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Il Perfectionnements à la carbonisation du charbon pour la production de boulets de demi-coke "
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La présente1:r1VEn.d..loU ï3'S't" relative à la carbonisa- tion du charbon et elle a plus particulièrement pour objet des perfectionnements apportés au procédé de carbonisation à basse température pour produire des boulets de demi-coke, du..type décrit dans les brevets américains N 1.490.357 déposé le 11 juin 1923 et N 1. 756.896 déposé le 7 août 1926.
Suivant ce procédé connu, on prend du charbon broyé que l'on soumet d'abord à une opération de "thermolyse " dans laquelle le charbon brut est grillé au contact de l'air. Les effets produits sont à peu près semblables à ceux de l'ex- position du charbon aux intempéries lorsqu'il est emmagasiné pendant plusieurs mois. On admet généralement qu'il s'agit d'une oxydation partielle, Cette opération déduit les pro- priétés collantes ou agglutinantes du charbon.
Lorsqu'il est convenablement effectué, le grillago tempère et réduit les propriétés agglutinantes du charbon de façon à empêcher lo
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charbon do coller aux parois do la cornue et do former do gran- des masses au cours de la carbonisation subséquente, tout en conservant uno partie suffisante dos propriétés agglutinantes du charbon pour quo ce dernier puisse être aggloméré on boulets de charbon de la grosseur vouluo au cours do la carbonisation.
Le charbon grillé et partiellement oxydé passe ensuite à travers une cornue relative ou il est soumis à la carbonisa- tion dite à basse température. La température du charbon conte- nu dans la cornue de carbonisation est élevée, à partir de colle à laquelle le charbon sort de l'opération de grillage ou d'oxy- dation partielle, suffisamment pour ramollir' les particules de ebarbon. Une élévation subséquonto de température dans la cornue de carbonisation oxpulso dos hydrocarbures condensables et, jusqu'au dogré voulu, des gaz non condonsablos.
Si le traitement de grillage préalable a été convenablement réglé pour le type do charbon en traitement, le charbon ramolli forme,dans l'appareil rotatif do carbonisation, des boulots qui sont raf- fermis et ont une forme fixe lorsque le chauffage a été poussé assez loin pour expulser les hydrocarbures condonsables; autro- mont dit, le charbon est d'abord ramolli par la chaleur, puis transformé on masses en forme do boulets et finalement solidifié et transformé par la carbonisation on demi-coke. Le degré jus- qu'auquel la carbonisation ost pousséo ot los matières volatiles expulsées peut être déterminé à volonté ot il est limité par l'installation de carbonisation utilisée.
L'expression "boulets de charbon ,(Goal balls) est utilisée dans le brevet américain N 1.756.896 sus-mentionné pour définir le produit, lequel est du charbon partiellement carbonisé ou du demi-coke.
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La transformation on boulots dans l'apparoil do carbo- nisation ost très sensible aux variations do la matière ' arrivant à oot appareil. C'est une réaction très' délicate, exigeant des conditions précises pour la production do boulets do charbon do la nature ot do la grossour voulues.
Si le traitement de grillage préalable ne tempère pas et ne réduit pas suffisamment les propriétés agglutinantes du charbon, ce dornior formera des masses relativement impor- tantes qui no pourront pas être oxtraitos de la cornuo ou qui colleront aux parois do la cornue rotativo. D'autro part,si la traitement do grillage ost poussé trop loin ot si los propriétés agglutinantos du charbon sont trop réduites, au liou do constituer dos boulots do charbon do forme ot do grosseur voulues, la produit sora constitué par uno matière fino accompagnée do morcoaux do coko pouvant avoir une forme irrégulière, et no sora pas vondable comme combus- tiblo.
En pratiquo, on a trouvé qu'il y a un état d'équi- libre très délicat qu'il faut maintenir dans les propriétés agglutinantes du charbon introduit dans l'appareil do carbonisation, pour donnor un produit satisfaisant au point de vue commercial, sous forme do boulets do charbon.
On a constaté qu'il est très difficilo do maintenir cot état d'équilibre convenable. La présonto invention concor- no on particulier le réglage continu ot précis do la qualité et do la quantité de charbon introduite dans l'appareil de carbonisation, do façon à maintonir toujours frétât d'équi- libro convenable dos qualités agglutinantos ou agglomérantes du charbon pour donnor continuellement un produit satisfai- sant sous forme do boulots de charbon.
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De légères variations dans la quantité d'alimentation,. dans la nature du charbon ot dans sa teneur on humidité, ainsi que dans les conditions maintonuos dans l'appareil do grillage, peuvent 8tro chacuno suffisantos pour rompre l'état d'équilibre délicat nécessaire dans los propriétés agglutinantes du charbon et pour nuiro à la production continue de boulets de charbon ayant la forme, la grosseur et la densité voulues.
Conformément à la présente invention, la qualité et la quantité de charbon préalablement traité tel qu'il est envoyé dans l'appareil do carbonisation sont maintenues continuellement et exactement de façon quo l'appareil do carbonisation donne continuellement la produit voulu sous formo do boulots do char- bon. L'un des facteurs de ce réglage est le maintien d'un cou- rant do réserve chauffé.. à rocirculation, contenant le charbon grillé préalablement traité ou partiellement oxydé. La courant do réserve peut être alimonté par le charbon chaud préalable- mont oxydé venant do l'appareil do grillage, ou bien ce courant peut être soumis lui-m8mo à l'opération do grillago et alimenté par du charbon brut.
Une petite partie, exactement réglée,du courant do charbon de réserve à recirculation, est continuel- lement extraite et envoyée à l'appareil do carbonisation. Le courant do charbon à rocirculation constitue un réservoir dônt on extrait la charbon partiellement oxydé. Comme la quantité do charbon maintenue dans la courant ou réservoir d'alimenta.-*' tion à recirculation est relativement grande, comparée à la quantité do charbon introduite dans le courant et-extraite do ce- lui-ci, dos variations accidentelles dans la qualité et la quantité du charbon introduitdans l'appareil: do grillago ont un
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effet relativement lont sur la qualité que lo charbon pSaMSaïOM?
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traité possède lorsqu'il est extrait.
Cool permet de faire des corroctions à l'opération, do grillago avant que le produit n'ait perdu assez de qualités pour que cola ait un effet nuisible sur le produit donné par l'appareil de carbonisation.
La dorée du passage du charbon à travers l'appareil do carbo- nisation peut être de 40 à 60 minutes. En conséquence, un changement dans la qualité du charbon préalablement trait6 et introduit dans l'appareil de carbonisation peut ne se mani- tester dans le produit que lorsqu'il est trop tard pour effec- tuer une correction.
Toutefois, lorsqu'on utilise le courant ou réservoir d'alimentation à rocirculation contenant du charbon préalablement traité, des variations dans la qualité du charbon préalablement traité tel qu'il est introduit dans l'appareil de carbonisation se présentent tellement graduel- lement quo leur effet peut être observé dans le produit do l'appareil de.carbonisation,et des corrections peuvent être apportées au traitement préalable do grillage avant que les variations no soient assez avancées pour avoir un effet nota- blement nuisible sur le produit constitué par los boulots de charbon.
Des corrections rapides à la qualité du produit en- voyé dans ltapparoil do carbonisation peuvent être faites do la façon suivante. Si le produit do l'appareil do carboni- sation présente une tendance à s'agglomérer beaucoup trop, ce qui entraîne une augmentation inopportune de la grosseur dos boulots do charbon, ou si le charbon a uno tendance à coller aux parois do l'appareil do carbonisation, une corroc- tion rapide pout être faite par l'introduction do menu coko dans le charbon préalablement trait6 au moment do son arrivée à l'appareil do carbonisation.
D'autre part,si le produit
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présente . des signes d'une préoxydation excessive, par exemple une tendance à produire dos boulets de charbon trop petits et de la matière pulvérulentes, on peut remédier à l'insuffisance de propriétés agglutinantes du charbon près.* lablement traité en introduisant, dans le charbon préalable- ment traité qui traverse l'appareil do carbonisation, soit une quantité réglée de charbon brut, soit une quantité réglée de charbon extrait d'un étage antérieur do l'opération de gril- lage, où les propriétés agglutinantos n'ont pas été réduites jusqu'à un tel point. Cette dernière matièro a un offot correctif semblable à celui du charbon brut ot elle a l'avan- tago d'être sèche et chaude.
Dans les dessins ci-annexés, qui représentent, à titre d'exemple non limitatif, une forme d'exécution d'un appareil pour la mise en pratique du procédé : fig.l est une vue en plan do l'ensemble de l'appareil de grillage et do l'appareil de carbonisation; fig.2 est une élévation de profil do l'appareil de carbonisation et d'une extrémité do l'appareil de grillage, ainsi que des connexions entre ces appareils; fig. 3 est une coupe par la ligne III-III de la fig,l; fig. 4 est une coupe par la ligne IV-IV de la fig.1; fig. 5 est une coupe verticale longitudinale de l'appareil de grillage; fig.6 est une coupe par la ligne VI-VI de la fig.5; fig.7 est une vue de détail, à plus grande échelle, du dispositif de tuyaux de distribution d'air dans les soles de l'appareil de grillage;
fig. 8 est une vue en plan de l'un des déflecteurs de l'appareil do grillage; -
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fig, 9 est une élévation de profil de ces déflecteurs et fig.10 ,11 et 12 sont des vues d'une variante de l'ap- pareil de grillage, fig.10 étant une coupo verticale longi- tudinale, partie en élévation, fig.ll une coupe par la li- gne XI-XI do la fig.10 et fig.12 une vue do détail de l'un des transporteurs à vis.
Dans l'exemple représenté , 1 désigne l'appareil dans lequel le charbon est préalablement traité et qui, par commodité, sera appelé l'appareil de grillage ou le thermolyseur, 2 indique la cornuo rotative du type à tambour dans laquelle le charbon est soumis à un traitement de carbonisation à basse température pour produire dos boulets do charbon ot qui, par commodité, sera appelée l'appareil do carbonisation.
L'ap- pareil de grillago ou thermolysour est un appareil dans lequel le charbon brut, seul ou mélangé avec un peu do coke finement divisé, est chauffé dans dos conditions telles quo les pro- priétés agglutinantes ou agglomérantes du charbon soient réduites ot réglées ou,comme il a été exposé plus haut, que l'élément formant liant dans le charbon 'soit tempéré et réduit de façon que, tout en no collant pas aux parois do l'appareil do carbonisation ot tout en no formant pas do grandes masses, le charbon soit suffisamment aggloméré pondant son agitation dans l'appareil do carbonisation pour former des boulets de charbon ayant la grosseur voulue pour servir do combustible, c'est-à-dire ayant,de préférence, quelquescentimèires de diamètre, A cet effet,
le charbon est grillé à une température à laquelle son oxydation partielle a lieu avec une rapidit6 suffisante pour les opérations industrielles et, ainsi qu'on l'a dit plus haut, cette action est semblable à colle do l'ex-
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position du charbon aux intempéries lorsqu'il ost conserve on tas pondant plusieurs mois. Il est généralement admis, dans cette branche d'industrie, qu'il s'agit d'une opération d'oxydation, bien quo dans de nombreux cas l'oxydation réelle soit trop petite pour quo l'on puisse la déterminer quantitativement. On sait que son effet sur le charbon consiste à réduire les propriétés collantes ou agglutinantes.
A cet effet, le charbon peut être grillé en présence de l'air à une température allant do 200 à 400 C.. Pour chauffor le charbon le plus possible avant son introduction dans ltapparoil de carbonisation afin do réduire la charge produite par la chauffage sur l'appareil do carbonisation, le charbon est préalablement grillé à uno température aussi haute que possible sans être ramolli au point qu'il soit difficile de le manipuler dans l'appareil do grillago, ou sans produire un dégagement notable do vapeurs d'hydro- carbure dans l'appareil do grillage. Certains charbons de- viendront visqueux avant d'atteindre la température à la- quelle les vapeurs d'hydrocarbure se dégagent, tandis que d'autres charbons dégageront des vapeurs d'hydrocarbure avant d'être ramollis.
En conséquence, il ne faut pas chauf- fer le charbon au-dessus de la température do ramollisse- ment ou de la température do dégagement des vapeurs d'hy- drocarburo, suivant celle qui est la plus basse.
Lorsque l'on soumet le charbon bion connu do la veine do Pittsburgh à l'opération do grillago, la tome- rature est maintenue de préférence à environ 290 à 315 C. ce qui est à pou près la température maxima pouvant être obtenue sans risque do ramollissement du charbon ou do dé- gagement do vapeurs d'hydrocarbure.
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Le grillage du charbon aux -températures mentionnées ci-dessus chasse l'humidité libre hors du charbon et tempère et restreint les propriétés agglutinantes du charbon par un phénomène qui est généralement considéré comme étant une oxyda- tion partielle de quelques-uns dos éléments constitutifs du , charbon. Si les propriétés agglutinantes du charbon n'étaient pas ainsi tempérées ot restreintes, le charbon non seulement formerait , dans l'appareil de carbonisation, de grandes masses Impossibles à manipuler, mais encore il collerait aux parois de l'appareil de carbonisation.
D'autre part, si les propriétés agglomérantes du charbon sont tempérées et restrointos outre mesure, le charbon traité n'a pas assez de propriétés agglutinantes pour former dos'bou- lots do charbon ayant la grosseur, la forme et la densité vou- lues ; il tombera au contraire on poudro ou formera do petits morceaux de coke dans l'appareil do carbonisation.
On commence par concasser ou broyas le -charbon brut, do préférence jusqu'à une grossour de 3 mm, onviron ou un peu moins. Le charbon brut ainsi broyé et avec lequel on peut mélanger un pou do coke finement broyé, si on le dévire, est introduit dans uno trémio 3 comportant une soupape rotative d'évacuation 4 placée au-dessous de l'ouverture du fond'de la trémie.
La soupape rotativo 4 est constituée par uno plaquo circulaire tournant continuellement ot sur laquelle le charbon est enlevé, à une vitesse déterminée d'avance, par un racloir ou soc 5 monté au-dessus do la partio supérieure do la plaquo ot dont on peut régler la position de façon à extraire plus ou moins do charbon de la plaque rotative 4', La quantité réglée de charbon distribuée par le soc 5 passe dans un plan incliné 6 Qui l'envoie à l'appareil de grillage 1 par l'ouverture 7 mena.-
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gée dans le bâti 8 do cet appareil.
L'appareil de grillage comporte un bâti isolé 8 et un certain nombre de soles chauffées 9,10,11,12,13 et 14 renfermées dans le bâti et sur lesquelles on fait passer le charbon pour le soumettre au traitement préalable de gril- lago ou d'oxydation.
Comme le montrent les fig. 5 et 6, il y a six soles, 9 à 14 inclusivement, montées los unes sous les autres. Ces soles sont agencées de façon à être chauffées par des carne aux 15 dans lesquels circulent los produits chauffés de la com- bustion. Les produits chauffés de la combustion entrent dans l'appareil de grillago par un tuyau d'admission 16 partant de la chemise de chauffage do l'appareil de carbonisationot ils sont déversés par un tuyau d'échappement 17.
Les produits de la combustion entrent, au sortir du tuyau d'admission 16, dans un collecteur supérieur et sont distribués dans les car- neaux qui sa trouvent sous les soles 9,10 et 11 et par lesquels les gaz chauffés circulent en parallèlo de gauche à droite, sur la fig. 5, puis descendent en traversant un colloctour de distribution 18 qui se trouve à.droite sur la fig.5, après quoi ils reviennent en arrière à travers les carneaux 15 des soles 12,13 et 14 pour entror on parallèle dans un collecteur qui les déverse dans la tuyau d'échappement 17. Les gaz chauds de la combustion circulant dana los carneaux 15 maintiennent les solos à la température vouluo pour le grillago.
Au sortir du plan incliné 6 le charbon tombe à travers l'ouverture 7 sur l'extrémité do gauche de la sole supérieure.9, dans la fig.5, et il est transporté le long do la sole par un trans- porteur du type à rampe constitué par dos chaînes 20 portées par des roues de chaîne 21 et portant des croisillons 22 sur
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lesquels reposent los lamos 23 du transporteur. Los lames 23 des rangées alternées do lames sont de préférence décalées entre ellos do telle sorte qu'une lama 23 s'enfonce dans une crête de charbon laissée entre les lames de la rangée anté- rieuro voisine do lames du transporteur.
Le charbon est donc soumis, non seulement à l'action de transport dos lamos,action par laquelle il est repoussé le long dos solos, mais aussi à uno action de labourago qui sert à la retourner et à présenter dos surfaces fraîches à l'action de l'air.
Do l'air est insufflé à travers le charbon au fur et à mesure que ce dernier passe sur les soles, au moyen d'un certain nombre de tuyaux d'air montés dans les planchers des soles, comme le montre en détail la fig.7 dans laquelle le numéro de référence 24 indique le plancher d'une sole compor- tant une ouverture transversale 25 à travers laquelle do l'air est délivré do bas on haut au sortir d'un tuyau à air perforé 26. Cos tuyaux d'air peuvent être montés on nombre voulu quelconque sur la longueur do chaque solo et il y en a do pr6- férence plusieurs dans chaque solo, Au fur ot à mosuro que la charbon est transporté sur le sole, il est traversé par de l'air insufflé au sortir des tuyaux 26.
Il est vraisemblable quo l'action do l'air sur le charbon chaud produit un petit degr6 d'oxydation qui produit à son tour la réduction désirée des propriétés agglutinantes du charbon. Bien quo l'emploi de l'air soit préféré, parce qu'il est facile do s'en procurer, on peut utiliser d'autres gaz ayant des propriétés oxydantes, par exemple dos produits chauds do combustion contenant un peu d'oxygène.
L'air est amené aux divers tuyaux distributeur 26 par dos tuyaux d'alimontation d'air 27 sous lune pression
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suffisante pour souffler l'air do bas on haut à, travers le courant de charbon qui se déplace sur les soles. Le char- bon tombe de l'extrémité de distribution de la sole 9 à droi- te de la fig. 5, sur un déflecteur 28 qui fait dévier le charbon et l'envoie à l'extrémité do la sole 10, sur lequel il est transporté par la transporteur à rampe,tout on étant soumis à une nouvelle agitation et une nouvelle action .
oxydante.Lo charbon tombe de l'extrémité de distribution de la sole 10 sur un déflecteur 29 qui le dévie et l'envoie sur la solo 11,sur laquelle il est poussé par le transpor- teur et au sortir do laquelle il est déversé sur le déflec- teur 30 qui l'envoie sur la solo 12. Au sortir de la solo
12 le charbon déversé est dévié par le déflecteur 51,qui l'envoie sur la sole 13,d'où il est envoyé à un autre d6- flecteur 32 qui l'envoie sur la solo la plus basse 14. Au sortir do cette solo 14,le charbon ost envoyé dans une tré- mie collectrice 33.
Los déflecteurs 28 à 32 inclusivement sont cons- titués do préférence par un certain nombre de sections, comme l'indiquent les fig,8 et 9, dans lesquelles la cons- truction de l'un des déflecteurs, par exemple du déflecteur
29 ,est représentée avec plus do détail. Comme le montrent les fig. 8 et 9,le déflecteur 29 est constitué par un cer- tain nombre de lames de déflecteur, au nombre de huit dans le dessin, ces lames étant numérotées do 34 à 41 inclusi- vement. Ces lames sont montées à rotation sur un arbre de support 42. Elles peuvent recevoir un mouvement do rotation au moyen de bielles 43 actionnées à la main de façon qu'une section du déflecteur envoie son charbon soit en arrière , sur la solo qui se trouve au-dessous, soit à l'extrérieur
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dans la trémie collectrice 33.
Les cotés de chaque section comportent dos plaques circulaires 44 servant d'organes de connexion pour les extrémités des bielles 43, ainsi quo do séparateurs pour le courant de charbon arrivant aux lames . respectives dosdéflecteurs.
Si l'on du sire quo tout le charbon soit déversé sur la sole qui se trouvo au-dessous, toutes los lames des déflecteurs sont tournées de façon à déverser le charbon on arrièro sur la solo inférieure . Si l'on désire, pour une raison quelconque, vider rapidement l'appareil de grillage, par exemple on cas d'incendie; tous les déflecteurs peuvent être tournés do façon à d6verser le charbon dans les chambros d'extrémité du bâti 8 et sur la trémie 33 à une oxtrémité et à travers une ouverture de décharge 45 à l'autre extrémité do l'appareil de grillage.
Les déflec- tours peuvent aussi être agencés de façon à couper uno ou plusieurs soles entièrement lorsqu'on désire obtenir une action do grillage réduite ou en cas de dérangement sur une solo,
Si l'on désire, ainsi qu'on lo décrira plus loin, retirer une partie du charbon qui a été soumis à un gril- lagb qui n'est que partibl, en l'extrayant de l'une dos soles supérieures de l'appareil de grillage, pour le mélanger avec lo charbon complètement grille de la sole la plus basse, quelques-unes dos lamos dos déflecteurs peuvent être tournées de façon à déverser le charbon d'une sole supérieure dans la trémie 33, tandis que le reste des sections de déflecteurs renvoie le charbon en arrière sur la sole inférieure. Ceci .
est représenté dans la fig.8,dans laquelle les sections 39 et 40 du déflecteur 29 sont tournées de façon à déverser
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le charbon (dans ce cas 1/4 du courant de charbon)dans la trémie 33, tandis que les six sections restantes 34, 35, 36,37,38 et 41 dévient les trois autres quarts du courant de charbon pour les envoyer sur la sole 11. Les déflecteurs peuvent être constitués .par tout nombre désiré de sections, ce qui permet d'obtenir tout degré désiré de finesse dans une fraction du charbon ex- trait d'une sole supérieure de grillage et. envoyé dans la trémie collectrice 33.
Au fond do la trémie collectrice 33 se trouve uno vis d'Archimède 46 par laquelle le charbon chaud préalablement traité est envoyé sur un élévateur à vis 47. La majeure partie du courant de charbon monté par l'élévateur à vis 47 est déver- sée à l'extrémité supérieure de cet élévateur sur un plan incliné 48 et ramenée à travers l'ouverture 7 sur la sole supé- rieure 9. Un déflecteur 49 représenté en traits interrompus dans la fig.l sert à dévier le charbon du plan incliné 48 pour l'envoyer sur un autrè plan incliné 50 qui l'envoie sur une courroie d'évacuation 51 pouvant être utilisée lorsqu'on désire vider l'appareil de grillage.
Normalement, toutefois, le char- bon distribué à l'extrémité supérieure de l'élévateur à vis 47 est renvoyé dans l'appareil de grillage pour y circuler do nouveau.
Une partie du courant do charbon monté par l'élévateur à vis 47 est extraite et envoyée à l'appareil do carbonisation 2.
A cet effet, une conduite 52 dirigée vers le bas est branchée sur le coté du bâti de l'élévateur à vis 47 à une petite dis- tance au-dessous de son extrémité supérieure. Le tuyau de con- duite 52 est maintenu normalement plein do charbon, l'élévateur
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Év18 47 maintenant ce tuyau de conduite 52 rempli. A l'extré-
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mité inférieure du tuyau de conduite 52 se trouve une roue à croisillons 53 servant de doseur exact permettant de distribuer une quantité de charbon exactement mesurée ot de l'envoyer dans un transporteur horizontal à vis 54. La transporteur à vis 54 distribue le charbon à uno vis do transport 55 inclinôo vers le bas et qui envoie la charbon dans l'extrémité supérieu- ro do l'appareil do carbonisation 2.
Grâce à l'alimentation oxacto assurée par la roue à croisillons d'alimentation 53, une quantité exactement déter- minée d'avanco de charbon préalablement traité est toujours envoyée dans l'apparoil do carbonisation 2. Ceci est une caractéristique importante ,car ainsi l'appareil do carbonisa- tion n'est pas obligé de traiter dos quantités variables de charbon comme colles qui lui seraient onvoyôos s'il recevait tout le débit de l'appareil de grillage comme dans les procédés connus. On a constaté qu'il est pratiquement impossible de maintenir un réglage précis de la quantité et de la qualité du charbon envoyé dans l'appareil de carbonisation, lorsque ce dernier est alimenté par tout le débit de l'appareil de grillage.
Grâce au dispositif d'alimentation représenté, l'appareil de carbonisation reçoit toujours la quantité exacte de charbon malgré les variations accidentelles pouvant se produire dans la distribution de la quantité totale de charbon provenant des soles de l'appareil do grillage. De plus, ainsi que cela sera décrit avec plus de détail plus loin, en préle- vant une plus petite fraction de charbon dans le courant de charbon circulant dans l'appareil do grillage, pour l'envoyer à l'appareil do carbonisation, on peut régler exactement la qualité aussi bien que la quantité do charbon.
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La vis d'alimentation 55 et son carter sont do préféren- ce assez petits pour être sensiblement remplis do charbon ot assurer leur propre fermeture pour la distribution du charbon à l'appareil do carbonisation 2. La vis d'alimen- tation 55 traverse l'obturateur d'extrémité 56 de l'appareil de carbonisation et entre dans la chambre de carbonisation 57.
L'appareil do carbonisation est constitué par une cornue rota- tive du type à tambour utilisée dans les procédés connus.
Cette cornue d'une longueur d'environ 15 m. ou davantage, com- porte une chambre cylindrique intérieure 57 que traverse la charbon à carboniser. La chambre de carbonisation 57 est entourée par une chambre annulaire 58 dans laquelle on fait passer des gaz chauds de combustion pour chauffor le charbon jusqu'à la température de carbonisation voulue.
Le charbon est chauffé do préférence,comme cola est décrit dans le brevet américain ? 1. 756.896 susmentionné jus- qu'à uno température telle qu'une proportion considérable des hydrocarbures liquéfiables soit chassée hors du charbon en laissant une certaine quantité des éléments constitutifs volatils du charbon de façon à produire un demi-coke brûlant sans fumée. Pendant son passage à travers l'appareil do car- bonisation, qui est incliné de la façon indiquée dans la fig.2 le charbon est soumis dans cet appareil à une action do demi- cokéification, tout en étant agité par le mouvement rotatif de cet appareil, et il est transformé on masses compactes et arrondies do demi-coke qui, pour des raisons de commodité, pourront être appelées "boulets de charbon", suivant l'ap- pellation usuelle.
Les boulets de charbon sont montés par des palettes distributrices appropriées quelconques, non représentées, qui se trouvent à l'extrémité inférieure de l'ap-
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pareil de carbonisation 2, puis ils sont déversés sur e plan incliné distributeur 59 qui les envoie dans tout dis- positif approprié où ils sont refroidis, puis envoyés au magasin où ils sont conservés.
Au sortir de l'appareil de grillage, le charbon envoyé à l'appareil de carbonisation est chaud, et il est chauffé de préférence jusqu'à une température qui n'est qu'un peu inférieure à celle à laquelle il se ramollirait ou commence- rait à dégager des vapeurs d'hydrocarbure condensables. En faisant ainsi arriver du charbon chauffé à cette température, la charge produite par le chauffage sur l'appareil de car- bonisation est réduite au minimum. Lorsque le charbon chauffé entre dans l'appareil de carbonisation, sa température est encore augmentée jusqu'à un degré auquel le charbon se ramollit et commence à gonfler.
Le chauffage continu du charbon pendant son passage dans l'appareil de carbonisation a pour conséquen- ce l'expulsion d'hydrocarbures condensables et la transforma- tion du résidu solide en masses arrondies de forme compacte de demi-cokes que l'on appelle des "boulets de charbon" et qui constituent un combustible pratique brûlant sensiblement sans fumée pour les usages domestiques et d'autres appli- cations.
Les gaz dégagés par le charbon introduit dans l'appareil de carbonisation et comportant des huiles d'hydrocarbures condensables sortent à l'extrémité de droite de l'appareil de condensation, comme le montre la fig.2,et entrent dans une chambre collectrice de poussière 60 et dans un tuyau de dis- tribut(on 61 qui envoie les gaz dans un appareil approprié quelconque où. les huiles d'hydrocarbures condensables peuvent
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être récupérées sous forme de sous-produit'de valeur.
La chambre à poussière 60 est relativement grande et elle per- met à la poussière de se déposer et de tomber dans une poche dteau 62 d'où elle peut être éliminée sous forme de boue par l'ouverture 63 qui se trouve à l'extrémité de droite de la poche à eau, comme le montre la fig.2. Une plaque 64 dirigée vers le bas forme un joint hydraulique au-dessous duquel la boue peut être enlevée au moyen d'un racloir.
Une porte 65 donne accès à la chambre à poussière 60.
Comme le fonctionnement de l'appareil de carbonisation esteen@iblement celui qui a été décrit dans le brevet américain N 1.756.896,il n'est pas nécessaire de le décri- re ici avec beaucoup de détails. Comme dans le brevet en question,. l'appareil de carbonisation lui-même est incliné vers le bas, comme le montre la fig. 2, pour que le charbon avance dans la chambre tubulaire de l'appareil de carboni- sation lorsqu'il est soumis à la. carbonisation et à l'agi- tation, pour former les boulets de charbon. L'appareil de carbonisation est animé d'un mouvement de rotation par ' un moteur approprié 66 et un mécanisme à engrenages 67.
L'extérieur de l'appareil de carbonisation est muni de pré- férence d'une chemise isolante 68.
Les gaz chauds de combustion servant à chauffer l'ap- pareil de carbonisation sont fournis par un four 70 au sortir duquel les gaz passent dans un carneau 71 et dans la chemise de chauffage 58 de l'appareil de carbonisation. Les gaz chaude de combustion sont évacués à l'autre extrémité de l'appareil de carbonisation et entrent dans un carneau 72, d'où.'.ils passent par les organes de communication qui seront décrits plus loin et entrent dans les carneaux de chauffage
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des soles de l'appareil de grillage, puis dans l'appareil de chauffage du coke qui sera décrit plus loin et dans le tuyau 16 qui aboutit à l'appareil de grillage.
Les gaz de chauffage sortant de l'appareil de grillage passent par le tuyau d'éva- cuation 17, entrent dans le carneau 73 et arrivent à un venti- lateur de circulation 74 qui les renvoie au four 70. Ordinai- rement il y a des fuites suffisantes dans les divers organes de communication pour que la totalité des gaz d'échappement fournis par le ventilateur 74 au four 70 représente, avec les produits de l'a combustion, la quantité de gaz de chauffage qui est nécessaire pour l'appareil de carbonisation. Tout gaz en excès fourni par le ventilateur 74 peut être évacué par le tuyau 75 . En faisant recirculer les gaz on conserve la chaleur.
Après avoir ainsi décrit la marche du charbon préala- blement traité et envoyé de l'appareil de grillage à l'appareil de carbonisation, on reviendra maintenant à l'appareil de grillage pour décrire la re-circulation du charbon dans cet appareil.
A l'extrémité supérieure de l'élévateur à vis 47, le courant de charbon emprunté à la trémie de distribution 33 est divisé en deux parties. Une partie du charbon, de préférence entre un tiers et un sixième du courant total, est envoyée dans la conduite 52 et déversée en quantité exactement réglée dans l'appareil de carbonisation 2. Tout le charbon en excès non envoyé à l'appareil de carbonisation est déversé à l'extrémité supérieure de l'élévateur à vis 47 sur le plan incliné 48 et renvoyé à l'appareil de grillage. Ordinairement, une quantité de charbon variant entre les deux tiers et les cinq sixièmes du charbon qui passe dans l'élévateur 47 est ainsi renvoyée dans la circulation et dans l'appareil de grillage.
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L'appareil de grillage peut avoir une longueur d'environ 18 à 20 mètres et il comporte plusieurs soles, comme le montrent . les dessins, de façon que sa capacité soit considérable et qu'il joue le rôle de réservoir à recirculation dans lequel une pettte partie du courant chaud de charbon préalablement traité est p ise et envoyée dans l'appareil de carbonisation. L'appareil de grillage peut avoir une capacité de dix' tonnes par exemple et-il peut envoyer environ trois tonnes par heure à l'appareil de carbonisation. Le laps de temps moyen pendant lequel le charbon séjourne dans l'appareil de grillage peut être d'environ deux heures.
Le chauffage de l'appareil de grillage, la quantité de charbon fournie à cet appareil, l'épaisseur de la couche de charbon sur ses soles et la vitesse à laquelle on fait recirculer le charbon sont réglés de façon que les propriétés agglutinantes du charbon envoyé de l'appareil de grillage à l'appareil de carbonisation soient tempérées et réduites de telle sorte que.. le charbon forme, dans l'appareil de carbonisation, des boulets de charbon ayant la grosseur, la forme et la densité voulues.
Comme le courant de charbon d'approvisionnement à recir- culation dans l'appareil de grillage constitue un réservoir de charbon relativement grand, auquel on fournit constamment une quantité de charbon relativement petite et dont on extrait cons- tamment une quantité de charbon relativement petite, les varia- tions dans la la qualité du charbon brut envoyé à l'appareil de grillage provoqueront des variations graduelles dans la qualité du charbon envoyé à l'appareil de carbonisation.
L'ac- tion de ce réservoir de charbon à recirculation est telle qu'elle égalise et rend très graduels tous les changements survenant dans la qualité du charbon envoyé à l'appareil de car- bonisation, de sorte qu'il est possible de corriger ces varia-
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tions avant qu'elles niaient une action nuisible notable sur le fonctionnement de l'appareil de carbonisation. Toute-
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fois, si le fonctionnement de l'appareil de carbonisation ne peut pas être réglé avec une rapidité suffisante pour corriger ces variations dans la qualité du produit obtenu,
on peut prévoir une disposition supplémentaire permettant de régler rapidement les propriétés agglutinantes du charbon préalablement traité envoyé à l'appareil de carbonisation. A cet effet,ainsi qu'on la décrira maintenant, on dispose l'ensemble de façon que l'on puisse ajouter aù charbon préalablement traité et envoyé à l'appareil de carbonisation une petite quantité de menu coke ou de charbon brut finement broyé ou de charbon qui ne soit que partiellement grillé.
Si le charbon est suroxydé dans l'appareil de grillage, et si ses propriétés agglomérantes sont restreintes outre mesure, on peut effectuer une correction en ajoutant une petite quantité de charbon brut au courant de charbon préalablement traité envoyé de l'appareil de grillage à l'appareil de carbonisation. A cet effet, un second soc ou une seconde lame de déviation 80 sont montés de façon à pouvoir basculer au-dessus de la plaque rotative 4 de la soupape qui se trouve sous la trémie à charbon 3, pour dévier une petite quantité de charbon brut et l'envoyer sur un plan incliné 81 qui déverse ce charbon brut à l'extrémité de l'appareil de grillage dans la trémie 33, dans laquelle il est mélangé avec le charbon grillé monté par l'élévateur à vis 47.
Si:le charbon sortant de l'appareil de grillage est suffisamment suroxydé pour qu'il soit nécessaire d'ajouter une quantité de matière considérable pour faire la correction,il est préférable de faire arriver cette matière de correction en ^la prenant principalement dans le charbon qui n'est que partiel-
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lement grillé et qui provient de l'une des soles supérieu- res de l'appareil de grillage,car ce charbon partiellement grillé agira comme du charbon brut pour restituer les propriétés agglutinantes voulues au charbon envoyé à l'appareil de carbonisation.
A cet effet, le nombre voulu de sections du déflecteur 29 ou du déflecteur 31 peuvent être tournées,comme cela est indiqué pour les sections 39 et 40 dans la fig. 8,de façon à dévier une partie du charbon qui n'est que partiellement grillé et qui provient de la sole 10 ou 12 ,pour l'envoyer dans la trémie collectrice 33 où il est mélangé avec le charbon complètement grillé venant de la sole 14. Cette façon de procéder a, sur l'emploi de charbon brut comme matière de correction, l'avantage que le charbon partiellement grillé est déjà séché et chaud, et par conséquent qu'il a un effet de refroidissement brus- que moindre sur la matière envoyée à l'appareil de carboni- sation.
Lorsque le charbon incomplètement grillé de l'une des isoles supérieures de l'appareil de grillage est utilisé pour servir de matière de correction,la lame de déviation 80 peut encore servir à envoyer une petite quantité de charbon brut pour permettre un réglage plus précis combiné avec le réglage plus grossier produit par la dérivation de la fraction du courant à l'aide d'une ou plusieurs des sec- tions du déflecteur 29 ou 31.
D'autre part, si les propriétés agglutinantes ou ag- glomérantes du charbon ne sont pas suffisamment tempérées et réduites dans l'appareil de grillage, on peut faire
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une correction en introduisant, dans le charbon',-e- -"07,6 à l'appareil de carbonisation, une petite quantitéimenu coke ou de coke finement broyé. Ce menu coke est apporté
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par un transporteur à courroie 82 et envoyé dans un appareil de chauffage 83, èhauffé par les gaz sortant d'un tuyau d'échappement 72 partant de l'appareil de carbonisation. Le chauffe-coke 83 envoie le coke à l'extrémité inférieure d'un élévateur à vis 84 qui monte le dit coke dans une conduite 85 branchée sur le carter de l'élévateur à vis 84, près de l'ext trémité supérieure de ce dernier, et qui est dirigée vers le bas.
L'élévateur à vis 84 aura pour rôle de maintenir nor- malement la conduite 85 pleine de menu coke. Une quantité exactement réglée de menu coke est prise au fond de la conduite et envoyée, au moyen d'un transporteur horizontal à vis 54 , qui transporte le charbon grillé à envoyer à l'appareil de carbonisation. Le transporteur à vis 54 ,qui est relativement grand comparé au transporteur à vis 55 ,sert de mélangeur pour bien-mélanger le menu coke avec le charbon grillé avant que celui-ci ne soit envoyé au transporteur 55 qui l'introduit dans l'appareil de carbonisation. Comme le menu coke est sec et facile à manipuler, le transporteur à vis 86 assurera une alimentation précise et il n'est pas nécessaire d'uti- liser une roue d'alimentation à croisillons comme cela est utile pour manipuler du charbon broyé.
Tout excès de menu coke non introduit par la conduite 85 et la vis d'alimentation 86 arrive à la partie supérieure du transporteur à vis 84 et il est renvoyé par un plan incliné 87 dans la trémie du chauffe-coke 83.
Il est généralement avantageux d'utiliser une certaine quantité de coke dans l'application du procédé, et ce pour deux raisons. Le procédé produit toujours une certaine proportion de coke ayant des dimensions trop petites pour les usages du commerce et qui représenterait ainsi un déchet perdu, à moins d'être renvoyé dans l'opération, On a aussi constaté qu'un
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certain pourcentage de coke finement broyé et introduit dans le mélange à carboniser présente des avantages en ce qu'il augmente la densité et la résistance mécanique des boulets de charbon produits.
Ce coke finement broyé peut être ajouté au courant de charbon brut envoyé à l'appareil de grillage, ou bien il peut être ajouté au charbon grillé avant son intro- duction dans l'appareil de carbonisation avec ou sans utilisa- tion de ce coke pour régler les propriétés agglutinantes du charbon préalablement traité. L'addition de coke au charbon brut a l'avantage de permettre l'utilisation d'un appareil unique, l'appareil de grillage, pour chauffer le coke aussi bien que le charbon. riais d'autre part, l'addition du coke, par l'in- termédiaire d'un chauffe-coke, au charbon grillé envoyé de l'appareil de grillage à l'appareil de carbonisation, a l'avan- tage de conserver la capacité de l'appareil de grillage pour le traitement du charbon brut sans que cet appareil soit encombré par le coke inerte.
De préférence, on peut ajouter du coke finement divisé à raison de 10 à 25 % du charbon brut utilisé, mais on peut utiliser aussi davantage de coke, jusqu'à 30 ou 35 % du charbon brut.
Lorsque le coke est ajouté au charbon brut envoyé à l'appareil de grillage, le courant de charbon brut contenant cette petite proportion de coke est soumis au traitement de grillage décrit ci-dessus, et si une addition de matière de correction est nécessaire, on peut ajouter une petite quantité de charbon brut ou de charbon partiellement grillé pour augmenter les propriétés agglutinantes du charbon grillé, ou bien on peut introduire une petite quantité de coke par l'intermédiaire du chauffe-coke, pour réduire les propriétés agglutinantes du char- bon grillé.
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Lorsqu'il est question de griller le charbon ou le charbon brut sans autre restriction, il ost bien entendu que cette expression s'applique aussi bien au grillage du charbon brut seul que du charbon brut pouvant contenir une certaine addition de coke.
Lorsque le coke finement divisé que l'on désire utili- ser dans le fonctionnement normal du procédé est amené par l'intermédiaire du chauffe-coke 83, la quantité de coke que l'on désire introduire peut être amenée constamment et l'on peut corriger les propriétés agglutinantes du charbon envoyé à l'appareil de carbonisation en augmentant ou en diminuant cette quantité normale de coke introduiteon en ajoutant une certaine quantité de charbon brut ou de charbon n'ayant été que partiéllement oxydé et servant de matière de correction.
Il y a donc lieu de faire une distinction particu- lière entre le coke qui peut être ajouté normalement et constamment au charbon brut ou au charbon oxydé en vue de l'utilisation de ce coke et de l'augmentation de la densité et de la résistance mécanique des boulets de charbon, et la quantité de coke utilisée éventuellement par intermittences pour servir de correctif du degré d'oxydation préalable du charbon.
On décrira maintenant le reste des tuyauteries de communication servant à conduire les gaz de la combustion. près avoir traversé la chemise de chauffage 58 de l'appareil de carbonisation 2, lesgaz chauds de la combustion sont conduits par le carneau 72 à une chemise de chauffage entourant la trémie 83 qui constitue l'appareil de chauffage du menu- coke. Deux carneaux 16 et 90 partent de 1! appareil de chauf- fage du menu coke. Le carneau 16 conduit les gaz de la combus-
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tion à l'appareil de grillage 1. Le carneau 90 sert à dériver une partie des gaz de la combustion en évitant l'appareil de grillage 1 lorsqu'on désire couper son apport de chaleur, le carneau 90 allant directement de la chemise du chauffe-coke au carneau 73. La dérivation des gaz par le carneau 90 est commandée par la soupape 91.
Les fig.10, 11 et 12 sont des vues d'une variante de l'appareil de grillage. Cette.variante comporte une enve- loppe isolante extérieure 100. A 1'intérieur de cette en- veloppe sont montés un certain nombre de soles chauffées 101, 102, 103 et 104. Les soles sont chauffées par des carneaux 105 qui se trouvent au-dessous des soles et aux- quels arrivent les gaz chauds de combustion venant de la chemise de chauffage de l'pareil de carbonisation 2.
Le charbon est transporté sur les soles tout en étant agité au moyen des transporteurs à rampe 106 qui sont constitués par des chaînes de transport 107 portant des entretoises 108 sur lesquelles sont fixées les lames de transporteur 109 qui viennent en contact avec le charbon et le traînent sur les soles avec une action de brassage. De l'air est insufflé au moyen des tuyaux 110 à-travers le charbon non tassé qui est transporté sur les soles. La disposition des soles, les conduits de chauffage de celles-ci, les trans- porteurs et les tuyaux à air sont sensiblement les mêmes que dans les fig.l à 7.
Le charbon brut est apporté par un appareil d'alimen- tation convenablement réglé et il est introduit dans une trémie d'alimentation 120 d'où il sort pour tomber sur un plan incliné 121 qui le déverse sur la sole supérieure 101.
Le charbon est traîné sur cette sole et soumis à l'action de
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chauffage et d'oxydation. Le charbon qui tombe de l'extrémité de la sole 101 est dévié par le déflecteur 122 et envoyé sur la sole 102, sur laquelle il passe pour subir un nouveau traitement de grillage. Le charbon de la sole 102 est dé- versé au moyen du déflecteur 123 sur la sole 103 pour y subir un nouveau traitement de grillage. Le charbon de la sole 103 est déversé sur la sole 104 au moyen du déflecteur 124.
Les déflecteurs 122,123 et 124 sont faits de préférence en plusieurs sections, comme cela est représenté aux fig. 8 et 9 ,de façon qu'une partie du charbon puisse' être déviée et envoyée sur la sole immédiatement inférieure et qu'une partie du charbon soit déversée sur le fond de la chambre de l'appareil de grillage. On peut faire tourner les différentes sections des déflecteurs à la main pour renvoyer le charbon sur la sole immédiatement inférieure ou pour l'envoyer à l'extérieur et le faire tomber sur le fond de la chambre de l'appareil de grillage au moyen de tiges de manoeuvre 125 actionnées par des organes de connexion appropriés 126 à l'extérieur de la chambre de l'appareil de grillage.
Le charbon sortant de la dernière sole 104 tombe au fond de la chambre de l'appareil de grillage, où il est repris par le transporteur à godets 130 et remonté au sommet de la chambre sur la sole 131 sur laquelle il est poussé par les godets.
Le charbon de la sole 131 passe d'abord par un tiroir 132 ouvert ouvert dans une mesure restreinte pour permettre à une petite partie, par exemple 1/4 du courant de charbon, d'être envoyée sur le plan incliné 133 pour se mélanger avec le charbon brut venant de la trémie 120 et passer avec lui sur les soles de gril- lage, afin d'assurer un mélange plus intime. La majeure partie du charbon est transportée sur la sole 131 et arrive au-dessus de l'ouverture du conduit 134, au fond duquel se trouve une roue
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d'alimentation à croisillons 135 qui sert à envoyer une quantité de charbon exactement réglée au transporteur hori- zontal à vis 136 pour l'introduire dans l'appareil de car- bonisation.
Le reste du charbon qui constitue la majeure partie du courant de charbon, est transporté sur la sole 131 et amené sur la partie de la sole qui est inclinée vers le bas et au-dessous de laquelle se trouve ..:ne chambre de chauffage 137 destinée à maintenir le charbon chauffé. Une autre chambre de chauffage 138 peut se trouver au-dessus de la sole dans le même but. Le charbon est déversé à ltextrê mité de gauche de àette sole, comme le montre la fig.10,et il tombe au fond de la chambre à l'endroit indiqué par le numéro de référence 139 et où il est repris et transporté par le transporteur à godets 130 qui l'amène sur une sole inférieure 140 comportant une chambre de chauffage 141 par laquelle le charbon est maintenu chaud.
Les roues à chaîne 142 du transporteur 130 sont de préférence montées coulis- santes et tirées élastiquement par des câbles 143 et des poids 144 pour tenir compte de la dilatation de la chaîne.
Un dispositif semblable de paliers coulissants et de poids et de câbles est utilisé pour les chaînes des transporteurs qui transportent le charbon sur les soles de chauffage ,
Le type d'appareil de grillage décrit ici peut avoir une longueur de 18 à 20 m et il a une capacité considérable permettant d'emmagasiner une grande quantité de charbon.
La majeure partie du charbon en recirculation est transportée par le transporteur à godets 150 sur les soles 131 et 140 et elle ne circule pas à nouveau sur les soles de chauffage.
Dans la variante représentée par la fig.10 le charbon peut avoir une profondevr importante par exemple de 15 à 20 cm. sur les soles 131 et 140, de façon que la majeure partie du
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charbon emmagasiné se trouve sur ces soles. Le charbon en recirculation qui se trouve sur ces soles n'est pas brassé, ni agité, ni soumis à l'action de l'air comme le charbon qui se trouve sur les soles de chauffage 101,102,103 et 104.
Cette disposition permet de faire passer le charbon brut d'abord sur les soles de chauffage où il est soumis au trai- tement de'grillage, puis de le faire passer dans la réserve en circulation sur les soles 131 et 140, où il est maintenu chauffé, mais sans être soumis à une nouvelle oxydation.
La quantité de charbon exactement mesurée qui est em- pruntée au courant principal par la roue d'alimentation 135 arrive sur le transporteur horizontal à vis 136 qui envoie le charbon à une vis de mélange plus grande 150. Si on le désire, une quantité réglée de charbon brut peut être envoyée, au sortir de la trémie 120 , par l'intermédiaire d'une roue d'alimentation à croisillons 151 à la vis de mélange 150 si l'on désire augmenter les propriétés agglutinantes du charbon grillé envoyé à l'appareil de carbonisation.
On peut régler la propriété agglutinante du charbon sortant de l'ap- pareil de grillage en dérivant une certaine partie du charbon de le sole supérieure 101 au lieu de faire passer ce charbon sur les soles de grillage inférieures) de façon à ajouter ainsi, au charbon transporté par le transporteur à godet 130, du charbon qui n'est que partiellement grillé, bien qu'il soit chauffé et séché. Comme le déflecteur 122 est fait. en plu- sieurs sections, il peut dévier une partie du courant de charbon et l'envoyer au transporteur à godests 130, tout en envoyant le reste du courant de charbon sur la sole 102.
Les déflecteurs 123 et 124 sont disposés de façon analogue
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lorsqu'on désire dévier du charbon pour l'écarter du fond ou dans le voisinage des soles de chauffage du fond.
Si l'on désire introduire du menu coke dans le charbon allant à l'appareil de carbonisation,, ce coke peut être in- troduit par la vis d'alimentation 152 dans la vis de mélan- ge 150. Le coke est alors fourni par un chauffe-coke 153 au moyen d'un élévateur à vis 1543 l'ensemble constitué par le chauffe-coke et l'élévateur à vis étant sensiblement le même que celui qui est constitué par le chauffe-coke 83 et l'éléva- teur à vis 84 représentés dans les fig,l à 7.
La vis d'alimentation 150 est relativement grande et elle fonctionne dans un carter relativement grand qui sert de chambre de mélange pour mélanger le charbon brut ou le menu coke, suivant le cas, avec le charbon venant de l'appa- reil de grillage. Le charbon de la vis de mélange 150 est amené à une vis d'alimentation 155 qui l'envoie à l'extré- mité de l'appareil de carbonisation 2, cette disposition étant sensiblement la même que celle de la vis d'alimentation 55 représentée dans la fig.2. La vis 155 et son carter sont assez petits pour que cette vis soit sensiblement remplie de charbon et constitue son propre obturateur.
Ainsi qu'on peut le voir par la description ci-dessus, le procédé et l'appareil de réglage de la quantité et de la qualité du charbon grillé envoyé à l'appareil-de carboni- sation consitutent un perfectionnement apporté aux brevets américains ? 1.490.357 et 1.756.896 sus-mentionnés. Ainsi que cela est indiqué dans ces brevets, le charbon est grillé ou thermolysé dans un appareil de grillage rotatif et tout le charbon sortant de l'appareil de grillage est envoyé di- reotement dans l'appareil de carbonisation. Dans le fonc- tionnement réel de l'installation, il est virtuellement im-
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possible de maintenir uno quantité exactement réglée pour l'alimentation entre l'appareil de grillage et 1-'appareil de carbonisation.
Dans le dispositif conforme à l'invention, le charbon contenu dans l'appareil de grillage est trans- porté en courant à recirculation et une quantité de charbon exactement mesurée est prise dans ce courant et envoyée à l'appareil de carbonisation, ce qui assure l'envoi d'une quantité invariable de charbon à l'appareil de carbonisation.
Ceci supprime complètement les difficultés qui ont été rencontrées et qui sont dues aux variations dans l'alimen- tation du charbon de l'appareil de grillage à l'appareil de carbonisation dans l'installation connue qui vient d'être rappelée.
En outre, dans la dite installation, une variation dans la qualité du charbon envoyé à l'appareil de grillage provoque une variation, de même sens, dans la qualité du charbon grillé envoyé de l'appareil de grillage à l'appa- reil de carbonisation, de sorte qu'il est difficile de maintenir l'équilibre délicat des propriétés agglutinantes comme celui qui est nécessaire pour faire des boulets de charbon. Dans l'appareil conforme à l'invention, une masse considérable de charbon est toujours maintenue dans le cou- rant de réserve en recirculation dans l'appareil de grilla- ge. En conséquence, une variation de la qualité du charbon envoyé à l'appareil de grillage provoque un changement très graduel-dans la qualité de la grande masse de charbon en recirculation dans le courant de réserve.
Ces changements sont donc reproduits graduellement dans la qualité de la partie du courant de charbon qui est prise au courant de serve et envoyée à l'appareil de carbonisation. En égali-
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sant ainsi les variations et en rendant très graduelle leur action sur la qualité du charbon envoyé à l'appareil de carbonisation, il est possible de corriger ces variations en actionnant les différents réglages de l'appareil de grillage de façon à maintenir sensiblement constante la qualité du charbon envoyé à l'appareil de carbonisation et à maintenir ainsi continuellement l'équilibre délicat nécessaire pour les propriétés agglutinantes du charbon.
Si l'on désire réduire l'effet de grillage et obtenir une réduction moindre des propriétés agglomérantes du charbon, on peut augmenter la vitesse des transporteurs pour réduire la durée du grillage et l'on peut augmenter la température , ou les deux. De façon analogue, si l'on désire augmenter l'effet de grillage pour réduire davantage les propriétés agglutinantes du charbon, on peut réduire la vitesse des transporteurs pour augmenter la durée du grillage, ou bien on peut augmenter la température, ou les deux . Un certain réglage est possible par la variation de l'arrivée d'air; plus la quantité d'air est grande, plus la tendance à l'oxydation est grande.
De morne, si l'on désire réduire l'effet du grillage pour donner de plus grandes propriétés agglutinantes, on peut manoeuvrer les déflecteurs de façon à dériver du charbon pour lui faire éviter une ou plusieurs soles de chauffage.
Dans chacun des types d'appareils représentés, on maintient un courant de réserve de charbon en recirculation ntenant le charbon grillé. Dans le type d'appareil représenté par les fig.l à 7 ,ce courant de charbon de réserve est maintenu sur les soles de chauffage 9 à 14 dans la trémie collectrice 33 et l'élévateur à vis 47,de
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façon que le charbon circulant à nouveau dans le courant de réserve soit soumis à un nouveau grillage lorsqu'il repasse sur les soles de chauffage. Dans ce type d'appareil, le charbon brut est introduit dans le courant de réserve en recirculation. Dans le type d'appareil représenté dans les fig.10 à 12, le courant de réserve en recirculation est maintenu principalement sur les soles 131 et 140 où il est maintenu chaud sans être soumis au grillage oxydant.
Dans ce type d'appareil., le charbon brut est amenénon pas dans ce courant de réserve en recirculation, mais sur les soles de chauffage 101 à 104 inclusivement, et il est grillé avant d'être ajouté au courant en recirculation sur les soles 131 et 140. Dans chaque cas l'effet est semblable, en ce que le charbon brut est grillé de façon à tempérer et à réduire ses propriétés agglutinantes, et que l'on maintient un courant de charbon de réserve en recirculation contenant le charbon ainsi grillé et dont une petite partie est envoyée à l'appareil de carbonisation.
Des dispositions supplémentaires sont prévues pour permettre de régler les propriétés agglutinantes du charbon envoyé à l'appareil de carbonisation par les dispositifs représentés, pour introduire dans ce charbon des quantités réglées de charbon brut, de charbon partiellement grillé ou de coke. Bien qu'il soit préférable de combiner les avantages du réglage précis résultant à la fois de l'utilisa- tion du courant de charbon de réserve en recirculation et des mesures prises pour régler davantage les propriétés agglutinantes par l'addition de charbon brut, de charbon partiellement grillé ou de menu coke servant de matières de correction, on peut utiliser l'une ou l'autre de ces caracté-
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ristiques seule.
Par exemple, on peut obtenir un bon réglage en utilisant le principe du courant en rocireulation sans la caractéristique de correction supplémentaire au moyen d'additions réglées de charbon ou de coke, ou bien on peut faire passer le charbon à travers un appareil de grillage sans recirculation et les variations de ses propriétés aggluti- nantes peuvent être.compensées par l'introduction de quantités rég es de charbon ou de coke.
Il est bien entendu que l'invention n'est pas limitée dans sa réalisation à la mise en oeuvre et au type d'appareil représentés et décrits, mais qu'elle peut au contraire donner lieu à des variantes.