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Dispositif de blocage automatique de tous pas de vis.
L'objet de la présente invention est un dispositif de blo- cage automatique de tous pas de vis, dans lequel une goupille est disposée parallèlement l'axe du filetage à bloquer, de telle sorte que cette goupille se coince comme une clavette entre les deux pièces filetées vissées l'une sur l'autre dès que l'une ou l'autre de ces pièces veut se desserrer. ,
Cette goupille formant organe de blocage fait partie d'un. étrier en forme d'U, monté à la manière d'un cavalier sur la piè- ce mobile (l'écrou, la tête d'un boulon, etc.)
Cet étrier se serre fortement sur la dite pièce mobile ; il peut être monté sur celle-ci, avant de la visser sur ou dans la pièce filetée normalement fixe.
Ce dispositif de blocage offre l'avantage d'être très sim- ple et de pouvoir se monter, même après coup sur tous les types d'écrous et de boulons connus, tout en empêchant d'une manière absolument sûre tout desserrage intempestif de l'écrou sur le
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boulon, même lorsque ces pièces sont, par exemple, soumises à desébranlements continus. Une autre propriété qui caractérise ce dispositif de blocage est qu'il peut rester sur l'écrou lorsqu'on resserre celui-ci et qu'iln'a pas besoin d'être en- levé.
Il est donc possible d'utiliser commodément ce dispositif, même lorsque les écrous, boulons ou autres pièces filetées à bloquer sont difficilement accessibles.
Les dessins ci-annexés représentent des exemples de réali- sation de l'invention.
Fig.l : une partie de boulon avec son écrou muni du dispo- sitif de blocage.
Fig.2 : vue en coupe, montrant le fonctionnement du dispo- sitif de blocage.
Fig.3 : vue de côté d'un boulon avec le dispositif de blo- cage.
Figs.4 et 5 : vue d'un boulon en coupe, avec deux variantes du dispositif de blocage.
Fig.6 : vue en coupe d'un écrou à chapeau ou de raccord.
Fig.7 : coupe transversale de l'écrou ci-dessus.
Fig. 8 et Fig.9 vue latérale et vue en dessus d'un écrou muni du dispositif de blocage avec son boulon.
Fig.10 : vue latérale avec coupe partielle d'un écrou vissé sur son boulon et muni du dispositif de blocage.
Fig.ll : vue en dessus de l'écrou de la fig.10.
Figs.12 et 13 : vue latérale et vue en dessus d'une autre forme de réalisation du dispositif de blocage.
Figs.14 et 15 : latérale et vue-en dessus d'une autre forme de réalisation du dispositif de blocage.
Figs.16 à 23 : vues en perspective de diverses formes de réalisation du dispositif de blocage, avec leurs écrous.
Fig.24 est la .vue', de face, partie en coupe, du dispositif appliqué à un tendeur à pas contraires.
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Fig.25 est la vue en bout, à,pius grande échelle, du manchon d'accouplement du tendeur. - ' Fig.26 est la vue en plan de la,. partie filetée d'une des tiges du tendeur..
Fig.27 est la vue en bout correspondant à la fig.26.
Fig.28 est une coupe transversale, à très grande échelle, du manchon, vers une de ses extrémités.
Fig.29 donne schématiquement l'application de l'invention à un écrou papillon.
Le dispositif de blocage représenté par la fig.l a comme organe de blocage une pièce en fil métallique, élastique et dont la forme générale est celle d'un U. Une des branches est à son tour cintrée de nouveau en U, de sorte qu'on a deux bran- ches élastiques 2,3. Ces branches sont logées dans un évidement 4 de l'écrou 5. L'évidement est parallèle à l'axe du boulon 6.
La branche 2, servant de goupille de blocage, s'appuie sur le filetage du boulon 6. L'extrémité libre 7 de la goupille de blo- cage 2 est recourbée vers l'extérieur à son extrémité libre. La deuxième branche 8 de l'étrier 1 se trouve dans une rainure 9 'sur l'un des angles extérieurs de l'écrou 5. L'extrémité 10 est faiblement cintrée vers l'intérieur et pénètre dans un trou 11 percé radialement dans l'écrou. L'étrier 1 fait légèrement sail- lie au-dessus de l'écrou 5, de manière à pouvoir être facilement , saisi et enlevé. Le trou 11 se trouve à mi-hauteur de lrécrou 5, de sorte que l'étrier 1 peut être mis en place par l'une quel - conque des faces de l'écrou. Le boulon 6 présente sur sa partie filetée des entailles 12 parallèles à l'axe du boulon, L'action du dispositif est visible sur la fig.2.
Lorsqu'on visse l'écrou 5 sur le boulon 6, on tourne l'écrou dans le sens de la flèche 1. La goupille de blocage 2 qui glisse sur les arêtes des filets du boulon 6 s'engage par son élasticité dans l'évidement 4 et permet de tourner l'écrou ; par contre, la goupille de blocage 2 empêche de tourner l'écrou en arrière, dans le sens de la flèche
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II. La goupille de blocage 2 s'engage alors dans l'entaille 12 ou encore sur la pointe desfilets du boulon 6 et se trouve coincée comme une clavette par la paroi 13 de l'évidement 4.
La forme de l'évidement 4 peut, comme le montre la fig.2, être telle que la branche 3 trouve un point d'appui sur la paroi postérieure de l'évidement 4,tandis que la branche 2 presse sur le boulon 6. L'étrier 1 peut à tout moment, même lorsque l'écrou est sur le boulon, être enlevé et remis en place. Il ne gêne nullement pour la clef, car la branche 8 est inscrite dans la périphérie de l'écrou 5.
La fig.3 montre le dispositif de blocage combiné à une vis à tête de boulon. Dans ce mode de réalisation, une rainure 15 court parallèlement à l'axe de la vis, cette rainure pouvant présenter l'une des deux sections indiquées sur la fig. 4 et la fig.5. La rainure 15 aboutit en haut à un trou 16. Une des bran- ches du dispositif de blocage présente une courbure 17 vers l'extérieur et se termine par l'extrémité cintrée 18 qui pénè- tre dans un trou radial 19 auquel fait suite une rainure 20, prévue en un coin de la tête du boulon 21. La rainure est assez profonde pour que le fil métallique s'y loge complètement. Ce fil, aussi bien dans le mode de réalisation de la fig.l que dans celui de la fig. 4, peut avoir une section carrée et être logé dans la rainure 4 ou la rainure 15 de telle sorte que lés deux branches 2, 3 appuient sur le taraudage de la pièce.
Le fil peut également avoir une section triangulaire, comme sur la fig.5, et se loger dans une rainure 15 dont les côtés sont iné- gaux, de telle sorte que seule la goupille de blocage 2 appuie sur le taraudage de la pièce, etc,
La forme de réalisation des figs.6 et 7 représente un écrou à chapeau ou de raccord 22, destiné à raccorder deux pièces tu- bulaires 23. Les deux branches 2, 3 se trouvent dans un évide - ment 25 qui aboutit à un trou 26 percé dans l'écrou 22. La bran- che 8 pénètre par son extrémité recourbée 10-dans le trou 11 de
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l'écrou 22. Le fonctionnement est exactement le même que ci- dessus.
Le dispositif de blocage diaprés les figs. 8, 9, 10, 11 et 16 présente une goupille de blocage 30 et l'étrier de fixation en forme d'U, rattaché à-cette goupille. Les deux pièces sont faites d'un même morceau de fil métallique.
L'écrou est muni sur son bord intérieur d'un évidement 32 dans lequel se trouve la goupille de blocage 30 et un bras 33 de l'étrier 31, et cela de telle manière que tous deux sont parallèles à l'axe de l'écrou. La goupille de blocage se rac - corde à l'étrier 31 par la partie 40 et par un bras 41 qui est en dehors de l'écrou, ces deux pièces formant un étrier avec la goupille de blocage 30. La goupille 30, en raison de son élas - ticité appuie sur les pointes des filets du boulon, tandis que, la branche 33 de l'étrier en U porte sur le fond de l'évidement.
L'étrier 31 est fermement maintenu sur l'écrou par les branches élastiques ; sa branche extérieure 34 est logée dans une rainure 35 sur la face extérieure de l'écrou, pour que cette branche ne gêne pas pour la clef. Le fonctionnement du disposi- tif de blocage est le même que celui décrit plus haut.
Si l'on donne à la section de l'évidement 32 la forme d'un triangle isocèle, au sommet duquel s'applique la branche :inté - . rieure 33 de l'étrier en forme d'U, on peut mettre en place le dispositif de blocage par l'unedes faces de l'écrou ; la goupil- le 30 se loge alorsdans l'un ou l'autre dessommets du triangle.
C'est ce que montrent les figs.12 et 13, dans lesquelles l'évidement 32 s'étend symétriquement au plan radial 36. Si, dans cet exemple de réalisation, le dispositif de blocage était introduit par le côté inférieur de l'écrou (fig.12), la goupille 30, dans la fig.13, se trouverait non plus dans le coin gauche, mais dans le coin droit.
Les figs.14 et 15 représentent un étrier 31 dirigé non pas radialement par ra,pport à l'axe du boulon, mais à peu près tan-
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gentiellement ; ses deux branches 34 et 39 se trouvent sur la face extérieure de l'écrou. La goupille de blocage 30, par con- tre, se trouve, même dans ce cas, à la pointe de la rainure 32.
L'étrier 31 pourrait être muni de goupilles de blocage 30, 37 non seulement à une extrémité, mais à ses deux extrémités, comme indiqué en pointillé sur la fig.15. Pour loger cette deu- xième goupille 37, il est prévu dans l'écrou une deuxième rai- nure 38. Dans l'exemple de réalisation représenté, la pointe de la rainure 38, dans laquelle s'engage la goupille 37, est disposée en sens inverse par rapport au sens de rotation de l'écrou, de sorte que les deux goupilles 30 et 37 s'opposent à tout mouvement de rotation de l'écrou dans les deux sens.
Il va de soi qu'il reste cependant possible de donner aux deux rai- nures 32 et 38 la même direction par rapport au sens de rotation de l'écrou ; dans ce cas, la goupille 37 agit comme un deuxième dispositif de blocage de l'écrou, et dans le même sens que la goupille 30.
La fig.17 représente une forme de réalisation du dispositif de blocage, qui se distingue de celle des figs. 8, 9 et 16 par le fait que les deux bras extérieurs 34 et 41 ne sont plus l'un contre l'autre, mais se trouvent à une certaine distance l'un de l'autre et sont réunis par une courte partie 42. Cette disposi- tion a été adoptée pour monter le dispositif de blocage sur l'un des angles extérieurs de l'écrou. La rainure 32 est symétrique par rapport au plan radial qui passe par son fond, de sorte que le dispositif de blocage peut être mis en place par l'une quel- conque des faces de l'écrou. C'est le même but qui est visé par la disposition réciproque des branches 34 et 41.
La forme de réalisation de la fig.18 se distingue de la précédente en ce que la goupille de blocage 30 se raccorde di- rectement à la branche intérieure 33 de l'étrier en U à laquelle elle n'est reliée que par la courte partie 43 qui se trouve éga- lement dans la rainure32. Cette forme de réalisation est particu-
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lièrement intéressante pour les très gros écrous.
Dans la forme de réalisation de la fig.19, la goupille de blocage 33 de l'étrier en U se raccorde à la branche intérieure 30 par une branche oblique 44, pour obtenir une plus grande élasticité. Cette branche 44 se trouve elle aussi dans la rai- nure 32.
Dans la forme de réalisation de la fig.20, deux goupilles de blocage 30 et 37 sont raccordées à un seul et même étrier 31 en forme d'U. L'étrier 31 est disposé radialement par rap - port à l'axe du boulon. La goupille de.blocage 50 est raccor- dée à l'étrier 31 par une courte partie 43, tandis que la gou- pille 37 est raccordée à l'étrier 31 par une partie 40 et la branche 41. Les deux goupilles de blocage 30 et 37 sont logées dans une rainure commune 32 et agissent en sens opposé pour em- pêcher la rotation de l'écrou.
Le mode de réalisation de la fig.21 présente également deux goupilles 30 et 37. De même que sur la fig.18 , les deux sont raccordées à l'étrier en U par une courte partie 43. On a donc deux étriers en U, 31 et 45. Pour le logement des deux gou- pilles de blocage 30 et 37, on a prévu dans l'écrou des rainures séparées 32 et 38.
La forme de réalisation de la fig. 22 présente elle aussi deux goupilles de blocage 30 et 37. L'étrier 31 est disposé :, tangentiellement à l'axe du boulon, de sorte que le dispositif de blocage est essentiellement conforme aux formes de réalisa - tion représentées dans les figs.14 et 15. Mais elle s'en distin- gue par le fait que les deux goupilles de blocage 30 et 37 agis- sent dans la même direction pour empêcher la rotation de l'écrou.
La forme de réalisation de la fig.23 est caractérisée par le prolongement 46 dirigé obliquement vers le bas, que présente une des branches 33 de l'étrier en U, Ce prolongement, lorsqu'on- met l'écrou en place, pénètre en haut dans une rainure prévue 'à cet effet 47 sur la face extérieure de l'écrou et l'étrier 31 se trouve ainsi fermé en forme de bague, de sorte qu'il ne peut plus
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être entraîne par l'écrou, si l'on ne commence à desserrer ce dernier. Ce qui peut se faire, par exemple, en introduisant par en haut un chasse-pointe dans la rainure 32.
Dans les formes de réalisation des fige.10, 16,18 et 19, l'extrémité inférieure des deux branches 41 et 34 qui se trou- vent au,dehors, ainsi que la rainure destinée à les loger, sont légèrement cintrées vers l'intérieur, d'où résulte une sorte d'hameçon, ce qui rend impossible le desserrage du dispositif ,de blocage, quelle que soit la violence des ébranlements reçus par l'écrou.
Le système de blocage décrit jusqu'ici pour tige filetée et écrou s'applique identiquement à tous autres cas ; à titre d'exemple, les fig.24 à 28 représentent l'application à un tendeur formé de deux tiges 48 coaxiales, à extrémités file - tées, et raccordées par un manchon 49 fileté aux deux bouts et dont la rotation écarte ou rapproche les deux tiges. Les deux tiges 48 sont chacune pourvue, comme les tiges filetées des exemples précédents, d'encoches 50 pour le blocage de la goupille. Ces encoches (Fig.28) ont la forme sensiblement re - présentée, la branche interne de blocage 51 de la goupille se coinçant, lors du détour du manchon, entre la face 52 de l'en- coche et la face 53 de l'encoche 54 pratiquée dans la chair du manchon.
Cette encoche 54 s'étend à peu près jusqu'au milieu du manchon (fig.24 ). La branche 51 au contraire prend la position en pointillé (fig.28) ), grâce à la rampe 55 , ,quand on serre le manchon (rapprochement des tiges 48 ). La goupille comme dans les exemples précédents, possède une branche de retenue 56,qui se loge dans l'angle au sommet de l'encoche 54, et une branche externe 57, à extrémité recourbée pour pénétrer dans le creux
58 pratiqué dans la face externe du manchon 49. La branche 51 fait saillie à l'extérieur et comporte une extrémité recourbée
59 qui peut servir à faciliter le placement et l'enlèvement de la goupille.
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La forme de la goupille peut. également varier dans cette application ; à la fig.24, en dehors du manchon, on a repré - sente une variante, dans laquelle 6 0 est la branche de blocage, reliée, à l'extérieur du manchon.; à une branche 61 par une . boucle 62 assurant une certaine élasticité et permettant une certaine déformation. La branche 61 se continue par une branche parallèle 63 , ces deux branches 61-63 remplaçant la branche 57 de la goupille décrite ci-dessus. 64 remplace la branche 56.
La double branche 61-63 est, à la boucle réunissant les parties 61 et 63 , déformée par un rabattement de cette boucle pour constituer le crochet à engager dans l'entaille 58 du manchon.
La fig.29 représente la goupille appliquée à un écrou papillon ; cette forme de goupille est visiblement celle de la fig,l, étant entendu que, même pour cette application, les autres formes de goupille précédemment décrites peuvent être employées.
REVENDICATIONS.
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1. Dispositif de blocage automatique de tous pas de vis, dans lequel 7.'organe de blocage consiste en une goupille paral- lèle à l'axe de l'organe à bloquer et se coinçant comme une clavette entre la pièce fixe et la pièce mobile,caractérisé par le fait que la goupille de blocage est reliée à un étrier monté' sur la pièce mobile (écrou, tête d.e boulon, manchon,etc. ) cornue un cavalier.
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Automatic locking device for all screw threads.
The object of the present invention is a device for automatically locking all screw threads, in which a pin is arranged parallel to the axis of the thread to be locked, so that this pin is wedged like a key between the two. threaded parts screwed onto each other as soon as one or the other of these parts wants to loosen. ,
This pin forming a locking member is part of a. U-shaped bracket, mounted like a jumper on the moving part (the nut, the head of a bolt, etc.)
This caliper tightens strongly on said movable part; it can be mounted on it, before screwing it onto or into the normally fixed threaded part.
This locking device offers the advantage of being very simple and of being able to be mounted, even afterwards on all known types of nuts and bolts, while preventing in an absolutely safe manner any untimely loosening of the device. 'nut on the
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bolt, even when these parts are, for example, subjected to continuous movement. Another property which characterizes this locking device is that it can remain on the nut when the latter is tightened and that it does not need to be removed.
It is therefore possible to use this device conveniently, even when the nuts, bolts or other threaded parts to be blocked are difficult to access.
The accompanying drawings show exemplary embodiments of the invention.
Fig.l: part of the bolt with its nut fitted with the locking device.
Fig.2: sectional view, showing the operation of the locking device.
Fig. 3: side view of a bolt with the locking device.
Figs. 4 and 5: view of a bolt in section, with two variants of the locking device.
Fig. 6: sectional view of a cap nut or union nut.
Fig. 7: cross section of the nut above.
Fig. 8 and Fig.9 side view and top view of a nut fitted with the locking device with its bolt.
Fig. 10: side view with partial section of a nut screwed onto its bolt and fitted with the locking device.
Fig.ll: top view of the nut of fig. 10.
Figs.12 and 13: side view and top view of another embodiment of the locking device.
Figs.14 and 15: side and top view of another embodiment of the locking device.
Figs.16 to 23: perspective views of various embodiments of the locking device, with their nuts.
Fig. 24 is the .vue ', from the front, part in section, of the device applied to a tensioner with opposite steps.
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Fig. 25 is the end view, on a larger scale, of the tensioner coupling sleeve. - 'Fig. 26 is the plan view of the ,. threaded part of one of the tensioner rods.
Fig.27 is the end view corresponding to Fig.26.
Fig. 28 is a cross section, on a very large scale, of the sleeve, towards one of its ends.
Fig. 29 schematically gives the application of the invention to a wing nut.
The locking device shown in fig.la as a locking member a piece of metal wire, elastic and whose general shape is that of a U. One of the branches is in turn bent again in a U, so that ' we have two elastic branches 2,3. These branches are housed in a recess 4 of the nut 5. The recess is parallel to the axis of the bolt 6.
The branch 2, serving as a locking pin, rests on the thread of the bolt 6. The free end 7 of the locking pin 2 is bent outwards at its free end. The second branch 8 of the caliper 1 is located in a groove 9 'on one of the outer corners of the nut 5. The end 10 is slightly bent inwards and enters a hole 11 drilled radially in the 'nut. The caliper 1 protrudes slightly above the nut 5, so that it can be easily grasped and removed. The hole 11 is located halfway up the nut 5, so that the caliper 1 can be fitted by any one of the faces of the nut. The bolt 6 has on its threaded part notches 12 parallel to the axis of the bolt. The action of the device is visible in fig.2.
When screwing the nut 5 on the bolt 6, the nut is turned in the direction of the arrow 1. The locking pin 2 which slides on the edges of the threads of the bolt 6 engages by its elasticity in the recess 4 and allows the nut to be turned; on the other hand, the locking pin 2 prevents the nut from turning backwards in the direction of the arrow
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II. The locking pin 2 then engages in the notch 12 or else on the tip of the threads of the bolt 6 and is stuck like a key by the wall 13 of the recess 4.
The shape of the recess 4 can, as shown in fig. 2, be such that the branch 3 finds a fulcrum on the rear wall of the recess 4, while the branch 2 presses on the bolt 6. The caliper 1 can at any time, even when the nut is on the bolt, be removed and put back in place. It does not interfere with the key, because the branch 8 is inscribed in the periphery of the nut 5.
Fig. 3 shows the locking device combined with a bolt with a bolt head. In this embodiment, a groove 15 runs parallel to the axis of the screw, this groove possibly having one of the two sections indicated in FIG. 4 and fig. 5. The groove 15 ends at the top in a hole 16. One of the branches of the locking device has an outward curvature 17 and ends with the curved end 18 which penetrates into a radial hole 19 which follows a groove 20, provided at a corner of the head of bolt 21. The groove is deep enough for the wire to fit completely there. This wire, both in the embodiment of fig.l that in that of fig. 4, may have a square section and be housed in the groove 4 or the groove 15 so that the two branches 2, 3 bear on the thread of the part.
The wire can also have a triangular section, as in fig. 5, and fit into a groove 15 whose sides are unequal, so that only the locking pin 2 presses on the thread of the workpiece, etc. ,
The embodiment of figs. 6 and 7 shows a cap or coupling nut 22, intended to connect two tubular parts 23. The two branches 2, 3 are located in a recess 25 which ends in a hole 26. drilled in the nut 22. The branch 8 penetrates by its curved end 10-in the hole 11 of
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nut 22. Operation is exactly the same as above.
The locking device as shown in figs. 8, 9, 10, 11 and 16 have a locking pin 30 and the U-shaped fixing bracket attached to this pin. Both pieces are made from the same piece of wire.
The nut is provided on its inner edge with a recess 32 in which is the locking pin 30 and an arm 33 of the caliper 31, and this in such a way that both are parallel to the axis of the nut. The locking pin is connected to the yoke 31 by part 40 and by an arm 41 which is outside the nut, these two parts forming a yoke with the locking pin 30. The pin 30, due to its elasticity presses on the tips of the bolt threads, while the branch 33 of the U-shaped bracket bears on the bottom of the recess.
The caliper 31 is firmly held on the nut by the elastic branches; its outer branch 34 is housed in a groove 35 on the outer face of the nut, so that this branch does not interfere with the key. The operation of the locking device is the same as that described above.
If the section of the recess 32 is given the shape of an isosceles triangle, at the top of which the branch applies: inté -. higher 33 of the U-shaped caliper, the locking device can be set up by one of the faces of the nut; pin 30 then fits into one or other of the vertices of the triangle.
This is shown in figs.12 and 13, in which the recess 32 extends symmetrically to the radial plane 36. If, in this exemplary embodiment, the locking device was introduced through the lower side of the nut (fig.12), the pin 30, in fig.13, would no longer be in the left corner, but in the right corner.
Figs. 14 and 15 show a caliper 31 directed not radially by ra, pport to the axis of the bolt, but roughly tan-
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basically; its two branches 34 and 39 are on the outer face of the nut. Locking pin 30, on the other hand, is even in this case at the tip of groove 32.
The caliper 31 could be provided with locking pins 30, 37 not only at one end, but at both ends, as indicated in dotted lines in fig. 15. To accommodate this second pin 37, a second groove 38 is provided in the nut. In the exemplary embodiment shown, the point of the groove 38, in which the pin 37 engages, is arranged in opposite direction with respect to the direction of rotation of the nut, so that the two pins 30 and 37 oppose any rotational movement of the nut in both directions.
It goes without saying that it remains however possible to give the two grooves 32 and 38 the same direction with respect to the direction of rotation of the nut; in this case, pin 37 acts as a second locking device for the nut, and in the same direction as pin 30.
Fig. 17 shows an embodiment of the locking device, which differs from that of figs. 8, 9 and 16 by the fact that the two outer arms 34 and 41 are no longer against each other, but are at a certain distance from each other and are joined by a short part 42. This arrangement was adopted to mount the locking device on one of the outer corners of the nut. The groove 32 is symmetrical with respect to the radial plane which passes through its bottom, so that the locking device can be put in place by any one of the faces of the nut. It is the same aim which is aimed at by the reciprocal arrangement of branches 34 and 41.
The embodiment of fig. 18 differs from the previous one in that the locking pin 30 connects directly to the inner branch 33 of the U-bracket to which it is only connected by the short part. 43 which is also in the groove 32. This embodiment is particular.
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quite interesting for very large nuts.
In the embodiment of fig. 19, the locking pin 33 of the U-bracket connects to the inner branch 30 by an oblique branch 44, to obtain greater elasticity. This branch 44 is also found in the groove 32.
In the embodiment of fig. 20, two locking pins 30 and 37 are connected to one and the same U-shaped yoke 31. The caliper 31 is disposed radially with respect to the axis of the bolt. The locking pin 50 is connected to the yoke 31 by a short part 43, while the pin 37 is connected to the yoke 31 by a part 40 and the branch 41. The two locking pins 30 and 37 are housed in a common groove 32 and act in the opposite direction to prevent rotation of the nut.
The embodiment of fig.21 also has two pins 30 and 37. As in fig.18, the two are connected to the U-shaped bracket by a short part 43. There are therefore two U-shaped brackets, 31 and 45. For housing the two locking pins 30 and 37, separate grooves 32 and 38 are provided in the nut.
The embodiment of FIG. 22 also has two locking pins 30 and 37. The bracket 31 is arranged:, tangentially to the axis of the bolt, so that the locking device essentially conforms to the embodiments shown in figs.14 and 15. However, it differs in that the two locking pins 30 and 37 act in the same direction to prevent rotation of the nut.
The embodiment of FIG. 23 is characterized by the extension 46 directed obliquely downwards, which one of the branches 33 of the U-shaped bracket has, This extension, when the nut is put in place, penetrates into up in a groove provided for this purpose 47 on the outer face of the nut and the caliper 31 is thus closed in the form of a ring, so that it can no longer
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be driven by the nut, if you do not begin to loosen the latter. This can be done, for example, by inserting a punch from above into the groove 32.
In the embodiments of figs. 10, 16, 18 and 19, the lower end of the two branches 41 and 34 which are located on the outside, as well as the groove intended to house them, are slightly curved towards the center. interior, from which results a kind of hook, which makes it impossible to loosen the locking device, whatever the violence of the shaking received by the nut.
The locking system described so far for threaded rod and nut applies identically to all other cases; by way of example, figs. 24 to 28 represent the application to a tensioner formed by two coaxial rods 48, with threaded ends, and connected by a sleeve 49 threaded at both ends and the rotation of which separates or brings them together. two rods. The two rods 48 are each provided, like the threaded rods of the preceding examples, with notches 50 for locking the pin. These notches (Fig. 28) have the shape substantially shown, the internal locking branch 51 of the pin wedging, during the bend of the sleeve, between the face 52 of the notch and the face 53 of the pin. notch 54 made in the flesh of the sleeve.
This notch 54 extends approximately to the middle of the sleeve (fig. 24). The branch 51 on the contrary takes the dotted position (fig. 28)), thanks to the ramp 55, when the sleeve is tightened (bringing the rods 48 together). The pin, as in the previous examples, has a retaining branch 56, which fits into the angle at the top of the notch 54, and an outer branch 57, with a bent end to penetrate into the hollow.
58 formed in the external face of the sleeve 49. The branch 51 projects outwardly and has a curved end
59 which can be used to facilitate the placement and removal of the pin.
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The shape of the pin can. also vary in this application; in fig. 24, outside the sleeve, there is shown a variant, in which 6 0 is the locking branch, connected, to the outside of the sleeve; to a branch 61 by one. loop 62 ensuring a certain elasticity and allowing a certain deformation. The branch 61 is continued by a parallel branch 63, these two branches 61-63 replacing the branch 57 of the pin described above. 64 replaces branch 56.
The double branch 61-63 is, at the loop joining the parts 61 and 63, deformed by a folding of this loop to constitute the hook to be engaged in the notch 58 of the sleeve.
Fig. 29 shows the pin applied to a wing nut; this form of pin is visibly that of FIG, 1, it being understood that, even for this application, the other forms of pin previously described can be used.
CLAIMS.
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1. Device for automatic locking of all screw threads, in which the locking member consists of a pin parallel to the axis of the member to be blocked and being wedged like a key between the fixed part and the part movable, characterized by the fact that the locking pin is connected to a yoke mounted on the movable part (nut, bolt head, sleeve, etc.) retorts a jumper.