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Dispositif anti-parasite pour appareils récepteurs à haute fréquence.
Les essais tentés jusqu'à présent en vue de la suppres- sion des parasites d'appareils récepteurs n'ont conduit qu'à des résultats peu probants, et en aucune manière satisfaisants.
On a cherché à résoudre le problème par une compensation à l'intérieur de l'appareil ou par l'emploi de plusieurs antennes et amplificateur?;, présentant pour les parasites et pour la réception des phases et des amplifications différentes. Avec ces dispositions on a toujours été amené à constater que pour des parasites déterminés et dans des conditions déterminées on arrivait au résultat voulu, mais que pour des parasites et des conditions légèrement différentes, un nouveau réglage de la compensation devenait tellement difficile qu'il n'était possible de l'obtenir qu'à l'aide de moyens très coûteux. Une autre pos-
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les conditions de couplage différentes de circuits à couple ge direct pour phénomènes périodiques et apériodiques.
Comme dans la plupart des cas, les parasites sont apériodiques, on peut, en faisant choix d'un couplage et d'un nombre suffisant de circuits couplés, obtenir que les parasites se trouvent moins amplifiés que les signaux à recevoir.
Tous les procédés ci-dessus indiqués présentent l'in- convénient d'être très complices et difficiles à régler, no- taient en raison de ce que dans tous ces procédés les phases des parasites jouent un rôle déterminant. Conformément a l'in- vention, on propose de prévoir dans l'appareil des organes ,lui, lors de surtensions ou de surintensités prenant naissance par suite de parasites dans l'antenne, dans des parties de l'appareil ou dans le circuit de masse , provoquent la coupure de l'appareil pendant un temps très court, par exemple pendant la durée du dérangement, ou encore provoluent une'diminution notable de l'amplification, de sorte que le dérangement ne soit plus audible dans le haut parleur.
En effet, si on trouve un dispositif qui ne fonctionne que pour les dérangements, on peut, à l'aide de moyens appropriés, réaliser la coupure de l'appareil pendant la durée dudit dérangement. Or comme les dérangements sont normalement de très faible durée - par exem- ple ceux dus à des étincelles de rupture - la durée de coupure de l'aplareil lui-même n'a pas besoin de dépasser des valeurs très faibles. Une couvre de l'appareil de l'ordre de grandeur ;le 1/50 de seconde ne gène en rien la réception, étant donné que les durées d'écho sont toujours suffisantes pour que l'o- reille ne perçoive pas une coupure d'aussi faible durée.
Des essais ont montré que les dérangements qui peuvent se produire présentent à leur maximum une tension nettement Plus élevée que les signaux de réception normaux. Ainsi par exemple, des essais ont permis de constater qu'à une distance
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Je dix kilomètres du poste émattpnr ,. -4- -- -
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d'environ quinze mètres, les tensions de l'émetteur sont de @ l'ordre :le 0,5 volt, tandis que les tensions dues à un dérange ment simple, par exemple à l'allumage ou à l'extension d'une lampe électrique, sont de l'ordre de grandeur de 3 à 5 volts.
Pour ces essais, le poste était réglé de telle sorte que le haut parleur reproduisait les émissions du poste de Berlin avec une puissance normale pour un haut parleur placé dans une pièce, tandis que le bruit sec dû au dérangement était à peine audible. Au point :le vue physiiue, ce rapport entre la ten- sion ;le dérangement et la tension de réception s'explique sans difficulté, etant donné que, comme on l'a vu plus haut, les dérangements sont, pour la plus grande part, de nature apério- dique et de très faible durée, et peuvent être décomposés en un spectre très étendu ;le différentes fréquences. Seule la fréquence du spectre accordée sur la fréquence de réception est bien transmise de l'antenne au premier circuit du récepteur.
La tension de cette fréquence est évidemment bien inférieure à l'amplitude maximadu dérangement apériodique. Ceci explique que ces dérangements apériodiques se trouvent normalement dans leur amplitude maxima bien au-dessus des signaux de réception nécessaires pour provoquer le fonctionnement du poste. Cette différence dans 1'amplitude entre le dérangement apériodique et le signal de réception de l'antenne peut être utilisée pour pro- va-tuer, au moyen d'un dispositif auxiliaire, la coupure du poste uniquement dans le cas de dérangements, le dispositif de coupure n'étant pas influencé par les tension normales des signaux reçus.
Un mode de réalisation du dispositif objet de l'in- vention est par exemple constitué par un relais :le relaxation @ situé dans le circuit d'antenne, et dont la sensibilité est ré glée de telle sorte qu'il fonctionne uniquement pour les déran- gements apériodiques. Un relais de relaxation peut être cons- titué suivant le point où doit se produire la diminution d'am-
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dispositifs différents, par exemple par un thyratron, par un dynatron, par un relais àlueur, etc...Comme le dérangement est de très faible durée, il est nécessaire ie prévoir un dispositif -lui fonctionne pour ces dérangements de très faibles durées et se déclanche après une durée correspondante.
Ce pro- blème peut être difficilement résolu avec un relais mécanique.
La constante d'enclanchement du dispositif de coupure doit être inférieure à la durée nécessaire pour que le dérangement at- teigne le point de commutation dans le poste. Le dispositif sera préférablement agencé :le telle sorte que la durée d'en- clenchement et la durée de fonctionnement soient réglables, Il sera avantageux de choisir , suivant le point de commutation, une durée de coupure ou de diminution d'amplification du poste aussi faible que possible,par exemple inférieure à 1/10.000 de seconde, un dérangement dont la fréquence fondamentale est de 10.000 Hz. Cette fréquence :le 10. 000 est encore perceptible dans le haut parleur.
Si donc on prévoit une fréquence fonda- mentale de la coupure supérieure à 10.000 périodes, on peut obtenir lue les dérangements produits dans le poste lors de la coupure ne soient plus perceptibles.
Une autre possibilité réside par exemple dans l' emploi d'un relais mécanique commandé par le dispositif de relaxation pour assurer la coupure en court-circuitant par exemple la bobine mobile du haut parleur. Des essais ont montré que cette disposition fonctionne parfaitement si l'on veille à ce lue la durée :le passage dans le poste, et la durée de déclenchement du dispositif de relaxation, se trouvent dans le rapport voulu. On obtient ainsi l'avantage que l'opération de commutation elle- même ne peut provoquer qu'un dérangement dans le poste.
On sait lue les dérangements reçus par l'antenne sont considérablement prolongés à 1intérieur du poste par les combinaisons de capa- cité et de résistance, de sorte qu'à la grille de la lampe finale ces dérangements sont plus longs de quelques puissances
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ce que la durée de coupure du poste soit prolongée proportion- nellement à la prolongation les dérangements dans la poste. Afin d'éviter cette prolongation du dérangement dans le poste, on peut couper les dérangements à la grille :le la première lampe ; mais dans ce cas il faut veiller à 'ce que la durée de coupure soit inférieure à 1/10.000 de seconde, et qu'il ne se produise pas de redressement dans la première lampe pour éviter la modu- lation du choc de coupure dans' cette lampe.
Dans ce lui suit, on va décrire, en se référant àla fig. 1 du dessin annexé, un mode de montage possible conforme à l'invention :
Le récepteur figuré est constitué par un récepteur normal à deux circuits à redressement par lampe. La bobine mo- oile b du haut-parleur c est shuntée par un commutateur d cons- titué par exemple par un commutateur à vide actionné par la bobine e. Cette dernière est située dans le circuit d'anode du relais de relaxation. Le courant qui, lors de la relaxation, traverse cette bobine, doit avoir une valeur suffisante pour actionner le relais. Le dispositif de relaxation est -lui-même actionné comme il a été dit plus haut, par les surtensions pro- duites dans l'antenne par le dérangement.
Le dispositif de re- laxation est d'un montage connu dans leluel une lampe électroni que est utilisée comme dynatron. La description de ce montage et de son fonctionnement se trouve par exemple dans les ouvrages ci-apr-ès: W. Fuchs et H. Kroemer, Archiv Elektrotechn. tome 27 (1933) page 125 et W.- Fuchs, Archiv Elektrotechn, tome 25 (1931) page 723. La variation du courant d'anode lors du fonctionnement du relais de relaxation s'effectue par exemple comme l'indique la fig. 2, la durée t pouvant être modifiée à volonté par une variation du condensateur f ou de l'inductance de la bobine e.La durée de relaxation du relais lui-même peut être diminuée, comme on le sait, jusqu'à des valeurs de l'ordre de 10-7 seconde.
Des essais réalises avec la disposition ci-dessus décrite
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montage peut varier entre des limites très étendues ; ainsi par exemple la coupure du poste pourra s'effectuer au moyen l'un relais sur la grille :le la lampe finale ; :le même il serait possible de monter la lampe de relaxation en parallèle sur le premier circuit. En position normale, la résistance interne de la lampe est très élevée, de sorte lue l'amortis- sement du circuit ne s'en trouve pas augmenté. A l'état de relaxation on peut obtenir une valeur :le l'ordre :le 1000 ohms pour la résistance interne, ie sorte lue le circuit subit un amortissement et l'amplification une diminution notable.
. D'autres possibilités consisteraient par exemple à augmenter considérablement la tension appliluée à une lampe lors du déclenchement du dispositif de. relaxation en diminuant ainsi fortement l'amplification. De même on pourrait utiliser directement une lampe amplificatrice de l'appareil comme re- lais de relaxation en modifiant, par le phénomène de relaxa- tion, la résistance interne de cette lampe, et, partant, ''.'amplification du'poste.
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Anti-interference device for high frequency receiving devices.
The attempts hitherto attempted with a view to suppressing interference from receiving apparatus have led only to inconclusive results, and in no way satisfactory.
We tried to solve the problem by a compensation inside the apparatus or by the use of several antennas and amplifier ?, presenting for the parasites and for the reception different phases and amplifications. With these arrangements, it has always been observed that for determined interference and under determined conditions the desired result was achieved, but that for slightly different interference and conditions, a new adjustment of the compensation became so difficult that it was not necessary It was possible to obtain it only by means of very expensive means. Another pos-
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the different coupling conditions of direct torque circuits for periodic and aperiodic phenomena.
As in most cases, the parasites are aperiodic, it is possible, by choosing a coupling and a sufficient number of coupled circuits, to obtain that the parasites are less amplified than the signals to be received.
All of the above-indicated processes have the disadvantage of being very complicit and difficult to regulate, noted on account of the fact that in all these processes the phases of the parasites play a determining role. In accordance with the invention, it is proposed to provide components in the apparatus, itself, during overvoltages or overcurrents arising as a result of interference in the antenna, in parts of the apparatus or in the control circuit. mass, cause the device to cut off for a very short time, for example during the duration of the disturbance, or even cause a significant reduction in amplification, so that the disturbance is no longer audible in the loudspeaker.
Indeed, if a device is found which works only for faults, it is possible, using appropriate means, to cut off the device for the duration of said fault. However, since faults are normally of very short duration - for example those due to burst sparks - the cut-off time of the device itself does not need to exceed very low values. A coverage of the apparatus of the order of magnitude; the 1/50 of a second does not interfere with the reception, since the echo times are always sufficient so that the ear does not perceive a cut-off. 'also short duration.
Tests have shown that the disturbances which can occur present at their maximum a voltage significantly higher than the normal reception signals. For example, tests have shown that at a distance
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I ten kilometers from the station emattpnr,. -4- - -
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of about fifteen meters, the voltages of the transmitter are of the order: 0.5 volts, while the voltages due to a simple disturbance, for example to the ignition or the extension of a electric lamp, are of the order of magnitude of 3 to 5 volts.
For these tests, the station was set so that the loudspeaker reproduced the broadcasts of the Berlin station at normal power for a loudspeaker placed in a room, while the sharp noise from the disturbance was barely audible. From the physical point of view, this relation between the tension; the disturbance and the reception voltage can be easily explained, given that, as we have seen above, the disturbances are, for the most part , aperiodic in nature and of very short duration, and can be broken down into a very wide spectrum; the different frequencies. Only the frequency of the spectrum tuned to the receiving frequency is properly transmitted from the antenna to the first circuit of the receiver.
The voltage of this frequency is obviously much lower than the maximum amplitude of the aperiodic disturbance. This explains why these aperiodic disturbances are normally found in their maximum amplitude well above the reception signals necessary to cause the operation of the station. This difference in the amplitude between the aperiodic disturbance and the reception signal of the antenna can be used to cause, by means of an auxiliary device, the shutdown of the station only in the event of disturbances, the device. cut-off is not influenced by the normal voltage of the signals received.
One embodiment of the device that is the subject of the invention is for example constituted by a relay: relaxation @ located in the antenna circuit, and the sensitivity of which is adjusted so that it operates only for the deranations. - aperiodic arrangements. A relaxation relay can be set up depending on the point where the decrease in ambient temperature is to occur.
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different devices, for example by a thyratron, by a dynatron, by a glow relay, etc ... As the fault is of very short duration, it is necessary ie to provide a device - it operates for these disturbances of very short duration and is triggers after a corresponding duration.
This problem can hardly be solved with a mechanical relay.
The switching on constant of the switching device must be less than the time required for the fault to reach the switching point in the substation. The device will preferably be arranged: in such a way that the switching on time and the operating time are adjustable, It will be advantageous to choose, depending on the switching point, a cut-off time or a reduction in amplification of the station as well. weak as possible, for example less than 1 / 10,000 of a second, a disturbance with a fundamental frequency of 10,000 Hz. This frequency: the 10,000 is still perceptible in the loudspeaker.
If, therefore, a fundamental cut-off frequency of more than 10,000 periods is foreseen, the disturbances produced in the station during the cut-off can no longer be perceptible.
Another possibility resides, for example, in the use of a mechanical relay controlled by the relaxation device to ensure breaking by short-circuiting for example the voice coil of the loudspeaker. Tests have shown that this arrangement works perfectly if we ensure that the duration is read: the passage in the station, and the duration of the triggering of the relaxation device, are in the desired ratio. The advantage is thus obtained that the switching operation itself can only cause a disturbance in the station.
It is known that the disturbances received by the antenna are considerably prolonged inside the station by the combinations of capacity and resistance, so that at the grid of the final lamp these disturbances are several powers longer.
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that the duration of the shutdown of the post be extended in proportion to the extension of the disturbances in the post. In order to avoid this prolongation of the disturbance in the substation, the disturbances can be cut off at the grid: the first lamp; but in this case care must be taken to ensure that the duration of the cut-out is less than 1 / 10,000 of a second, and that no rectification occurs in the first lamp in order to avoid the modulation of the cut-off shock in the case. this lamp.
In what follows, we will describe, with reference to fig. 1 of the accompanying drawing, a possible assembly method according to the invention:
The receiver shown is constituted by a normal receiver with two circuits with lamp rectification. The moving coil b of the loudspeaker c is shunted by a switch d constituted for example by a vacuum switch actuated by the coil e. The latter is located in the anode circuit of the relaxation relay. The current which, during relaxation, passes through this coil, must have a sufficient value to actuate the relay. The relaxation device is itself actuated, as has been said above, by the overvoltages produced in the antenna by the disturbance.
The relaxation device is of a known assembly in which an electronic lamp is used as a dynatron. The description of this assembly and of its operation can be found for example in the following works: W. Fuchs and H. Kroemer, Archiv Elektrotechn. volume 27 (1933) page 125 and W.- Fuchs, Archiv Elektrotechn, volume 25 (1931) page 723. The variation of the anode current during the operation of the relaxation relay is carried out for example as indicated in fig. 2, the duration t being able to be modified at will by a variation of the capacitor f or of the inductance of the coil e. The relaxation time of the relay itself can be reduced, as is known, to values of around 10-7 seconds.
Tests carried out with the arrangement described above
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assembly can vary between very wide limits; thus for example the switching off of the station can be carried out by means of a relay on the grid: the final lamp; : the same it would be possible to mount the relaxation lamp in parallel on the first circuit. In the normal position, the internal resistance of the lamp is very high, so that the damping of the circuit is not increased. In the state of relaxation one can obtain a value: the order: the 1000 ohms for the internal resistance, ie the kind read the circuit undergoes a damping and the amplification a notable reduction.
. Other possibilities would consist, for example, of considerably increasing the voltage applied to a lamp when the device is triggered. relaxation, thus greatly reducing amplification. Likewise, an amplifying lamp of the apparatus could be used directly as a relaxation relay by modifying, by the phenomenon of relaxation, the internal resistance of this lamp, and hence by the amplification of the station.