procédé à sec qui est utilisé couramment pour la   fabrication   de carreaux présentant des   flarnmages,   Dans ce procédé, les matières de divers coloris, à l'état sec ou légèrement humecté sont as- sociées à l'occasion de chaque moulage de carreaux par mélan- ge imparfait des coloris entre eux à la manière de flammages. 



  Ces matières sont alors comprimées dans des moules à carreaux en cet état. Ensuite, après compression, prise et un certain durcissement,les carreaux sont mouillés par arrosage ou par immersion. Ge mode de fabrication ne permet, au point de vue décoratif qu'une variété très limitée d!applications; au point de vue résistance et compacité ce procédé est défectueux. 

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   Les particules de ciment comprimées dans les moules sont en effet fortement serrées les unes contre les autres à l'état sec ou insuffisamment hydraté, de telle manière que les interstices existant entr'elles sont obstrués en grande partie et que l'on réduit fortement, de ce fait la surface spécifique des grains de ciment susceptible d'être activée par l'hydratation. Il en résulte une résistance réduite et de la porosité. Si les matières ont été légèrement humectées avant moulage et compression, cette légère humidi- fication provoque l'hydratation d'une très faible partie des particules de ciment. Celles-ci se présentent alors après prise avec une mince gangue hydratée et durcie, leur centre ou noyau n'étant pas hydraté par l'eau, échappe à toute hydra- tation ultérieure. 



   Un autre procédé pour imiter le marbre préconise la réa- lisation de mortiers unicolores de consistance raide par gâchage individuel de ce mortier unicolore avec de l'eau, plusieurs mélanges raides unicolores étant associés ensuite, soit au cours de leur introduction dans les moules, soit par pétrissage entr'eux avant cette introduction, L'expérience montre que la réalisation de mortiers d'une consistance fer- me correspondant à un poids d'eau égal à 15 à 20% du poids des matières sèches, par gâchage avec une quantité d'eau aussi réduite n'est pratiquement pas possible. 



   L'eau de gâchage introduite en quantité aussi stricte- ment limitée produit en mélange avec les particules solides une agglomération de ces particules en masselottes qui adhèrent aux mélangeurs ou aux outils, qui se divisent, se brisent, s'écrasent, se   réagglomèrent   en incorporant de l'air ou des particules nor mouillées. 



   Ce genre de mortier est difficile à gâcher et ce n'est qu'au prix de longues triturations, de pétrissages et de damages que l'on peut obtenir, après de laborieuses manipu- 

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 lations des masses de mortier de consistance raide destinées à être moulées mais qui, malgré tous les soins apportés à leur réalisation, ne sont pas exempts de poches d'air. 



   Ces difficultés de gâchage se multiplient éventuellement autant de fois que l'on désire introduire de mortiers unico- lores différents dans un ensemble multicolore tendant à imi- ter le marbre. Ce procédé exige l'installation de plusieurs appareils mélangeurs-mouilleurs ou, si le mélange se fait à la main, l'utilisation de plusieurs aires de gâchage diffé- rentes, et, en tous cas, l'emploi d'une main d'oeuvre impor- tante. 



   En plus des difficultés de gâchage provoquées par la préparation de chaque mélange unicolore individuel, il faut ajouter les difficultés de superposition,, de pétrissage, de malaxage entr'eux des divers mortiers raides unicolores ob- tenus. Ces opérations subséquentes provoquent de nouvelles admissions d'air dans la masse qui se brise en morceaux et s'émiette. 



   Indépendamment des difficultés pratiques ci-dessus dé- crites, cette méthode se traduit par la réalisation de pro- duits contenant de l'air, donc, peu homogènes et peu compacts. 



   Les produits obtenus par ce procédé ne ressemblent que très peu aux marbres naturels, tant au point de vue des caractéristiques physiques qu'au :point de vue de l'aspect. 



   Dans un autre procédé connu, au lieu d'associer dans les moules des mortiers de consistance raide, on associe des mortiers de consistance fluide ou mi-fluide. 



   La réalisation de mortiers unicolores de consistance fluide ou mi-fluide ne nécessite pas un travail aussi labo- rieux. Toutefois, cette réalisation présente le grave incon- vénient de faciliter la ségrégation des particules solides 

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 au détriment de l'homogénéité du mortier. 



   La nécessité de malaxer plusieurs mélanges fluides ou mi-fluides de colorations individuelles différentes et les inconvénients qui en résultent se multiplient autant de fois que l'on veut introduire de coloris différents dans un mé- lange multicolore fluide ou mi-fluide de diverses pâtes uni- colores. Chaque pâte unicolore doit être malaxée dans des mélangeurs séparés, ce qui nécessite l'emploi d'autant de malaxeurs que l'on veut introduire de colorsis dans un ensem- ble multicolore. 



   Au cours du moulage de ces masses unicolores ou   multi-   colores fluides ou semi -fluides, on ne peut empêcher que certaines gouttelettes d'eau libre non absorbées par l'en- semble des constituants solides se forment à l'intérieur ou à la surface de la masse. 



   Ces gouttelettes s'évaporent au fur et à mesure de l'assèchement de la masse et l'on constate au sein ou à la surface de ces riasses, après durcissement, de petites caver- nes rondes. 



   Les produits obtenus par ce procédé ne présentent non plus que très peu de ressemblance avec les marbres naturels, tant au point de vue des caractéristiques physiques qu'au point de vue de l'aspect. 



   Le procédé suivant l'invention a pour but de permettre l'obtention de produits présentant de grandes ressemblances avec les marbres naturels. 



   En principe, dans le procédé suivant l'invention, on réalise l'hydratation de la masse à mouler jusqu'à l'obten- tion d'une consistance molle ou d'une consistance plastique en l'imprégnant d'eau pendant qu'elle se trouve dans un moule perméable ou dans un récipient perméable. 



   En d'autres termes, on associe d'abord entr'elles par 

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 un mélange intime toutes les matières solides à l'état sec et on permet ensuite à l'eau, élément indispensable à l'agglo- mération des particules, à la prise et au durcissement du ciment, de s'infiltrer par capillarité en quantité suffisan- te autour de toutes les particules actives ou non du mélange et cela, sans intervention manuelle ou   mécanique .   On réa- lise donc l'hydratation des matières sèches alors qu'elles sont déjà disposées de manière à évoquer l'aspect du marbre. 



   Ce procédé permet de réaliser autant qu'il est possible les conditions de formation physiques et décoratives des marbres naturels. 



   En effet, les marbres, d'origine sédimentaire, se sont formés dans des poches géologiques par l'apport du carbonate de chaux entraîné par les eaux chargées ou non d'éléments colorants tels que des oxydes métalliques, ainsi que par l'infiltration, dans des dépôts sédimentaires formés de parti- cules solides dissociées des roches, d'un élément soudant entraîné par les eaux : le carbonate de chaux. 



   Suivant le sens des courants, et la nature des terrains traversés, les eaux se sont chargées de principes minéraux de diverses natures et, partant, de diverses colorations, ce qui donne naissance aux flammages capricieusement répartis dans certains bancs.. 



   Ces formations   géologiques   unicolores ou multicolores se sont parfois, dans des régions calmes, solidifiées sans heurts et sans transformation de leur état physique en des bancs homogènes ne   présentant   ni failles ni cassures et, dans ce cas, ces marbres ne présentent pas de   einage.   



   Par contre, au cours ou après la solidification de certai- nes masses cristallines,, des phénomènes de retrait ou des cassures se sont produits, dus soit à l'état physique des élé- ments, soit à l'effet de causes extérieures telles que la chaleur interne ou externe. Ces masses se sont ainsi 

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 fissurées, fendillées, les interstices ainsi produits furent alors comblés par l'apport continu de carbonate de chaux, chargé cette fois de sels minéraux autrement colorés que la masse, ce phénomène donnant naissance à des marbres veinés d'une immense variété. 



   Dans certains cas, après solidification complète des mar- bres de diverses natures et de diverses colorations gisant en des bancs voisins, les bouleversements de l'écorce terres- tre ont disloqué ces masses solides, les brisant en morceaux informes et anguleux de diverses grosseursqui se sont ébou- lés pêle-mêle. La nature réparant son oeuvre détruite, res- souda tous les fragments polychromes de cet éboulis informe, par les   concré-tions   calcaires qu'elle infiltra entr'eux, donnant ainsi naissance aux merveilleuses brêches. 



   Ce qui caractérise en outre tous les marbres, c'est leur absence de pores, leur grande compacité, leur dureté. 



   Lorsque le produit à obtenir doit être fortement   compri-   mé, on effectue l'imprégnation susdite avant la forte compres- sion nécessaire à l'obtention du produit. 



   Le procédé suivant l'invention est applicable à la pré- paration de masses ou de blocs de consistance plastique fer- rie dont les sections rappellent le marbre et destiné soit, à être divisés en fragments informes lesquels sont moulés à l'état plastique dans la forme voulue, soit à être débités à l'état plastique en tranches parallèles avant la prise du ciment pour servir à la. fabrication d'objets ou d'éléments plans,   soit à   être sciés après prise ou durcissement en éléments plans. 



   On a constaté que la consistance qui se prête le mieux réalisés aux   moulages Ide   cette manière ou qui se prête le vieux au découpage en tranche avant prise est une consistance tel- le que si on remplit parfaitement un cône d'Abrams avec ce mortier, après enlèvement du cône, cette matière ne subit 

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 qu'un affaissement minime de l'ordre de 15 à   25mm.   De plus, si on coupe à l'aide d'un couteau ordinaire à main suivant un plan vertical, le tronc de cône de matière ainsi dégagé, les deux morceaux restent entiers, la surface coupée est humide, est parfaitement pleine et lisse, sans pores ni po- ches d'air et le couteau est lui même recouvert d'une laitan- ce. Les deux morceaux restés entiers peuvent se ressouder l'un à l'autre par contact franc.

   Ce caractère correspond à un pourcentage d'eau de l'ordre de 15 à 20% du pdds des matières sèches. On remarquera, de plus, dans l'exposé qui suivra que cette consistance plastique ferme ainsi définie est également propice à la réalisation d'effets décoratifs se rapprochant de certains marbres. 



   Si, après hydratation par le procédé suivant l'invention, on constate que la consistance de la masse hydratée n'a pas la fermeté indiquée ci-dessus, on peut expulser facilement l'eau en excès jusqu'à ce qu'il ne reste plus que 15 à 20% d'eau dans le mortier. 



   Le procédé suivant l'invention réunit l'ensemble des pos- sibilités ci-après définies : 
1  Au point de vue décoratif, et en raison de son rappro- chement avec le processus des formations géologiques, il permet de réaliser les aspects des marbres avec une très grande approximation. 



   2  Au point de vue physique,'il assure une hydratation parfaite et sans excès de toutes les particules de ciment permettant une cristallisation complète de ces particules et l'obtention sous une compacité maximam de masses exemptes de vides ou de poches d'air. 



   3  Au point de vue industriel, il rend inutile toutes les installations de mélangeurs-mouilleurs, toute opération de dosage d'eau et de gâchage des matières avant moulage, toute opération de pétrissage ou de mélange entr'eux des 

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 pâtes unicolores. 



   A Dans une forme de réalisation du -procédé suivant l'inven- tion convenant par exemple pour l'obtention d'une masse ou d'un bloc de mortier unicolore de consistance ferme dont des fragments seront éventuellement associés par la suite avec d'autres mortiers diversement colorés ou qui seront débités à l'état plastique en branches unicolores parallèles pour servir à la fabrication d'éléments plans ou qui seraient après prise et durcissement sciées en tranches parallèles, on   commence   par mélanger soigneusement à sec les matières sèches pulvérulentes ou granuleuses ou fibreuses, par exemple, du ciment, du sable fin, du poussier de marbre ou de pierre, des fibres minérales et éventuellement une poudre colorante. 



  On introduit ce mélange unicolore pulvérulent dans un réoi- pient dont au moins une des   parois est   constituée par un treillis en mailles fines perméables à l'eau et à l'air mais ne laissant pas passer les fines particules solides contenues dans le mélange. 



   Au besoin, on tasse légèrement le mélange dans ce réci- pient jusqu'à ce que le volume des vides entre les particu- les soit tel qu'il ne permette plus d'introduire dans le mélange qu'une quantité d'eau égale à 15 à 20,'. du poids du mélange sec. 



   Si le mélange initial comporte par exemple en volume 60,, de matière sèche et   40;.   de vide, le tassement volumétri- que à effectuer doit être compris entre environ 9 et 15% pour que la quantité d'eau susceptible d'être introduite dans le mélange après tassement soit comprise entre respec- tivement   20   et 15% du poids de matière sèche. 



   Ensuite, on immerge le récipient perméable dans un ré- servoir d'eau jusqu'à imprégnation complète de la masse. 



   En pénétrant par infiltration dans la masse de la péri- phérie vers le milieu de celle-ci, l'eau mouille de proche 

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 en proche et enrobe parfaitement toutes les particules soli- des. Celles-ci sont individuellement retenues les unes par les autres et leur ensemble est retenu dans l'espace limité par les parois du récipient perméable. Aucune particule ne peut se déplacer par rapport à ses voisines. En même temps, l'air est chassé de la masse et au moment où aucune bulle d'air n'apparait plus à la surface de l'eau d'immersion, le réci- pient perméable contient un mortier unicolore parfaitement   homogène$dépourvu   d'air. 



   Pour imprégner d'eau le mélange sec à hydrater, on peut, au lieu de faire pénétrer cette eau du dehors au dedans, la faire pénétrer dans le mélange par infiltration du dedans vers le dehors, A cet effet, on peut par exemple introduire dans le récipient perméable avant ou après son remplissage par la matière sèche un ou plusieurs tubes percés de nombreux trous et, après remplissage, raccorder ces tubes à une arri- vée d'eau, au besoin sous pression. 



   Eventuellement on peut provoquer l'imprégnation en fai- sant pénétrer l'eau du dehors vers le dedans et du dedans vers le dehors. 



   La consistance du mortier unicolore obtenu par ces moyens dépénd de la granulométrie de l'ensemble des particules solides que la masse comporte et de l'état de tassement au- quel on a amené ces particules avant l'infiltration de l'eau. 



   Si l'on constate que la masse hydratée n'a pas une consistance assez ferme, on peut augmenter sa consistance jusqu'à la consistance ferme définie plus haut en expulsant une partie de l'eau, et jusqu'à la limite de 15 à 20% indiquée pendant que la masse se trouve dans le récipient perméable. 



   Cette expulsion peut être effectuée pendant que le récipient est immergé dans l'eau. On peut, par exemple, à cet effet poser sur la masse plastique immergée un plateau 

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 chargé d'un poids. Ce moyen de tassement dans l'eau a pour avantage d'empêcher toute pénétration d'air dans la masse. 



  On peut aussi, en principe, amener la consistance de la masse hydratée dans le récipient perméable à la consistance ferme indiquée plus haut après avoir retiré le récipient du rése- voir d'eau. 



   L'expulsion de l'eau peut être effectuée par égouttage naturel ou par vibration ou par l'intermédiaire d'un plateau supportant un poids ou soumis à une pression dont l'importan- ce et la durée peuvent varier en   fohction   de la quantité de matières à traiter et de la différence entre le plasticité de départ et celle à obtenir ou encore par le rapprochement de l'une des parois du récipieut par rapport aux autres ou par une combinaison de ces moyens. 



   B. Si l'on veut obtenir des masses ou des blocs de consis- tance plastique ferme présentant des marbrages simples tels que des flammages ou des   marbrages   multicolores ne présentant pas de veinages, on peut par exemple introduire dans le ré- cipient perméable deux ou plusieurs masses unicolores   pulvé-   rulentes possédant chacune une coloration individuelle diffé- rente des autres. 



   Le mélange à sec des masses   différemment   colorées peut être réalisé dans le récipient de   n'importe   quelle façon. 



  Après remplissage du récipient et tassement éventuel des matières sèches, le récipient est immergé dans   l'eau.     L'in-   filtration d'eau provoquée par cette   immersion   ne donne lieu à aucune modification dans la répartition des particules différemment colorées telle qu'elle a été obtenue à sec. 



  Les coloris ne se délavent pas, ne s'affaiblissent pas ni ne se brouillent en aucune manière. 



   Après imprégnation suffisante, on vérifie l'état de consistance de la masse ainsi obtenue et, au besoin, on augmente la consistance par l'un ou l'autre des moyens dont 

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 il a été.question ci-avant. 



   Les produits fabriqués au moyen de fragments de masses plastiques ou les tranches de blocs plastiques obtenues de cette façon ont un aspect décoratif qui ne peut pas être obtenu par le mélange de masses laides ou de masses fluides ou mi-fluides   différemment   colorées. Ces produits se carac- térisent par des dispositions particulières des contacts entre deux coloris voisins et par la répartition des coloris dans l'ensemble. 



   Leurs caractères sont dus aux mélanges imparfaits de poudres diversement colorées, à la mobilité des fines parti- cules sèches au cours du mélange à sec des masses différem- ment colorées et à la fragilité des contacts entre les parti- cules différemment colorées avant leur stabilisation par imprégnation. 



   Les produits obtenus par ce procédé peuvent présenter les caractères suivants . 



   Deux ou plus de deux coloris sont associés sous l'as- pect de   marbrages' ou   de flammages. 



   Ces coloris s'interpénètrent par endroits de façon à réaliser en ces endroits des tons dégradés ou fondus c'est à dire des tons intermédiaires entre deux coloris initiaux voisins. Certaines zones peuvent donner lieu à des effets ouatés ou nuageux. 



   Les coloris initiaux se présentent cependant la plus généralement avec leur coloration franche sous la forme de zones ou de bandes de largeurs irrégulières s'amincissant parfois jusqu'à la ténuité d'un filament. Ces zones ou bandes peuvent par endroits présenter des solutions de conti- nuité. 



   Des zones ou des bandes plus ou moins larges d'un co- loris donné cotoient par endroits des plages plus étendues d'un autre coloris. Par endroits, -les zones ou bandes d'un 

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 coloris donné pénètrent dans des espaces plus larges d'un autre coloris, s'y étalent, s'y rétrécissent, s'y arrêtent brusquement, s'y subdivisent, s'y amincissent ou s'y trouvent isolés en bandes, taches ou filaments avec les autres parties colorées de la   même manière.   



   Des zones ou des bandes de largeurs irrégulières et diffé- rentes et de coloris différents voisinent par endroits et cheminent à peu près parallèlement suivant un tracé irrégu- lier, se subdivisent en bandes plus minces qui s'écartent, et se rejoignent, qui interrompent parfois leur cours pour le reprendre ensuite. 



   Les limites entre les zones ou bandes ou entre les bandes et les plages plus étendues ou plus généralement entre les divers coloris ne sont pas des traits nets et continus. 



   Ces limites ne sont pas non plus à courbures souples ni liquiescentes. Ces limites sont au contraire franches, den- telées, hachurées, déchirées, elles donnent lieu à des effets d'esquilles ou d'aigrettes. Certaines parties colorées se présentent sous l'aspect de touffes ou de houppes, de fibres   textiles   ou de filasses arrachées. 



   Les limites franches entre les coloris évoquent par endroit l'aspect hachuré, dentelé, arraché, des bords d'un papier de journal déchiré. Par endroits, les coloris évo-   quent   l'aspect de stratifications contrariées. La forme des coloris évoque parfois des nuages de différentes formes tels que des cumulus, des nimbus, des cirrus, des stratus ou des combinaisons de ces formes telles que des   cirro-s tra-   tus. Ces formes nuageuses particulières peuvent, pour un   même   produit, ne pas avoir une orientation générale uniforme. 



  Une même face de parement peut présenter plusieurs formes différentes, éventuellement orientées de façons différentes. 



     C   Pour réaliser des masses ou des blocs de mortier de consistance plastique ferme destinés au moulage d'objets 

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 imitant certains marbres dont la   manière   ae nase a flammages présente de fines veines d'un coloris saillant sur   lensemble,   tel que des marbres jaune-fleuri ou bleu-fleuri ou de la broca- telle, on réduit en fragments de diverses dimensions l'une ou l'autre des masses plastiques fermes telles que celles ob- tenues sous A et B et l'on recouvre ces fragments d'une mince couche de coloris de veinage. On peut par exemple saupoudrer ces   fragments /@@@@@ dans   une couche fluide ou mi-fluide de barbotine de ciment coloré. 



   Pour autant que ces saupoudrages ou ces enrobages fluides ou crêmeux soient assez modérés pour ne pas faire perdre aux fràgments le caractère plastique ferme et défini qu'ils possé- daient, on peut réagglomérer tous ces fragments en un objet, une masse ou un bloc finement veiné de plasticité ferme dé- finie en les introduisant dans un moule ou dans un récipient étanche et en faisant subir à l'ensemble l'effet de vibration , par exemple au moyen d'une table vibrante. 



   Sous l'effet de la gravité àt de la vibration, les éléments plastiques légèrement enrobés se tassent, se déforment, entrent en contact intime entre eux et se ressoudent pendant qu'il se produit un échange d'humidité des éléments plastiques humides aux enrobages pulvérulents ou des enrobages fluides aux éléments plastiques jusqu'à ce que l'on ontienne en fin de compte, soit un moulage du caractère voulu, soit une masse ou un bloc de consistance plastique ferme d'un caractère nouveau susceptible de servir à un moulage ultérieur ou à être débité en tranches à l'état plastique ou à être scié² en tranches après prise et durcissement. 



   Cependant, et notamment dans le cas où l'on réduit les masses plastiques an éléments de dimensions réduites, l'enrobage de ces petits fragments plastiques par saupoudrage au moyen d'une mince couche de ciment coloré pulvérulent, peut avoir par trop désséché l'ensemble réalisé; le pourcentage d'eau 

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 moyen de cet ensemble, ramené par l'apport de matières sèches en-dessous du minimum indiqué ne permettant pas d'obtenir, même après vibration, la consistance plastique ferme définie. 



  Les matières, dans cet état sont cassantes, se prêtent peu au moulage ou au découpage   en,tranches   plastiques fermes. Dans ce,cas, on réintroduit tout l'ensemble dans un récipient per- méable en vue de sa réimprégnation par l'eau et, éventuelle- ment, du renforcement de sa consistance. 



   Par contre, l'enrobage de petits fragments plastiques au mince moyen d'une   @   couche de barbotine fluide ou mi-fluide de ciment coloré peut avoir provoqué l'introduction dans l'ensem- ble d'un apport d'eau tel que le pourcentage moyen est supé- rieur au maximum indiqué ; les matières dans cet état peuvent être d'une consistance molle, trop déformable, ne se prêtant pas à être induites en fragments fermes ou ne permettant pas le coupage en tranches fermes. Dans ce cas, tout l'ensemble est réintroduit dans un récipient perméable en vue d'augmenter sa consistance jusqu'à obtention de la plasticité ferme définie et ce, par l'un des moyens décrits. 



   D. Pour réaliser des masses ou des blocs de mortier de con- sistance ferme destinés au moulage d'objets imitant certains marbres bréchoîdes, c'est-à-dire des marbres dont l'aspect montre de petites surfaces anculeuses et irrégulières déli- mitées, de un ou plusieurs coloris ou bien de un ou de plusieurs caractères, dispersées au hasard et soudées par l'intermédiaire d'une matière plus ou moins abondante qui les entoure, on prépare d'abord une ou plusieurs masses de consistance ferme obtenues comme indiqué sous A, B ou C ci-dessus et dont les colorations individuelles ou les caractères individuels mar- brés ou veinés correspondent aux coloris ou aux caractères des petites surfaces isolées des brèches.

   Ces mélanges plasti- ques sont ensuite réduits en fragments anguleux irréguliers de diverses grosseurs qui sont irrégulièrement répartis dans un 

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 mélange pulvérulent présentant un ou plusieurs coloris et dont le pourcentage aussi important que l'on veut peut être suffi- sant pour queau contact de ce mélange, les fragments ou éclats plastiques anguleux se dessèchent aussitôt au point de perdre leur plasticité, de se raidir sous leur'forme   anguleuse   et de devenir cassants; certains même peuvent se briser en fragments plus petits qui se mélangent également à la matière pulvérulen- te. 



   Pendant ce temps, le mélange pulvérulent s'humecte par- tiellement et adhère en partie aux fragments dont il aspire l'eau, tandis qu'une partie conserve son caractère pulvérulent. 



   Il est évident que la siccité de cet ensemble est peu favorable au moulage. Le procédé décrit plus haut permet ce- pendant de rendre à tout cet assemblage à demi désséché et pulvérulent le caractère plastique qui convient au moulage tout en fixant d'une manière permanente le caractère décoratif spécial qui en résulte. A cette fin, on introduit pêle-mêle, dans un récipient perméable la réunion des matières que l'on vient d'obtenir et après tassement éventuel on soumet cet ensemble à une imprégnation dans l'eau et éventuellement à une expulsion d'une partie de l'eau infiltrée afin d'obtenir fi- nalement une masse plastique ferme. 



   Au cours de l'immersion, les parties pulvérulentes s'im- prègnent les premières et rendent aux fragments anguleux l'humidité qu'elles leur avaient empruntée, à tel point qu'a- près ces opérations la plasticité voulue est atteinte pour toute la masse dont les ,éléments détachés des masses plasti- ques initiales ont conservé l'allure anguleuse présentée par certaines brèches. 



   En variante de ce procédé permettant de réaliser les brèches, on peut également créer des marbres présentent des veines larges et anguleuses capricieusement distribuées dans la masse. Prenons à titre d'exemple le marbre "Grand Antique" 

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 dont la masse noire est parcourue par des veinages blancs capricieusement répartis en traits anguleux parfois larges et bifurquant en tous sens, parfois étroits et ramifiés. 



  Pour réaliser ce marbre on prépare d'abord des masses noires de consistance plastique ferme. Ces masses sont directement placées dans un récipient perméable, en fragments anguleux de dimensions choisies, en même temps que l'on place entre-eux et en quantité aussi importante que l'on veut, le mélange pulvérulent blanc réparti en épaisseurs variables se rappro- chant de la largeur des veines que l'on veut reproduire. 



  On continue ainsi à remplir le récipient perméable en disposant les fragments de masses plastiques anguleuses noires et les matières pulvérulentes blanches d'après les caractéristiques que l'on veut réaliser. L'apport de matières pulvérulentes blanches peut être suffisant pour dessécher les fragments noirs au point de leur faire perdre leur plasticité. Le mélange pulvérulent, bien qu'ayant absorbé une partie de l'humidité des éléments plastiques n'atteint pas pour cela la consistance convenable. Cet ensemble d'allure sèche et non susceptible   d'être   moulé est transformé en une masse moulable de plasticité ferme et homogène par les opérations décrites plus haut qui fixent définitivement les caractères décoratifs cherchés. 



   En variante de ces procédés, pour réaliser des   brèces   ou des marbres à gros veinages, on peut introduire dans un moule ou dans un récipient à parois étanches des fragments détachés de masses unicolores ou multicolores de consistance plastique ferme, obtenues comme il vient d'être indiqué, en même temps que l'on émiette entr'eux d'autres éléments de même consistance plastique mais du coloris de veinage. L'en- semble formé par les fragments plastiques isolés et par les   éléments   plastiques émiettés est ensuite soumis aux effets de la vibration en vue de son tassement et de sa   rêagglomé-   ration en une nouvelle masse de consistance plastique homogène. 

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   Suivant une autre variante de ces procédés, on peut réa- liser, au lieu des brèches ou des gros veinages d'allure an- guleuse, des reproductions de marbres dont les veinages ou les taches sont d'allures courbées, liquescentes, tel que le marbre rouge incarnat ou rouge-brillant. 



   Dans ce but, on amèhe les fragments de masse plastique de base à une consistance plus molle que la consistance ferme susdite, au besoin par trempage dans l'eau avant de les asso- cier au mélange pulvérulent coloré. Ces fragments conservent ainsi leurs formes courbées qui sont fixées par les contacts desséchant de la matière pulvérulente. L'ensemble ainsi pré- paré est soumis dans un récipient perméable, à l'immersion et éventuellement à expulsion de l'eau en excès comme indiqué plus haut, à moins   quen   raison d'une proportion adéquate entre les masses molles et pulvérulentes, il se produise que l'échange d'humidité soit tel que l'ensemble vibré dans un moule ou un   récipient¯étanche   atteigne la consistance ferme désirable. 



   Suivant une autre variante de ces procédés, on peut, en vue de réaliser certains effets décoratifs, introduire dans un récipient à parois perméables des fragments détachés de masses unicolores ou multicolores de consistance plastique ferme en même temps qu'une certaine quantité de matières co- lorées amenée à la consistance crémeuse ou semi-fluide. 



  La plasticité hétérogène de l'ensemble est ensuite améliorée dans le récipient perméable par l'un ou l'autre des moyens cités plus haut. 



   Enfin, les mélanges de divers coloris peuvent être tous amenés à la consistance mi-plastique, crêmeuse ou mi-fluide avant d'être ensemble introduits dans un même récipient à parois perméables. Cet ensemble multicolore est ensuite amené à consistance plastique ferme par l'un ou l'autre des moyens cités plus haut. 

 <Desc/Clms Page number 18> 

 



   Dans le cas d'un récipient à parois perméables et contenant l'un ou l'autre des ensembles de matières décrites sous A,B,C ou D, on peut maintenir le récipient perméable et son contenu immergé dans l'eau, la matière étant soumise à l'effet d'un poids ou d'une pression répartie, non seulement jusqu'à im-   prégnation   complète et acquisition d'une certains plasticité, mais aussi jusqu'à durcissement complet sous eau. 



   Dans ce   cas ,et   en vue d'activer les réactions de prise du ciment et de durcissement sous eau, on peut augmenter pro- gressivement la température de l'eau et l'amener à température élevée.Après durcissement, cette température est remanée progressivement à la température normale, la masse restant im- mergée pendant ce refroidissement. Ce durcissement complet dans le récipient perméable est applicable notamment dans le cas de réalisation de blocs destinés à être sciés en tranches après prise et durcissement. 



   Lorsque les masses plastiques réalisées par le procédé suivant l'invention sont destinées à la fabrication de carreaux, de dalles ou de plaques, les récipients   présenteavantageuse-   ment une forme parallélipipédique dont la section transversale correspond à la surface de parement des objets à fabriquer et dont la longueur est autant de fois que l'on veut, multiple de l'épaisseur de la couche décorative de ces carreaux, plaques ou dalles. 



   Les blocs obtenus dans ces récipients   parallélipipédiques   sont alors   découpés,avant   prise,en tranches qui sont ensuite appliquées contre une couche de fond et comprimées très forte- ment avant prise et durcissement. 



   Les récipients dont il a été question dans la description qui précède, peuvent présenter la forme de l'objet à mouler. 



   REVENDICATIONS. 

**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.

Claims (1)

  1. 1.- Procédé de fabrication d'objets moulés en une matière durcissant après hydratation, caractérisé en ce que <Desc/Clms Page number 19> l'on réalise l'hydratation de la masse à mouler jusqu'à l'ob- tention d'une consistance molle ou d'une consistance plastique en l'imprégnant d'eau pendant qu'elle se trouve dans un moule perméable ou dans un récipient perméable.
    2.- Procédé suivant la revendication l, c a r a c t é - r i s é en ce qu'on immerge dans l'eau le moule ou le récipient perméable contenant la masse à hydrater.
    3. - Procédé suivant l'une ou l'autre des revendications précédentes, caractérisé é en ce qu'on injecte de l'eau dans la masse à hydrater contenue dans le,moule ou le récipient perméable.
    4.- Procédé suivant l'une ou l'autre des revendications précédentes, caractérisé en ce que dans le cas où le produit doit être soumis à une pression élevée, l'imprégnation de la masse à hydrater est effectuée avant l'application de cette pression élevée.
    5. - Procédé suivant 1'-une ou l'autre des revendications précédentes, caractérisé é en ce que l'on mélange à sec d'une manière imparfaite dans le moule ou le récipient perméable, plusieurs masses pulvérulentes unicolores mais de colorations différentes avant d'imprégner d'eau le mélange im- parfait ainsi obtenu.
    6. - Procédé suivant l'une ou l'autre des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'avant imprégnation on provoque le tassement des matières sèches de telle manière que l'eau que l'on pourrait introduire après tassement dans les vides existant entre les particules solides représente, en poids, environ 15 à 20% du poids de ces matières sèches.
    7.- Procédé suivant l'une ou l'autre des revendications 1 à 5, caractérisé en ce qu'après imprégnation de la masse jusqu'à obtention d'une consistance molle, on expulse une partie de l'eau infiltrée jusqu'à obtention d'une consis- tance plastique ferme ne contenant plus en eau, qu'environ <Desc/Clms Page number 20> 15 à 20% du poids des matières sèches.
    8.- Procédé suivant l'une ou l'autre des revendications 1 à 7, c a r a c t é r i s é en ce qu'on enrobe des frag- ments de masses plastiques unicolores ou multicolores de consistance ferme par une nasse pulvérulente unicolore ou multicolore dans une proportion telle que les fragments de masse plastique se dessèchent suffisamment au contact des enrobages pulvérulents pour devenir cassants et en ce qu'on imprègne d'eau, dans un moule ou un récipient perméable le mélange de consistance hétérogène ainsi formée qui, après hydratation est éventuellement débarassé d'une partie de l'eau jusqu'à ce que le tout ait une consistance plastique ferme correspondant à un poids en eau égal à 15 à 20,- du poids desmatièressèches.
    9. - Procédé suivant l'une ou l'autre des revendications 1 à 7, c a r a c t é r i s é en ce qu'on enrobe des frag- ments de masses plastiques unicolores ou multicolores par une masse de consistance fluide, mi-fluide ou crêmeuse d'une autre coloration dans une proportion telle que l'ensemble de ces fragments munis de leur enrobage soit de consistance molle et en ce qu'on expulse ensuite une partie de l'eau diffusée dans toute la masse et provenant de ces enrobages jusqu'à ce que le tout ait une consistance plastique ferme correspondant à un poids en eau égal à 15 à 20.. du poids desmatières sèches 10.- Procédé suivant l'une ou l'autre des revendications 1 à 7, car a c t é r i s é en ce qu'on introduit et que l'on mélange dans une masse pulvérulente unicolore ou multicolore,
    des masses diversement colorées amenées à l'état fluide ou mi-fluide ou crêmeux ou d'une consistance molle, l'ensemble réalisé étant débarrassé d'une pa.rtie de son eau dans un moule ou un récipient perméable jusqu'à ce que le tout ait une consistance ferme correspondant à un poids en <Desc/Clms Page number 21> eau égal à 15 à 20% du poids des matières sèches si la consistance obtenue par le mélange est molle.
    11.-Procédé suivant l'une ou l'autre des revendications 1 à 7, c a r a c t é r i s é é en ce qu'on introduit et que l'on mélange dans une masse pulvérulente unicolore ou multicolore, des masses diversement colorées amenées à l'état fluide ou mi-fluide ou crémeux ou d'une consistance molle, l'ensemble réalisé étant imprégné d'eau dans un moule ou un récipient perméable jusqu'à ce que le tout ait une consistan- ce ferme correspondant à un poids en eau égal à 15 à 20% du poids des matières sécher si la consistance obtenue par le mélange est trop sèche.
    12.- Procédé suivant l'une ou l'autre des revendications 1 à 7, caractérisé é en ce qu'on introduit dans un même moule ou récipient perméable diverses masses différem- ment colorées de consistance molle ou crémeuse et en ce qu'on expulse ensuite une partie de l'eau jusqu'à ce que le tout ait une consistance ferme correspondant à un poids en eau égal à 15 à 20% du poids desmatières sèches.
    13.-Procédé suivant l'une ou l'autre des revendications précédentes, caractérisé é en ce qu'on utilise la vibration en vue de réagglomérer en une masse plastique fer- me ne contenant plus en eau que 15 à 20% du poids des ma- tières sèches, des fragments détachés de masses plastiques obtenues comme précédemment et que l'on introduit dans uh moule ou un récipient étanche.
    14.-Procédé suivant l'une ou l'autre des revendications précédentes, c a r. a c t é r i s é en ce qu'on maintient dans l'eau jusqu'à durcissement complet la masse plastique de consistance ferme obtenue dans un moule perméable.
    15.-Procédé suivant l'une ou l'autre des revendications 1 à 14, c a r a c t é r i s é en ce qu'on élève progressi- vement la température de l'eau servant à l'hydratation, pen- <Desc/Clms Page number 22> dant et après l'imprégnation de la ruasse.
    16.- Procédé suivant l'une ou l'autre des revendications 14 ou 15, c a r a c t é r i s é en ce qu'on abaisse progres- sivement la température de l'eau jusqu'à la température nor- male, après durcissement de la masse hydratée.
    17.- Procédé suivant l'une ou l'autre des revendications 1 à 14, caractérisé é en ce qu'on découpe la masse hydratée de consistance ferme en tranches qui, à l'état plas- tique ferme, sont ensuite appliquées sous forte pression con- tre une couche de fond.
    18.- Procédé suivant l'une ou l'autre des revendications 1 à 16,caractérisé é en ce que l'on scie la masse après durcissement en éléments plans.
    19.- Moule convenant pour la réalisation du procédé sui- vant l'une ou l'autre des revendications précédentes, c a - r a c t é r i s é en ce qu'il comprend au moins une paroi constituée par un treillis à mailles fines perméables à l'eau et à l'air mais ne laissant pas passer les fines particules , solides que contient la masse à hydrater.
    20.- Objet moulé ou scié en une matière durcie par hydra- tation obtenu par le procédé suivant l'une ou l'autre des revendications 1 à 18.
    21.- Procédé, moule ou objet tels que décrits ci-dessus.
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