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groupe transformateur pour la soudure électrique à l'arc. -
La présente invention est relative à la soudure à l'arc électrique, et elle a pour objet un groupe transformateur très léger et peu encombrant, permettant de souder en branchant le transformateur sur le courant de lumière.
Essentiellement, le groupe transformateur conforme à l'invention est caractérisé par ce qu' il est combiné avec un enroulement secondaire régulateur qui assure la stabilité de l' aro sous une tension de 30 volts, en charge. ue transformateur comporte. donc un circuit de fuite, formé par un deuxième secondaire, le primaire et le premier secondaire étant enroulés autour d'un noyau commun, alorsque le deuxième secondaire est enroulé sur un noyau propre, formant cependant partie de la masse du noyau du primaire.
Pratiquement, lesnoyaux sont constitués par la superposition alternée de tôlesrectangulaires, pour former un cadre rectangu- laire, dont un des longs cotés constitue le noyau du primaire, tandis que le coté opposé constitue le noyau du deuxième secon-
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daire. air le premier noyau, sont d'abord enroulées les spires du circuit primaire, pui s le s spires du premier secondaire (évidemment isolées desspires du primaire).
Le premier secondaire comporte par exemple trois bornes : la première, pour la soudure au moyen d'électrodes de deux millimètres de diamètre, la deuxième pour électrodes de trois et la troisième pour électrodes s de quatre millimètres, ces borne s étant destinées à être reliées aux porte-électrodes. Le deuxième secon- daire comporte deux bornes de mise à la masse ; première qui détermine la mise en circuit de tout ce secondaire, assure l'action régularisatrice maximum, et sert à la soudure ; la deuxième, qui ne fait rentrer en ligne de compte qu'une partie de ce secondaire, permet l'utilisation du transformateur pour certains travaux de coupage à l'arc, pour de tôles mince s par exemple.
Enfin, l'invention prévoit l'utilisation du transformateur pour des mâchoires de chauffe-rivets : dans ce cas, le deuxième secondaire n'est pas raccordé à la masse, et l'ensemble du primaire et du premier secondaire est momentanément enfermé dans une spire unique, formée par exemple d'un cylindre en cuivre rouge, ouvert suivant une génératrice, et dont le s deux bords libre s ainsi formés portent le s mâchoire s du chauffe-rivet : un courant de chauffage intense est induit dansce cylindre, suffisant à réaliser le chauffage de rivets.
Le transformateur ain si combiné est plus s particuliérement destiné aux petits ateliers de chaudronnerie et autre petits s ateliers dont la production ne justifie pas un équipement complet standard de soudure à l'arc ; il peut cependant être égal ement employé en remplacement des grossesinstallations existantes, étant donné son prix de revient plus réduit et surtout sa consommation plus faible.
Au dessin annexé, on a représenté schématiquement un groupe transformateur conforme à l'invention.
Fig.l est une vue schématique du transformateur.
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Fig.2 est une coupe schématique horizontale.
Fig.3 et fig. 4 montrent deux couche successives de s plaque s formant le noyaux du tran sformateur.
Fig.5 représente l'enroulement mono-spire utilisé par exem- ple pour le chauffage de rivats.
Le noyaux du transformateur sont constitués su moyen de plaquesmétalliquesrectangulaires auperposéesen paquet s, en disposition alternée de couche en couche, comme le montrent les fig.3 et 4. La première couche est par exemple formée comme à la fig.3, la deuxième comme à la fig.4, et ainsi de suite, chaque ou%- ohe étant formée de quatre plaque s l-2-3-4 égales s deux à deux, qui constituent les quatre cotés d'un rectangle. ues paquets sont assemblés, et serrés par des boulons passés au travers des quatre trous 5.
Pour le montage des enroulements, les plaques 4 de toutes lescouches sont enlevées, laissant un ensembleen forme d'Usur les deux longuesbranches 1-2 duquel on glisse les enroulements formés au préalable, aprèsquoi, on place lescôtés 4 et on serre lesboulons d'assemblage.
Sur le noyau formé par les lames 1, on monte un premier en- roulement 6, qui constitue le circuit primaire du transformateur avec sesbornes7-7 raccordées à la ligne (par exemple ligne d'éclairage), un deuxième enroulement 8, isolé du premier, est monté sur l'enroulement 6, et comporte par exemple trois bornes 9,
10, Il pour le raccordement au porte-électrode habituel, non re- présenté.
Sur le noyau 2 est monté l'enroulement 12 ou deuxième paon- daire, qui part du premier secondaire (fil 1,3) et aboutit à la masse, soit en 14, soiten 15, à volonté.
En branchant le primaire air le courant de lumière à 220 volts, puissance 3 Kw., le deuxième secondaire étant raccordé à la ma sse en 14, lesenroulementssont calculéspour obtenir au premier secondaire 50 volts à vide, ce qui permet, le porte-électrode étant raccolr dé à une des trois borne s 9-10-11, d'amorcer
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l'arc de soudure, et, une foiscelui-ci établi, de le maintenir stable, sou s un voltage en marche de 30 volts. La borne 9 est destinée au cas d'électrodes de 2 millimètres environ, l'ampérage s'établissant alors à 65 ampères environ ; la borne 10 pour les électrodes de 3 millimètres (ampérage 85 ) et la borne 11 pour les électrodes de 4 millimètres (105-110 ampères).
En raccordant le deuxième secondaire à la masse en 15, l'arc fourni peut servir au coupage de tôles s relativement mince s.
Si l'on veut utiliser le transformateur par exemple avec des pincesou mâchoireschauffe-rivets, il suffit d'enfiler audessus de la partie 1-6-8, une tôle 16, en cuivre rouge par exem- @ ple, qui constitue enroulement mono-spire ; cette tôle qui entoure ainsi l'enroulement externe 8 est fendue suivant une génératrice, et chacun de bords libres ainsi formés est rattaché à une mâchoire figurée schématiquement par 17 (fig.5) ; il est induit dans cette spire 16 un courant de chauffe, suffisant à chauffer les rivets, de la même manière que pour un chauffe-rivet indépendant.