BE401888A - - Google Patents

Description

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  BREVET D'INVENTION Disposition de bobines 
On connaît depuis quelques temps, notamment grâce aux travaux du demandeur, des bobinages de haute fréquence comportant un noyau magnétique en une substance ferroma- gnétique à faible perméabilité. Ces bobines présentent par rapport à leur nombreux avantages, l'inconvénient d'une . perméabilité pas toujours uniforme de la substance magné- tique, de sorte qu'il faut procéder à un réglage ultérieur de la valeur voulue pour la self-induction. La self-induc- tion de la bobine doit donc pouvoir être réglée entre des limites assez larges. Jusqu'à présent, la modification ul- térieure de la self-induction s'effectuait en disposant dans le circuit magnétique, un entrefer de largeur régla- ble.

   Pour certains usages, un entrefer variable ne con- vient pas ou ne suffit pas pour réaliser les limites de réglage nécessaires, d'autant plus que la substance ma- gnétique ne présente une conductibilité magnétique qui n'est qu'environ 10 fois supérieure à celle de l'air, de 

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 sorte que pour un entrefer trop important, les lignes de force se forment directement dans l'air sans utiliser le pont magnétique. Par ailleurs, il n'est pas possible, par exemple, lorsque d'autres bobines sont montées sur un même noyau comme dans un transformateur à trois branches, de modifier individuellement la self-induction de chaque bo- bine, au contraire, la modification de l'entrefer fait va- rier la self-induction de toutes les bobines en même temps. 



   Le réglage par variation d'entrefer devient particu- lièrement illusoire lorsque le noyau magnétique n'est pas fermé sur lui-même, par exemple dans le cas de filtres de bande de moyenne fréquence, le noyau présentant alors la forme d'un bâton comme représente la fig. 1. 



   On a constaté que dans ces cas, la disposition de la bobine en deux ou plusieurs bobines partielles bobinées sur des corps séparés, ou le déplacement relatif des bobines partielles permettait également d'obtenir une va- riation notable de la self-induction sans influer défavo- rablement sur la bobine. Etant donné les observations effectuées sur les bobinages basse fréquence à noyau de fer, on pourrait admettre que la variation de la distance entre les parties du bobinage est sans effet dans des bo- binages à noyau magnétique, puisque le flux magnétique passera néanmoins uniquement dans le noyau sans utiliser l'intervalle existant entre les bobines, afin de se fermer directement ou tout au moins en partie pour créer ainsi un shunt magnétique et en diminuant le flux total. 



   Mais on a constaté que le déplacement relatif des bobines permettait néanmoins d'obtenir des effets no- tables. La raison semble devoir en être recherchée par le fait que la substance magnétique ne présente par rapport à la perméabilité du fer qui est de 3.000, qu'une perméa- bilité de 10 environ, soit seulement dix fois celle de 

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 l'air, de sorte qu'il peut alors se former facilement entre les deux demi-bobines un shunt magnétique qui produit la diminution recherchée de la self-induction suivant la dis- tance qui sépare les parties des bobines. 



   La fig. 1 des dessins annexés représente une forme d'exécution. Le noyau magnétique 1 porte deux corps de bobine 2, formant ensemble la bobine de self-induction. 



  En déplaçant les deux moitiés de bobines, c'est à dire en augmentant ou en diminuant leur écartement ainsi qu'en déplaçant l'ensemble du bobinage sur le noyau, on arrive à obtenir une variation de la self-induction. La fig. 2 montre une autre forme d'exécution suivant laquelle deux bobinages différents, par exemple un bobinage petites ondes et un bobinage grandes ondes sont disposés sur un noyau enveloppant commun à la manière d'un transformateur à trois branches. Les deux branches externes 3 portent les parties du bobinage grandes ondes 4, et la branche mé- diane 5 le bobinage petites ondes 6. En déplaçant l'un par rapport à l'autre les bobines partielles, on-peut fai- re varier indépendamment l'une de l'autre les self-induc- tion du bobinage petites ondes, et celles du bobinage grandes ondes.

   Il est évident qu'un entrefer ne permet- trait pas de réaliser une telle variation indépendante, puisque dans ce cas les deux bobinages varieraient simul- tanément leur self-induction. 



   On a constaté qu'il y avait notamment avantage à employer une disposition suivant laquelle on fait varier en même temps non seulement la distance séparant les bobines partielles mais aussi la largeur de l'entrefer; il en découle d'une part des avantages de réalisation constructive puisque dans ce cas il n'est pas nécessaire de faire coulisser les bobines sur le noyau magnétique, ce qui conduit souvent à des coincements et rend diffi- 

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 cile un déplacement mécanique; au contraire, toutes les bobines sont réalisées en deux parties symétriques autant que possible, dont chacune se compose d'un demi noyau sur lequel est fixé une demi-bobine. 



   Les figs. 3 et 4 montrent deux formes d'exécution de cette variante. La fig. 5 montre une petite bobine à demi- enveloppe subdivisée en deux moitiés. Le demi noyau 7 porte la demi-bobine 9 et est monté fixe dans le bottier 11. 



   Le demi noyau 8 de la demi-bobine 10 est monté mobile dans le boîtier 11, et peut être déplacé au moyen d'une vis 12, de manière à modifier simultanément l'entrefer disposé dans le trajet du flux magnétique et l'écartement des demi-bobines. La fig. 4 représente deux bobinages en cuvette superposés. Le demi noyau 13 avec la demi-bobine 
14 sont montés fixes dans le boîtier 15, le demi noyau 16 portant la demi-bobine   17   est également monté fixe dans le couvercle 18, ce dernier pouvant être déplacé dans la bague bordant le boîtier. En utilisant un dispositif auxiliaire approprié ou une vis centrale non figurée, on peut en même temps faire varier l'entrefer dans le trajet du flux magnétique et l'écartement entre les demi-bobines. 



   Les dispositions suivant   figs o   et 4 en particulier, permettent d'obtenir des variations considérables de la self-induction, de sorte que non seulement il est possible de réaliser un étalonnage sur une valeur de self-induction déterminée, mais aussi une possibilité de réglage perma- nent en vue de l'accord ou pour tous autres emplois exi- geant une variation entre des limites étendues de la va- leur de la self-induction. 



   Un autre mode d'application possible de l'idée fon- damentale de l'invention consisterait à approcher ou à éloigner une bague en court-circuit, ou une plaque métal -   "lique,   de la bobine à régler sur une valeur de self-in- 

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   duction   déterminée.

Claims (1)

1. RESUME L'invention concerne une bobine de self-induction pour haute fréquence à noyau magnétique à faible permé- abilité en substance ferromagnétique à faibles pertes, et présentant les particularités ci-après pouvant être prises séparément ou en combinaison : 1 Le bobinage est disposé par bobines partielles dont l'écartement axial est modifiable.

   2 Les bobinages sont placés sur deux ou plusieurs corps de bobines séparés, montés sur un noyau magnéti- que commun et déplaçables les unes par rapport aux autres.

   3 Chacune des demi-bobines est montée fixe sur l'une des moitiés du noyau magnétique subdivisé, l'écartement entre les demi-bobines s'effectuant par variation de l'en- trefer entre les deux demi-noyaux.

   4 L'ensemble de la bobine est monté dans un boîtier ou cadre isolant qui comporte des dispositifs permettant de modifier la distance séparant les bobines, ou celle séparant les parties du noyau magnétique portant les bo- binages partiels.

   5 Après réglage, toutes les parties de la bobine sont immobilisées dans leur position par compoundage, collage, soudure, fusion ou analogues.

   6 La distance entre les parties de bobines est va- riable de manière continue, à l'aide de moyens appropriés (vis de réglage).

   7 Les parties de bobines sont montées coulissantes sur une branche d'un noyau magnétique agencé à la manière d'un transformateur enveloppé ou semi-enveloppé.

   8 Le bobinage réalisé sous forme d'un bobinage or- dinaire, semi-enveloppé ou en cuvette, est composé de <Desc/Clms Page number 6> deux demi-bobines constituées elles-mêmes, chacune par un demi-noyau et une demi-bobine, l'une des demi-bobines étant montée dans un boitier isolant, tandis que l'autre demi-bobine est fixée sur une pièce isolante ou sur un couvercle isolant séparé, dont la position par rapport au boîtier est modifiable, de préférence au moyen de vis.

   9 Deux ensembles de bobines et un noyau commun sont disposés à la manière d'un transformateur à trois branches, la self-induction de chaque ensemble des bobines étant ré- glable indépendamment de l'autre par déplacement relatif de ses bobines constitutives.