<Desc/Clms Page number 1>
" Procédé pour la production et le réglage de gaz sous pression au moyen de réactions chimiques ".
M'invention orée une installation complète, légère et facilement transportable, qui permet d'utiliser le gaz sous pression dégagé par des réactions chimiques avec un effet utile élevé pour la commande directe de machines et appareils, c est-à-dire sans l'intermédiaire d'un moteur, et cela d'une manière telle que la production de l'énergie sous pression et par suite la réalisation de la réaction chimique se produisent suivant un diagramme temps-pression donné, qui reste dans les
<Desc/Clms Page number 2>
limites de tolérance du diagramme dténergie favorable pour un type d'appareil donné.
par suite et en raison du fait qu'on utilise pour l'entraînement des machines et appareils des vitesses qui sont plusieurs fois plus faibles que les -vitesses habituelles pour les armes à feu on les explosions, il se trouve qu'il ne peut pas être question, pour la présente invention, d'utiliser des réactions chimiques explosives ou des matières qui peuvent donner lieu à une explosion.
Conformément à l'invention, des substances ohimiques qui sont susceptibles de donner des réactions avec production de pression gazeuse d'une manière non explosive, sont pressées sous formes compactes, c'est-à-dire dans des formes de dimensions telles quiil puisse s'y produire une propagation de la réaction dans les trois dimensions.
Les vitesses de dégagement des gaz par ces corps sont réglées ou déterminées de telle manière, en partie ou en totalité, qu'après amorçage de la réaction en un point déterminé et avec une intensité déterminée, cette réaction progresse dans un sens et avec une vitesse tels, et par suite dégage le gaz sous pression d'une manière réglée de telle faon qu'on obtienne un diagramme temps-pression bien défini, qui correspond, dans ses parties principales, au diagramme temps-pression qui donne un rendement favorable, pour le type d'appareil en question, suivant ses caractéristiques mécaniques, c'est-à-dire indépendamment de la nature de la source d'énergie proprement dite.
L'invention a encore pour objet de renfermer ces matiè- res à réaction chimique non explosives dans des réservoirs, et de les réunir à ceux-ci sous la forme d'un ensemble approprié pour le commerce, excluant toutes perturbations d'origine externe pour le diagramme temps-pression désiré, facilitant le transport et la conservation de la source d'énergie, et per-
<Desc/Clms Page number 3>
mettant aussi son utilisation sans erreur, même par des profanas.
Cela nécessite une réalisation toute particulière du réservoir, ainsi que des dispositifs qutil comporte pour 1' amorçage de la réaction, la sortie du gaz de la réaction vers l'appareil à commander, et enfin une disposition particulière des masses chimiques de réaction à l'intérieur du réservoir et par rapport aux dispositifs pour l'amorçage de la réaction, pour la sortie des gaz de la réaction, et pour l'échappement des résidus de la réaction.
Il ne suffit pas, pour obtenir un diagramme d'énergie déterminé pour un appareil fonctionnant en pratique, de régler au laboratoire, dans un appareil d'es- sai, diverses vitesses de réaction des matières dégageant le gaz sous pression. pour obtenir des résultats utilisables pratiquement, il faut plutôt avoir soin, par la réalisation du réservoir de charge, des parties nommées et de l'installation intérieure générale, que l'amorçage de la réaction chimique se produise d'une manière bien déterminée et toujours constante, pour'un même type d'appareil, que la sortie des gaz de la réaction ait lieu d'une manière bien déterminée et toujours constante pour le même type d'appareil, et en général de s'assurer que la réaction chimique, une fois amorcée, ne se propage pas dans la masse d'une manière quelconque,
mais de la manière décrite avec précision car, sans cela, le diagramme général temps-pression désiré pour l'appareil ne peut être obtenu en pratique, même avec une vitesse de réaction bien réglée des substances chimiques.
Il est par exemple évident que ce diagramme temps-pression doit varier pour des substances semblables chimiquement, lorsque l'amorçage de la réaction se produit avec une intensité différente, ou lorsque, dans un réservoir de réaction, des pressions internes de valeurs différentes, réagissant sur la vitesse de la réaction et sur la première dispersion de la
<Desc/Clms Page number 4>
réaction dans la masse,' se produisent, avant que le réservoir ne s'ouvre et laisse s'échapper les gaz dans l'appareil qu'ils doivent entraîner, ou lorsque la progression de la réaction dans la masse devient irrégulière parce qu'on nta pas prévu, d'une manière bien déterminée, l'élimination des résidus de la réaction, scories, etc....
Ces variations ne jouent aucun rôle dans les réservoirs connus de poudre de tir, du genre des cartouches, non seulement en raison de leur autre but d'utilisation, mais aussi parce que la réaction y est à peu près adiabatique, et s'ef- fectue instantanément sur la masse totale de le réaction d'un seul coup.
Les réactions non explosives, envisagées selon l'invention pour la production de gaz sous pression, sont par exemple les réactions humides, comme la décomposition des carbonates par des acides. Lorsque l'on produit, par exemple, des cy- lindras comprimés formés d'un carbonate, du mélange d'un carbonate et d'an bicarbonate, et d'un mélange d'un carbonate avec une quantité, insuffisante pour la neutralisation du carbonate, d'un acide solide, comme par exemple, l'acide oxalique, et qu'on les introduit dans un ordre déterminé dans une enveloppe en forme de cartouche munie d'une fermeture qui peut être ectionnée à volonté de ltextérieur, et qu'on laisse alors agir sur la section de ce cylindre comprimé une quantité suffisante d'un acide, par exemple l'acide sulfurique étendu,
on obtient un dégagement de gaz carbonique, qui sera le plus faible dans la neutralisation du carbonate, plus important pour celle du bicarbonate, et plus important encore pour la quantité déjà partiellement décomposée par l'acide solide finement pulvérisé, et de plus, sera encore influencé, par exemple, par les cloisons de séparation discontinues mentionnées plus loin,. ou par la forme.
<Desc/Clms Page number 5>
Afin de décrire l'invention dans ses détails, on prendra comme exemples des matières dégageant un gaz, qui 'brûlent hors de contact de l'oxygène de l'air, avec impossibilité d' explosion. Les principes fondamentaux décrits avec ces e@em- ples, peuvent /être appliqués à d'autres réaction@ chimiques, avec des modifications correspondantes.
On connaît un mode de réglage particulier des réastions dans ces masses combustibles non explosives produisant un gaz sous. pression, mais seulement en vue d'éviter que leu misses explosives à l'origine ne puissent retrouver leur capacité d' explosion pendant la réaction ( par exemple en raison d'une pression exagérée et imprévisible, due à un engorgement des appareils ).
Cependant, on ne connaît pas encore de réservoirs qui contiennent des masses non explosives dégageant un gaz sous pression, et dans lesquels on règle la vitesse de la production du gaz et on détermine la disposition générale de la masse en réaotion et du réservoir ainsi que de ses parties qui coopèrent au réglage, de telle manière qu'on obtienne un diagramme temps-pression déterminé qui corresponde à un diagramme favorable de l'utilisation de l'énergie dans le système mécanique entraîné.
on peut obtenir un réglage très poussé des vitesses de réaction des masses combustibles, non explosives, produisant un gaz sous pression si, après avoir déjà supprimé la possi- bilité d'explosion par le moyen approprié, on fait varier la concentration des divers éléments, qui agissent sur la vitesse de la réaction, par exemple en ajoutant à la masse un oxalate ou un carbonate décomposable, qui sont inertes au point de vue de la combustion, et qui retirent par leur dissociati- on de l'énergie interne au système, tout en augmentant le rendement total en gaz.
De plus, on peut encore accélérer ou retarder la vitesse de la réaction au moyen de catalyseurs d'
<Desc/Clms Page number 6>
accélération ou de ralentissement, en totalité ou en partie, par exemple en ajoutant aux substances combustibles un petit pourcentage d'un nitrate. une variation du degré de aompres- sion utilisé pour la production de corps de forme déterminée avec ces masses, entraine également une variation de la vitesse de réaction. Une autre possibilité de réglage de la vitesse de production de gaz consiste à utiliser une masse de réaction aomposée de portions dans lesquelles on utilise comme métiers première pour le réglage des substances ayant des vitesses de réaction différentes.
On pourrait par exemple, pour supprimer la possibilité d'explosion et pour le réglage qai en découle, partir une fois d'une poudre noire à combustion relativement rapide et, une autre fois d'une poudre de subetitution à combustion plus lente, du type de la poudre "haloclsstique". De plus, on peut encore agir sur la vitesse de production du gaz sous pression de ces masses en modifiant leur composition chi-nique ou leur forme extérieure.
Si l'on constitue par exemple une masse de réaction complète en plusieurs portions comprimées, dont lrune contient comme matière agissant sur la vitesse de réaction un oxalate décomposable, l'autre un @@rbonate décomposable et la troisième un mélange d'oxalate et de carbonate, lloxalate produit deux molécules de gaz, le carbonate en produit une et le mélange des deux en produit une quantité intermédiaire, ce qui détermine la forme du diagramme de pression du gaz. on a représenté, au dessin, des moyens mécaniques pour agir sur la vitesse de production du gaz, soit en donnant une certaine forme à la masse, soit en disposant entre des portions différentes de la masse des cloisons avec des orifices de passage de position et dimensions déterminées.
Si l'on prévoit sur le réservoir ou une de ses parties ou sur la masse de réaction elle-même des dispositions pour
<Desc/Clms Page number 7>
une accumulation plus élevée ou pour une dérivation ou évacuation de la chaleur de réaction, cette réaction se produit dans la zone considérée dans des conditions de température différentes et par suite avec une vitesse augmentée ou réduite. pour l'accumulation de la chaleur, on peut par exemple utiliser une enveloppe isolante en amiante, tandis qu'une élimination de chaleur plus importante peut par exemple être réalisée par un enveloppement au moyen d'un fluide ou d'une matière ayant une forte teneur en eau et en cristaux comme l'alun. on a représenté schématiquement au dessin annexé divers exemples de réalisations de l'invention;
La. figure 1 représente une masse de section droite variable ; La figure 2 représente le diagramme de pression obtenu avec cette masse ;
La figure 3 représente en coupe une masse comportant des portions disposées l'une dans l'autre.
La figure 4 représente une partie du réservoir avec la masse et des cloisons de séparation perforées.
La figure 5 représente une partie du réservoir, la masse comportant des cavités intérieures de dimensions différentes ;
La figure 6 est une vue en coupe d'un réservoir de charge avec la masse et une chambre entre la masse et le réservoir ;
Les figures 7 à 10 représentent en coupe des formes de réalisation particulières de l'ensemble du dispositif; et
La figure 11 est une coupe longitudinale d'une partie du réservoir rempli partiellement de masses pressées en forme de billes.
La figure 1 représente la construction de la masse de réaction au moyen de portions successives a, a1, a2, a3 et a4,
<Desc/Clms Page number 8>
dont certaines sont les unes cylindriques, tandis que les autres sont coniques; ces portions peuvent, de plus, présenter des vitesses de réaction différentes. Si la masse est enfermée dans un réservoir de forme correspondante, qui oblige la réaction à se propager axialement à travers la masse, la production de gaz en fonction du temps s'effectue selon la figure 2, de sorte que le choix de la conicité des différentes portions de la masse constitue un mode de réglage particulièrement simple et précis aussi bien pour le ralentissement que pour 1' accélération de la vitesse de réaction.
La figure 3 représente la masse de réaction al, dispo- sée dans la masse de réaction a2 et l'isolement u qui les sépare. La réaction progresse par exemple dans le sens des fléches à travers la masse de réaction. Il est bien évident que des portions ainsi disposées à l'intérieur liane de lTautre peuvent avoir aussi des sections égales et des vitesses de réaction égales ou différentes. Le nombre des variantes et par suite des possibilités de réglage est extraordinairement grand.
La figure 4 représente une partie d'une masse de réaa - tion plus grande, dans laquelle a représente les diverses portiona comprimées de la masse de réaction ayant des vitesses de réaction égales ou différentes, b représente le réservoir ou enveloppe, les cloisons de séparation, par exemple en carton d'amiante, d sont des trous de positions et de dimensions différente, qui sont ménagés dans les cloisons et à travers lesquels la réaction se transmet à un moment bien déterminé et avec une intensité bien déterminée.
La figure 5 représente une partie d'une plus grande masse de réaction dans laquelle les diverses portions a,al,a2,a3 a4 sont munies de cavités de diamètres différents, on forme ainsi,à l'intérieur,des chambres creuses bien définies 1 dont la surface qui les limite ainsi que la surface sur laquelle se
<Desc/Clms Page number 9>
produit la réaction déterminent la progression de cette réaction à travers la masse. En même temps, ces cavités permettant le dépôt des résidus de la réaction et des scories, empêchent des accumulations gênant la réaction et assurent 1' écoulement des gaz de la réaction.
De telles chambres creuses, qui peuvent également être utilisées pour l'amorçage de la réaction, peuvent également étre disposées latéralement ou à l'extérieur de la -nasse de réaction. A la figure 6, a désigne la masse de réaction, b la paroi du récipient, ou réservoir, o une cloison intérieure qui limite la masse de réaction et ménage une chambre h. Cette cloison peut être munie d'ouvertures d fermées par une matière fragile comme du papier par exemple, et les gaz de la réaction peuvent passer après rupture de cette fermeture dans la chambre et de là hors du réservoir.
Les chambres creuses peuvent encore servir à d'autres buts. par exemple, en particulier lorsqu'elles sont petites, elles peuvent être remplies d'une matière , réaction rapide, différente de la masse principale, comme par exemple une poudre noire non brisante qui a pour but de remplir rapidement les espaces morts dans l'appareil entraîné, tandis que sa quantité n'est pas suffisante pour entraîner dans une réaction trop puissante la masse de réaction proprement dite qui peut d'ailleurs être protégée par un certain écartement, ou par 'un papier huilé mince protecteur. L'énergie réglée proprement dite est fournie par la masse de réaction principale pour laquelle les chambres creuses prévues sont alors rendues libres.
Les chambres creuses peuvent aussi servir à l'amorçage de la réaction, par exemple pour l'allumage de la masse de réaction. Les cavités ou chambres définies à l'extérieur de la masse de réaction servent encore à ménager pour la flamme
<Desc/Clms Page number 10>
de la réaction un espace de développement déterminé et à accumuler dans le réservoir ou enveloppe une réserve de gaz déterminée, avant que ce récipient ne s'ouvre et laisse stéohapper les gaz de la réaction dans l'appareil à entraîner. on obtient ainsi un accroissement de la sécurité et de la souplesse du fonctionnement.
Dans la pratique, les chambres disposées à ltextérieur de la masse de réaction sont avantageusement établies avec précision par des plaques de séparation m (figure 7) en matière perforée ou fragile, comme le papier par exemple et par des pièces d'écartement 1 qui fixent la distance aux parois du réservoir ou aux orifices de sortie pour les gaz de la réaotion. Ces plaques m maintiennent le fonati- ornement du dispositif d'allumage de la masse de réaction, jusqu'é ce que cette réaction soit suffisamment avancée pour pouvoir se m@intenir d'elle-même. Les éléments d'écartement 1 sont formés en général de lames de tôle.
L'intensité ( température, pression etc...) avec laquelle est @morcée la réaction ainsi que les dimensions et la position des portions où commence la réaction ont une grande importance pour le développement de cette réaction et la possibilité de reproduction de son diagramme. par suite, le point de départ de la réaction doit être choisi de telle manière qu'il détermine d'une manière sre la trajectoire et la progression de la réaction dans la masse de la manière prévue. cet effet, on choisira avantageusement un plutôt que plusieurs points d'amorçage et on s'arrangera de préférenoe pour que la masse de réaction rencontrela flamme d'allumage, de préférence perpendiculairement que tangentiellement.
L'allu- -Mage le plus sûr et le diagramme le mieux défini sont obtenus lorsque la réaction de combustion commence à un bord.
L'échappement des gaz de la réaction hors du réservoir doit également 'être soumis à un réglage qui peut être déter-
<Desc/Clms Page number 11>
miné facilement pour chaque cas particulier, par quelques es- sais. C'est de la valeur de la pression interne qui est né- oessaire pour ouvrir le réservoir, par exemple pour déchirer une.feuille ou pour ouvrir une obturation soumise à Inaction d'un ressort, et du volume disponible pour les gaz à l'inté- rieur du réservoir de charge, que dépend le point de la ré- action pour lequel se produit la première expansion du gaz dans l'appareil à entraîner.
L'obturation doit être choisie au moins assez forte pour ne s'ouvrir que lorsque la réaction a déjà atteint une puissance telle qu'elle ne peut plus être arrêtée par la détente due à couverture de l'obturation. D' autre part, la résistance de cette obturation ne détermine pas seulement le début du diagramme de travail dans lTappa- reil entraîné, mais elle agit encore sur le diagramme de la réaction interne dans le réservoir, par*suite de l'effet de la pression sur la vitesse de la réaction au cours du dévelop- pement de celle-ci. Une obturation ou ' d'une manière générale un écoulement plus ou moins facile des gaz de la réaction hors du réservoir peuvent agir de la même manière.
Les orifices de sortie du réservoir conduisant à l'ap- pareil à entraîner sont avantageusement réalisés, pour des raisons aérodynamiques, dans le sens de la résistance mini- mum à l'écoulement. par rapport à la commande d'appareils au moyen de gaz comprimés dans des bouteilles en aoier, l'invention permet d'éviter l'utilisation des bouteilles d'acier lourdes et dan- gereuses aveo leurs fermetures difficiles à ouvrir et d'étan- ohéité difficile à maintenir et aussi d'éviter les pertes progressives en raison de fuites inévitables, car la réaction ne se produit quau moment de l'utilisation.
Comme on amène à l'appareil à entraîner l'énergie nécessaire obtenue par la réaction chimique sous la forme convenable, on obtient d'une
<Desc/Clms Page number 12>
part un fonctionnement optimum et Vautre part on évite les dispositifs mécaniques habituels pour le réglage de l'apport 3'énergie comme des dispositifs de transformation, de dosage et de réduction.
Deux exemples permettront de montrer rapidement l'im- portance de la production diane énergie de gaz sous pression correspondant à la forme désirée d'utilisation de lTénergie.
Lorsqu'un système sprinkler de grande taille doit être ridé au moyen d'un jet pratiquement constant, il est en général nécessaire dtatteindre rapidement la pression de fonctionnement nécessaire, de la maintenir un certain temps à une valeur constante .pais de la laisser décroître suivant la diminution du fluide à déplacer à mesure que l'appareil se vide.
Un tel diagramme temps-pression peut être facilement réalisé conformément à lTinvention par aotion sur la vitesse de réaction de la masse produisant la pression, tandis que jusqu'ici il n'y avait pas de possibilité de produire dtune manière réglée de grands volumes de gaz.
Si l'on considère maintenant par exemple un frein d'ur- gence selon le principe des freins à air comprimé, afin d'ar- rêter par exemple une cage de transport qui tombe à la suite de la rupture d'un câble, il faudra en général, suivant la construction du dispositif de retenue correspondant, un diagramme temps-pression dans lequel une ,quantité relativement faible de gaz doit être dégagée très rapidement pour remplir rapidement les espaces morts.
Ensuite, la pression doit croître lentement pour absorber relativement lentement l'énergie dirigée vers le bas, puis être maintenue constante sur une certaine hauteur, puis croître de nouveau afin de maintenir définitivement dans sa position la cage venue à l'arrêt. Grâce à 1=utilisation de réservoirs contenant des masses de réaction en particulier des masses combustibles non explosives ayant
<Desc/Clms Page number 13>
des vitesses de réaction et de dégagement de gaz réglables avec précision, il est très facile de produire une pression de gaz répondant aux conditions ci-dessus;
la construction mécanique est alors très économique, simple et sûre, grâce à la suppression des dispositif,: auxilliaires nécessaires jusqu'ici pour le réglage et Inadaptation de la pression du gaz.
4 la figure 7, on a représenté un réservoir conforme à l'invention avec sa charge, constituant un exemple d'une installation oomplète. a1 est une portion venant en réaction en premier et qui peut avoir dans cet exemple une vitesse de combustion notablement plus élevée que les autres portions de la masse de réaction, afin de remplir rapidement les espaces morts de l' appareil à entraîner et de commencer le travail effectif. a2 représente la masse de réaction suivante qui a une vitesse de réaction plus réduite et qui sert à produire dans l'appareil à entraver la pression de travail proprement dite.
Ensuite, se trouve la masse de réaction a, qui peut encore avoir une autre vitesse de dégagement de gaz, afin de s'adap- ter aux demandes d'énergie de l'appareil utilisé qui varient au cours de l'opération. Les masses de réaction a2 et a3 sont séparées l'une de l'autre par la cloison de séparation c avec l'orifice des passages d et, de plus, la cavité h dans la masse de réaction 23 peut être protégée par l'isolement c1. b représente le réservoir de réaction dans le fond duquel se trouve par exemple la petite fiche d'allumage f pour l'amorçage de la réaction, ce dispositif d'allumage étant disposé dans ztne cavité pour être protégé contre les effets extérieurs imprévisibles.
La. cavité h se rétrécit à sa partie supérieure et aontient par exemple des substances g facilement combustibles qui dégagent une faible pression de gaz et qui transmettent la flamme du dispositif d'allumage à la
<Desc/Clms Page number 14>
masse de réaction a1, et tout d'abord au bord bien défini et facilement inflammable du trou de cette masse.
m est une feuille de carton facile à perforer qui retient d'abord la combustion dans la masse a1 et qui sert de support pour la
EMI14.1
pièce d.Téa.rtement 1 qui peut être formée d'une lame de tôle et qui détermine la chambre extérieure h1 entre le réservoir et la masse de réaction, k1 est un exemple de réalisation d'
EMI14.2
un couvercle d'obturation avec un orifice en retrait, de façon qu'il soit protégé contre les atteintes de l'extérieur, cet orifice étant fermé par une feuille de plomb m soudée, de
EMI14.3
résistenae à la déchirure bien déterminée. Le couvercle lé- gèrement conique peut être rendu étanche aux gaz et aux li-
EMI14.4
quiies au moyen dTun peu de laque, Il peut être recouvert ai un tanis o pour la protection de l'orifice de sortie et pour 13 subdivision simultanée des gaz d1échappement.
Le couvercle kl, le t4nis 0 ainsi que les masses de réaotion al,a2'&3' lorsnulelles sont établies avec des dimensions convenables, ainsi que la pièce d'écartement 1 peuvent être maintenues en position par ane pression unique, la paroi b étant retournée vers l'intérieur.
La fignre 8 représente, à titre d'exemple, une partie
EMI14.5
itun riser-roir de réalisation analogue avec une paroi double dont l'espace intermédiaire est rempli d'une matière p absorhant la chaleur, par exemple de bicarbonate de soude, qui dégage de plus un gaz additionnel sous pression.
Dans cet exemple de réalisation, le dispositif d'allumage f est protégé par une plaque métallique k à orifices r qui le recouvre, et qui ne laisse passer qu tune tige de dé-
EMI14.6
olanohement de forme bien déterminée et exclut ainsi toute possibilité de fonctionnement imprévu. En général, les parties fragiles de l'orifice de sortie des gaz de la réaction
EMI14.7
et du dispositif pour 1< amorçage de la réaotion peuvent être
<Desc/Clms Page number 15>
protégées contre des détériorations ou des déclanchements im- prévus d'une manière simple par des organes de protection qui sont reliés solidement au réservoir pendant sa fabrication.
La figure 9 représente une autre forme de réalisation d'un réservoir composé de deux parties vissées l'une dans 1' autre b et b1 de type connu et rempli complètement d'une mas- se de réaction compacte. L'allumage est effectué par le dis- positif d'allumage par arrachement f, le gaz stéchappant d' abord par ce dernier, puis par l'orifice! muni d'une obtura- tion fusible. Dans cet exemple, l'amorçage de la réaction et la sortie du gaz se trouvent du même coté du réservoir.
Dans la disposition de la figure la, la masse de réac- tion a1 - a4 mise en fonctionnement par l'allumage électrique f ne comporte pas de cavités intérieures, mais on a prévu des cavités extérieures bien définies h .
Le guidage des gaz de la réaction s'effectue vers l'ori- fice de sortie o dans le sens des flèches, l'orifice de sortie ayant ici la forme d'une tuyère. De plus, on a représenté à cette figure comment un tel réservoir avec sa messe de réac- tion peut étre introduit dans l'appareil à actionner, s étant par exemple une garniture disposée sous un rebord de la car- touche ou réservoir et t étant une portée correspondunte dans l'appareil à entraîner.
Au lieu de former la masse de réaction par compression en élément complet de forme particulière, on peut aussi rem- plir avec cette masse subdivisée, en particulier sous or.ne de tablettes, billes etc.... soit un réservoir de forme appro- priée, soit un réservoir inférieur, et disposer cette masse en couches à l'intérieur du réservoir. La figure 11 représente à titre d'exemple une coupe longitudinale d'une partie du réser- voir qui est rempli en partie d'une masse compacte a1 et en partie de masses en forme de billes disposées par couches.
Ia
<Desc/Clms Page number 16>
masse a2 est formée dans cet exemple de plus grosses billes que la masse a et les diverses couches sont séparées les unes
EMI16.1
1,s autre* par des plaques isolantes intermédiaires e qui sont détruites pendant la progression de la réaction.
Comme les couches sont formées de billes de diamètre différents, les surfaces réactives et les espaces vides entre elles ont des dimensions variables.
Les parties de section droite différentes peuvent être disposées l'une dans l'autre au lieu de l'être 1'tune derrière l'autre, mais elles doivent le plus souvent être isolées entre Elles.
On peut également prévoir dans les réservoirs décrits des parties de résistance plus faible, par exemple en amin- cissant ou rendant plus fragile une partie de la paroi par rainurage ou meulage, de sorte que le réservoir doit se rom- pre en ce point lorsque la pression croît, dans le cas où. son obturation normale ne fonctionne pas pour une raison quel- conque.
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.